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Réformes Juppé : main de fer et gant de velours

 

Réformes Juppé : main de fer et  gant de velours

Pour réduire le chômage de moitié à la Juppé contrairement à ses principaux concurrents Sarkozy et Fillon n’envisage pas de renverser la table. Pas de promesse de grand soir mais fermeté et pédagogie caractérise son programme. Une pédagogie cependant relative puisqu’il envisage de gouverner par ordonnance dès les premiers mois de son arrivée au pouvoir. Sur le fond, il veut diminuer les dépenses publiques de 20 milliards par an  notamment en réduisant le nombre de fonctionnaires de 250 000, en réduisant les dépenses de sécu, en portant la durée du travail de 35 à 39 heures et en reportant l’âge de la retraite à 65 ans. L’objectif est de réduire la fiscalité pesant sur les entreprises afin de restaurer la compétitivité. En fait une stratégie de main de fer dans un gant de velours. Une différence notamment avec Sarkozy qui annonce des mesures fracassantes sur la forme mais finalement assez timide sur le fond. Juppé veut s’appuyer très rapidement sur la dynamique de son éventuelle  élection pour réaliser les réformes essentielles avant que la contestation n’ait  le temps de s’organiser. Alain Juppé, favori pour l’investiture présidentielle à droite, s’est engagé mardi à un taux de chômage à 5% en France à l’horizon 2022 s’il est élu en 2017, dans un programme centré sur l’entreprise qui supprimera notamment les 35 heures et allègera les charges patronales. Taxé de pusillanimité par ses principaux rivaux, notamment François Fillon qui prône un libéralisme thatchérien, l’ancien chef de gouvernement a dit refuser les « trois slogans ou deux formules qui prétendent renverser la table ou renouveler le genre humain ». Mais soucieux d’ »annoncer la couleur », une leçon tirée des grandes grèves de 1995 contre sa réforme des régimes spéciaux de retraite et de la Sécurité sociale, Alain Juppé a annoncé lors d’un discours à Paris et dans un livre à paraître mercredi, « Cinq ans pour l’emploi », qu’il appliquerait ses mesures par ordonnances, dans les six mois suivant son élection, à la tête d’un gouvernement de 10 à 12 ministres de plein exercice. Le maire de Bordeaux rejoint ses concurrents sur la réduction des dépenses publiques, dont il évalue la nécessité à 80 à 100 milliards d’euros sur cinq ans. Alain Juppé marque en revanche sa différence sur les 35 heures en prônant le retour des 39 heures comme référence légale dans le Code du travail. « S’il n’y a pas une sorte de butoir, il ne se passera rien », a-t-il justifié mardi soir. Les entreprises auront deux ans pour négocier, en fonction de leurs besoins, la durée de travail à 36, 37, 38 ou 39 heures « en augmentant proportionnellement les salaires ». En l’absence d’accord, la durée de référence de 39 heures s’appliquera. « Les heures supplémentaires entre 35 et 39 heures bénéficieront d’un mécanisme d’exonération fiscale et sociale », a-t-il précisé. Pour favoriser l’embauche, il propose de refondre les allègements de charges existants, dont le CICE, en un seul dispositif axé sur les bas salaires, un « zéro charge patronale » sur le smic dégressif jusqu’à 1,8 smic. Autre mesure phare, les cotisations famille seraient baissées de 10 milliards d’euros avec en contrepartie une augmentation d’un point de la TVA de 20% à 21%. Alain Juppé entend réhabiliter le CDI en inscrivant dans le contrat des motifs prédéterminés de rupture « adaptés à l’entreprise, encadrés par la loi et homologués par l’administration ». « Nous avons tout essayé, sauf ce qui marche partout ailleurs », a-t-il lancé. En matière fiscale, il envisage une imposition forfaitaire des plus-values dégressive en fonction de la durée de détention et qui descendra jusqu’à 25% (prélèvements sociaux inclus) au bout de six ans. Il table sur une baisse de 11 milliards d’euros de l’impôt sur les sociétés (IS) pour le faire converger vers la moyenne européenne (22%). Il serait ramené de 33,3% à 30% pour la grande majorité des entreprises. Alain Juppé s’est engagé à la suppression de solidarité sur la fortune (ISF) en 2018. Une loi de programmation fiscale serait votée à l’automne 2017 qui détaillerait les mesures fiscales sur cinq ans. Prudent sur les réductions d’impôts — qui fleurissent en ce printemps, a-t-il ironisé –, Alain Juppé a promis une baisse de deux milliards d’euros en faveur des familles via un relèvement du quotient familial de 1.500 à 2.500 par demi-part. Les cotisations des particuliers employeurs seraient par ailleurs allégées de 600 millions d’euros. Pour rendre les « baisses d’impôts crédibles et durables », le candidat vise un effort drastique sur la dépense publique. L’Etat donnera l’exemple à hauteur de 25 à 30 milliards d’euros en réduisant son périmètre d’intervention (les organismes et missions à supprimer seront précisés « pendant la campagne ») en baissant notamment le nombre de fonctionnaires de 250.000 et en instituant deux jours de carence. Les collectivités locales seront mises à contribution à hauteur de 10 à 15 milliards d’euros. Un effort de 50 milliards d’euros sera réalisé sur la Sécurité sociale en portant, notamment, progressivement l’âge de départ à la retraite à 65 ans entre 2018 et 2026. Sur la protection sociale, « je ne veux pas casser la baraque », a souligné Alain Juppé en allusion à François Fillon.

