Archive pour le Tag 'régime'

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Retraites: même régime pour le privé et du public (OCDE)

Retraites: même régime  pour le  privé et du public (OCDE)

Attaque  de l’OCDE contre les retraites du public et qui propose une totale égalité de traitement avec le privé. Au motif qu’en moyenne la différence de niveau est de l’ordre de 20 % L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) compte 35 pays membres développés (Etats-Unis, Union européenne, Australie, Japon…) et émergents (Mexique, Chili, Turquie…). La Chine, le Brésil et l’Inde n’en font pas partie. Parmi les pays de l’OCDE, 21 disposent déjà de régimes de retraites uniques (Italie, Espagne, Grèce, Suisse, Japon…) ou de régimes séparés mais régis par des règles identiques (Suède, Pays-Bas, Luxembourg…).  « Aujourd’hui, seulement quatre pays de l’OCDE ont des régimes de retraites totalement séparés pour les fonctionnaires: la Belgique, la France, l’Allemagne et la Corée » du Sud, rapporte l’organisation internationale dans une étude. L’organisation plaide pour un « système de retraites intégré, couvrant tous les travailleurs de manière identique », dont les bénéfices seraient multiples, pour « l’équité, la transparence, la mobilité professionnelle, la portabilité des droits, les coûts de gestion et les finances publiques ». L’OCDE promet aux pays qui sauteraient le pas des « économies d’échelle significatives », « par exemple dans la collecte des cotisations, la tenue des dossiers et le paiement des pensions », alors que les systèmes « dual » génèrent, selon elle, des « doublons » et du « gaspillage de frais administratifs ». (La Tribune)

Régime sec pour les anciens présidents

Régime sec pour les anciens présidents 

 

Le populisme est à la mode dans la plupart des composants politiques du pays dans la perspective de 2017. Au plus haut sommet de l’État ont fait dans le populisme monarchique. Ainsi François Hollande en prévision de 2017 évidemment remet-t-il en cause une partie des privilèges des anciens présidents de la république. Des privilèges qui peuvent effectivement se discuter dans la mesure où les intéressés ont accumulé des fortunes de différentes manières qui leur permettent de vivre largement sans l’aide financière de l’État. On peut comprendre évidemment que les mesures de sécurité de ses anciens présidents soient prises en compte par la collectivité, pour le reste c’est plus que discutable comme le sont d’ailleurs certains petits avantages que s’octroient  par exemple ministres, députés et sénateurs. Reste que les sommes en cause pour importante qu’elle soit demeurent  marginale par rapport aux dépenses ou à l’endettement de l’État. Une mesure qui aurait été mieux comprise si elle était intervenue au tout début du mandat de François Hollande. La disposition a été publiée discrètement mercredi au Journal Officiel. Elle instaure une dégressivité des moyens accordés aux anciens présidents de la République.  »Au-delà » de ces cinq années, le nombre des « collaborateurs permanents » passe de sept à trois, celui des agents de service de deux à un, selon ce décret. Pour les anciens présidents « investis avant le 15 mai 2012″, en l’occurrence Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, ce délai de cinq années « court à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret ». Avant cette réforme, un ancien Président percevait une dotation annuelle de 65.000 euros, mais bénéficiait également d’un appartement de fonction, d’une voiture avec chauffeurs, a le droit à sept collaborateurs, deux personnels de maison, aux billets de trains et avions gratuits… François Hollande avait demandé fin 2013 au vice-président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé, et à Didier Migaud, Premier président de la Cour des Comptes, d’ »évaluer les moyens » mis à disposition par l’Etat pour les anciens présidents de la République en proposant des « évolutions ». Ce rapport, dévoilé par Mediapart le 20 septembre, chiffre les dépenses engagées à 10,3 millions d’euros annuels, dont l’essentiel (6,8 millions) pour les dépenses de protection.

(Avec agences)

Équilibre du régime de retraite en 2020 : du pipeau

Équilibre du régime de retraite en 2020 : du pipeau

 

 

 

