Archive pour le Tag 'refuse'

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Postes à l’ assemblée : ni soutien au RN ni soutien au NFP pour Renaissance

Le groupe macroniste refuse de soutenir le RN et LFI pour des postes à l’Assemblée

Aucun soutien du groupe Renaissance aux candidats du Rassemblement national ou de La France insoumise pour les élections aux postes-clés du Palais Bourbon (présidence, vice-présidences, questure…), qui se tiendront à partir de jeudi.

Cette ligne tranche avec l’attitude adoptée en 2022, quand des membres du RN et de LFI avaient accédé à des vice-présidences de l’Assemblée avec le soutien d’une partie des députés du camp présidentiel, dans le cadre d’un accord sur la répartition des postes.

Législatives: le PS refuse la candidature d’Huguette Bello à Matignon

Législatives: le PS refuse la candidature d’Huguette Bello à Matignon

 

Le cirque politique continue en France où président et partis se renvoient la responsabilité d’absence de gouvernement. Côté gauche on revendique une victoire mais on ne se presse pas pour construire un éventuel gouvernement qui pourrait d’ailleurs être rapidement balayé en l’absence de majorité et compte tenu même des contradictions internes. Des noms sont lancés comme celle d’Huguette Bello, complètement inconnue,  davantage citée  pour alimenter la pagaille que pour résoudre le problème. Et surtout pour empêcher un socialiste de prendre la tête du gouvernement. Bref, la chienlit continue. 

 Le PS, qui propose toujours la candidature de son premier secrétaire Olivier Faure, souhaite poursuivre les discussions avec ses partenaires, pour trouver un nom consensuel «d’ici le 18 juillet», date de l’ouverture de la législature. A l’issue d’une réunion en visio-conférence du Conseil national du PS, le parlement du parti, «le Parti socialiste est déterminé à trouver un nom qui fera consensus pour devenir le 1er ministre du Nouveau Front populaire qui sera proposé au président de la République», ajoute Pierre Jouvet. Le PS maintient donc son choix d’une candidature de leur premier secrétaire Olivier Faure pour Matignon, ont précisé plusieurs sources socialistes.

«La proposition d’Huguette Bello est portée par les communistes et les Insoumis mais elle ne fait consensus ni chez les socialistes ni chez les écologistes», a abondé Olivier Faure ce samedi dans un entretien au Parisien. Le premier secrétaire du PS s’est redit «prêt à exercer cette fonction», tout en précisant qu’il avait aussi «suggéré d’autres noms». «Le futur Premier ministre ne peut venir que du Nouveau Front populaire.» Olivier Faure a précisé qu’Emmanuel Macron ne l’avait pas encore appelé.

 

L’entourage de la patronne des Ecologistes Marine Tondelier a précisé qu’«aucune décision n’a été prise» chez eux. «On a besoin de temps collectif». La même source précise également que Marine Tondelier avait eu Huguette Bello vendredi au téléphone. «On reste droit dans nos bottes, on ne peut défendre un scénario dont on sait qu’il ne mène à rien», indique le cadre socialiste cité plus haut. «Nous avons toujours dit qu’il fallait un consensus donc on reprend les discussions», ajoute une autre source, indiquant que le PS se gardait la possibilité de proposer d’autres noms de personnalités socialistes ou sans étiquette.

 

Macron refuse de gouverner avec LFI

Macron refuse  de gouverner avec LFI

« Se désister aujourd’hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI », a martelé, selon plusieurs participants, le chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres du gouvernement.

 

Macron est passé d’une position relativement ambiguë vis-à-vis de la gauche à une posture plus proche du front républicain. Sous-entendu, il pourrait s’accommoder d’un gouvernement de démocrates mais sans LFI est évidemment sans le RN.

Le problème c’est que la majorité sera relativement introuvable car aucun des trois camps qui dominent le champ politique actuellement n’obtiendra sans doute la majorité absolue. Il faudra sans doute adopter une ligne politique minimaliste et repousser les grandes réformes aux calendes.

L’hypothèse d’un gouvernement comprenant des personnalités de gauche du centre et de droite semble émerger désormais. À l’inverse l’hypothèse d’une majorité du rassemblement national semble de plus en plus écartée  du fait de l’insuffisance de réserves de voix pour le parti de Marine Le Pen , aussi en raison des désistements et des particularités locales.

Alors qu’il ne reste que trois jours avant la clôture de la campagne officielle, vendredi à minuit, le paysage électoral s’est simplifié.

