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L’or à nouveau valeur refuge ?

L’or  à  nouveau valeur refuge ? 

 

La situation en Ukraine, les bruits de bottes à Taïwan, plus globalement la situation géopolitique tendue, la crise économique pourrait contribuer à redonner à leur son rôle de valeur refuge considère Laurent Schwartz, président-directeur général du Comptoir National de l’Or. ( dans la Tribune)

 

LAURENT SCHWARTZ.- Dans ce contexte d’inflation galopante, de hausse des taux d’intérêts et de craintes de récession économique, l’or surperforme tout de même, notamment les actions françaises et le bitcoin. Les actions du CAC 40 affichent, en effet, une très forte correction et la chute est encore plus impressionnante pour les cryptoactifs, à l’image du bitcoin qui dévisse depuis plusieurs semaines.

D’ailleurs, même les obligations, traditionnellement défensives, reculent et avec la multiplication des interrogations sur le marché immobilier, l’or reste l’un des rares actifs dans le vert. Depuis le début de l’année, il est en hausse de près de 8% en euros. L’acheteur français va d’ailleurs être plus particulièrement attentif au cours en euro qu’en dollar.

Et même si l’inflation et le cours de l’or sont étroitement liés, considérer que cette relation est systématique et linéaire est réducteur. En réalité, ce lien or/inflation est indirect : si l’inflation augmente, toutes choses égales par ailleurs, les taux d’intérêt réels vont baisser, et il est statistiquement probable que le cours de l’or progresse. Le hic, c’est que les économistes et les commentateurs oublient souvent de préciser ce « toutes choses égales par ailleurs ». Une donnée économique ne varie jamais toute seule. Tout varie en permanence. Et typiquement, lorsque l’inflation augmente, les taux d’intérêts nominaux ont tendance à augmenter ce qui maintient peu ou prou le niveau des taux réels. Sauf si on entre en stagflation.

En prenant un peu de recul, l’or est un très bon candidat pour se diversifier et se protéger sur le long terme contre le risque d’une inflation durable et élevée génératrice de problèmes économiques. D’ailleurs, la demande ne cesse d’augmenter depuis plus de 10 ans. Comme les mauvaises nouvelles s’accumulent (Covid, conflit ukrainien…), entraînant la chute des marchés boursiers, la demande s’accélère. Le contexte économique alimente donc un peu plus chaque mois la volonté des investisseurs d’ajouter de l’or à leur portefeuille.

Le conflit en Ukraine a montré que la Russie avait constitué ces dernières années un important stock d’or. Les banques centrales ne vont-elles pas elles aussi intensifier leurs achats de métal jaune en raison du risque géopolitique et d’une trop grande dépendance au dollar ?

Effectivement, depuis 2019, de nombreuses banques centrales, dont celles de la Chine, de la Russie, de la Turquie, du Brésil ou de l’Égypte ont augmenté leurs réserves en or, sur fonds de tensions ou de crises géopolitiques (rivalité Etats-Unis-Chine, Covid, guerre en Ukraine, conflit Chine-Taïwan etc.). La raison principale de cet engouement est simple: l’or est le seul actif géopolitiquement neutre. Pour certains pays, comme la Hongrie, la Pologne, voire la Turquie, c’est également une façon de s’affirmer sur la scène internationale.

L’or n’est en effet rattaché à aucun État, à la différence d’une monnaie comme le dollar qui peut facilement être manipulée ou utilisée par le pays émetteur comme arme de sanctions économiques. L’or n’est le passif de personne, il n’a donc pas de risque de contrepartie, il ne peut pas faire faillite comme un bon du trésor. Et il peut être détenu dans des coffres sur le territoire national sans risque de saisie.

Autant d’atouts remis sur le devant de la scène suite au gel des avoirs en dollar de la banque centrale de Russie. Cet événement a beaucoup interrogé la communauté des banques centrales désireuses de sécuriser leurs réserves de change, et l’or est de plus en plus perçu comme l’instrument d’une politique d’indépendance économique et financière.

Il est toujours difficile de faire des prédictions mais il est très probable que les banques continuent à se tourner vers l’or, toujours dans un souci d’indépendance financière. La Chine, par exemple, est probablement en train d’en acheter, même si nous n’avons aucun chiffre officiel à disposition.

La demande joaillère, notamment dans les pays émergents, Chine et Inde, est-elle repartie à la hausse depuis la pandémie ?

Globalement, elle se rapproche des niveaux pré-covid de 2019. En Chine, elle est autour de 10% en deçà des valeurs de 2019, si l’on compare le premier semestre 2022 à celui du premier semestre 2019.

Concernant l’Inde, le niveau se situerait plutôt à près de 20% en dessous du premier  semestre 2019. Mais le cas de l’Inde est atypique car il y a eu récemment d’importantes modifications de la fiscalité et de la réglementation, ce qui rend les comparaisons assez difficiles.