Tous les trois mois ou presque de nouvelles annonces sont faites quant aux perspectives financières du régime de retraite. Des perspectives pour 10 ans, 20 ans ou 50 ans mais cette fois l’annonce porte sur le très court terme puisqu’on prévoit l’équilibre financier pour 2020. Une annonce avec beaucoup de si ! À condition que le chômage se réduise un taux de 7 % et que la croissance se maintienne à 1,5 %. Deux hypothèses qui viennent juste d’être contredites par l’union économique qui considère que la croissance sera amputée de 0,2 à 0,3 % pour les prochaines années en raison du brexit. Cette annonce du prochain équilibre financier du régime de retraite à été faite par ce curieux comité de suivi (qui s’ajoute au comité orientation des retraites !) composés de fonctionnaires qui dépendent du gouvernement ou de personnalités très proches. En fait quand on examine bien l’avis  de ce comité on constate que la prédiction repose surtout sur l’hypothèse de la croissance. Pas vraiment une découverte et pas vraiment une nécessité de réunir des experts d’aussi haut niveau pour découvrir la lune. Annoncer  que le système des retraites sera en équilibre en 2020 si la croissance est satisfaisante n’apporte guère d’éclairage nouveau. Ce fameux comité ne peut en effet décréter,  ni même prévoir le niveau futur de la croissance. Annoncer l’équilibre pour 2020 relève donc de l’arnaque. Pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre que l’équilibre des retraites dépend essentiellement du rapport actifs- inactif-, que le nombre d’actifs dépend de la croissance et que de meilleurs rentrées financières seraient de nature à rééquilibrer les dépenses destinées aux retraités. Toujours aussi volontariste, Marisol Touraine assure pourtant aux Français qui douteraient que «l’équilibre est bien de retour». Et la ministre des Affaires sociales, toujours très politique dans ses prises de parole, de marteler que «la question de l’âge du départ en retraite n’a plus aujourd’hui de raison d’être posée» pour des raisons financières, avant de fustiger «ceux qui veulent distiller de mauvaises nouvelles, ceux qui veulent jouer sur les inquiétudes, ceux qui dans la perspective des élections à venir veulent se faire les messagers de l’anxiété». Comprendre l’ensemble des candidats à la primaire des Républicains…  «Dans des scénarios économiques favorables, le système tend vers l’équilibre financier, voire l’excédent», présage le comité de suivi. Si la conjoncture ne se dégrade pas, le besoin de financement du système sera de 0,2 % du PIB en 2020, soit 4 milliards. Un déficit deux fois inférieur à celui qu’anticipait  il y a un an le Conseil d’orientation des retraites (COR). Et nettement revu à la baisse aujourd’hui en raison de l’accord, trouvé par les partenaires sociaux à l’automne 2015, qui vise à réduire de 6,1 milliards d’euros, à horizon 2020, le besoin de financement des régimes de retraite de complémentaire. C’est ensuite que cela se corse, potentiellement. À partir de 2020, les projections financières varient selon les trajectoires retenues. Le scénario médian, dont les hypothèses (croissance de 1,5 % par an de la productivité du travail et taux de chômage de 7 %) sont qualifiées de «raisonnables et responsables» par Marisol Touraine, prévoit un retour dans le vert au milieu de la prochaine décennie. En revanche, si la croissance stagnait à 1 %, le système des retraites afficherait un déficit équivalent à 0,5 % du PIB en 2040. Un déséquilibre qui rendrait alors nécessaires de nouvelles réformes douloureuses: augmentation des cotisations, baisse des pensions, relèvement de l’âge de départ la retraite ou de la durée de cotisation. Bref,  cette annonce prématurée de l’équilibre, c’est bien du pipeau !

 

Pas de régime de faveur pour le Royaume-Uni (Valls)

 

Au moment où les chefs d’État se réunissaient pour examiner les conséquences du site, Valls de son côté a fait entendre sa petite musique déclarant qu’il fallait crever l’abcès. En clair il souhaite qu’on ne fasse aucun cadeau lors du divorce avec le Royaume-Uni y compris concernant l’agenda. Pour lui, l’Europe n’a pas à se soumettre aux délais que veut  le parti conservateur britannique. Une prise de position encore plus radicale que celle de Hollande qui, lui, avec les autres chefs d’État européen à déclaré  qu’il était nécessaire d’attendre la demande officielle de divorce du Royaume-Uni dans le cadre de l’article 50 du traité. Il paraît de plus en plus clair que négocier un statut spécifique avec le Royaume Uni qui lui permettrait d’avoir un pied dedans un pied dehors  poserait d’énormes problèmes politiques. Le Royaume-Uni ne devrait pas s’attendre à jouir d’un régime de faveur s’il voulait garder l’accès au marché unique. Un statut du type de celui accordé à la Norvège ou à la Suisse poserait problème car  il y a une différence de taille entre ces deux pays  et le Royaume-Uni. Le statut de ces deux pays n’a été accordé que dans la perspective le moment venu d’intégrer l’union européenne. Par son référendum les Britanniques ont signifié clairement qu’il quittait l’union européenne. Par ailleurs et surtout accorder un statut spécifique au royaume uni serait la porte ouverte pour que beaucoup réclament ce statut » un pied dedans, un pied dehors ». Lors de l’ouverture d’un débat sur les conséquences du Brexit devant les députés français, le Premier ministre a donc plaidé pour un discours de fermeté à l’égard de Londres, qui doit, a-t-il dit, actionner « le plus tôt possible » la clause de retrait. « L’heure n’est plus à la prudence diplomatique, il faut crever l’abcès », a déclaré Manuel Valls, pour qui le résultat du référendum de jeudi dernier ne concerne pas le seul Royaume-Uni mais révèle un « malaise des peuples » européens.  L’Europe était suspendue au vote britannique depuis l’annonce par David Cameron de l’organisation d’un référendum sur l’avenir du Royaume-Uni dans l’UE, a-t-il rappelé. « Nous avons fait preuve de patience et de compréhension (…) L’entre-deux, l’ambiguïté, ne sont plus possibles », a dit le Premier ministre. « Soit on sort, soit on reste dans l’Union (…) Ce n’est pas le Parti conservateur britannique qui doit imposer son agenda. » Et si les Britanniques veulent garder un accès au marché unique, il faudra qu’ils respectent « l’intégralité » de ses règles, a ajouté Manuel Valls.

