Archive pour le Tag 'redoublement'

École : retour du redoublement

École : retour du redoublement

Évidemment avec le temps, on a oublié les règles simples et efficaces qui permettaient de réguler le niveau des élèves. Le ministre à juste titre vient enfin de rétablir le principe du renouveau redoublement. Un redoublement qui n’était possible précédemment qu’avec l’accord des parents autant dire à partir d’une appréciation forcément arbitraire. Pas étonnant, ces parents eux-mêmes avaient déjà bénéficié du laxisme du système scolaire. Et de proche en proche, tout le système s’est affaibli : le niveau des élèves, le niveau des enseignants et celui des parents.

Sauf vraiment exception, il paraît évident que l’enseignant est le plus compétent pour évaluer un élève et envisager son redoublement. La suppression du redoublement a d’ailleurs favorisé un abaissement général dramatique pour la France puisqu’en sortie de quatrième c’est à peine si la moitié peuvent lire vraiment correctement. La vérité c’est que compte tenu du contexte nombre d’enseignants font du gardiennage pour éviter la pression des élèves voire de leurs parents

Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement» , avait déclaré Gabriel Attal, le 22 novembre dernier, lors du Congrès des maires de France. À l’offensive sur «l’élévation du niveau des élèves» depuis la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale s’était alors engagé à «prendre des décisions» sur ce sujet brûlant. «Un élève qui rentre en 6e sans savoir lire ou compter, c’est quasiment de la maltraitance», insistait-il. Ces mesures sont désormais connues. Dans un courrier électronique envoyé aux enseignants mardi matin, puis lors de sa conférence de presse l’après-midi au collège Charles-Péguy, dans le 14e arrondissement de Paris, le benjamin du gouvernement a annoncé que «pour donner toutes les chances aux élèves de réussir», le «dernier mot» en matière de redoublement reviendrait désormais aux enseignants et non plus aux parents.

«D’année en année, de réforme en réforme, l’autorité de votre expertise pédagogique a pu être progressivement affaiblie»

École : le retour enfin du redoublement

École : le retour enfin du redoublement

Évidemment avec le temps, on a oublié les règles simples et efficaces qui permettaient de réguler le niveau des élèves. Le ministre à juste titre vient enfin de rétablir le principe du renouveau redoublement. Un redoublement qui n’était possible précédemment qu’avec l’accord des parents autant dire à partir d’une appréciation forcément arbitraire. Pas étonnant, ces parents eux-mêmes avaient déjà bénéficié du laxisme du système scolaire. Et de proche en proche, tout le système s’est affaibli : le niveau des élèves, le niveau des enseignants et celui des parents.

Sauf vraiment exception, il paraît évident que l’enseignant est le plus compétent pour évaluer un élève et envisager son redoublement. La suppression du redoublement a d’ailleurs favorisé un abaissement général dramatique pour la France puisqu’en sortie de quatrième c’est à peine si la moitié peuvent lire vraiment correctement. La vérité c’est que compte tenu du contexte nombre d’enseignants font du gardiennage pour éviter la pression des élèves voire de leurs parents

Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement» , avait déclaré Gabriel Attal, le 22 novembre dernier, lors du Congrès des maires de France. À l’offensive sur «l’élévation du niveau des élèves» depuis la rentrée scolaire, le ministre de l’Éducation nationale s’était alors engagé à «prendre des décisions» sur ce sujet brûlant. «Un élève qui rentre en 6e sans savoir lire ou compter, c’est quasiment de la maltraitance», insistait-il. Ces mesures sont désormais connues. Dans un courrier électronique envoyé aux enseignants mardi matin, puis lors de sa conférence de presse l’après-midi au collège Charles-Péguy, dans le 14e arrondissement de Paris, le benjamin du gouvernement a annoncé que «pour donner toutes les chances aux élèves de réussir», le «dernier mot» en matière de redoublement reviendrait désormais aux enseignants et non plus aux parents.

«D’année en année, de réforme en réforme, l’autorité de votre expertise pédagogique a pu être progressivement affaiblie»

École : le redoublement envisagé déjà contesté par le parti socialiste

École : le redoublement envisagé déjà contesté par le parti socialiste

Encore la preuve que le parti socialiste est largement hors sol par rapport aux réalités et aux sentiments des Français en matière d’éducation nationale. Le parti socialiste refuse l’hypothèse du redoublement au motif des discriminations sociales qu’il produit, bref au motif d’arguments socio-politiques alors qu’on ne devrait prendre en compte que le rapport des élèves à l’acquisition des savoirs fondamentaux et l’abaissement général du niveau du système scolaire français.

« Présenter le redoublement comme un remède à la baisse du niveau des élèves constitue le déni d’une triple réalité » estime Yannick Trigance, Secrétaire national du Parti socialiste , conseiller régional d’Ile-de-France et…..ancien enseignant .

Pas une semaine sans une annonce du ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, qui, en matière de conservatisme et de vision passéiste de notre système d’enseignement, n’a décidément rien à envier à Jean-Michel Blanquer qui fut l’un de ses prédécesseurs. C’est ainsi que, mercredi 22 novembre, le ministre a affirmé qu’il allait « revoir » la « question du tabou du redoublement », promettant de « prendre des décisions » qu’il annoncera début décembre dans le cadre des conclusions de la mission « exigence des savoirs » lancée début octobre.

Supprimé en 2014 à un moment où la France en présentait un taux parmi les plus élevés des pays de l’OCDE, le redoublement d’une classe, avec l’accord des parents, a été rétabli par un décret de février 2018, avec également la mise en place un dispositif d’aide personnalisée qui n’a pratiquement jamais existé faute de moyens.

