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Températures record dans plusieurs régions du monde.

Climat : toujours des températures record partout

Températures record dans plusieurs régions du monde.

Cette météo extrême, qui survient plus fréquemment à cause du réchauffement climatique, « devient malheureusement la nouvelle norme », a déclaré jeudi le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. Le phénomène météorologique cyclique El Niño, qui entraîne généralement une hausse des températures mondiales, contribue à empirer la situation.

Ce mardi et ce mercredi, le record mondial de température moyenne enregistrée à la surface de la Terre a été battu. En cause: le réchauffement climatique, auquel s’ajoutent les effets déjà perceptibles d’El Niño, phénomène météorologique favorisant une hausse des températures depuis les océans.

« Ça s’inscrit dans quelque chose de tout à fait logique, dans le fait qu’on a une augmentation des gaz à effet de serre d’origine humaine dans l’atmosphère », explique sur BFMTV Chloé Maréchal, paléoclimatologue et géochimiste.

El Niño pourrait donner lieu à la période la plus chaude jamais connue sur Terre entre 2023 et 2027, a alerté en janvier dernier l’Organisation météorologique mondiale (OMM). En outre, l’effet combiné d’El Niño avec le réchauffement climatique lui-même pourrait entraîner des températures et des sécheresses record , alors même que l’été dernier a été le plus chaud jamais connu dans certaines régions.

Si les climatologues prévoient l’arrivée du phénomène depuis un certain temps, on ignore cependant quelle sera sa force. « Le changement climatique peut exacerber ou atténuer certains impacts liés à El Niño », a expliqué Michelle L’Heureux, climatologue au NOAA. « Le développement d’El Niño conduira très probablement à un nouveau pic du réchauffement climatique et augmentera les chances de battre des records de température », avait averti l’OMM début mai.

Cet épisode de canicule, particulièrement marqué également dans le nord du Mexique, a provoqué la mort d’au moins 112 personnes dans ce pays, victimes de déshydratation et de coups de chaud, selon un bulletin du ministère de la Santé. Plus de 1500 personnes ont également dû être hospitalisées en raison de ces températures élevées.

Une température record de 49°C a été enregistrée dans l’État du Sonora (Nord-Ouest), de même source ministérielle.

La vague de chaleur qui s’abat sur le pourtour méditerranéen devrait durer au moins deux semaines, a averti l’OMM sur Twitter, jeudi. Des températures maximales dépassant les 35-40°C sont attendues.

En Italie, le ministère de la Santé a émis un avis d’alerte rouge, valable tout le week-end, pour plusieurs villes du centre. A Rome, les températures pourraient monter jusqu’à 42 ou 43°C mardi, faisant exploser le précédent record de 40,5°C enregistré dans la capitale en août 2007. Pourrait également être battu en Sardaigne le record de 48,8°C datant du 11 août 2021, la plus haute température jamais mesurée en Europe.

Les températures de surface dans la Méditerranée seront, elles, « extrêmement hautes dans les prochains jours et semaines », parfois à plus de 30°C, avec des valeurs de plus de 4°C au-dessus de la moyenne dans de vastes zones de l’ouest de cette mer, selon l’OMM. A l’autre bout du globe, la banquise de l’Antarctique a atteint son étendue la plus faible pour un mois de juin.

Les économies fusion des régions : du pipeau ! (Cour des Comptes)

Les économies fusion des régions : du pipeau ! (Cour des Comptes)

 

 

En France, pour combattre l’étatisme, il est courant de sortir le drapeau de la décentralisation qui serait plus efficace et moins coûteuse que les décisions centrales. Le problème c’est qu’on oublie qu’il n’y a jamais eu de vraie régionalisation en France et que les régions sont surtout a vocation administrative et très peu politique. Pour preuve, les vraies compétences de ces régions sont assez accessoires et pour dire vrai, elles ne se préoccupent  guère de champs aussi stratégiques que la politique économique, la recherche, les nouvelles technologies ou même l’aménagement du territoire. Les régions françaises sont surtout des régions administratives transformées en région pseudo politiques sortes de baronnies qui permettent d’augmenter le nombre d’élus mais dont les citoyens seraient d’ailleurs bien incapables de préciser le rôle voir le nom des responsables. Il n’y a d’ailleurs pas que les régions qui doivent être mises en cause dans la critique de la décentralisation française car la plupart des autres structures sont à peu près aussi inefficaces. En cause,  évidemment ce millefeuille qui génère surtout des superstructures qui emploient des milliers de fonctionnaires aussi inutiles qu’incompétents. Autre exemple, celui de la création des communautés d’agglomération qui se superposent  aux administrations des agglomérations qui n’ont pas diminué leurs superstructures. La décentralisation ne saurait se résumer en nombre de structures mêmes s’il est nécessaire d’en supprimer beaucoup. Le débat doit porter sur la nature et l’objet et les moyens des structures régionales et locales. Et le recentrage doit viser les champs  prioritaires que constitue le développement durable.

 

Le bilan du regroupement des régions est donc sévère de la part de la Cour des Comptes.  «Les gains d’efficience visés par ces réformes restent aujourd’hui limités en raison de la reconduction, dans la majorité des cas, des modes de gestion préexistants, résument les hauts magistrats de la rue Cambon dans leur rapport annuel sur les finances publiques locales. Au contraire, des surcoûts sont identifiés, notamment en termes de rémunération des personnels administratifs et d’indemnités des élus.»

 

Comment expliquer cet échec? D’abord, pour des raisons d’équilibre politique évidentes, les nouveaux ensembles se sont efforcés partout de maintenir «des sites situés dans les chefs-lieux des anciennes régions». Seule la Nouvelle Aquitaine aurait assumé une logique de rationalisation en rassemblant à Bordeaux l’essentiel de ses équipes de direction.

 

Ensuite, les dépenses de personnel ont fortement augmenté. «Les regroupements de régions ont occasionné des dépenses supplémentaires liées à la rémunération des personnels ou aux indemnités des élus, dont les régimes ont été alignés sur les dispositions les plus favorables parmi celles des anciennes régions», note ainsi la Cour. «Globalement, en l’absence d’une politique volontariste de réduction des effectifs, en 2021 les dépenses annuelles supplémentaires en matière de régime indemnitaire des régions fusionnées représenteront entre 49,35 millions d’euros et 53,35 millions d’euros par rapport à la situation de 2016», préviennent les magistrats.




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