(Avec Reuters)

La Grèce adopte les réformes des retraites et de l’impôt

La Grèce  adopte les réformes des retraites et de l’impôt

 

Ce n’est pas de gaieté de cœur que le parlement grec a été contraint d’adopter les réformes concernant les retraites et l’impôt mais par obligation : en effet ces reformes  étaient voulues par l’union européenne en échange d’une nouvelle d’une nouvelle tranche d’aide financière du plan de sauvetage. Tous les partis de l’opposition, dont Nouvelle Démocratie (droite conservatrice), ont voté contre ce texte, contesté par les syndicats et qui prévoit la réduction des retraites les plus élevées, la fusion des multiples caisses d’assurance, l’augmentation des cotisations, des taxes et de l’imposition surtout pour les moyens et hauts revenus. Ces mesures étaient nécessaires au déblocage d’une nouvelle tranche d’aide, dans le cadre du plan de sauvetage financier que le premier ministre, Alexis Tsipras, a négocié l’été dernier avec ses partenaires européens. Les syndicats grecs se sont opposés à cette réforme des retraites et des impôts et se sont mobilisés ces trois derniers jours en appelant à une grève générale vendredi et samedi, et en organisant de nombreuses manifestations. Vingt-six mille personnes – selon la police – ont manifesté dimanche à Athènes et Thessalonique (dans le nord du pays).  Les textes ont été votés quelques heures avant une réunion importante, lundi, des ministres des finances de la zone euro à Bruxelles. L’Eurogroupe doit en effet se pencher sur l’évaluation des réformes demandées par les créanciers, Union européenne et Fonds monétaire international (FMI), et effectuées par la Grèce en contrepartie d’un prêt international accordé au pays à l’été 2015.

 

(Avec le Monde)

France : trop de réformes mal ficelées (Jean Pisani ferry)

France : trop de réformes mal ficelées (Jean  Pisani ferry)

Jean Pisani ferry, commissaire général à la prospective à Franc Stratégie, n’a pas tort de considérer que la France se caractérise trop de réformes mal ficelées.   En cause d’abord de manque de continuité dans l’action publique où chaque majorité détricote ce qu’a fait  la majorité précédente. En outre des réformes trop partielles parfois contradictoires. Exemple les mouvements de yo-yo sur la fiscalité ou sur les réformes de l’éducation nationale. Aussi la surproduction législative, produit de l’hypertrophie du Parlement et de l’administration française. Du coup les velléités de réforme structurelle s’enlisent dans les sables mouvants de la bureaucratie du corporatisme. Ce n’est pas un programme clés en main. Mais France Stratégie veut faire réfléchir les futurs candidats à l’élection présidentielle. Ce jeudi, en proposant une note sur la croissance mondiale dans les dix années à venir, l’organisme de réflexion lance le premier thème d’une série de douze, qui veut «éclairer» les débats des mois à venir. «Les nouvelles formes du travail et de la protection sociale», «Tirer parti de la révolution numérique», «Investir dans la jeunesse face au vieillissement», «Modèle de développement et répartition du revenu», «Compétitivité: que reste-t-il à faire?», «Dynamiques et inégalités territoriales»… Autant de sujets sur lesquels les politiques de gauche et de droite devront se pencher avant de dévoiler leurs choix au citoyen. Le commissaire général à la prospective, Jean Pisani-Ferry, explique au Figaro la nécessité d’un diagnostic et d’un inventaire des options.

 

LE FIGARO. - Quel rôle veut jouer France Stratégie dans le débat présidentiel à venir?

Jean PISANI-FERRY. - Celui d’un apporteur de matériaux pour un débat à la mesure des enjeux. Les candidats vont devoir offrir une lecture de la situation du pays, sélectionner des priorités, formuler des propositions… Le contexte dans lequel va se tenir cette élection rend d’autant plus nécessaire le débat: l’avenir européen est incertain ; le niveau de richesse par tête d’avant-crise n’a pas été retrouvé ; le pays est divisé entre des Français prospères et des Français appauvris. Nous voulons mettre sur la table des sujets à l’horizon dix ans, poser des diagnostics, cerner les options. L’élection présidentielle doit être l’occasion d’une délibération, pas d’une pluie d’invectives comme actuellement outre-Atlantique.

 

Comment expliquer que l’Hexagone ait tant de mal à se réformer?

Nous faisons beaucoup de réformes mais nous ne les faisons pas bien. Chaque gouvernement ouvre un ensemble de dossiers, modifie une série de paramètres et passe le bâton au suivant… Imaginez que nous avons fait cinq réformes des retraites en vingt ans et trois réformes de la formation en dix ans. Ce n’est pas rassurant pour les Français, et ça leur donne l’impression que chaque réforme ne fait que préparer la suivante. Cela ne crée pas de stabilité. Un jeune aujourd’hui n’a aucune idée de ce que sera sa retraite, s’il s’attend à en avoir une! C’est grave en termes de sécurité personnelle et de relations intergénérationnelles.

