Archive pour le Tag 'référendums'

Les Français pour des référendums sur l’immigration et les retraites

Les Français pour des référendums sur l’immigration et les retraites

Selon Une étude Doxa pour le Figaro, 84% des citoyens interrogés se disent favorables Au principe de référendum. Surtout, pas moins de 74% d’entre eux manifestent leur volonté de s’exprimer sur l’immigration, pour le moment incompatible avec le champ du référendum tel que défini par la Constitution.

Fait notable : les Français sont tout autant (74%) à vouloir donner leur avis sur la réforme des retraites, comme le réclament à l’unisson les partis de la Nupes. La demande est là aussi appuyée de manière plutôt transpartisane, aussi bien du côté des sympathisants de gauche (82%) que de ceux du Rassemblement national (85%). Les proches des Républicains (48%) et de Renaissance (44%) y sont en revanche plus réticents.

Pour ce qui est du reste de la rencontre de Macron avec les chefs de partis , l’enthousiasme est moindre. Comme si les Français n’y croyaient plus, ils sont favorables à la forme de l’exercice tout en étant très sceptiques sur le fond. Une grande majorité des sondés (81%) considère ainsi que les oppositions ont eu raison de se prêter au jeu, et qu’il faut même que l’exercice se reproduise (76%). Mais l’espoir de voir cette nouvelle méthode produire des effets concrets à l’avenir n’est que très peu partagé – 53% des Français voyant dans ces rencontres une «opération de communication inutile qui n’apportera rien de concret», contre seulement 45% la considérant comme bénéfique.

Ces innombrables tentatives passées semblent avoir écorché l’image d’Emmanuel Macron, en qui les Français n’ont plus confiance. 70% d’entre eux affirment que le président n’est pas ouvert au dialogue, ni proche de leurs préoccupations (76%) et même dans l’incapacité de réformer le pays (59%). Le jugement est aussi sévère pour les partis d’opposition, qui pâtissent tous d’un déficit de crédibilité. Le Rassemblement national est aujourd’hui le parti à susciter le moins de défiance, en étant jugé crédible par 32% des Français, devant les Républicains (25%), la Nupes (24%) et Renaissance (22%).

Référendums de Poutine : pour préparer le pire ?

 

Référendums de Poutine : pour préparer le pire ?

 

Il est fort probable que les référendums envisagés par Poutine dans les zones occupées en Ukraine risquent de servir de prétexte pour justifier le pire y compris le recours éventuel à l’arme nucléaire.


Poutine est un effet acculé de l’intérieur comme de l’extérieur. À l’intérieur il est coincé entre les plus ultras et une opinion publique de moins en moins favorable à la guerre. À l’extérieur il ne peut pas compter sur le franc soutien de grands pays comme la Chine.

Poutine qui ne connaît que la terreur ne pourra accepter l’éventuelle défaite qui se dessine en Ukraine. D’où cet honteuse initiative de faux référendum pour considérer les zones occupées comme russes et justifier ainsi la défense de la Russie par encore une plus grande terreur

Dénonçant une « guerre d’annexion » menée depuis le 24 février par la Russie en Ukraine, le président français a jugé que les conditions pour organiser de telles consultations n’étaient « absolument pas remplies » dans des territoires en guerre, avec des populations bombardées et déplacées par les combats.

« Il s’agit d’une provocation supplémentaire qui à nos yeux ne donnerait lieu à aucune conséquence sur la position qui est la nôtre », a dit Emmanuel Macron à des journalistes avant un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies.

Il a exigé de la Russie qu’elle quitte le territoire ukrainien et respecte les frontières internationalement reconnues de l’Ukraine, dont la Russie a déjà annexé la Crimée en 2014.

Le président français a jugé que ces projets de référendums portaient la « signature du cynisme » de la Russie et constituaient une « parodie » et une « imitation de forme démocratique ou de légitimité démocratique ».

« Si ce n’était pas tragique, nous pourrions en rire. C’est du cynisme et donc évidemment que ce ne sera pas reconnu par la communauté internationale et que ça n’aura donc aucune conséquence sur le plan juridique », a-t-il dit.

Les référendums de Sarkozy «de l’enfumage» (Fillon)

Les référendums de  Sarkozy  «de l’enfumage» (Fillon)

 