Il y avait plus de 4.000 candidats avant le premier tour, ils seront encore un peu plus de 1.100 dimanche. Surtout, le nombre des triangulaires s’est fortement réduit par le jeu de désistements : selon un décompte effectué par « Les Echos », 215 candidats se sont désistés sur plus de 300 triangulaires possibles à l’issue du premier tour.

Législatives : Jérôme Guedj (PS) refuse l’étiquette du «Nouveau front populaire»

Législatives : Jérôme Guedj (PS) refuse l’étiquette du «Nouveau front populaire»

Au lendemain de l’accord trouvé entre les principales formations de gauche en vue des législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet, le député PS a annoncé vendredi soir se présenter sous les couleurs socialistes… mais sans l’étiquette de la coalition «Nouveau front populaire» dans sa sixième circonscription de l’Essonne.

Dans un communiqué, le socialiste, qui entend plus que jamais «battre l’extrême-droite», refuse, «en dehors de la beauté des mots», de «s’associer à l’investiture de LFI liée à cet accord». Et ce, «en raison des divergences profondes avec la direction de cette formation relatives à la brutalisation du débat public.»

États-Unis :Mike Pence refuse de soutenir Trump

États-Unis :Mike Pence refuse de soutenir Trump

 

 Mike Pence, ancien bras droit de Donald Trump, a surpris de nombreux observateurs politiques en annonçant qu’il ne soutiendrait pas la candidature de l’ancien président américain pour l’élection présidentielle de novembre. L’ancien vice président règle ainsi ses comptes avec Trump notamment à propos de l’assaut du capitole  qaund les partisans trumpistes demandaient sa tête pour ne pas avoir annulé la victoire de Biden en janvier 2021.

 

Mike Pence a expliqué sa décision lors d’une interview sur la chaîne conservatrice Fox News, en déclarant qu’il ne pouvait pas, « en bonne conscience, soutenir Donald Trump dans cette campagne ». Il a critiqué le programme proposé par Trump, affirmant qu’il était « en contradiction avec le projet conservateur » qu’ils avaient mis en place pendant leur mandat. Une déclaration qui témoigne d’une divergence profonde sur la direction politique à suivre au sein du Parti républicain.

 

Politique: Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées

Politique: Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées


Emmanuel Macron a proposé lors d’un entretien en début de semaine à Élisabeth Borne de devenir ministre des Armées. Proposition qu’elle a refusée, d’après les informations de BFMTV.

Avant de passer les clés de Matignon à Gabriel Attal ce mardi 9 janvier, et d’annoncer sa démission la veille, l’ancienne Première ministre avait été reçue le dimanche soir à l’Élysée par Emmanuel Macron.

Ce serait à ce moment-là que le président de la République lui aurait proposé de devenir ministre des Armées et de prendre la suite de Sébastien Lecornu. Ce dernier était lui-même dans la shortlist pour devenir Premier ministre.

Lors du discours de passation du pouvoir, ce mardi, Élisabeth Borne a balayé toute intention d’intégrer le gouvernement de Gabriel Attal. Elle a déclaré se réjouir « de continuer à servir (son) pays » en rejoignant le Palais-Bourbon en tant que députée du Calvados.

Élisabeth Borne avait été élue dans la 6e du Calvados lors des élections législatives de juin 2022, mais n’avait pas siégé jusqu’ici à l’Assemblée nationale.

Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées

Élisabeth Borne refuse le poste de ministre des armées


Emmanuel Macron a proposé lors d’un entretien en début de semaine à Élisabeth Borne de devenir ministre des Armées. Proposition qu’elle a refusée, d’après les informations de BFMTV.

Avant de passer les clés de Matignon à Gabriel Attal ce mardi 9 janvier, et d’annoncer sa démission la veille, l’ancienne Première ministre avait été reçue le dimanche soir à l’Élysée par Emmanuel Macron.

Ce serait à ce moment-là que le président de la République lui aurait proposé de devenir ministre des Armées et de prendre la suite de Sébastien Lecornu. Ce dernier était lui-même dans la shortlist pour devenir Premier ministre.

Lors du discours de passation du pouvoir, ce mardi, Élisabeth Borne a balayé toute intention d’intégrer le gouvernement de Gabriel Attal. Elle a déclaré se réjouir « de continuer à servir (son) pays » en rejoignant le Palais-Bourbon en tant que députée du Calvados.

