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Régionales– Imbroglio en Paca, Sophie Cluzel maintient la liste LREM

Régionales– Imbroglio en Paca,  Sophie Cluzel maintient la liste LREM

On se demande bien ce qu’a pris l’insignifiant premier ministre de se mêler des élections régionales. En effet après son intervention sur les listes en Paca, c’est l’imbroglio le plus total tant chez les républicains que chez LREM.

Une intervention inopportune du premier ministre qui pourrait bien aboutir à l’élection de la liste du rassemblement national. Dans cette région, les sélections ont toujours été l’objet de tambouilles politiciennes complexes notamment à Marseille. Et visiblement Castex s’est investi dans un dossier qu’il connaît mal. Résultat il y a une liste Renaud Muselier supposée soutenue par les républicains mais affaiblis par les démissions d’Estrosi et du maire de Toulon du même parti. Par ailleurs des difficultés à inclure des candidats la république en marche dans la liste Renaud Muselier amène la  secrétaire d’Etat Sophie Cluzel a déclaré qu’elle « candidate de la majorité présidentielle ». Bref un imbroglio total et qui contredit complètement les propos du premier ministre. Le feuilleton n’est certainement pas terminé dans une région ou  alliance et désalliances sont courantes.

Le président sortant de la région a fustigé l’attitude de Sophie Cluzel dans un tweet: «Sa re-candidature, après une semaine de feuilleton interminable, est une logique étroite d’appareil politique! Je reste fidèle à ma logique du rassemblement, avec des personnalités 100 % engagées pour #Notreregiondabord, autour de notre bilan et notre programme.» (À suivre!)

Élections régionales Paca : une manœuvre politicienne de Macron pour 60 % des Français

Élections régionales Paca : une manœuvre politicienne de Macron pour 60 % des Français 

Selon un sondage Odoxa-Backbone consulting réalisé pour Le Figaro et France info 6 Français sur 10 (59%), le soutien de la majorité gouvernementale à la liste LR est vu comme «une manœuvre électorale du gouvernement pour diviser la droite». Le constat est encore plus dur chez les sympathisants LR, parmi lesquels 74% estiment que «l’intention politicienne» est «évidente». Même son de cloche à gauche (51%) et plus encore au Rassemblement national (91%).

 

Seule une minorité des Français voient ce soutien comme une «bonne chose» permettant de «faire barrage au RN dans la région». La stratégie est la plus saluée au sein des sympathisants LREM (82%).

Dans ce sondage, 62% des Français pensent que Macron profite de ces élections pour appliquer une stratégie de division de la droite en vue de la présidentielle. Ce sentiment est très fort chez les sympathisants de droite, tant RN (84%) que LR (73%), mais aussi à gauche, chez les socialistes (72%) et les Insoumis (73%). Cette fois-ci, même un tiers des partisans du macronisme prête au président cette intention.

En revanche, à la question «qui pour représenter la droite en 2022 ?», les Français peinent à dégager clairement un candidat naturel. Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand est désigné favori à la fois par l’opinion publique et les sympathisants LR (34% et 33%). Mais il est suivi de près par la présidente de l’Île-de-France Valérie Pécresse (24% et 27%), et le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez (20% et 27%). Le dernier en lice est le discret Michel Barnier, aussi négociateur du Brexit (16 à 17%).

Elections régionales Espagne : grave échec des socialistes

Elections régionales Espagne : grave échec des socialistes

La droite espagnole et sa figure montante, Isabel Díaz Ayuso, ont triomphé mardi aux élections régionales à Madrid, infligeant un revers cinglant au Parti socialiste du premier ministre Pedro Sánchez, selon des résultats partiels.

Un grave échec aux élections régionales de Madrid pour le parti socialiste du premier ministre Pedro Sánchez. La droite remporte 64 sièges sur 136 au parlement régional et totalisant plus de 43% des voix. Le PP ne disposant pas de la majorité absolue, fixée à 69 sièges, il sera contraint de nouer une alliance avec le parti d’extrême droite Vox (13 sièges), qui soutenait déjà Isabel Díaz Ayuso, la présidente du PP, depuis deux ans. Le parti socialiste gagne seulement 25 sièges avec 18 % des voix

A noter la très forte participation de 75% des électeurs, soit une hausse de 10 points par rapport au précédent scrutin. Cette très forte mobilisation reflétait la portée nationale de ce scrutin.