Réformes en France : critiques de l’Union économique

Réformes en France : critiques de l’union économique

 

Dans un rapport publié vendredi la commission européenne critique assez durement la France en matière de réformes socio économiques. Un constat sans doute pertinent mais une analyse et des recommandations assez contradictoires. La commission souligne notamment le mauvais fonctionnement du marché du travail, la montée des inégalités l’insuffisance de formation en direction des chômeurs, l’ampleur des déficits et de la dette mais se félicite des projets de réforme du code du travail, de l’assurance-chômage et du pacte de responsabilité. Un  document finalement assez général n’apporte pas grand-chose de nouveau sur la situation du pays et surtout n’éclaire guère sur les perspectives européennes pour réellement sortir de la crise  comme si la commission s’accommodait de voir l’Europe s’installer dans une croissance très molle. Beaucoup de banalités, peu d’innovation, pas de volontarisme, un rapport un peu à l’image commissaire européen qui signe ce rapport, Pierre Moscovici,  peu étincelant comme  ministre de l’économie en France et qui continue dans la même veine en Europe. Présenté comme « un document de travail des services de la Commission » ne préjugeant pas de la position officielle de l’exécutif européen lors des futures discussions avec Paris, ce rapport d’une centaine de pages dresse le bilan des difficultés économiques de la France et de ses progrès par rapport aux recommandations définies par la CE l’an dernier. Le fonctionnement du marché du travail, qui « demeure peu satisfaisant » et « reste segmenté », constitue l’un des points noirs relevés par les services de la Commission, parallèlement à un accroissement des inégalités en matière d’éducation au cours de la décennie écoulée. « Les demandeurs d’emploi ne se voient offrir qu’un accès limité à la formation; la possibilité pour les travailleurs peu qualifiés de suivre un apprentissage diminue et les résultats des jeunes en difficulté scolaires sont en baisse », peut-on lire dans ce document. Le taux de chômage, à 10,5% en 2015, « est une conséquence indirecte des déséquilibres dont souffre la France » et « ne devrait pas diminuer à court terme », préviennent les auteurs du rapport, en qualifiant de déterminantes la mise en œuvre de la réforme annoncée du code du travail et celle du système d’assurance chômage. Le niveau élevé de la dette publique constitue un autre motif de déception pour les services de l’exécutif européen, qui estiment qu’elle « pourrait constituer une source de risques non négligeables pour l’avenir ». « Des efforts d’assainissement importants devront être consentis dans les prochaines années pour réduire le déficit et le niveau élevé de la dette publique », relèvent-ils, en rappelant que depuis le début de la crise, la France a été plus lente que le reste de la zone euro dans la réduction de son déficit. Ce rapport décerne malgré tout quelques bons points à la France, estimant que des progrès substantiels ont été enregistrés l’an dernier sur la soutenabilité à long terme des régimes de retraite complémentaire et dans la mise en œuvre de mesures visant à réduire le coût du travail, notamment dans le cadre du pacte de responsabilité. « Comme la reprise dans l’UE reste fragile, la Commission encourage les États membres à continuer à réformer leurs économies et à remédier aux déséquilibres macroéconomiques persistants », note le commissaire chargé des Affaires économiques et sociales, le Français Pierre Moscovici, dans un communiqué accompagnant le rapport.

(Avec Reuters)

Les réformes des institutions (Bartolone)….bien tardif !

Les Réformes des institutions (Bartolone)….bien tardif !

Des réformes intéressantes (d’autres surréalistes comme le rôle du président de la République ;  mais bien tardives car faites en fin de mandature. Il est vraisemblable que Claude Bartolone n’occupera plus de fonctions électorales nationales importantes lorsque le moment sera venu d’appliquer ces propositions. D’une certaine manière c’est toujours un peu le même scénario avec les politiques : pour l’avenir lointain on envisage des réformes structurelles d’ampleur mais si tôt arriver au pouvoir on ne change pas grand-chose. Les 17 propositions avancées vendredi par le groupe de travail sur l’avenir des institutions présidé par Claude Bartolone :

– Limitation à trois du nombre de mandats successifs

- Mise en place d’un véritable statut de l’élu

- Election d’au moins la moitié des députés à la proportionnelle

- Elargissement du champ du référendum et instauration d’un véritable référendum d’initiative populaire

- Révision des procédures d’inscription sur les listes électorales

On suggère  par exemple que soit mise en place une base de données centralisée et qu’au moment de l’immatriculation d’un véhicule, d’une demande de prestation sociale ou de l’établissement de papiers d’identité, l’électeur puisse s’inscrire en cochant simplement une case « je souhaite être inscrit sur les listes électorales ».

- Réorienter l’action du président de la République vers « les enjeux de long terme » !!!!!!!

- Instauration du septennat non renouvelable pour le président de la République ou, a minima, inversion du calendrier électoral pour placer les législatives avant la présidentielle

- Renforcer la responsabilité de l’exécutif et le contrôle sur les questions européennes

Les auteurs du rapport proposent de rendre obligatoire le principe d’un vote d’investiture par l’Assemblée nationale lors de la formation d’un nouveau gouvernement. Ils veulent aussi instaurer un débat à l’Assemblée, avec le président de la République, suivi d’un vote, avant tout sommet européen.

- Réduction du nombre de parlementaires

Le nombre de députés passerait à 400, au lieu de 577 actuellement. Le nombre de sénateurs passerait à 200 sénateurs au lieu de 348 actuellement

- Réforme du Sénat

Les auteurs du rapport suggèrent de fusionner le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental (CESE). L’action du Sénat serait davantage orientée vers « l’évaluation et le contrôle ». « Tout pouvoir de blocage en matière constitutionnelle » lui serait retiré. Les sénateurs seraient élus à l’échelle régionale.

- Réforme du parlement

Les auteurs du rapport veulent supprimer la limitation du nombre de commissions, libérer le droit d’amendement des députés en abrogeant l’article 40 de la Constitution qui leur interdit tout amendement qui « aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique ». Ils suggèrent aussi d’interdire au gouvernement d’amender ses propres projets de lois.