 

(Avec Reuters)

Sondage : le régime de retraite en faillite d’ici 10 ans pour 70 %

Sondage : le régime de retraite en faillite d’ici 10 ans pour 70 %

 

Selon l‘enquête  IFOP 2016 réalisée pour le Cercle de l’Epargne,   70% de nos concitoyens croient que notre régime obligatoire de retraite de base et de retraite complémentaire sera en faillite d’ici 10 ans. Une estimation qui paraît pertinente puisque chaque année le déficit de l’ensemble des systèmes de retraite et de l’ordre  de 10 milliards. D’après le comité d’orientation des retraites (COR) l’équilibre devrait cependant être retrouvé d’ici 2030. Malheureusement le COR prévoyait encore récemment que cet équilibre serait atteint en 2020. Alors 2020,2030 2050, en fait  personne n’en sait rien car tout dépendra du rapport entre actifs et retraités, de la croissance donc aussi du chômage.  L’année dernière, le rapport du COR rappelait que selon les dernières données disponibles (), le déficit annuel de l’ensemble des régimes de retraite représentait 0,5% du PIB français, soit environ 10 milliards d’euros. « En 2012, les ressources de l’ensemble des régimes de retraite français légalement obligatoires (y compris le Fonds de solidarité vieillesse) représentaient 13,4 % du produit intérieur brut (PIB), et les dépenses 13,9 % du PIB ». Le COR poursuivait : « La hausse des dépenses […] correspond quasi intégralement à l’augmentation de la masse des prestations de droit direct, en lien avec l’augmentation régulière du nombre de retraités – portée notamment par l’arrivée aux âges de la retraite des générations du baby-boom au cours de la décennie – et avec l’augmentation de la pension moyenne des retraités – sous « l’effet de noria » traduisant l’amélioration régulière des carrières au fil des générations ». Parmi les différents scénarios envisagés, le COR entrevoit dans son dernier rapport un scénario central, dans lequel les régimes de retraites n’épongeraient pas leur déficit global avant 2030, révèle Le Figaro. Dans ce scénario, après 2030, les projections financières aboutissent à une hausse très progressive de l’excédent des régimes de retraites jusqu’à atteindre environ +0,4% du PIB en 2060 (selon Les Echos). Le scénario le plus optimiste, quant à lui, représente une situation où le chômage diminuerait drastiquement, et se stabiliserait à un niveau faible. Grâce à davantage de cotisations, le déficit actuel des régimes de retraites parviendrait à disparaître dès 2025, avant de laisser place à une augmentation progressive de l’excédent annuel des régimes de retraites jusqu’a +1,8% du PIB français en 2060 selon Les Echos. Pour Le Figaro, les prévisions du rapport 2015 du COR « confirme, surtout, que la réforme Touraine des retraites, baptisée « loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites », ne suffit pas ». Une situation effectivement catastrophique.  Pourtant ils sont  à 65% à être opposés à un report de l’âge de départ de 62 à 65 ans.  Estimant pour la plupart d’entre eux que leur pension sera insuffisante pour vivre correctement, nos concitoyens épargnent régulièrement et se tournent vers des solutions individuelles. Leurs placements préférés restent sans surprise l’assurance vie –pour la disponibilité de l’épargne et l’immobilier- pour la sécurité et la possibilité de rester chez soi autant que possible pour ses vieux jours. C’est ainsi qu’une grande majorité plébiscite le fait d’être propriétaire de sa résidence principale pour bien préparer sa retraite et pour près de 30% d’entre eux cette préparation passe également par la réalisation d’investissements immobiliers.

 

(Avce BFM)

Retraites : effort de tous et régime unifié (CFDT)

Retraites : effort de tous et régime unifié (CFDT)

 