Régionales en Paca: union LR-LREM ….. mais sans LREM

  • Régionales en Paca: union LR-LREM ….. mais sans LREM

 

Une opération raccommodage interne au parti républicain permet à Renaud Muselier de conserver l’étiquette des républicains. La solution trouvée est particulièrement ambiguë puisque vraisemblablement il y aura une union entre les républicains et la républiques en marche mais sans membres officiels de LREM. Renaud Muselier affirme toutefois que la liste sera très ouverte, sous-entendu à des personnalités proches de LREM. Il est vraisemblable que LREM ne présentera pas de liste pour ne pas subir une cruelle défaite électorale. Reste que cette solution manque de clarté et risque de déboussoler certains électeurs de droite. En apparence, le parti des républicains sauve la face et son unité. Tout au moins jusqu’au prochain débauchage ou alliance de même nature car les résultats aux régionales et aux départementales risque d’être très sévères pour un parti comme la république en marche qui n’est pas implantée sur le terrain. Sans parler de sanctions à l’égard de Macron.

 

LR Régionales PACA: en attendant d’être ministres !

LR Régionales PACA: en attendant d’être ministres !

 

L’alliance entre les républicains et en marche en Paca s’explique par des considérations électorales locales mais aussi par le fait que plusieurs personnalités espèrent un jour être ministres de Macron. C’est le cas de Christian Estrosi, du maire de Toulon ou même de Renaud Muselier.

Il y a déjà longtemps que ces personnalités manifestent une certaine indulgence vis-à-vis de Marcon voire même un certain soutien. Renaud Muselier trouve des avantages à cet accord avec la république en marche qui souffre sur place d’un net déficit de notoriété et dont la liste avait peu de chances d’être élue.

L’actuel président de la région PACA espère donc mieux faire face au RN particulièrement bien implanté dans cette région. Les considérations personnelles ne sont pas négligeables car les personnes principales impliquées dans le rassemblement des républicains avec la république en marche ne sont pas des perdreaux de l’année et souhaiterait bien un jour être enfin ministres de Macron.

Politique-Elections régionales : une échéance surréaliste

Politique-Elections régionales : une échéance surréaliste

de toute évidence les échéances d’élection départementales et régionales constituent un sujet qui mobilise surtout lesPROFESSIONNELS de la politique. En effet l’élection régionale n’a jamais été très  mobilisatrice dans l’opinion .

 

Ce désintérêt démocratique affecte la plupart des élections mais en particulier les élections européennes et les élections régionales dont la plupart des électeurs ignore à peu près tout, non seulement concernant les orientations des candidats mais même leur nom y compris lorsqu’ils sont élus . 

C’EST LE MILLE-FEUILLES ADMINISTRATIF ET POLITIQUE SPÉCIFIQUE À LA FRANCE QUI NOURRIT L’INTÉRÊT DE CES ÉLECTIONS POUR LE PETIT PERSONNEL POLITIQUE QUI TROUVE LA LES NOMBREUX POSTES À OCCUPER AVEC ACCESSOIRES DE RÉMUNÉRATION CORRESPONDANTS SANS QU’ON SACHE EXACTEMENT L’INTÉRÊT RÉEL DE CES STRUCTURES.

 

POUR LES ÉLECTIONS RÉGIONALES FUTURES DE JUIN, IL EST CLAIR QUE L’ABSTENTION DÉPASSERA ENCORE TRÈS LARGEMENT LES 50 %. ON AVAIT DÉJÀ CONSTATÉ UNE ABSTENTION RECORD AUX MUNICIPALES AVEC PRÈS DE 60 % D’ABSTENTION AU SECOND TOUR. IL SE POURRAIT BIEN QUE LE RECORD SOIT ENCORE BATTU TELLEMENT CETTE ÉLECTIONS PARAÎT SURRÉALISTE SURTOUT DANS UN CONTEXTE DE CRISE SANITAIRE MAIS AUSSI SOCIALE ET ÉCONOMIQUE QUI NOURRIT LES PLUS GRANDES INQUIÉTUDES PAR RAPPORT À L’AVENIR. OR SUR CE POINT ,ON VOIT MAL CE QUE PEUVENT APPORTER LES ÉLECTIONS DANS LES DÉPARTEMENTS ET LES RÉGIONS.

Élections régionales : une échéance surréaliste

Élections régionales : une échéance surréaliste

de toute évidence les échéances d’élection départementales et régionales constituent un sujet qui mobilise surtout LES PROFESSIONNELS DE LA POLITIQUE.