- Réforme de la « fabrique de la loi »

Les auteurs du rapport veulent limiter la procédure accélérée à un ou deux textes par session et instaurer une nouvelle procédure accélérée dont l’usage ne serait pas contingenté. Ils réclament aussi une plus stricte séparation entre le domaine de la loi et celui du règlement et proposent d’écarter de la discussion en séance publique tout amendement déjà discuté en commission.

- Améliorer les instruments de contrôle et les droits de l’opposition

Les auteurs du rapport proposent d’instituer un « contre-rapporteur de l’opposition » lors de l’examen d’un texte et d’instaurer un « droit de réplique » pour les auteurs d’une question au gouvernement, qui leur permettrait de répondre à la réponse du ministre. Ils souhaitent aussi obliger le gouvernement à s’expliquer devant les commissions parlementaires compétentes en cas de non-publication des décrets d’application d‘une loi dans un délai de 6 mois.

- Donner une place plus large aux citoyens.

Les auteurs du rapport veulent notamment expérimenter le dépôt d’amendements citoyens

- Renforcement de l’indépendance de la justice

Les auteurs du rapport veulent consacrer l’indépendance de la justice en modifiant le titre VIII de la Constitution pour faire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) le garant de cette indépendance, en lieu et place du président de la République.  Ils proposent de « rompre le lien de subordination hiérarchique » entre le parquet et le garde des Sceaux et de réviser la composition du CSM pour qu’il compte autant de magistrats que de personnalités qualifiées. Les pouvoirs de nomination du CSM seraient par ailleurs étendus à l’ensemble des magistrats du siège.

- « Etudier la proposition tendant à la création d’un véritable ordre des juridictions sociales »

- Modernisation du Conseil constitutionnel

Les auteurs du rapport veulent soumettre la nomination des membres du Conseil constitutionnel à l’approbation d’une majorité des 3/5 des commissions parlementaires compétentes et mettre un terme à la présence des anciens présidents de la République.

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Réformes Valls : plus vite, plus fort, plus loin…… dans le mur

Réformes Valls : plus vite, plus fort, plus loin…… dans le mur

Valls annonce qu’il va accélérer les réformes considérant que le niveau de l’activité et encore trop faible. Il faudrait d’abord que ces réformes aient  commencé. Quant au niveau de l’activité il n’est pas seulement insuffisant il est presque nul ;  en fait la politique contradictoire du gouvernement va clairement dans le mur. Cela d’autant plus que l’environnement international se dégrade nettement. On va donc continuer cette politique bâtarde entre mi-austérité est mi-relance et sans s’attaquer aux réformes structurelles notamment concernant l’Etat et la fiscalité. Pour résumer il y aura encore quelques réformettes et cette annonce électorale de réduction d’impôt pour les couches moyennes en 2016. Il est clair que sans réforme de l’État, aucun allégement, aucune simplification, aucune diminution significative de la fiscalité ne seront  possibles. Le reste est littérature. Le gouvernement français va « poursuivre » sur la voie des réformes afin de « débloquer » une croissance encore « trop faible » en réduisant notamment la pression fiscale et en allant plus loin dans la refonte du marché du travail, déclare pourtant  Manuel Valls dans une tribune à paraître mardi dans Les Echos. A l’approche de l’université d’été du Medef, puis de celle du Parti socialiste, le Premier ministre réaffirme que « l’ampleur du soutien aux entreprises ne sera pas remise en cause » dans le Pacte de responsabilité, qu’une partie du PS veut réajuster. Dans un message au PS et à son aile gauche, il place son action sous le sceau du travail, de l’émancipation, de l’égalité et de la protection en défendant les efforts d’ »assainissement » déjà consentis selon lui. « Nous devons donc poursuivre nos réformes. Persévérer, c’est l’assurance de réussir. Changer de ligne de conduite, c’est la certitude de tout perdre », souligne le chef du gouvernement, en s’adressant aussi en termes voilés au Front national, « à ceux qui voudraient se barricader ». Manuel Valls confirme une nouvelle mesure de baisse d’impôts pour les classes moyennes dans le projet de loi de finances pour 2016, comme annoncé la semaine dernière par François Hollande. « Ces trois années de baisse consécutives allègent l’impôt des classes moyennes ( !!!) et populaires. L’impôt sur le revenu sera aussi modernisé grâce à la mise en oeuvre du prélèvement à la source, qui entrera en vigueur en 2018″,  écrit-il dans cette tribune intitulée « Poursuivre nos réformes économiques pour affirmer nos valeurs ». Le Premier ministre affirme sa volonté, dans le sillage de la loi Macron, de « lever les blocages » et de réduire « des réglementations excessives ou trop complexes », grâce notamment à une seconde loi croissance en 2016 et au projet de loi sur le numérique. S’agissant de la réforme du travail, il redit sa volonté de « repenser la façon d’élaborer une réglementation du travail devenue trop complexe ». Il insiste également sur la « flexisécurité » à la française et dit attendre beaucoup des « propositions audacieuses » que doit lui remettre en septembre l’ancien directeur du Travail Jean-Denis Combrexelle sur les accords d’entreprises et de branches.