Élisabeth Borne avait été élue dans la 6e du Calvados lors des élections législatives de juin 2022, mais n’avait pas siégé jusqu’ici à l’Assemblée nationale.

Financement de la transition écologique : Bruno Le Maire refuse de faire payer les riches

Financement de la transition écologique : Bruno Le Maire refuse de faire payer les riches

Comme le ministre de l’économie se refuse à solliciter les riches pour le financement de la transition climatique, il propose de transférer la charge estimée à environ 70 milliards par an sur les détenteurs de plans d’épargne-logement et de livret de développement durable et solidaire. Une sorte de transfert de charges du financement public sur le financement privé.

Renvoyant de nouveau l’ISF vert dans ses buts, le qualifiant de « solution de facilité », Bruno Le Maire a fait savoir, lors d’une conférence de presse téléphonique, sa volonté de mobiliser massivement l’épargne privée, à savoir près de 150 milliards d’euros par an. Ce montant représente 5% des 3.200 milliards d’épargne de long-terme, plus ou moins bloquée, comme l’assurance-vie, à ne pas confondre avec 5.800 milliards qui comprennent les dépôts.

Il n’a, en revanche, jamais été question du financement des nouveaux réacteurs nucléaires, alors qu’il s’agit d’un enjeu stratégique du point de vue énergétique et écologique. Le besoin de financement pour les six premiers EPR tourne autour de 80 milliards auxquels faudra ajouter encore 100 milliards de plus pour les huit autres prévues. Conclusion pour la transaction écologique, on avance vraiment à petits pas.

L’intersyndicale refuse de rencontrer Macron

L’intersyndicale refuse de rencontrer Macron

En attendant le 1er mai, l’intersyndicale refuse toute rencontre avec l’exécutif et notamment avec le président de la république qui était prévue mardi.
Il faut dire que Élysée avait encore fait dans la provocation en annonçant que la loi serait promulguée en urgence au cours du week-end juste avant la rencontre entre Macron et les syndicats. Une sorte de provocation habituelle chez Macron qui veut montrer qu’il peut monter sans dommage sur le ventre des corps intermédiaires notamment de l’intersyndicale ou même du Parlement.

L’intersyndicale a appelé, vendredi 14 avril, après le feu vert du Conseil constitutionnel au report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, « à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ». Elle soutient également « les actions et grèves » organisées « localement » dans les 15 prochains jours.

Le regroupement, composé des principaux syndicats français, « demande solennellement » au président de la République de « ne pas promulguer la loi », « seul moyen de calmer la colère qui s’exprime dans le pays ». Sur le fond des décisions, l’intersyndicale estime que la censure de six dispositions de la loi prive la réforme du « peu d’ambitions qu’elle contenait sur l’emploi des seniors, le droit à l’information, la pénibilité pour les contractuels de la fonction publique ».

L’intersyndicale rejette donc l’invitation à rencontrer Emmanuel Macron mardi, lancée par l’Elysée dans la journée. Les organisations syndicales « n’entreront pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence », expliquent-elles, décidant « d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif ».

Si Borne refuse la « pause » , la mobilisation va encore s’amplifier !

Si Borne refuse la » pause » , La mobilisation va encore s’amplifier !

Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général de Force Ouvrière, estime sur franceinfo que le gouvernement doit mettre en pause la réforme des retraites. Si il ne fait pas, « il y aura une insatisfaction du côté syndical » explique-t-il.
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L’intersyndicale est reçue mercredi 5 avril par Elisabeth Borne à Matignon. Pourquoi faire, selon vous, puisque chacun a fait savoir qu’il camperait sur ses positions ?

Jean-Claude Mailly : Cette réunion a lieu parce que Matignon a expliqué que tout pouvait être sur la table même si le président et la Première ministre ont dit qu’on ne pouvait pas faire de pause sur une réforme en cours. Donc oui, ça peut tourner court. Ça veut dire, si je comprends bien, qu’elle autorise les syndicats à parler de la retraite. Mais s’il n’y a pas de pause, ça veut dire qu’il y aura une insatisfaction du côté syndical et que ça va alimenter les manifestations du lendemain. Quand vous regardez ce qu’il se passe depuis quelques semaines, qui fait des propositions ? Qui fait des avances ? Qui se montre responsable ? Ce sont bien les organisations syndicales. Elles ont proposé une pause ou une suspension et à chaque fois on leur claque la porte au nez. Concernant la mobilisation, si le gouvernement joue le pourrissement, il aura un retour de bâton à un moment donné.