 

En effet l’élection régionale n’a jamais été très MOBILISATRICE DANS L’OPINION. D’UNE FAÇON GÉNÉRALE D’AILLEURS DÉMOCRATIQUE QUI AFFECTE LA PLUPART DES ÉLECTIONS MAIS EN PARTICULIER LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES ET LES ÉLECTIONS RÉGIONALES Dont  LA PLUPART DES ÉLECTEURS IGNORENT À PEU PRÈS TOUT, NON SEULEMENT LES ORIENTATIONS DES CANDIDATS MAIS MÊME LEUR NOM COMPRIS LORSQU’ILS SONT ÉLUS.

 

C’EST LE MILLE-FEUILLES ADMINISTRATIF ET POLITIQUE SPÉCIFIQUE À LA FRANCE QUI NOURRIT L’INTÉRÊT DE CES ÉLECTIONS POUR LE PETIT PERSONNEL POLITIQUE QUI TROUVE LA LES NOMBREUX POSTES À OCCUPER AVEC ACCESSOIRES DE RÉMUNÉRATION CORRESPONDANTS SANS QU’ON SACHE EXACTEMENT L’INTÉRÊT RÉEL DE CES STRUCTURES.

 

POUR LES ÉLECTIONS RÉGIONALES FUTURES DE JUIN, IL EST CLAIR QUE L’ABSTENTION DÉPASSERA ENCORE TRÈS LARGEMENT LES 50 %. ON AVAIT DÉJÀ CONSTATÉ UNE ABSTENTION RECORD AUX MUNICIPALES AVEC PRÈS DE 60 % D’ABSTENTION AU SECOND TOUR. IL SE POURRAIT BIEN QUE LE RECORD SOIT ENCORE BATTU TELLEMENT CETTE ÉLECTIONS PARAÎT SURRÉALISTE SURTOUT DANS UN CONTEXTE DE CRISE SANITAIRE MAIS AUSSI SOCIALE ET ÉCONOMIQUE QUI NOURRIT LES PLUS GRANDES INQUIÉTUDES PAR RAPPORT À L’AVENIR. OR SUR CE POINT ,ON VOIT MAL CE QUE PEUVENT APPORTER LES ÉLECTIONS DANS LES DÉPARTEMENTS ET LES RÉGIONS.

Régionales: prendre des assesseurs déjà vaccinés

Régionales: prendre des assesseurs déjà vaccinés

 

 

Alors que certains réclament un plan d’urgence de vaccination des futurs assesseurs pour les élections régionales, il serait sans doute plus pertinent non  pas de faire la liste des personnes à vacciner mais d’effectuer la liste de ceux qui le sont déjà. On doit facilement trouver des assesseurs parmi les 11 millions de personnes bénéficiaires déjà d’un vaccin. En outre en mai, on approchera des 15 millions de vaccinés. Dans son rapport sur l’organisation du scrutin publié fin mars, le Conseil scientifique écrit qu’il «est désormais recommandé de solliciter des personnes vaccinées (vaccination complète)» pour tenir les bureaux de vote. Faute de mieux, les auteurs évoquent le recours à «des tests antigéniques ou autotests»«Pour que les effets de la vaccination complète soient effectifs le jour du vote, il faudrait commencer à les vacciner d’ici deux ou trois semaines», considère certains membres de l’opposition. En France on a déjà multiplié les plans de vaccination selon les catégories et selon les tranches d’âge. Le seul problème c’est qu’on manque de dose et que tous ces plans sont contrariés par les réalités du terrain. Il y a sans doute d’autres priorités que de vaccinées les futures assesseurs. Il y a déjà un réservoir suffisant de personnes vaccinées. Si un nouveau plan est nécessaire il devrait concerner les personnes occupant des postes de seconde ligne ( enseignants, personnel médical ou social, caissière des grands magasins etc.)

Régionales : maintien en juin à haut risque pour le pouvoir

Régionales : maintien en juin à haut risque pour le pouvoir

 

Le maintien en juin des élections départementales et régionales constitue un danger à haut risque pour le pouvoir. De toute manière, il était difficile de reporter encore la date de cette échéance électorale ne serait-ce que pour des raisons juridiques. Surtout il paraissait difficile d’affirmer d’une part la fin des mesures restrictives pour fin mai et en même temps de justifier de la situation sanitaire pour annuler les élections régionales.

 

Sur le plan politique le pouvoir à pesé le pour et le contre. Il est clair que de toute façon la majorité actuelle s’attend à une défaite cinglante celle des dernières municipales. Cela notamment en raison de l’inexistence de l’implantation du parti la république en marche sur le terrain. La plupart des responsables de la république en marche sont à peu près inconnus et c’est d’ailleurs un peu par hasard que certains ont été élus députés puisque recrutés par Internet ! Ensuite Macton n’a jamais voulu que le parti fonctionne craignant un contre-pouvoir qui aurait porté atteinte à son autorité jupitérienne.