Grèce : des réformes qui vont faire mal

Grèce : des réformes qui vont faire mal

 

Ce qui caractérise les réformes imposées à la Grèce c’est d’abord leur caractère draconien ‘( pire que dans l’ancien accord qu’ont refusé les grecs par referendum ! ) et surtout les délais qui sont imposés : quelques jours pour nombre de mesures. Jamais un pays européen n’aura eu à subir une telle cure d’austérité et une  telle humiliation. Certes les grecs (depuis 35 ans) sont politiquement inconsistants et largement responsables de la dégradation économique de leur pays mais il n’était sans doute pas nécessaire de les humilier à ce point et de leur faire regretter d’avoir voté pour Cyrisa et Tsipras. Le parlement grec n’a donc que deux jours pour faire adopter notamment une série de réformes, notamment sur une unification de la TVA à 23%, y compris pour la restauration, ou le relèvement de l’âge de la retraite à 67 ans dès 2022. Le Parlement doit aussi approuver la garantie de l’indépendance de l’Elstat, l’organisme des statistiques.  Avant le 22 juillet, les Grecs devront aussi adopter un code de procédure civile destiné à accélérer le système de justice civile afin de réduire ses coûts.  Ce sont les conditions préalables au déclenchement du processus formel d’un troisième plan de sauvetage évalué à 80 milliards d’euros. Les dirigeants européens redoutaient qu’après l’obtention des fonds, le gouvernement grec n’interrompe la mise en œuvre des privatisations et des réformes promises à ses créanciers, comme celle des retraites ou de la fiscalité.  Ils ont également durci de manière conséquente le plan de réformes approuvé samedi par le parlement grec et qui reprenait déjà de nombreuses exigences des créanciers, demandes pourtant rejetées par les citoyens grecs dimanche 5 juillet lors d’un référendum. Ces propositions étaient jugées insuffisantes par des pays comme l’Allemagne ou la Finlande, même si la France ainsi que les experts des « institutions » – Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international – leur ont donné un premier avis favorable vendredi. Athènes devra aussi réformer son marché du travail, privatiser le réseau de transport électrique, et renforcer le secteur financier, autant d’engagements qui vont à l’encontre de la ligne voulue par la gauche radicale d’Alexis Tsipras qui avait fait de la lutte contre les politiques d’austérité son cheval de bataille devant les électeurs.  Le leader de la gauche radicale grecque a cependant réussi à éviter lors des négociations qu’un fonds regroupant des actifs publics grecs destinés à être privatisés soit domicilié au Luxembourg. « L’accord est difficile mais nous avons coupé court au mouvement de transfert d’actifs publics à l’étranger. Nous nous sommes épargnés un étranglement financier et un effondrement du système bancaire », a dit Alexis Tsipras à la presse.  La question du rééchelonnement d’une partie de la dette grecque, qui représente 175% de son Produit intérieur brut (PIB), a aussi été actée par François Hollande (mais pas forcément par l’Allemagne !)  qui a évoqué un allongement des maturités des prêts et des aménagements sur les intérêts.  L’aménagement de la dette grecque suscitait de fortes réticences dans certains pays comme l’Allemagne mais constitue le principal argument d’Alexis Tsipras pour faire accepter par ses compatriotes les nouvelles mesures d’austérité.  Alors que les banques grecques sont fermées et complètement dépendantes des liquidités d’urgence accordées par la Banque centrale européenne, l’accord proposé à Alexis Tsipras est considéré comme sa dernière chance pour éviter l’effondrement financier et économique du pays.  Les ministres des Finances de la zone euro doivent aussi se pencher dans quelques heures sur les moyens de financer un prêt relais pour faire la soudure entre les besoins financiers immédiats de la Grèce et l’obtention des fonds du Mécanisme européen de stabilité. Les sacrifices faits par Athènes vont ouvrir la voie à un troisième plan d’aide qui devrait être financé via le MES (mécanisme européen de stabilité) et qui pourrait s’élever entre 82 et 86 milliards d’euros. Sur cette somme, 10 à 25 milliards d’euros devraient être servir à recapitaliser les banques helléniques. En outre, l’Eurogroupe s’est dit prêt à « évaluer » de nouvelles mesures pour tenter de rendre la dette grecque plus soutenable (allongement des délais de grâce et des maturités).

Sondage réformes économiques : les Français partagés sur les compétences de Valls

Sondage  réformes économiques :  les Français partagés sur les compétences de Valls

Les Français sont très partagés sur la capacité de Valls à réaliser les reformes nécessaires en France en matière économique. Un sondage qui montre les limites de l’espace politique de Valls bien contraint de s’accommoder des synthèses molles de Hollande qui transforme les réformes en gadgets pour ne mécontenter personne. Valls en effet est très limité dans son action ;  derrière un discours martial, il n’y a que peu de vraies réformes, finalement il applique les orientations de Hollande.  La majorité des Français (51%) ne pense donc  pas que le Premier ministre Manuel Valls soit « en mesure de mener à bien des réformes dans le domaine économique et social », selon un sondage IFOP paru ce dimanche dans le JDD, contre 49% d’un avis opposé. Ce sondage a été réalisé par téléphone les 29 et 30 mai selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population française. Parmi les sceptiques à l’égard du chef du gouvernement, 28% pensent que Manuel Valls n’est « plutôt pas » en mesure de faire ce type de réformes et 23% qu’il ne l’est « pas du tout ». Les sympathisants de gauche pensent majoritairement (57%) que Manuel Valls peut mener à bien ces réformes contre 43% d’un avis contraire. En revanche les sympathisants de l’UMP sont 57% à douter des capacités du Premier ministre et ce pourcentage atteint 66% parmi les sympathisants du FN. Par ailleurs, 72% des personnes interrogées se sont dites favorables à « la mise en place de conditions plus strictes pour bénéficier d’allocations logement », 64% au « plafonnement du montant de l’allocation chômage pour les cadres supérieurs ou dirigeants », 53% au « plafonnement du montant des indemnités de licenciement gagnables aux prud’hommes, mais seulement 37% à « la simplification des licenciements dans les PME » et 32% à « l’augmentation à 67 ans de l’âge de départ à la retraite dans le privé pour bénéficier d’une retraite complémentaire