La CFDT prône l’instauration d’un régime unifié de retraites complémentaires pour l’ensemble des salariés français sur la période 2019-2024, assorti d’une hausse des cotisations patronales de 0,1% par an de 2019 à 2021. De son coté le  Medef propose un recul de l’âge de la retraite pour les complémentaires,  il faudra attendre 65 ans pour toucher une retraite à taux plein. En cause la situation catastrophique des caisses puisque les réserves financières seront en épuisé en 2018 pour l’Agirc (cadres) et en 2027 pour l’Arcco au (autres salariés). De toute façon la réforme est indispensable pour sauver les régimes de retraite. Trois scénarios, ou augmenter les cotisations, ou diminuer les pensions ou retarder l’âge de la retraite. Avec une combinaison possible de ces trois leviers. Progressivement on risque de s’orienter vers une réduction des montants et un recul de l’âge de la retraite pour une retraite pleine. En cause évidemment l’évolution de la démographie aussi un nombre d’actifs insuffisants du fait de la croissance molle dans laquelle est englué la France. Le Medef propose, entre autres, qu’à partir de 2019, un salarié arrêtant de travailler à 62 ans se voie appliquer une décote de 30% la première année, 20% la suivante et 10% à 64 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein à 65 ans.  La CGT a évalué à 7.667 euros la perte de revenus sur trois ans d’une cadre, dont le salaire annuel net serait de 41.305 euros et qui partirait à la retraite à 62 ans.  En appliquant l’abattement dégressif proposé par le Medef, le syndicat souligne que la future retraitée ne « toucherait donc plus que 2.035,5 euros nets par mois la première année, soit une perte de 319,5 euros/mois; 2.142,1 euros nets mensuels la 2ème année, soit une perte de 212,9 euros/mois; et enfin 2.249 euros nets la troisième années, soit une perte de 106 euros/mois ».L’Agirc a vu son déficit se creuser à 1,985 milliard et l’Arrco à 1,153 milliard l’année dernière. Si rien n’est fait, leurs réserves seront épuisées d’ici à 2018 pour l’Agirc, à 2027 pour l’Arrco.la CFDT elle se refuse d’être acculée à négocier uniquement sur les propositions du Medef et en faiat récuse l’idée d’un recul de l’âge de la retraire   »Notre proposition s’articule en trois temps : les mesures urgentes avant 2019, le retour à l’équilibre jusqu’en 2024, puis au-delà. Tout le monde doit faire des efforts, pas seulement les salariés et les retraités », explique Laurent Berger, le patron de la CFDT. « À court terme, poursuit le dirigeant syndical, nous sommes prêts à décaler la revalorisation des pensions complémentaires d’avril à octobre, pour faire des économies, en s’alignant sur le régime général ». Laurent Berger estime qu’ »on peut jouer aussi sur le taux de rendement du point de retraite, en restant au-dessus de 6% ». « Nous sommes prêts également à discuter de la poursuite, pendant trois ans, de la sous-indexation des pensions, en les revalorisant de 1 point de moins que l’inflation et non pas 1,5 point comme le réclame le patronat ». Le secrétaire général de la CFDT se prononce également pour une mutualisation des réserves de l’Agirc et de l’Arrco dès 2017. Sur le long terme, la CDFT propose « la mise en place d’un nouveau régime unifié de retraites complémentaires pour tous les salariés » sur la période 2019-2024. Ce régime serait fondé sur le niveau de la rémunération et non le statut, avec une seule valeur du point. « Pour le conforter financièrement, des efforts devront être demandés aux entreprises : une hausse des cotisations de 0,1% par an de 2019 à 2021, ainsi qu’une contribution patronale en cas de séparation d’un salarié au-delà de 50 ans », dit-il. En contrepartie, les salariés partant à la retraite assumeraient « une contribution de solidarité intergénérationnelle ». En clair les retraités seraient sollicités pour équilibrer les régimes.   »A l’inverse du Medef, notre but n’est pas de pousser les salariés à prolonger leur carrière, conduisant de fait à une remontée de l’âge de la retraite, mais à leur demander un effort de solidarité pour sauvegarder leur régime de retraite », justifie Laurent Berger. « En mobilisant une partie des réserves actuelles, qui représentent dix mois de pensions, nous serions quasiment à l’équilibre technique en 2020 (- 1 milliard) et en excédent en 2030 (+700 millions) ».