Les critiques ne cessent de s’ajouter aux critiques à propos du référendum de Nicolas Sarkozy concernant d’une part les personnes signalées dans le fichier S, d’autre part le regroupement familial. Pour des raisons politiques liées en particulier à la proximité des primaires pour l’élection présidentielle de 2017. Pour des raisons juridiques également d’autant que la constitutionnalité de ces référendums ne serait certainement pas reconnue. Des critiques de gauche mais aussi de droite, Nicolas Sarkozy est en effet  la cible de tirs nourris en provenance de ses adversaires à la primaire de droite. Dernière salve en date: celle qui porte sur les deux référendums qu’il entend organiser au soir du second tour des législatives, sur les questions des fichés S et du regroupement familial. «Ça n’arrivera pas, c’est de l’enfumage ça», a tancé l’ancien premier ministre François Fillon, invité d’Europe 1 ce lundi. Très remonté contre l’ancien chef de l’État, le député de Paris a martelé: «Ce référendum est techniquement quasiment impossible à faire. Faire un référendum avant les élections législatives, c’est s’exposer à une motion de censure de l’ancienne majorité pour un sujet qui pourrait attendre que les élections législatives aient eu lieu. » « . Sur le fond, je propose une solution plus radicale qui consiste à juger et mettre en prison les personnes fichées S au motif qu’elles entretiennent des relations avec notre ennemi». Avant lui, déjà, c’est Bruno Le Maire qui s’est élevé contre le fondateur de LR. «C’est affligeant!», a-t-il lancé vendredi au Figaro, reprochant à l’ancien président de «céder à la facilité sur des sujets aussi sensibles! C’est encore une diversion!» Et de démonter les deux propositions une à une: «La vraie difficulté, c’est déjà de faire appliquer la loi et de se donner les moyens de faire expulser ceux qui ne respectent pas les règles du regroupement familial». «On sort de l’État de droit sans aucune efficacité supplémentaire!», a-t-il encore critiqué.

Cette offensive vient conclure une longue séquence noire pour Nicolas Sarkozy, qui ne cesse de chuter dans les sondages. Dans l’étude Kantar Sofres-OnePoint pour Le Figaro, RTL et LCI publiée ce lundi, l’ancien chef de l’État est donné largement battu au second tour par Alain Juppé, avec 62% contre 38% à peine.

 

(Avec le Figaro)

Référendums : une proposition électoraliste de Sarkozy

Référendums : une proposition électoraliste de Sarkozy

Sur Europe 1 le constitutionnaliste Oliver Duhamel considère que les propositions de Sarkozy sur les referendums, sont essentiellement électoralistes. Nicolas Sarkozy propose aux Français de prendre exemple sur les Britanniques en autorisant le ministre de la Sécurité à « décider de la mise en internement administratif des fichés S les plus dangereux » et ce, sans l’intervention d’un juge. Le candidat est convaincu « qu’on doit limiter la liberté de ces gens-là pour protéger la liberté des citoyens français. » Un principe de privation de liberté a priori que Nicolas Sarkozy avait déjà évoqué en septembre dernier. Mais cette mesure choc est-elle en accord avec la constitution ?
Peut importe que ce soit constitutionnel ou non. La réponse est non pour Olivier Duhamel, spécialiste des institutions d’Europe 1. « Donner l’autorisation d’interner sans intervention d’un juge serait contraire à la constitution. Maintenant, c’est le Conseil constitutionnel qui le confirmera ou pas. Mais que ce soit inconstitutionnel, donc impossible ou pas, ce n’est pas le problème de Nicolas Sarkozy. »
« Ça lui est complètement égal s’il ne peut pas le faire après. Son seul but c’est, aujourd’hui, de proposer quelque chose de spectaculaire et de susceptible de gagner des voix. Après, si ça ne se peut pas, qu’est-ce que ça peut faire ? » D’ailleurs, le président Hollande s’était engagé à saisir le Conseil d’État sur cette question après les attentats. Mais tous les spécialistes s’accordaient à dire qu’un internement par précaution ne serait pas envisageable.
Une stratégie électorale. Pour le spécialiste, la justification d’une telle proposition est ailleurs : Nicolas Sarkzoy joue son rôle de candidat à la primaire de la droite. Il cherche donc à séduire le plus d’électeurs possible. « Le fond de son calcul c’est que, d’une part, beaucoup d’électeurs républicains sont aujourd’hui, sur ces questions, sur une ligne très sécuritaire et très autoritaire. »
« Et d’autre part qu’il faut qu’il récupère des électeurs d’extrême droite, des électeurs du Front national, en plus grand nombre qu’Alain Juppé [son principal rival] va récupérer d’électeurs sympathisants de gauche. Donc il va de plus en plus loin sur des thématiques de la droite dure voire de l’extrême droite pour essayer de parvenir à ses fins. »
Réforme démocratique : ça va retomber à plat.

Ce que pense 20 Minutes l’historien Jean Garrigues, spécialiste d’histoire politique dans une interview à 2 minutes. Qui n’aborde que de manière allusive la question fondamentale de la sociologie du personnel politique ou la question de la démocratie active qui ne se limite pas au dépôt d’un bulletin dans l’urne.
La volonté de renouvellement démocratique est-elle une nouveauté dans le débat politique ?
Non, ce thème a déjà plusieurs décennies. Le premier à avoir réformé la Ve République est son père fondateur, le général De Gaulle, qui en 1962 décide de faire élire le président au suffrage universel. On peut évoquer la révision du septennat qui a renforcé la présidentialisation en couplant l’agenda législatif et présidentiel. Depuis plusieurs années, le thème de VIe République est régulièrement mis en avant par Jean-Luc Mélenchon ou Arnaud Montebourg par exemple. A gauche, mais aussi chez François Bayrou et les centristes, on demande davantage de proportionnelle depuis longtemps.
L’introduction d’une part de proportionnelle à l’Assemblée était d’ailleurs une promesse de campagne de Hollande. Elle ne sera pas tenue. N’est-ce pas le lot des réformes institutionnelles ?
C’est un peu l’impression que ça donne. La proportionnelle, on en parle depuis longtemps et ça ne vient pas. Il y a une raison logique : le parti qui remporte l’élection présidentielle n’a pas intérêt à voir écorner sa majorité. Mêmes réticences sur le non-cumul des mandats. On voit bien l’opposition du Sénat : ceux qui doivent la voter sont les premiers concernés. Il est à craindre que beaucoup de ces projets de réformes tombent à plat. C’est tout le problème du blocage entre les élites politiques qui ont tendance à vouloir maintenir le système et la demande populaire. Il faut ajouter à ça le poids de « l’exception française » : toute une génération politique nourrie par la culture gaullienne qui rend difficile le fait de penser aux systèmes parlementaires d’autres pays européens. Il y a un tabou répulsif de la IIIe et IVe République sur ce sujet.