 

Puisqu’il y aura défaite, autant l’enregistrer le plus tôt possible assez loin des élections présidentielles. En effet un rapport de six mois voire davantage, très près des élections présidentielles aurait pu constituer un signe évocateur d’une éventuelle défaite aux présidentielles.

 

Le pouvoir central espère donc que l’opinion publique oubliera les désastreux résultats des élections municipales comme des régionales. Reste à savoir quelle sera la participation à des élections qui d’une manière générale intéressent peu  l’opinion. La plupart des électeurs ignore d’ailleurs quels sont exactement les responsables dans la région que des départements. Autant de structures qui se superposent et constituent surtout pour le personnel politique une occasion de se professionnaliser politiquement. Avec le cumul , nombre de responsables locaux exercent un mandat politique à plein temps et sont même parfois assez bien rémunérés ( exemple autour de 3000 € pour la seule fonction de vice-président d’une communauté de communes qui compte  au moins une vingtaine de vice-président!)

 

56% des maires de France se sont donc prononcés en faveur du maintien des élections régionales les 20 et 27 juin prochains, 40% ont répondu «non», et 4% n’ont pas répondu à la question posée. Quant à la participation, elle s’est élevée à 69% (soit 24 257 maires). Déjà repoussé de mars à juin en raison de la crise sanitaire, le scrutin semble donc, cette fois, en bonne voie pour avoir lieu au début de l’été.

Maintien des régionales : les conditions de la France insoumise

Maintien des régionales : les conditions de la France insoumise

 

La France Insoumise s’inscrit dans le débat pour le maintien des élections régionales et départementales le 13 et 20 juin prochain. A quelques semaines du début de dépôt des candidatures elle plaide pour la mise en place de mesures permettant de « respecter nos principes démocratiques », malgré l’épidémie de Covid-19.

 

Tribune

 

 « En temps de crise, rien n’est plus précieux que le débat argumenté et la souveraineté populaire. Pour agir en bon ordre, la légitimité des pouvoirs est essentielle. La démocratie n’est donc pas un encombrement ou un retardement, mais une exigence morale autant qu’une garantie d’efficacité.

Pourtant, à cette heure, l’incertitude pèse sur les élections régionales et départementales prévues les 13 et 20 juin prochains. Déjà repoussées de trois mois pour des raisons sanitaires, nous ne savons toujours pas, à trois semaines du début de dépôt des candidatures, si les élections seront maintenues ou repoussées. Les allocutions du Premier ministre devant le Parlement le 1er avril nous ont permis d’apprendre qu’il « privilégie » le scénario du maintien des élections départementales et régionales aux dates prévues. Nous en avons pris acte.

Il ne saurait y avoir d’élections sans campagnes électorales et sans la confrontation des idées et des projets politiques proposés aux électeurs et électrices

 

 

Depuis un an maintenant, le mouvement de la France insoumise est porteur de propositions alternatives au confinement. Ainsi, nous considérons que la démocratie ne saurait être mise sous cloche et souhaitons voir organiser ces élections, si l’application de mesures strictes de sécurité sanitaires le permet. D’autres pays l’ont fait. Car sinon quoi? Faudra-t-il aussi repousser les élections présidentielles et législatives? Ce serait inacceptable.

Cela étant, il ne saurait y avoir d’élections sans campagnes électorales et sans la confrontation des idées et des projets politiques proposés aux électeurs et électrices. Mieux vaut donc utiliser les élections de 2021 pour mettre à niveau les conditions d’un débat démocratique en période de crise sanitaire. Plusieurs mesures, permettant de respecter nos principes démocratiques malgré la situation sanitaire, sont à mettre en place. Celles évoquées jusqu’ici nous paraissent en effet insuffisantes.

Pour commencer, le service public audiovisuel doit être mobilisé fortement. Des débats thématiques devraient selon nous être organisés, à des heures de grande écoute et en nombre conséquent sur le service public audiovisuel régional, à la radio et à la télévision, entre les différentes têtes de listes régionales d’une part et entre les candidats aux élections départementales d’autre part.

Les candidates et candidats doivent avoir la possibilité de se rendre sur leurs territoires, cantons et régions, en respectant les gestes barrières

 

Les candidates et candidats doivent avoir la possibilité de se rendre sur leurs territoires, cantons et régions, en respectant les gestes barrières, munis d’une attestation spécifique dûment remplie qui serait éditée par le ministère de l’Intérieur. Sans cette disposition, une inégalité d’exercice de la campagne existerait entre les candidats et candidates sortants qui bénéficient d’attestations, et celles et ceux qui ne le sont pas.