Ce rendez-vous à Matignon a lieu avant cette nouvelle journée de mobilisation. Si rien ne sort de cette réunion, est-ce que ça ne risque pas d’enflammer encore plus les cortèges ?

C’est une possibilité. Je crois que l’important pour la Première ministre est de montrer qu’un dialogue s’est instauré ou réinstauré parce qu’il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu de contact. Il y a une part d’affichage. Ils attendent aussi le 14 avril, date à laquelle le Conseil constitutionnel rendra son verdict sur le projet de loi. Pour moi, la bonne solution aujourd’hui – puisque tout le monde est d’accord pour discuter du travail – serait de mettre la question du travail, liée à celle des retraites, dans les discussions dès mercredi 5 avril. Et dire que tant qu’on n’a pas fini ces discussions, on suspend le projet de réforme des retraites.


Est-ce que le gouvernement n’est pas pris au piège aujourd’hui ? Est-ce qu’il s’attendait à une réaction aussi importante dans la rue ?

Je pense qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait une unité syndicale qui fonctionne aussi bien. Je pense qu’il a fait une grosse erreur d’interprétation. Par le passé, même en 2010, avec l’ancien projet de réforme des retraites, le fil a toujours été maintenu, on avait régulièrement des liaisons téléphoniques avec l’Elysée, Matignon ou le ministère du Travail. Là, ce qui est incroyable, c’est qu’à l’étranger, en Europe, les syndicats ne comprennent pas comment – quand l’ensemble des syndicats demandent à être reçus par le président de la République – ils ont une fin de non recevoir. Dans aucun autre pays, on ne voit ça. Je pense qu’au niveau européen et international, ça discrédite le président de la République.

Social: Le gouvernement refuse d’emblée la demande de médiation faite par la CFDT

Social: Le gouvernement refuse d’emblée la demande de médiation faite par la CFDT

Le gouvernement n’a pas attendu longtemps pour répondre à la demande de nomination de médiateurs pour résoudre la crise sociale, une demande exprimée par la CFDT et l’intersyndicale à laquelle le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a répondu très vite non.

La CFDT et l’intersyndicale souhaitent la nomination de médiateurs pour permettre une reprise officielle des contacts avec le gouvernement. Sur le fond l’intersyndicale demande de reprendre dans le bon sens la problématique à savoir parler d’abord du travail, des conditions de son exercice et seulement ensuite de ses conséquences, sur d’autres aspects comme la retraite. Bref la CFDT milite pour qu’on mette les 64 ans de côté de la réforme des retraites pendant le temps d’une discussion sur l’ensemble des questions de travail. Résumant son propos, Laurent Berger a ainsi conclu : « Ce que propose l’intersyndicale aujourd’hui, c’est un geste d’apaisement » qu’il « faut saisir ».

Ce que ne fera pas le gouvernement. « Nous saisissons la proposition de Laurent Berger de se parler, mais directement. Nul besoin de médiation », a ainsi répondu vertement le porte-parole du gouvernement Olivier Véran lors du compte-rendu du conseil des ministres.

« Le président de la République l’a dit : il est prêt à recevoir l’intersyndicale dès lors, parce que nous respectons nos institutions, que le Conseil constitutionnel se sera prononcé sur la conformité de notre texte de loi », a rappelé Olivier Véran, soit pas avant la fin du mois d’avril. « Ensuite, la Première ministre se tient à disposition des syndicats pour les recevoir très directement, pour pouvoir parler », a-t-il ajouté.

Présent au départ de la manifestation parisienne, le leader syndical a vivement réagi. « Ca va commencer à suffire les fins de non-recevoir à la discussion et au dialogue (…). C’est insupportable que la réponse soit une fin de non-recevoir », a-t-il asséné.

Les députés du MoDem, une des composantes de la majorité avec Renaissance et Horizons, ont aussi pris leurs distances avec la position du gouvernement. « C’est bien d’avoir une ou deux personnes pour essayer de retrouver le dialogue et avoir un certain recul », a souligné le président du groupe centriste Jean-Paul Mattei, lors d’un point presse à l’Assemblée nationale. « Un médiateur ne s’immisce pas dans le fond, il est là pour retrouver du liant et arriver à se parler, c’est ça qui est important. Il faut quelqu’un qui ne soit pas impliqué » directement sur la réforme, a insisté ce proche de François Bayrou.