Aujourd’hui, de Macron à Mélenchon, du président aux candidats de droite. Tout le monde en parle…
La crise de confiance entre les acteurs politiques et les citoyens n’a jamais été aussi forte. Il est normal de réfléchir à des transformations des institutions. Il y a un mouvement de fond, une aspiration du corps civique à plus de démocratie, qu’on retrouve dans les mouvements citoyens ou à Nuit Debout. En 2008, il y a eu une petite amorce de rééquilibrage avec la commission sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions, présidée par Édouard Balladur. Les politiques se rendent compte que ce n’est pas assez. Dans nos élections intermédiaires, près de la moitié des électeurs s’abstiennent…

Quelles sont les pistes pour tenter de renouveler la démocratie ?
Deux directions existent. Une direction de nature fonctionnelle : comment améliorer le fonctionnement des institutions. En accélérant les processus parlementaires, par exemple, comme propose Hollande de réduire le nombre de lectures par Chambre pour les textes en urgence. Ce ne sera pas spectaculaire mais bien efficace. Il y a aussi la direction plus symbolique, en imposant davantage de transparence, en organisant des audits des ministres ou un contrôle populaire de l’action présidentielle comme le propose Macron. On peut évoquer aussi l’augmentation des initiatives législatives populaires, le recours aux droits de pétition, le renouvellement du personnel politique…

Ces thématiques seront-elles au centre de la campagne ?
Je pense qu’elles devraient l’être, car la défiance politique atteint un niveau exceptionnel. Malheureusement, on voit très bien la direction que certains veulent donner à la campagne : sécurité, immigration, laïcité, des sujets plus spectaculaires. A coté, le problème majeur dans nos sociétés, la hausse du chômage, sera encore déterminant. Je crains que la thématique du renouvellement démocratique soit encore une fois laissée de côté.

 

Des référendums d’entreprises qui vont bousculer les syndicats

Des référendums d’entreprises qui vont bousculer les syndicats

 

La ministre du travail a beau s’en défendre mais sa proposition d’organiser des référendums auprès des salariés constitue un contre-pouvoir indiscutable par rapport à des syndicats souvent trop conservateurs. Conservateurs  des  supposés acquis mais des acquis  qui sont remis en cause par l’évolution de l’environnement économique. Un  Conservatisme qui peut tuer l’entreprise et l’emploi. Personne ne peut nier qu’il existe un véritable problème de fonctionnement démocratique dans les syndicats. Un exemple, les grèves sont essentiellement décidées par les seuls syndicats (après une éventuelle consultation des adhérents) les salariés non syndiqués n’ont pas leur mot à dire pour le déclenchement d’une grève mais sont sollicités pour la reprise.  Le gouvernement français compte donc introduire le référendum  qui permettrait de neutraliser l’opposition de syndicats majoritaires, mais il se défend de mettre en opposition les salariés et les syndicats. Cette mesure fera partie de la réforme du Code du travail, a annoncé la mini (qui sont les plus nombreux puisque le taux de syndicalisation en France ne dépasse pas les 10 %). Du coup la démocratie syndicale de risque d’être sérieusement bousculée. Les syndicats les plus modernistes pourront trouver la des raisons à renforcer leur crédibilité, à l’inverse les syndicats trop corpos ou gauchistes risquent  de perdre des plumes en matière d’audience. Aujourd’hui, pour qu’un accord soit valide, il doit recueillir la signature de syndicats ayant obtenu au moins 50% des voix aux élections professionnelles ou de syndicats représentant 30% des salariés sans que des syndicats représentant 50% des salariés ne s’y opposent. La réforme de Myriam El Khomri introduirait une troisième voie: en cas d’opposition des syndicats majoritaires, les signataires de l’accord (à 30%) auraient « la possibilité de déclencher un référendum d’entreprise ». Il faut « donner cette capacité d’entendre aussi les salariés », a-t-elle insisté. S’ils approuvaient l’accord, leur suffrage permettrait de court-circuiter les syndicats majoritaires, qui n’auraient alors aucun droit de veto face à ce référendum « contraignant ».

(Avec AFP)




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