La tenue de rassemblements en plein air, dans le respect des règles de distanciation et des gestes barrières, doit être autorisée, ainsi que les opérations de diffusions sur les marchés et dans l’espace public, y compris en porte-à-porte sous les mêmes conditions d’existence d’un protocole sanitaire.

Concernant les communications écrites auprès des électeurs, une deuxième profession de foi, en début de campagne officielle, devrait pouvoir être envoyée aux électeurs et prise en charge par l’Etat.

Des incitations à se rendre aux urnes, accompagnées de messages informant des mesures sanitaire prises dans les bureaux de vote, devront circuler sur les panneaux signalétiques des municipalités, des autoroutes et sur les chaînes et stations publiques nationales. Enfin, les mairies devront mettre à disposition les panneaux d’affichage officiels le plus tôt possible.

Cumulées, ces dispositions tendent vers notre objectif d’organiser une campagne électorale et deux élections, en garantissant les meilleurs conditions sanitaires possibles, sans altérer la sincérité du scrutin par une abstention massive ou un déséquilibre entre élus sortants et autres candidats. Nous, chefs et cheffes de file régionaux pour la France insoumise, appelons le gouvernement à prendre en compte, en cas de maintien de ces élections, ces préconisations.

D’autres pistes sont vraisemblablement à étudier et à développer. Nous alertons le Premier ministre sur le fait qu’aucune décision gouvernementale en la matière, sans consultation large et sincère de ses oppositions, ne saurait satisfaire les principes démocratiques fondateurs de notre pacte républicain. »

Les signataires

Les chef et cheffes de file régionaux pour la France insoumise : Gabriel Amard (Auvergne-Rhône-Alpes), Clémentine Autain (Ile-De-France), Sandrine Bataille (Pays de la Loire), Evelyne Becker (Hauts-De-France), Ugo Bernalicis (Hauts-De-France), Manuel Bompard (Occitanie), Jean-Marie Brom (Grand-Est), Pierre-Yves Cadalen (Bretagne), Aymeric Compain (Centre-Val-De-Loire), Maxime Da Silva (Normandie), Marie-Madeleine Dore-Lucas (Bretagne), Caroline Fiat (Grand Est), Karin Fisher (Centre-Val-De-Loire), Clémence Guette (Nouvelle-Aquitaine), Arnaud Guvenatam (Bourgogne-Franche-Comte), Luc Leandri (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Myriam Martin (Occitanie), Marina Mesure (Provence-Alpes-Côte d’Azur), Loïc Prud’homme (Nouvelle-Aquitaine), Magali Romaggi (Auvergne-Rhône-Alpes), Emma Salley (Normandie), Matthias Tavel (Pays de la Loire), Paul Vannier (Ile-De-France), Séverine Vezies (Bourgogne-Franche-Comte).

Élections départementales et régionales : la grosse ficelle de la demande de report de Richard Ferrand

Élections départementales et régionales : la grosse ficelle de la demande de report de Richard Ferrand

Les élections départementales et régionales ont déjà été reportées de mars en juin. En cause, l’environnement sanitaire qui fausserait les résultats. Une objection qui n’est pas sans fondement si l’on se fie aux résultats complètement tronqués des élections municipales où nombre de responsables ont été élus avec de l’ordre de 20 % des voix et un taux d’abstention de 60 % voire davantage.

 

Mais la vraie raison des pas forcément sanitaire mais politique. Car il est vraisemblable qu’une fois encore le parti du président de la république, la république en marche risque de subir un terrible revers. La république en marche demeure en effet un parti tout à fait virtuel sans implantation réelle au plan local et surtout sans fonctionnement démocratique.

 

Du coup de report en report les élections départementales et régionales pourraient même être déplacées après les élections présidentielles. Une nouvelle débâcle de la majorité lors d’une séance électorale gâcherait l’image du pouvoir actuel à la veille des élections présidentielles.

 

le  président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui retrouve un peu de liberté politique après le classement de son affaire juridique ( pour prescription !), s’autorise donc– évidemment avec l’assentiment de l’Élysée– une annonce- en apparence disruptive mais en réalité très complaisante pour proposer le report des élections locales en octobre.