Manif : le régime social des indépendants encore en cause

Manif : le régime social des indépendants encore en cause

Manif aujourd’hui à paris concernant le RSI. Le RSI c’est un peu la sécu pour les indépendants, un régime assez contesté les professionnels ;   ils  dénoncent des erreurs dans le calcul des cotisations, des difficultés à obtenir le remboursement de soins de santé, des retards dans le versement des droits à la retraite, ou encore les limites de l’accueil téléphonique du RSI, externalisé à un sous-traitant. Certains vont même jusqu’à franchir la ligne jaune et à se désaffilier du régime, pourtant obligatoire, s’exposant ainsi à des sanctions judiciaires.  Créé en 2006, le RSI connaît en effet de graves dysfonctionnements, qui ont fait descendre en mars dernier ses affiliés dans la rue. Erreurs dans les appels de cotisations, dossiers perdus, interventions d’huissiers sur de fausses données, difficultés à obtenir le remboursement de soins de santé, pensions de retraite versées avec retard… Des bourdes à répétition qui ont cassé le lien de confiance avec ses adhérents et mis en péril l’activité de nombre d’entre eux. Selon un sondage publié l’année dernière dans le Figaro, les trois quarts des professionnels concernés disent rencontrer des difficultés importantes avec le RSI. C’est pourquoi Manuel Valls s’est prononcé en mars dernier pour une réforme de ce régime, et avait confié à Sylviane Bulteau et Fabrice Verdier la rédaction d’un rapport sur le sujet. Une des possibilités alors évoquée par le premier ministre était de supprimer purement et simplement le RSI, pour le rattacher au régime général.  Dans leur rapport, les deux députés PS ne vont cependant pas aussi loin. Ils estiment que le régime tant décrié «s’améliore» mais que ces progrès restent «insuffisants pour assurer une réelle qualité de service». «Il reste clairement une marche à monter pour une qualité de service réellement satisfaisante» et pour «rétablir complètement le lien de confiance avec les usagers», estiment-ils.  Le rapport formule donc 30 propositions pour remettre le RSI sur de bons rails. L’appel à cotisation et le recouvrement, «deux sujets majeurs de mécontentement des assurés», doivent être réformés en priorité. Pour ce faire, le rapport estime que le RSI et les Urssaf doivent désormais travailler de concert. Afin d’éviter un partage des tâches trop complexe entre ces deux organismes, il plaide pour que ce soit «celui qui reçoit le dossier qui le traite».  L’accueil téléphonique des usagers est un autre «point noir» du fonctionnement du RSI. Pour l’instant externalisé à un sous-traitant, il était prévu qu’il soit de nouveau réalisé en interne à partir du mois de juillet. Mais les appels devraient aussi être tracés, et les usagers qui ont appelé trois fois sans parvenir à joindre un interlocuteur, être automatiquement rappelés. Le RSI devrait par ailleurs disposer d’une permanence physique dans chaque département, ou encore généraliser les expérimentations réalisées en Bretagne et en Pays de Loire, où des médiations bénévoles ont permis de traiter les cas les plus ardus.  Un «véritable plan de traitement des réclamations» doit enfin être mis en place. Le rapport préconise la suppression des lettres recommandées automatiques et l’assouplissement du système de majorations. Il suggère aussi au RSI de n’envoyer d’huissier qu’après avoir eu un contact avec l’assuré concerné…  Mais reprenant leurs premières propositions, le gouvernement a déjà lancé en juin un vaste chantier d’amélioration de la qualité de service, comportant 20 mesures. Ces dispositions visent à améliorer la visibilité des indépendants sur leurs cotisations dues, à simplifier leur paiement, mais également à faciliter les démarches quotidiennes des assurés, à améliorer l’accueil téléphonique, ainsi que l’accompagnement et la gestion des réclamations. Las, ces améliorations en cours de mise en œuvre ne calment pas la colère des assujettis au RSI. «Chez nos adhérents, il y a toujours une exaspération. C’est moins pire qu’avant, mais le RSI n’offre toujours pas une qualité de service acceptable», réagit Jacques Chanut, président de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), qui publie aujourd’hui un livre blanc sur le RSI.  De son côté, le RSI rappelle que la situation de gestion du régime a été rétablie après de graves difficultés rencontrées à la fin de la décennie précédente et qu’il est aujourd’hui plus que jamais engagé et déterminé à améliorer la qualité de service offerte à ses 6,1 millions d’assurés, indépendants actifs ou retraités, et à leur famille. Le RSI souligne également qu’une baisse d’un milliard d’euros des cotisations sociales des travailleurs non salariés fait partie des mesures gouvernementales en faveur des entreprises en 2015. Dans cette bataille rangée, il y a au moins un point sur lequel le gouvernement et les indépendants sont d’accord: personne ne souhaite fusionner le RSI avec le régime général de sécurité sociale. Les travailleurs indépendants savent qu’ils n’y ont pas intérêt car ils paieraient davantage de cotisations pour des prestations quasi équivalentes. Alors que les travailleurs indépendants ont souvent l’impression de payer beaucoup pour recevoir peu de prestations, «le RSI est un régime déficitaire: les affiliés versent 11 milliards d’euros de cotisations mais reçoivent 17 milliards de prestations», rappelle régulièrement Christian Eckert, le secrétaire d’Etat au Budget. Qui ajoute «l’objectif est de le faire revenir à l’équilibre».

Cuba : Le pape critique le régime

Cuba : Le pape critique le régime

 

C’est une critique en creux du régime mais une critique sérieuse quand même  surtout de l’idéologie qui consiste en fait à rechercher vainement le bonheur illusoire de tous mais au détriment du prochain, de celui qui est tout proche. Une visite du pape qui cependant est à double tranchant car elle renforce aussi le gouvernement communiste.  Le pape François, en visite à Cuba, a célébré la messe dimanche matin devant des dizaines de milliers de fidèles réunis sur la place de la Révolution, au cœur de La Havane, délivrant un message spirituel mais aussi politique. Dans son homélie, le chef de l’Eglise catholique a ainsi mis en garde contre les dangers de la puissance et de l’idéologie lorsqu’elles excluent. Le temps d’un dimanche, l’imposante place où les Cubains fêtent le 1er mai sous les immenses portraits d’Ernesto « Che » Guevara et Camilo Cienfuegos s’est transformée en cathédrale à ciel ouvert devant les façades des bâtiments du gouvernement communiste. Un poster géant du Christ avait été déployé pour l’occasion. Le gouvernement de Raul Castro s’enorgueillit de la visite du pape, présent quatre jours sur cette île à très forte tradition catholique. Dans son homélie, dimanche, François a insisté sur le sens chrétien du service qui, a-t-il dit, « n’est jamais idéologique. Il ne sert pas les idées mais les personnes ». Il a également mis en exergue « la tentation du ‘service’ qui se sert des autres, qui vise comme intérêt le bénéfice des miens, au nom de ce qui est nôtre et qui génère une dynamique d’exclusion ». « Ne négligez pas le service de vos frères les plus fragiles pour des projets qui peuvent être séduisants, mais qui se désintéressent du visage de celui qui est à côté de vous », a-t-il observé.