« Je suis préoccupé (par) la situation », avait-il ajouté. «J’appelle le président de la République et la Première ministre à entendre qu’il y a une voie de sortie, mais que cela nécessite de faire un mouvement de leur côté », avait-il affirmé.

Laurent Berger avait, en outre, rappelé avoir proposé une « ouverture » en faisant une pause et en discutant « pendant six mois et du travail et des retraites ».

Social : Laurent Berger appelle à l’apaisement mais refuse de reculer sur l’âge de la retraite

Social : Laurent Berger appelle à l’apaisement mais refuse de reculer sur l’âge de la retraite

La Première ministre, Elisabeth Borne, a fait semblant de tendre la main à l’opposition politique et aux syndicats dimanche. Une main tendue avec une certaine hypocrisie estime Laurent Berger. « C’est quelle main tendue ? Je suis désolé de le dire comme ça, mais elle est où la main tendue, sur la question des retraites ? (Or) c’est le sujet actuel », a-t-il répondu.

« Si la main tendue, c’est rediscutons et travail et des retraites, et en mettant de côté pour l’instant la réforme qui a été adoptée par le 49-3, qui n’est pas validée par le Conseil constitutionnel (…), si ces deux sujets sont sur la table, on va discuter », a-t-il ajouté.
« Vous n’imaginez pas quand même qu’il y a deux millions de personnes dans la rue jeudi dernier », d’un côté et « qu’on (ne) va pas discuter des retraites si on est invités à discuter » d’un autre côté.

à propos de la journée de mobilisation de mardi, Laurent Berger a déclaré : « non, ce n’est pas forcément la dernière (…). On va au moins aller jusqu’au Conseil constitutionnel ». La décision de ce dernier est attendue d’ici à trois semaines. Et une nouvelle fois Laurent Berger a attiré l’attention sur les dangers de la colère qui monte.

Retraite–Borne Refuse de recevoir les syndicats

Retraite–Borne Refuse de recevoir les syndicats

Macron a fait la sourde oreille et Élisabeth Borne refuse tout bonnement de recevoir les syndicats. Bref, sinon l’installation d’une république bananière, la confirmation d’une monarchie qui méprise l’opinion.

La Première ministre, méprisante comme Macron, a aussi souligné que la journée de mobilisation de mardi s’était tenue « avec sensiblement le même nombre de personnes que fin janvier », suscitant un brouhaha sur les bancs de la gauche. Une manière pour Elisabeth Borne de signifier que cette journée, certes importante, n’avait pas été le raz-de-marée annoncé. Une tentative, aussi, de décourager les prochaines, prévues ce samedi puis le jour de la commission mixte paritaire, cette réunion de 7 députés et 7 sénateurs censés essayer de trouver un accord sur un texte commun le mercredi 15 mars.

La stratégie de l’exécutif reste la même : obtenir, outre le vote sur l’article 7 au Sénat, un vote sur l’ensemble du texte, en même temps qu’un essoufflement de la mobilisation et des grèves, que l’inflation rend plus difficiles. En attendant, l’exécutif surveille de près l’appel à la mobilisation ce jeudi des organisations de jeunesse et aussi la grève dans le secteur du pétrole avec des pompes qui commencent à manquer de carburant.

Retraite : le Sénat refuse de supprimer son propre régime spécial

Retraite : le Sénat refuse de supprimer son propre régime spécial

C’est toute la contradiction de la société française et de son système politique. Les élites proposent des transformations qu’ils refusent de s’appliquer à eux-mêmes. C’est ainsi le cas concernant la réforme des retraites. Le Sénat veut être en pointe sur ce sujet et veut absolument que la réforme du gouvernement soit appliquée. Par contre, il se refuse à supprimer la très avantageuse caisse de retraite des sénateurs. Une position qui discrédite évidemment les sénateurs à légiférer au nom des intérêts collectifs et un scandale démocratique de plus.

Le texte de l’exécutif prévoit bien la suppression de certains régimes spéciaux déficitaires comme celui de la RATP ou de la Banque de France. Mais pour le président du Sénat, Gérard Larcher, le régime du Sénat ne doit pas être logé à la même enseigne, celui-ci étant «autonome» et autofinancé. En fait autofinancé par les finances publiques qui rémunèrent les sénateurs !