 

Dans un courrier au Premier ministre que le JDD a pu consulter, il se dit « favorable à un report [...] au tout début du mois d’octobre 2021″, les 3 et 10. Ce proche d’Emmanuel Macron explique : « Nous pourrions ainsi bénéficier pleinement des effets de la vaccination de la moitié de nos compatriotes dès la fin de l’été, comme l’a annoncé le Président de la République, et offrir à tous les candidats la possibilité de mener une campagne électorale normale. »

A minima, les dates des 20 et 27 juin lui « semblent plus favorables », car « chaque semaine de vaccination est une semaine gagnée », défend Ferrand, conscient des « ajustements matériels » (concernant notamment les comptes de campagne) que supposerait un décalage en octobre. « Vous mesurez chaque jour que les décisions les plus pertinentes sont rarement les plus aisées, alors qu’à l’inverse, la commodité apparente du statu quo n’emporte pas toujours les effets escomptés », écrit-il à Jean Castex.

Après consultation des forces politiques et des associations d’élus locaux, l’exécutif doit rendre sa décision « assez rapidement », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, renvoyant aux débats prévus sur le sujet, les 13 et 14 avril, à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Élections Régionales: l’opposition contre un report

Élections Régionales: l’opposition contre un report

A gauche comme à droite, l’opposition proteste contre la perspective de repousser à nouveau les élections régionales. Le pouvoir pourrait en effet justifier de la crise sanitaire pour décaler encore cette échéance qui risque de lui être très défavorable dans les circonstances actuelles. Pas sûr cependant que les résultats puissent être meilleurs pour la majorité actuelle en cas de report. «Des élections se sont tenues dans toute l’Europe, dans toute l’Europe! Y compris au Portugal pour une présidentielle… Et nous, en France, nous devrions confiner la démocratie, renoncer aux élections ? Nous devons les tenir, en adaptant les outils, sans mettre en danger les Français, et c’est possible.» Ancien ministre sous François Hollande et maire socialiste du Mans, Stéphane Le Foll est en colère. Et il est loin d’être le seul à gauche… comme à droite.

Elections régionales : les Français pour un report à 71 %

Elections régionales : les Français pour un report à 71 %

 

 

Il y a plusieurs raisons à ce souhait d’un report des élections régionales. D’abord et surtout d’un point de vue structurel ces sélections mobilisent très peu l’électorat qui ne comprend pas grand-chose à la responsabilité des échelons électifs intermédiaires. Pratiquement personne ne connaît d’ailleurs le nom des élus régionaux et départementaux. La seconde raison est évidemment sanitaire car il y a d’autres priorités que ces élections qui intéressent surtout le petit peuple des élus. Selon un sondage Odoxa Backbone-Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, 71% des Français approuveraient que cette décision soit prise pour des motifs de santé publique.

 

Politique: Report des élections régionales: encore une manipulation !

Politique:  Report des élections régionales: encore une manipulation  !

 

Aurélien Pradié, LR, , met en garde contre un éventuel report des élections régionales de juin. « On doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles », estime-t-il.

 

. L’hypothèse d’un report est envisagée par le gouvernement et une réunion avec les chefs des partis politiques devrait être convoquée début avril, selon Le Figaro. Pour le numéro 3 des Républicains, Aurélien Pradié, candidat en Occitanie, il n’est pas possible de « constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie ». Le secrétaire général y voit de « la pure tactique politique ».

Quelle serait votre réaction si un report des élections régionales était annoncé?
Tout ça me semble cousu de fil blanc. Je pense qu’Emmanuel Macron a cette idée de reporter cette échéance électorale intermédiaire au fond de la tête depuis des mois. Et ce, pour des raisons de trouille électorale et de pure tactique politique. Il est suffisamment cynique pour espérer ce scénario depuis le début. Cela fait longtemps que j’alerte mes amis politiques en leur disant que je sens mal les choses et que quelque chose se trame.

La situation sanitaire actuelle ne justifierait-elle pas ce report?
Il y a quelque chose qui me terrifie dans le débat politique actuel : la question sanitaire est constamment mise en concurrence avec celle de la préservation de nos libertés publiques. La première a désormais totalement anesthésié la seconde, cela m’inquiète beaucoup. On est maintenant en train de s’attaquer à un dernier repère, une dernière voûte de notre démocratie, à savoir le rendez-vous électoral. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme et de dire qu’on ne peut pas, dans un pays comme le nôtre, constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie. Sinon au final, que restera-t-il fondamentalement de notre vie démocratique? C’est compliqué d’avoir ce discours car nous serons vite accusés de ne nous intéresser qu’aux élections, mais c’est le moment d’avoir le courage de le tenir.

Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée

Vous êtes candidat en Occitanie. Est-il possible de mener une campagne électorale dans ces conditions?
La situation qui consiste à tenir le scrutin au mois de juin avec une campagne électorale difficile est très inconfortable pour moi qui suis un candidat challenger. Si je ne raisonne que pour mon petit intérêt personnel, je devrais être favorable à un report de cette échéance, moi qui ne suis pas un élu régional sortant. Je ne défends donc pas cette position par intérêt électoraliste. Je pense qu’on doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles.

Vous parlez de « tactique politique » de la part de la majorité, pourquoi?
Quand je dis que je soupçonne le gouvernement d’avoir cette idée depuis des mois, j’ai aussi quelques éléments de preuve. A l’occasion de différents examens de texte, notamment celui qui a acté le premier report des régionales, nous avons proposé des modalités qui permettait de faire campagne autrement en ayant par exemple la possibilité de faire de la publicité sur les réseaux sociaux, d’aller toucher les électeurs par des courriers postaux avec des moyens de campagne différents… Le gouvernement a refusé toutes ces mesures, comme celles qui permettaient de faire évoluer les modalités de vote. A chaque fois, il a dit : ‘circulez il n’y a rien à voir’. Aucun effort n’a été fait pour anticiper la situation actuelle. A un moment, il faut se reposer des questions fondamentales : est-ce que sous couvert d’une situation sanitaire difficile, on peut s’autoriser à reporter des échéances démocratiques? La survie de notre démocratie est tout aussi importante que la question sanitaire, peut-être même plus. Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée.

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection

Selon vous, LREM a peur de perdre en juin?
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection, comme cela a été le cas lors des municipales l’année dernière. Même si les élus de LREM n’ont pas un grand sens politique, j’imagine qu’ils ont quand même subodoré le fait que ce rendez-vous électoral ne serait pas glorieux pour eux, qu’il serait même sûrement assez minable. Je pense en effet qu’un report les arrange. D’autant plus que ces élections régionales commencent à impacter l’élection présidentielle : plusieurs candidats sont aussi des candidats putatifs à la présidentielle. Dans l’esprit d’Emmanuel Macron il peut y avoir cette tentation – compromettante du point de vue de sa responsabilité de chef de l’Etat, garant de la démocratie et de nos institutions – de gêner ses concurrents potentiels. La situation n’est pas acceptable. La démocratie, c’est la libre-concurrence entre les candidats.

Des élections régionales à l’automne, à 6 mois de la présidentielle, est-ce envisageable?
Ou bien les élections se tiennent en juin, ou bien elles se tiendront après la présidentielle. Je ne crois pas au report intermédiaire. D’abord parce qu’on va entrer dans le pré-débat présidentiel, et que tout ça n’aura plus de sens ni de lisibilité démocratique. Ensuite parce que je ne sais pas qui peut dire aujourd’hui que la situation sanitaire sera absolument certaine au mois d’octobre. Si c’est pour qu’en octobre, on nous explique qu’il faut encore reporter… Nous verrons. Mais si nous en sommes aujourd’hui à reconfiner le pays, c’est bien parce que les décideurs politiques ont échoué sur la question de la stratégie et de la vaccination. Ce qui nous arrive n’est pas une fatalité mais une responsabilité de ceux qui nous dirigent. De ce fait, il est encore plus intolérable que ceux qui ont échoué à nous protéger soient ceux qui commanderont le nouveau calendrier électoral.

Report des élections régionales. Encore une manipulation politique !

Report des élections régionales. Encore une manipulation politique !

 

Aurélien Pradié, LR, , met en garde contre un éventuel report des élections régionales de juin. « On doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles », estime-t-il.

 

. L’hypothèse d’un report est envisagée par le gouvernement et une réunion avec les chefs des partis politiques devrait être convoquée début avril, selon Le Figaro. Pour le numéro 3 des Républicains, Aurélien Pradié, candidat en Occitanie, il n’est pas possible de « constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie ». Le secrétaire général y voit de « la pure tactique politique ».

Quelle serait votre réaction si un report des élections régionales était annoncé?
Tout ça me semble cousu de fil blanc. Je pense qu’Emmanuel Macron a cette idée de reporter cette échéance électorale intermédiaire au fond de la tête depuis des mois. Et ce, pour des raisons de trouille électorale et de pure tactique politique. Il est suffisamment cynique pour espérer ce scénario depuis le début. Cela fait longtemps que j’alerte mes amis politiques en leur disant que je sens mal les choses et que quelque chose se trame.