Crise: L’or valeur refuge

Crise: L’or valeur refuge

 

Un article intéressant de Capital qui rappelle l’évolution de l’or.

« L’or est un placement millénaire, qui a fait ses preuves sur la durée. Traditionnelle valeur refuge en période de stress sur les marchés d’actions, il présente l’avantage d’être un actif tangible, qui n’est la dette de personne (contrairement aux obligations d’Etat). Il permet aussi d’éviter de subir la dévalorisation tendancielle des monnaies et tend à absorber l’inflation sur la durée. A cet égard, “un éleveur a indiqué qu’il achetait une vache pour la même quantité d’or qu’il y a 40 ans, même si son prix exprimé en euros ou en francs français n’est plus du tout le même”, rapporte ainsi Christophe Charve, collaborateur du livre Le Franc, les monnaies et directeur produit or investissement chez Or en Cash.

“L’or constitue un rempart historique face à l’inflation”, renchérit François de Lassus (CPoR Devises). Contrairement à des devises comme le dollar, l’euro ou le yen, manipulées par les banques centrales (planche à billets…), « l’or bénéficie de sa relative rareté, n’est adossé à aucune institution et préserve sa valeur et son pouvoir d’achat sur longue période », souligne l’expert… Depuis 1900, toutes les grandes devises ont vu leur valeur s’effondrer face à l’or. Reste que “s’il est généralement considéré comme une couverture contre l’inflation, le cours de l’or a surtout suivi les rendements réels (les taux d’intérêt réels, c’est-à-dire les taux d’intérêt moins l’inflation, NDLR) au cours de la dernière décennie. Si ceux-ci chutent, le prix de l’or a, quant à lui, tendance à augmenter”, souligne Johannes Muller, responsable de la recherche macroéconomique chez le géant allemand de la gestion d’actifs DWS.

 

Et cela n’a rien d’étonnant. En effet, l’or est un placement qui ne génère pas de revenus (seule la hausse de son cours est source d’enrichissement pour l’investisseur), ce qui présente pour l’investisseur un coût d’opportunité quand les taux d’intérêt réels sont élevés. L’or bénéficie ainsi logiquement d’un phénomène d’arbitrages favorables quand les taux d’intérêt réels diminuent… “Comme l’or ne rapporte pas d’intérêts ni de dividendes, les investisseurs gardent toujours un œil sur les coûts d’opportunité de la détention d’or, c’est-à-dire la perte de revenu régulier qui aurait été générée par un investissement dans d’autres placements”, relève à cet égard Johannes Muller.

Pour ce faire, on peut simplement se référer au rendement des obligations du gouvernement américain. Généralement, plus le taux d’intérêt est bas, plus l’or devient attractif, toutes choses égales par ailleurs. Dans l’illustration ci-dessous, DWS montre que “si l’on divise le rendement nominal américain en deux composantes, le rendement réel et les attentes d’inflation, il devient évident qu’historiquement, du moins depuis le début de la crise financière, les rendements réels ont montré une évolution parallèle (avec une échelle inversée, NDLR) avec le prix de l’or”.

Depuis la crise financière de 2008-2009 et celle de la zone euro de 2011-2012, les grandes banques centrales ont mené une politique monétaire ultra-accommodante, avec des taux d’intérêt très bas. Une politique qui “contribue de manière significative à l’attractivité de l’or”, relève Johannes Muller, pour qui l’influence des banques centrales sur les marchés ne devrait pas diminuer de sitôt. “La récente remontée du prix de l’or à plus de 2000 dollars l’once s’est accompagnée d’une prise de conscience croissante des investisseurs qu’ils ne devraient pas compter pour l’instant sur les hausses de taux d’intérêt des grandes banques centrales. Ce n’est pas une coïncidence”, estime l’expert.

L’or valeur refuge face aux risques de récession ?

L’or valeur refuge face aux risques de récession ?

 

Un article intéressant d Capital qui rappelle l’évolution de l’or.

« L’or est un placement millénaire, qui a fait ses preuves sur la durée. Traditionnelle valeur refuge en période de stress sur les marchés d’actions, il présente l’avantage d’être un actif tangible, qui n’est la dette de personne (contrairement aux obligations d’Etat). Il permet aussi d’éviter de subir la dévalorisation tendancielle des monnaies et tend à absorber l’inflation sur la durée. A cet égard, “un éleveur a indiqué qu’il achetait une vache pour la même quantité d’or qu’il y a 40 ans, même si son prix exprimé en euros ou en francs français n’est plus du tout le même”, rapporte ainsi Christophe Charve, collaborateur du livre Le Franc, les monnaies et directeur produit or investissement chez Or en Cash.