Aujourd’hui, le régime de retraite des sénateurs est géré par le Sénat lui-même. Concrètement, d’après les comptes du Sénat, 38 millions d’euros ont été versés aux anciens sénateurs en 2021. Sur cette somme, 33% sont financés par les cotisations des sénateurs et du Sénat, et 67% par «des actifs financiers qui ont été constitués afin de consolider les équilibres à moyen et long terme du régime» (l’argent aussi du contribuable) , indique le site du Sénat. Ces actifs ne proviennent pas des impôts des Français mais de «l’excédent des cotisations constitué depuis la création du régime en 1905», explique au Figaro le service de presse de la chambre haute. ( comme si le salaire des sénateurs n’était pas aussi payé par l’Etat.

«Le montant élevé des cotisations salariales, le nombre peu important des pensionnés et leur utilisation sur une durée faible des services de pension» expliquent le montant important épargné, ajoute-t-on. Les sénateurs partent en effet à la retraite plus tard que la moyenne des Français, et ont donc moins recours à leur droit à la retraite que la moyenne des Français. Bien gérée, cette épargne a permis d’équilibrer le régime et d’éviter ainsi d’avoir recours à des subventions de l’État : «Il n’y a ni dotation d’équilibre, ni subvention d’équilibre, ni transfert financier venant de l’extérieur», souligne le Sénat. Parmi les 33% de cotisation, 21% sont des cotisations employeur, comme c’est le cas pour tout régime où l’État est employeur, et sont donc financés par l’État. Ce montant s’élève à 8 millions d’euros. Cependant cela ne relève pas d’une subvention pour équilibrer les comptes. Une vraie explication ésotérique !

Avenir du Ferroviaire : le gouvernement refuse le plan de soutien voté à l’Assemblée nationale

Avenir du Ferroviaire : le gouvernement refuse le plan de soutien voté à l’Assemblée nationale

Le gouvernement encore été pris au dépourvu avec le vote surprise de l’Assemblée nationale concernant un soutien supplémentaire au développement du ferroviaire. En toute fin de nuit ce dernier lundi, les députés ont adopté par 78 voix contre 54 un amendement prévoyant trois milliards d’euros supplémentaires pour le développement du rail en France. Un amendement qui n’avait pas le soutien de l’exécutif. De toute manière comme le gouvernement entend utiliser le 49–3, cet amendement sera rejeté.

Reste que le pouvoir est encore interrogé sur sa volonté réelle de transition écologique. Le train est en effet le seul mode alternatif écologique à la voiture pour les longues distances et certains trajets régionaux.

Le système ferroviaire souffre de toute évidence d’un manque d’adaptation liée aux insuffisances d’ investissements mais aussi à un manque de dynamisme et d’innovation de l’entreprise.S ans parler d’une gestion assez laxiste.

Le problème actuellement, c’est que ce pouvoir traite des modes de transport de manière isolée et n’aborde pas de façon globale la problématique intermodale des transports. Tout se résume essentiellement pour l’instant la substitution de la voiture électrique au moteur thermique. Une nécessité peut-être avec une généralisation possible mais pas avant 2050 et encore car d’ici là la filière hydrogène pourrait devenir opérationnelle. Or la question essentielle est surtout de développer des transports de substitution à l’automobile chaque fois que possible.

Défendu par le PS, LFI et LR, cet amendement a vocation à « investir » dans le train au moment où les rapports concernant le manque d’investissements dans le réseau ferroviaire se multiplient tout comme les appels du pied de la SNCF.

Cette adoption a provoqué les railleries de Clément Beaune, ministre des Transports. « Les milliards volent en escadrille (…) C’est magique, c’est gratuit, c’est Halloween, c’est le contribuable qui paye ».

Reste que le gouvernement aura la possibilité d’écarter cet amendement puisqu’il a l’intention d’actionner à nouveau le 49.3 pour faire adopter sans vote ce volet dépenses du budget de l’Etat.
Rappelons que le patron de la SNCF a chiffré le besoin d’investissement dans le ferroviaire à environ 100 milliards d’euros supplémentaires sur 15 ans afin de contribuer à la décarbonation des transports en doublant la part du train.

Dans une tribune publiée par Le Monde en juillet dernier et adressée à la Première ministre, Jean Rottner, président de la région Grand-est affichait clairement son inquiétude, estimant que sans « sursaut » financier, il faudra s’attendre à « des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses ».

« Soyons clairs, le vieillissement du réseau entraînera très vite des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses (…) La conséquence est simple: le système pousse à réduire les circulations et toute politique d’accroissement de l’offre est vouée à l’échec. J’en appelle à un sursaut pour sauver le ferroviaire français dont le modèle est à bout de souffle », s’inquiètait-t-il.

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