Réformes-Valls : pas convaincant pour 51%

Réformes-Valls : pas convaincant pour 51%

Finalement il y a beaucoup de scepticisme à l’égard de Valls et de sa capacité à réformer. 49% pensent e qu’il peut réformer contre 51% qui considèrent le contraire. En fait Valls laisse dubitatif car si son discours est très volontariste, la tonalité souvent tonitruante à l’excès et on doute légitimement de sa vraie capacité. Dans les faits il faut bien constater qu’il fait surtout du bricolage ( sur l’école, le terrorisme, l’insécurité en général, l’économie ou le social). Comme il est jeune et relativement neuf politiquement, on lui fait crédit mais il faut bien convenir que derrière les propos quasi martiaux, il n’y a pas grand chose hormis les formules archi  usées. D’une  certaine manière Valls c’est archétype du politique français dont le discours est en décalage avec l’action. Il faut dire qu’il ne connait pas grand chose aux réalités économiques et sociales puisqu’il n’a jamais travaillé. Ce  représentant de la « jeune «  génération ne permet pas de redonner confiance à un pays qui doute dans tous les domaines de la capacité à reformer et à se moderniser. Et qui doute encore davantage de sa classe politique.  La majorité des Français (51%) ne pense pas que le Premier ministre Manuel Valls soit « en mesure de mener à bien des réformes dans le domaine économique et social », selon un sondage IFOP paru dimanche dans le JDD, contre 49% d’un avis opposé.  Parmi les sceptiques à l’égard du chef du gouvernement, 28% pensent que Manuel Valls n’est « plutôt pas » en mesure de faire ce type de réformes et 23% qu’il ne l’est « pas du tout ». Les sympathisants de gauche pensent majoritairement (57%) que Manuel Valls peut mener à bien ces réformes contre 43% d’un avis contraire. En revanche les sympathisants de l’UMP sont 57% à douter des capacités du Premier ministre et ce pourcentage atteint 66% parmi les sympathisants du FN. Par ailleurs, 72% des personnes interrogées se sont dites favorables à « la mise en place de conditions plus strictes pour bénéficier d’allocations logement », 64% au « plafonnement du montant de l’allocation chômage pour les cadres supérieurs ou dirigeants », 53% au « plafonnement du montant des indemnités de licenciement gagnables aux prud’hommes, mais seulement 37% à « la simplification des licenciements dans les PME » et 32% à « l’augmentation à 67 ans de l’âge de départ à la retraite dans le privé pour bénéficier d’une retraite complémentaire pleine ».

 

Réformes structurelles en France : suppression du pinard ?

 

On a peut-être trouvé le facteur explicatif majeur de la crise : les Français boivent trop de pinard ! Plus de 3 verres par jour en moyenne et plus de 6 litres par habitant par an. Ce qui expliquerait largement le trou de la sécu (pour environ 15 milliards). En même temps l’absorption de vinasse soutient la viticulture française, un des secteurs les plus exportateurs qui nourrit donc la croissance et l’emploi ( environ 15 milliards de chiffre d’affaires et 6 milliards d’exportation). Du coup on ne sait plus sil faut continuer de picoler du pinard ou se rabattre sur le Coca. ( non pas le Coca, ça déséquilibre la balance des échanges). Certains considèrent qu’en fait si les français boivent autant c’est pour oublier les conséquences de la crise, d’autres au contraire que c’est pour y mettre fin. Difficile de se faire une idée à moins de boire un coup pour y voir plus clair. Après la réforme contestée des collèges, peut être le gouvernement va-t-il s’engager dans la reforme de la consommation de picrate. Pas sûr car les buveurs de droite pourraient bien contester ceux de gauche. La preuve qu’en France la réforme est impossible. En tout cas  selon le rapport publié par l’OCDE mardi 12 mai, la France serait  le troisième pays qui consomme le plus d’alcool en Europe. Dans l’Hexagone, la consommation moyenne d’alcool pur est estimée à 12 litres par Français et par an.  L’étude publiée par l’OCDE a également démontré que les Français sont les plus gros buveurs de vin, avec une moyenne annuelle évaluée à 6,6 litres de vin par habitant. En se référant à ces statistiques, peut-on dire que la consommation d’alcool des Français est excessive ? Comme souvent en France, il y a les pour et les contre.  Audrey Bourolleau, déléguée générale de Vin et Société, estime que la consommation du vin fait partie de la culture française. Selon elle, cette boisson alcoolique se boit essentiellement à table et elle est très peu consommée par les jeunes âgés de 18 à 25 ans. Elle a aussi tenu à préciser qu’en buvant avec modération et en respectant les règles spécifiées par le ministère de la Santé, les Français ne prennent aucun risque.  Si les Français boivent du vin en respectant les règles dictées par le ministère de la Santé, c’est-à-dire deux verres par jour pour une femme, trois verres pour un homme, et moins de quatre verres en une seule occasion, ils ne prennent pas de risques pour leur santé.  Selon le docteur Philippe Batel, 25% des hommes en France boivent bien au-delà des recommandations du ministère de la Santé. Pourtant, la filière vinicole a imposé la notion de modération pour être la mention légale à la direction générale de la santé. Finalement on se demande pourquoi on boit autant ! Pour oublier ? Mais quoi ?