“L’or constitue un rempart historique face à l’inflation”, renchérit François de Lassus (CPoR Devises). Contrairement à des devises comme le dollar, l’euro ou le yen, manipulées par les banques centrales (planche à billets…), « l’or bénéficie de sa relative rareté, n’est adossé à aucune institution et préserve sa valeur et son pouvoir d’achat sur longue période », souligne l’expert… Depuis 1900, toutes les grandes devises ont vu leur valeur s’effondrer face à l’or. Reste que “s’il est généralement considéré comme une couverture contre l’inflation, le cours de l’or a surtout suivi les rendements réels (les taux d’intérêt réels, c’est-à-dire les taux d’intérêt moins l’inflation, NDLR) au cours de la dernière décennie. Si ceux-ci chutent, le prix de l’or a, quant à lui, tendance à augmenter”, souligne Johannes Muller, responsable de la recherche macroéconomique chez le géant allemand de la gestion d’actifs DWS.

 

Et cela n’a rien d’étonnant. En effet, l’or est un placement qui ne génère pas de revenus (seule la hausse de son cours est source d’enrichissement pour l’investisseur), ce qui présente pour l’investisseur un coût d’opportunité quand les taux d’intérêt réels sont élevés. L’or bénéficie ainsi logiquement d’un phénomène d’arbitrages favorables quand les taux d’intérêt réels diminuent… “Comme l’or ne rapporte pas d’intérêts ni de dividendes, les investisseurs gardent toujours un œil sur les coûts d’opportunité de la détention d’or, c’est-à-dire la perte de revenu régulier qui aurait été générée par un investissement dans d’autres placements”, relève à cet égard Johannes Muller.

Pour ce faire, on peut simplement se référer au rendement des obligations du gouvernement américain. Généralement, plus le taux d’intérêt est bas, plus l’or devient attractif, toutes choses égales par ailleurs. Dans l’illustration ci-dessous, DWS montre que “si l’on divise le rendement nominal américain en deux composantes, le rendement réel et les attentes d’inflation, il devient évident qu’historiquement, du moins depuis le début de la crise financière, les rendements réels ont montré une évolution parallèle (avec une échelle inversée, NDLR) avec le prix de l’or”.

Depuis la crise financière de 2008-2009 et celle de la zone euro de 2011-2012, les grandes banques centrales ont mené une politique monétaire ultra-accommodante, avec des taux d’intérêt très bas. Une politique qui “contribue de manière significative à l’attractivité de l’or”, relève Johannes Muller, pour qui l’influence des banques centrales sur les marchés ne devrait pas diminuer de sitôt. “La récente remontée du prix de l’or à plus de 1.500 dollars l’once s’est accompagnée d’une prise de conscience croissante des investisseurs qu’ils ne devraient pas compter pour l’instant sur les hausses de taux d’intérêt des grandes banques centrales. Ce n’est pas une coïncidence”, estime l’expert.

Les banques centrales – et celles des pays émergents en particulier (RussieChine, Pologne, Kazakhstan…) – soutiennent aussi le cours de l’or en en achetant massivement. Elles comptent parmi les plus gros acheteurs sur le marché de l’or depuis la crise financière. “En 2018, elles ont acheté 651,5 tonnes, soit plus qu’à tout autre moment depuis au moins 1971, année où les États-Unis ont mis fin à l’ancrage du dollar à l’or”, rapporte Johannes Muller. Et dernièrement, la banque centrale de Pologne en a acheté pour 100 tonnes d’un coup. En définitive, les banques centrales tendent à influencer le prix de l’or par plusieurs biais… »

Joué-lès-Tours : le terrorisme refuge des tarés

Joué-lès-Tours : le terrorisme refuge des tarés

 

 

L’acte de terrorisme commis à Joué les tours- et beaucoup d’autres- démontre à l’évidence que la philosophie terroriste est devenu le refuge des asociaux et des tarés,  certains étant par surcroit des délinquants. Cette philosophie du terrorisme convient bien aux primaires et aux marginaux. Certes on trouvera ici ou là des individus un peu évolués mais la plupart sont des attardés mentaux incapables de insérer dans une société moderne, bien entendu  qui n’est pas sans défaut,   mais qui vaut mieux que la dictature d’un pays sous-développé.  L’agresseur des policiers de Joué les tours, un Français né au Burundi en 1994, était connu des services de police pour des faits de droit commun, mais n’était pas fiché par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon cette source. En revanche, son frère serait connu des services pour ses positions radicales et aurait un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer, a-t-elle ajouté. Les pronostics vitaux des deux policiers blessés ne sont pas engagés. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui a « condamné l’agression brutale » s’est rendu sur place à 19h30, accompagné du directeur général de la Police nationale. Le ministre a salué « le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents, qui ont fait usage de leur arme administrative » et a confirmé que l’agresseur avait crié Allah Akbar. Les motivations de l’agresseur ne sont pas encore connues. Pour l’heure, la section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie du dossier et a ouvert une enquête préliminaire pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs, le tout en relation avec une entreprise terroriste. L’enquête a été confiée à la sous-direction anti-terroriste (SDAT), à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ainsi qu’à la PJ d’Orléans.

 




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