Régimes de retraites complémentaire, vers l’explosion financière ?

Régimes de retraites complémentaire, vers l’explosion financière ?

 

Comme le régime général de la sécu, le régime des retraites complémentaires est  menacé d’explosion. Du coup pour éviter des reformes structurelles trop significatives, on procède par petites touches successives, en gros on bouche les trous avec des rustines. Comme pour la sécu, un nouveau plan d’assainissement est mis en œuvre tous les 3 à 4 ans. Mais il faut agir sur trois paramètres, l’âge de la retraite, le niveau des pensions et la part des cotisations. En cause la démographie avec une population qui vieillit ( un phénomène qu’on a oublié de prendre en compte ! Un facteur explicatif structurel incontournable. Aussi la crise qui avec le chômage modifie le rapport actifs-retraités. Il est clair qu’avec uen croissance molle, les régimes sont condamnés à dépérir et la France s’oriente doucement mais sûrement vers uen retraite pleine ( mais moins élevée) vers les 70 ans. Le déficit des régimes de retraites complémentaires Agirc-Arrco est passé à 3,1 milliards d’euros en 2014, soit quasiment le double de son niveau de 2013. C’est tout particulièrement celui de l’Arrco (tous les salariés du privé) qui plombe les comptes en triplant sur la période. Le trou est tel que les pouvoirs publics ont décidé d’avancer l’annonce de trois mois. Le régime de retraites complémentaire Agric-Arrco est en train de dévisser financièrement. Le déficit a quasiment doublé en un an, entre 2013 et 2014, passant à 3,138 milliards d’euros. Ce sont surtout les comptes de l’Arrco, qui concernent tous les salariés du privé, qui pèsent lourd. Le régime triple son déficit sur la période, passant de 394 millions d’euros en 2013 à 1,153 milliard un an plus tard. L’Agirc, régime spécial pour les cadres, creuse aussi son trou mais moins vite : de 1,233 milliard en 2013 à 1,985 en 2014. Les partenaires sociaux sont actuellement engagés dans des négociations pour tenter de redresser les comptes et la situation est donc grave au point que les résultats, qui sont traditionnellement dévoilés en juin, l’ont été trois mois plus tôt. Les discussions doivent s’achever en juin et le prochain « round » est prévu le 10 avril. L’Agirc-Arrco dispose d’une réserve de 60 milliards d’euros. Réserve qui sera asséchée dès 2018 si rien n’est fait.

 

 

Européennes : une crise de régime

Européennes : une crise de régime

 

Les résultats aux européennes ne constituent pas seulement un choc ou encore un désaveu à l’égard de l’Europe et de la politique intérieure, ils mettent auusi en cause la nature du régime politique ; car les Français ne se reconnaissent plus dans l’oligarchie qui confisque le pouvoir. C’est la constitution, par voie de referendum, qu’il convient de remettre à plat afin d’assurer une véritable démocratie dans le pays. Cala implique une reforme profonde de nos institutions et des modes de représentation. Pour parler clair, il convient que la fonction politique redevienne une mission temporaire et non un métier. Métier le plus souvent accaparé par des fonctionnaires et ou des oligarques qui font carrière toute leur vie dans la politique. A cet égard à peu près tous les partis sont concernés. Il n’est donc pas étonnant qu’ils nous servent à peu près la même bouillie verbale coupée de réalités économiques, sociales voire sociétales. La plupart n’ont pratiquement jamais travaillé dans la vie active et ils véhiculent une espèce de charabia pseudo technocratique mensonger qui ne peut plus convaincre personne. De quelle conviction, de quelle lucidité, de quelle compétence pourraient-il faire preuve alors qu’ils vivent de la politique depuis 20, 30, ’40 ans voire davantage ? Une autre conception de la démocratie est nécessaire, plus vivante, plus participative, plus innovante. Notre classe politique constitue en fait une caste voire de mafia qui se reproduit elle même, sécrète une sorte de sous culture « copier-coller » de l’ENA. Bref des discours convenus, creux, surréalistes souvent. La constitution de cette caste est favorisée par l’inflation d’élus à tous les niveaux qui non seulement coûtent très cher en fonctionnement mais surtout qui ne raisonnent qu’en terme de dépenses, de règlements, de lois, de fiscalité qui tuent l’initiative, la compétitivité et amputent même la liberté. Il faudrait diviser par 4 ou 5 ces élus improductifs. Cela suppose auusi que la puissance publique au niveau national comme local se recentre sur des taches régaliennes essentielles au lieu d’intervenir r sur tout et partout. Avec l’efficacité que l’on connaît. Les conditions d’exercice du mandat doivent être profondément modifiées pour impliquer bien davantage et en permanence les forces économiues, sociales, associatives, culturelles. Aujourd’hui nous vivons une caricature de démocratie : avant les élections on permet tout, après on fait le contraire. Rappelons-nous » l’ennemi c’‘est la fiance » de Hollande , Hollande qui finalement s’est couché devant cet « ennemi » pour ne pas faire une vrai reforme bancaire. Hollande qui s’est couché devant Mittal à Florange, devant Merkel, Hollande qui s’apprête à solder Alstom. Le message des résultats aux européennes ce n’est pas seulement un coup de colère contre l’Europe, contre Hollande mais contre un système politique obsolète qui ne peut générer que des orientations économiues, sociales et sociétales incohérentes.