Profiter de la reprise pour accélérer les réformes (Bruxelles)

Profiter de la reprise pour accélérer les réformes (Bruxelles)

La commission européenne n’a pas attendu longtemps pour faire les recommandations utiles à la France suite au meilleur résultat économique du premier trimestre. Sans doute la crainte de voir la France s’endormir encore ou pire replonger dans le laxisme budgétaire. La commission souligne notamment l’urgence qu’il y a à se préoccuper de la fiscalité sur l’outil de production et des déficits des caisses de retraite.  « Il est essentiel que le gouvernement français (…) profite de l’amélioration de la situation économique pour poursuivre la mise en œuvre de son programme de réformes », a déclaré Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission chargée de l’euro, lors d’une conférence de presse. Dans ses recommandations annuelles de politique économique présentées mercredi, la Commission demande à la France d’assurer le redressement de ses finances publiques, en mettant en avant la nécessité d’équilibrer les comptes de retraites, notamment les retraites complémentaires. Elle recommande au pays de réformer son système de fixation des salaires afin qu’ils évoluent en fonction de la productivité et de prendre garde à ce que les hausses du salaire minimum soient compatibles avec la promotion de l’emploi et de la compétitivité. La Commission invite les autorités à modifier d’ici fin 2015 les seuils sociaux concernant les entreprises pour éviter leurs effets négatifs et à ouvrir davantage de professions réglementées, notamment dans le domaine de la santé. Elle recommande en outre à la France de simplifier sa fiscalité, en supprimant les niches fiscales inefficaces et les petites taxes à faible rendement, et de favoriser l’investissement en réduisant les prélèvements sur la production et l’impôt sur les sociétés. Pour améliorer le fonctionnement du marché du travail, les autorités devraient réformer le code du travail afin de rendre les contrats à durée indéterminées plus attractifs, estime la Commission, et donner plus de place aux accords de branches et d’entreprises, notamment sur le temps de travail. U rappel à l’ordre en quelque sorte pour un pays qui risque de retomber vite dans la démagogie électorale avec l’échéance de  2017.

 

Comment obliger le parlement français à adopter des réformes ? (Wolfgang Schäuble)


 

C’est un peu le questionnement de orthodoxe ministre des fiances allemand Schäuble qui mer les pieds dans le plat comme i a coutume de le faire. Finalement il laisse entendre que le pays serait mieux dirigé par la troïka que par le gouvernement actuel. Wolfgang Schäuble est un coutumier du fait. Le ministre des Finances allemand a pour habitude de jeter des pavés dans la mare, notamment dans le cadre du feuilleton grec. Il s’est encore illustré jeudi soir depuis Washington en s’exprimant sur un sujet ô combien sensible: les réformes à mener sur le territoire français.  « La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie », a-t-il ainsi déclaré lors d’un débat dans la capitale américaine, après avoir évoqué les réformes selon lui « très réussies » menées en Espagne sous la supervision de la troïka. « Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit (le ministre des Finances) Michel Sapin ou (de l’Economie) Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l’opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail », avait déclaré auparavant ce chantre de la discipline budgétaire. Nombreuses sont les voix à avoir réclamé davantage de réformes de la part de Paris. En premier lieu celle de Bruxelles. Ainsi Pierre Moscovici, le commissaire européen en charge des Affaires économiques et monétaires, avait affirmé, lors d’une interview accordé les 5 février dernier à BFMTV et BFM Business, que « l’effort de réformes doit se poursuivre ».   »Il y a sans aucun doute dans les cartons du gouvernement français, dans les possibilités les potentialités de la France, d’autres réformes qui peuvent être accomplies. Ce que la Commission européenne attend c’est d’avoir une visibilité sur non pas une réforme mais sur tout un processus de réformes », développait-il.   »Je sais que le président François Hollande n’a pas l’intention de s’arrêter de réformer et qu’il pense que tout son quinquennat est un quinquennat d’action et bien maintenant parlons-en », ajoutait-il. En ce sens, L’exécutif Français a envoyé mercredi dernier son programme national de réforme (PNR), un document attestant de la mise en œuvre de ses actions futures et passées. Paris espère ainsi que ces réformes permettront de créer 800 à 900.000 emplois supplémentaires d’ici à 2020 et 4 points de PIB en plus

Emploi, investissements, impôts : les prochaines réformes de Valls…avant l’été

Emploi, investissements,  impôts : les prochaines réformes de Valls…avant l’été

 

Nouvelle série de reformes envisagées par le gouvernement qui concerneront l’emploi, les investissements et les impôts. Pour les impôts les mesures en fait ont déjà été décidées pour les contribuables modestes. La vraie  reforme concerne les conditions d’embauche et surtout de licenciement dans les PME. .Pour les investissements on voit mal les mesures significatives compte tenu de l’étroitesse des marges de manœuvre surtout pour les investissements publics.  Le locataire de Matignon a rappelé les nouveaux textes qui seront votés «avant l’été». «Mon gouvernement redoublera d’énergie, avec comme priorité l’emploi, l’emploi, l’emploi», a promis le premier ministre dimanche soir. À Matignon, on envisage des mesures en faveur de l’investissement, d’une meilleure distribution des crédits non dépensés du CICE ou encore pour faciliter l’emploi dans les PME.  Le gouvernement a déjà indiqué qu’il planche sur la création d’un nouveau contrat de travail dans les PME. «J’ai demandé au gouvernement d’ouvrir un chantier pour encourager les embauches dans les petites entreprises, afin de leur donner plus de facilité et plus de souplesse», avait indiqué François Hollande au Parisien.  «Il faut que les patrons ne se sentent pas pieds et poings liés», confie un ministre aux Echos. L’idée de ce contrat pourrait être de permettre à l’employeur de licencier simplement le salarié embauché si les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous, rapporte le journal économique.  Ce dispositif demandé par le patronat viendrait ainsi compléter l’assouplissement des plans de sauvegarde de l’emploi et la réforme des prud’hommes inscrits dans la loi Macron. Il viserait spécifiquement à faciliter l’embauche

Hollande : pédale douce sur les réformes !