La situation sanitaire actuelle ne justifierait-elle pas ce report?
Il y a quelque chose qui me terrifie dans le débat politique actuel : la question sanitaire est constamment mise en concurrence avec celle de la préservation de nos libertés publiques. La première a désormais totalement anesthésié la seconde, cela m’inquiète beaucoup. On est maintenant en train de s’attaquer à un dernier repère, une dernière voûte de notre démocratie, à savoir le rendez-vous électoral. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme et de dire qu’on ne peut pas, dans un pays comme le nôtre, constamment mettre en concurrence l’aspect sanitaire avec la question des libertés ou avec celle de la démocratie. Sinon au final, que restera-t-il fondamentalement de notre vie démocratique? C’est compliqué d’avoir ce discours car nous serons vite accusés de ne nous intéresser qu’aux élections, mais c’est le moment d’avoir le courage de le tenir.

Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée

Vous êtes candidat en Occitanie. Est-il possible de mener une campagne électorale dans ces conditions?
La situation qui consiste à tenir le scrutin au mois de juin avec une campagne électorale difficile est très inconfortable pour moi qui suis un candidat challenger. Si je ne raisonne que pour mon petit intérêt personnel, je devrais être favorable à un report de cette échéance, moi qui ne suis pas un élu régional sortant. Je ne défends donc pas cette position par intérêt électoraliste. Je pense qu’on doit pouvoir mener une campagne et tenir le scrutin même dans des conditions sanitaires difficiles.

Vous parlez de « tactique politique » de la part de la majorité, pourquoi?
Quand je dis que je soupçonne le gouvernement d’avoir cette idée depuis des mois, j’ai aussi quelques éléments de preuve. A l’occasion de différents examens de texte, notamment celui qui a acté le premier report des régionales, nous avons proposé des modalités qui permettait de faire campagne autrement en ayant par exemple la possibilité de faire de la publicité sur les réseaux sociaux, d’aller toucher les électeurs par des courriers postaux avec des moyens de campagne différents… Le gouvernement a refusé toutes ces mesures, comme celles qui permettaient de faire évoluer les modalités de vote. A chaque fois, il a dit : ‘circulez il n’y a rien à voir’. Aucun effort n’a été fait pour anticiper la situation actuelle. A un moment, il faut se reposer des questions fondamentales : est-ce que sous couvert d’une situation sanitaire difficile, on peut s’autoriser à reporter des échéances démocratiques? La survie de notre démocratie est tout aussi importante que la question sanitaire, peut-être même plus. Le discours responsable aujourd’hui est celui qui dit que la démocratie ne peut pas être congelée.

Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection

Selon vous, LREM a peur de perdre en juin?
Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que LREM va prendre sa deuxième volée de bois vert lors de cette élection, comme cela a été le cas lors des municipales l’année dernière. Même si les élus de LREM n’ont pas un grand sens politique, j’imagine qu’ils ont quand même subodoré le fait que ce rendez-vous électoral ne serait pas glorieux pour eux, qu’il serait même sûrement assez minable. Je pense en effet qu’un report les arrange. D’autant plus que ces élections régionales commencent à impacter l’élection présidentielle : plusieurs candidats sont aussi des candidats putatifs à la présidentielle. Dans l’esprit d’Emmanuel Macron il peut y avoir cette tentation – compromettante du point de vue de sa responsabilité de chef de l’Etat, garant de la démocratie et de nos institutions – de gêner ses concurrents potentiels. La situation n’est pas acceptable. La démocratie, c’est la libre-concurrence entre les candidats.

Des élections régionales à l’automne, à 6 mois de la présidentielle, est-ce envisageable?
Ou bien les élections se tiennent en juin, ou bien elles se tiendront après la présidentielle. Je ne crois pas au report intermédiaire. D’abord parce qu’on va entrer dans le pré-débat présidentiel, et que tout ça n’aura plus de sens ni de lisibilité démocratique. Ensuite parce que je ne sais pas qui peut dire aujourd’hui que la situation sanitaire sera absolument certaine au mois d’octobre. Si c’est pour qu’en octobre, on nous explique qu’il faut encore reporter… Nous verrons. Mais si nous en sommes aujourd’hui à reconfiner le pays, c’est bien parce que les décideurs politiques ont échoué sur la question de la stratégie et de la vaccination. Ce qui nous arrive n’est pas une fatalité mais une responsabilité de ceux qui nous dirigent. De ce fait, il est encore plus intolérable que ceux qui ont échoué à nous protéger soient ceux qui commanderont le nouveau calendrier électoral.

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