Chômage : suppression du régime des intermittents ?

Chômage : suppression du régime des intermittents ?

 

« Les règles spécifiques relatives à l’indemnisation » des ouvriers et des techniciens du spectacle seront « désormais alignées sur celles du règlement général », stipule le projet d’accord dont l’AFP a obtenu une copie. Le texte du patronat – Medef, CGPME, UPA – propose qu’une « concertation » soit engagée avec l’Etat pour que celui-ci finance le surcoût lié au régime des intermittents.  Cette proposition avait été déjà avancée par le Medef lors de la précédente séance de négociation le 13 février et rejetée par l’ensemble des syndicats. De son côté, le gouvernement avait souligné à plusieurs reprises son « attachement » au régime des intermittents.  Peu avant la publication de ce nouveau projet d’accord, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a réaffirmé à l’Assemblée nationale que le gouvernement ne laisserait « jamais détruire la spécificité des annexes 8 et 10″ de la convention ayant trait au régime des intermittents. La ministre a qualifié les positions du Medef sur le sujet de « caricaturales et tout à fait scandaleuses ».  Le texte patronal maintient aussi la proposition d’un alignement de l’indemnisation des intérimaires sur le régime général.  Il réitère par ailleurs une autre suggestion polémique: la modulation de l’indemnisation des chômeurs en fonction de la conjoncture.  Le texte souligne « l’ampleur historique » de la dette du régime d’assurance chômage fin 2013 – près de 18 mds d’euros – et insiste sur « la nécessité d’un retour à l’équilibre financier ».  La quatrième et, en théorie, avant-dernière séance de négociations sur la convention de l’assurance chômage jeudi à 14H30 s’annonce tendue. La précédente s’était conclue sur un constat unanime de désaccord, les syndicats déplorant le « durcissement » du ton du patronat.  La CGT a déjà appelé à une manifestation jeudi devant le siège du Medef en réaction aux propositions du patronat qu’elle a qualifiées de « provocations ».  Dans un communiqué, la CGT-Spectacle a estimé que le texte patronal cherche à « stigmatiser une nouvelle fois » les professions culturelles.

 

Indemnisation chômage: régime trop généreux ?

Indemnisation chômage: régime trop généreux ?

Le  déficit de l’Unedic atteindra 5,6 milliards fin 2014, un record sur un an -, mais de juguler une hémorragie sans fin, avec un déficit cumulé de plus de 24 milliards à cette date. Soit l’équivalent du budget annuel du ministère de la Recherche! Et pour cause: les partenaires sociaux, qui négocient tous les trois ans les conditions d’indemnisation des chômeurs, ne sont pas d’accord sur les remèdes à apporter. Les syndicats ne veulent pas révolutionner les règles en vigueur, et notamment le principe du «un jour cotisé, un jour indemnisé» établi en 2009 ou l’ouverture dès 4 mois de cotisation du droit à être indemnisé. Tous, sans exception, considèrent que le retour de la croissance suffira à ramener à terme les comptes dans le vert. «Les finances de l’Unedic sont très réactives au moindre retournement de conjoncture», confirme un responsable du régime. Or une inversion de tendance n’est pas à ­attendre avant 2017 au mieux… Le gouvernement – qui transpose dans la loi l’accord auquel parviennent les partenaires sociaux – n’entend pas cautionner une réforme drastique de l’indemnisation, alors que le nombre de chômeurs explose (+ 300 000 en un an). Trop dangereux politiquement, surtout pour un exécutif socialiste déjà critiqué par son aile gauche. À l’issue, mardi soir, de la réunion de préparation avec les partenaires sociaux de la conférence sociale de fin juin, Jean-Marc Ayrault a d’ailleurs affirmé que l’un des enjeux de la négociation serait de «savoir répondre collectivement à des situations telles que les fins de droit». Soit ces 750.000 chômeurs qui se retrouvent chaque année privés d’indemnisation et qui basculent dans les minima sociaux. Bref, le contraire d’une réforme drastique qui vise à rééquilibrer des comptes durablement dans le rouge. Le patronat n’est pas du tout sur la même longueur d’onde. Jugeant le système trop généreux (jusqu’à 6200 euros de revenu mensuel et 36 mois d’allocation), les employeurs veulent au contraire revisiter en profondeur les conditions d’indemnisation, notamment en rétablissant une dégressivité des allocations pour inciter les chômeurs à reprendre plus rapidement un emploi. Tous les candidats à la présidence du Medef - qui copréside, en alternance avec la CFDT, l’Unedic - plaident en ce sens. Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’Unedic pendant deux ans au nom du Medef, et Pierre Gattaz, les deux favoris, veulent ainsi limiter à 2000 euros le montant des allocations mensuelles et à un an la période totale d’indemnisation. Un casus belli pour les syndicats… Leur objectif est aussi de corriger deux annexes structurellement dans le rouge: celle des intermittents et techniciens du spectacle (1 milliard de déficit chaque année) et celle, moins connue, des transfrontaliers (1,5 milliard). Là encore, des chiffons rouges pour les syndicats de salariés (à l’exception de la CFDT), mais aussi pour le gouvernement, qui a plusieurs fois affirmé son attachement à ces coûteuses annexes