Hollande :  pédale  douce sur les réformes !

Après le coup malheureux du 49-3, l’échec des négociation sur le dialogue social, Hollande s’apprête à mettre ma pédale douce sur les réformes. D’autant qu’il n’est plus certain de disposer d’uen majorité à l’assemblée. Du coup l’urgence est d’attendre et notamment de prendre en compte la débâcle du PS aux départementales ; Pourtant Valls ne cesse de clamer qu’il veut  de réformer, encore et encore. Mais  là s’agit là davantage d’uen posture personnelle que d’une stratégie de l’Elysée. Valls doit annoncer prochainement le contenu de cette réforme du dialogue social mais dont l’objet pourraiat être très réduit et le calendrier très incertain.. À l’Élysée en effet, on temporise sur la réforme du dialogue social. «Il n’a jamais été question qu’elle figure dans cette session, assure un proche du chef de l’État. Pour l’instant, nous n’en avons déterminé ni le champ, ni le vecteur, ni le calendrier exact.» En clair, rien n’est prêt. Et le programme parlementaire ne risque pas de dégager de l’espace avant longtemps. D’ici à juin, les députés doivent ainsi étudier le projet de loi sur la fin de vie et la réforme territoriale. À cela s’est rajouté le projet de loi sur le renseignement. Or sur tous ces textes, Manuel Valls ne pourra plus utiliser le 49-3, ce qui risque de se traduire par un allongement des débats. «La réforme territoriale et la loi santé, ce ne sont pas les mêmes clivages. Et le texte sur le renseignement, c’est l’unité nationale», se rassure un conseiller. Pour l’heure, le gouvernement s’efforce d’avancer comme si de rien n’était sur la réforme du dialogue social. Manuel Valls doit en dévoiler les grandes lignes mercredi, à l’occasion d’une réunion à Matignon avec les partenaires sociaux et le ministre du Travail, François Rebsamen. «L’idée est toujours de la faire passer en première lecture avant les vacances parlementaires de l’été», explique-t-on dans son entourage. L’urgence est surtout à essayer de dédramatiser l’enjeu de la réforme.  «Ce texte n’est pas une grande surface, c’est un petit magasin. Ce n’est pas un texte où chacun peut trouver une raison de s’opposer. Il ne s’agit pas d’assouplir le marché du travail mais d’améliorer la représentation des salariés», plaide-t-on au ministère du Travail. Il n’empêche, le risque est réel que, comme sur la loi Macron, cette réforme du dialogue social ne devienne un prétexte à cristalliser les oppositions entre des socialistes au bord de la rupture.

Sondage, réformes, le gouvernement trop timoré

 

 

 

Le pessimisme des Français toujours massivement majoritaire s’érode un peu cependant le décalage entre l’action du gouvernement et le souhait de réformes des Français ne cesse de grandir. En clair  le gouvernement joue petit bras (exemple avec la loi micron- Macron tandis qu’il faudrait de vraies réformes structurelles concernrant par exemple le chômage, l’emploi ou encore le nombre de fonctionnaires. De ce point de vue Hollande va échouer pour 80% des Français.  Le dernier baromètre Odoxa pour BFM Business Challenges et Aviva, publié ce même jour, montre que le regain d’optimisme se poursuit.  Ainsi à la question « depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiants ou moins confiants concernant l’avenir de la situation économique en France? », 73% des Français se disent « moins confiants » et 26% « plus confiants ».  De fait, le pessimisme des Français ne cesse de s’éroder, mois après mois depuis novembre 2014, souligne Odoxa qui note que l’indice de moral, c’est-à-dire le solde entre les Français pessimistes et optimistes, atteint son plus haut niveau depuis juin 2014 à 47 points.  Néanmoins, si le moral des Français s’améliore, la partie est loin d’être gagnée pour autant pour François Hollande. Les électeurs attendent plus de sa part.  Toujours selon le baromètre Odoxa, 82% des Français souhaitent que le président aille plus loin dans les réformes liées au marché du travail, les retraites ou les règles d’indemnisation chômage. Pour rappel, en juin 2013, ce chiffre n’était que de 74%. Au chapitre des réformes les plus souhaitées par les Français, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu arrive en tête, étant cité dans 43% des cas comme étant l’une des trois réformes prioritaires. Autre réforme fortement voulue par les électeurs: rendre les indemnités chômage dégressives pour accélérer le retour à l’emploi (41%). La réduction du nombre de fonctionnaires (35%) arrive en troisième position.  Enfin, les Français sont pour le moins dubitatifs sur l’action de François Hollande. 8 Français sur 10 pensent ainsi que François Hollande ne parviendra pas à redresser la situation économique de la France avant la fin de son quinquennat.

 

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