Réforme du régime des auto-entrepreneurs

Réforme du  régime des auto-entrepreneurs

La réforme du régime des autoentrepreneurs divise jusque au sein du gouvernement. Alors que le ministère des PME, soutenu par Pierre Moscovici, refuse que l’on touche à ce régime moteur de croissance, le ministère de l’Artisanat réclame qu’il s’aligne sur le régime général afin de ne pas concurrencer déloyalement les artisans. Pour le moment, le gouvernement refuse une réforme en profondeur mais il pourrait proposer de menus aménagements. Sylvia Pinel, ministre chargée de l’Artisanat, a déclaré ce mercredi 10 avril, que le gouvernement souhaitait limiter dans le temps le régime d’auto-entrepreneur lorsqu’il est utilisé pour exercer une activité principale. Mais elle précise que « le gouvernement souhaitait maintenir sans limitation de durée ce régime dans le cas d’activités secondaires ».  Interrogée sur la fourchette de temps envisagée pour autoriser un entrepreneur à bénéficier de ce régime simplifié,Sylvia Pinel a répondu « de un à cinq ans ». Au delà, il sera nécessaire de créer une société classique ou de cesser son activité. « Mais, bien sûr, c’est à affiner. C’est pour cela que je ne veux pas m’avancer sur un délai », a-t-elle ajouté. « Je souhaite aujourd’hui travailler avec les différentes organisations professionnelles et les associations et les fédérations des auto-entrepreneurs », a-t-elle également déclaré. La ministre s’entretiendra notamment avec la Fédération des auto-entrepreneurs, l’Union des auto-entrepreneurs et les représentants des artisans, a précisé son entourage à l’AFP.

 

Impôts locaux: révision du régime de la CFE en 2013 mais pas pour la taxe foncière des particuliers

Impôts locaux: révision du régime de la CFE en 2013 mais pas pour  la taxe foncière des  particuliers

La taxe foncière (CFE) a parfois triplé pour les entreprises ; cette  cotisation foncière des entreprises (CFE), qui a remplacé partiellement la taxe professionnelle, devrait faire l’objet d’une réforme en profondeur l’an prochain. Après la fronde des petites entreprises qui ont vu, il y a quelques semaines, la facture de leur CFE tripler dans certaines communes, le gouvernement réfléchit à revoir la fixation du taux pour 2013. Le montant de la CFE, assise sur la valeur locative des biens des entreprises, est déterminé par un taux fixé par chaque commune. Mais certaines entreprises déclarent une valeur locative très faible par rapport à leur activité réelle  une réforme de toute manière indispensable pour les entreprises. Pour les particulier, par contre pas de changement, la taxe foncière continue d’augmenter.  « Sur l’ensemble de la France, la taxe foncière a augmenté en moyenne de 20,94% entre 2006 et 2011 alors que l’inflation a seulement progressé de 8,2% pendant cette période », déplore Jean Perrin, le président de l’UNPI, dans cette étude annuelle présentée mercredi. Aussi, pour la principale organisation de propriétaires-bailleurs, « il faut que les collectivités locales bloquent les taux » car celles-ci sont responsables, à égalité avec l’Etat, de la moitié de la hausse. Entre 2006 et 2011, c’est à Verdesse (+129,43%) et Aghione (+116,15%), en Corse, que la taxe foncière a le plus augmenté devant Villers-Adam (+99,95%, Val d’Oise) et Romain-aux-Bois (+92,08%, Vosges). Parmi les 50 communes les plus peuplées de France, c’est à Paris que l’augmentation a été la plus forte (+67,90%) à cause de la création d’un taux départemental. Mais en 2011 les taux cumulés de la capitale par rapport à la valeur locative (13,5°%) restaient néanmoins parmi les plus bas des grandes villes. Dans les quatre autres grandes métropoles, la hausse est de 15,11% à Lyon, 15,34% à Marseille, 18,42% à Toulouse et 23,26% à Nice. C’est à Fort-de-France qu’elle est la plus modérée (+8,48%) devant Aix-en-Provence (+10,44%) et Reims (+10,49%). En 2011, Courbevoie (Hauts-de-Seine), restait, grâce au quartier d’affaires de La Défense, la ville où les taux cumulés de la taxe foncière restaient les moins élevés (12,09%) devant Paris (13,50%), Boulogne-Billancourt (14,44%) et Nanterre (18,77%). Par contre c’est à Amiens qu’ont été constatés les taux les plus élevés (54,49%) devant Grenoble (54,00%), Caen (53,01%) et Angers (52,90%) Les résultats concernant plus de 36.000 communes sont publiés sur le site internet www.unpi.org

 

 

 

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