Au-delà de la visée quelque peu électoraliste – recommencer une classe reste très ancré positivement dans l’esprit de bon nombre de nos concitoyens –, le fait de présenter le redoublement comme un remède à la baisse du niveau des élèves n’en constitue pas moins le déni d’une triple réalité : redoubler une classe est injuste socialement, impactant psychologiquement et inadapté pédagogiquement.

En effet, comme l’ont montré bon nombre d’études, le redoublement reste fortement connoté socialement : 57 % des élèves de seconde professionnelle sont en retard, contre 20 % des élèves de seconde générale et technologique. Les enfants d’ouvriers redoublent bien plus que les enfants de cadres ; à niveau de difficulté égale, les enfants des familles monoparentales ont 37 % de risques de plus de redoubler une classe.

En un mot, le taux de redoublement dépend largement de la catégorie sociale des élèves : si la part d’élèves en retard en fin de collège chez les enfants d’ouvriers non qualifiés a diminué d’un tiers en dix ans, elle a, dans le même temps, été divisée par deux chez les enfants de cadres.

La question du redoublement à l’école, un débat trop politique ?

La question du redoublement à l’école, un débat trop politique ?

Le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal vient de déclarer au congrès des maires de France qu’« il faut revoir la question du tabou du redoublement : un élève qui entre en sixième sans savoir ni lire ni compter, c’est quasiment de la maltraitance ». Un « tabou » qui est loin d’être évident si l’on prend en compte qu’il y a 30 ans la moitié des élèves de troisième avaient redoublé au moins une fois, et le quart il y a 10 ans. Nombre de Français doivent donc penser par « expérience » que le redoublement fait partie de la « normalité », en dépit des études de suivi en la matière qui concluent au caractère inutile, voire néfaste, de la plupart des types de redoublement.

Enseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université Paris Cité dans The Conversation

Ce n’est pas la première fois que la question du redoublement, qu’on aurait pu croire réglée, revient sur le devant de la scène. Un autre ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait déjà déclaré dans un entretien au Parisien en juin 2017 qu’« il n’est pas normal d’interdire le redoublement : il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant les retards ».

On peut noter la similitude de la mise en cause des deux ministres à six ans d’intervalle, d’autant plus que Jean-Michel Blanquer a pris effectivement un décret en ce sens dès 2018 : « À titre exceptionnel, dans le cas où le dispositif d’accompagnement pédagogique mis en place n’a pas permis de pallier les difficultés d’apprentissage rencontrées par l’élève, un redoublement peut être proposé par le conseil de classe »

Ce décret succédait à un décret pris en 2014 par la ministre de l’Éducation nationale qui l’avait précédé, Najat-Vallaud Belkacem. Ce décret pris en application de la loi de refondation de l’école de juillet 2013 qui prônait son « caractère exceptionnel » limitait le redoublement aux seuls cas de « ruptures des apprentissages » (une longue absence pour maladie par exemple) et aux situations dans lesquelles un élève n’obtiendrait pas l’orientation souhaitée en fin de troisième ou de seconde si les parents en faisaient la demande.

Ces dispositions réglementaires n’étaient pas survenues par hasard. Elles s’inscrivaient dans une longue évolution de la baisse des taux de redoublements plus ou moins encouragée par ses prédécesseurs et dans le contexte des conclusions de l’enquête internationale PISA rendues publiques fin décembre 2012 sur le sujet.

« En France, 28 % des élèves de 15 ans ont indiqué avoir redoublé au moins une fois, contre 12 % en moyenne dans les pays de l’OCDE […] Les résultats de l’enquête PISA 2012 montrent que, dans les systèmes qui pratiquent le redoublement, l’impact du milieu socio-économique des élèves sur leur performance est plus élevé […]. Les établissements qui ont une forte proportion d’élèves de 15 ans ayant redoublé au moins une fois obtiennent de moins bons résultats que ceux où cette proportion est moins importante. De même, en règle générale, les pays où le redoublement est une pratique courante pour gérer la difficulté scolaire ont de moins bons résultats que les autres pays. »

Ces résultats sont sans doute de l’ordre du contre-intuitif dans un pays où le redoublement a été longtemps pratiqué à haute dose et peut donc apparaître comme de l’ordre du « bon sens » pour nombre d’enseignants et de parents d’élèves, encore maintenant. C’est sans doute aussi ce qui explique la prudence de certains décideurs, voire des allers et retours en la matière parfois surprenants, aussi bien dans les décisions que dans la sphère politico-médiatique. Car le débat à ce sujet est récurrent et ne date pas d’hier.

Par exemple, si l’on en juge par une enquête menée en 2004 par la Sofres, la moitié des parents d’élèves dont l’enfant avait redoublé une ou plusieurs fois à l’école élémentaire considéraient que cela avait été une très bonne chose ; même si, parmi les parents d’élèves dont il avait été seulement envisagé que leur enfant redouble dans le primaire sans que cela se fasse, les trois quarts considéraient que c’était mieux que leur enfant n’ait pas redoublé et un quart qu’il aurait mieux valu qu’ils redoublent.

En cette même année 2004, le ministre de l’Éducation nationale François Fillon se prononce pour faciliter la pratique du redoublement (alors encore pourtant fortement répandue) en accusant la loi d’orientation de 1989 d’avoir « conduit à enlever aux enseignants leur pouvoir de décision en matière de redoublement ; or aucune étude ne démontre que passer automatiquement dans la classe supérieure soit un gage de réussite ».

La loi d’orientation du 25 avril 2005, dite loi Fillon, légitime la pratique du redoublement avec toutefois une condition à l’école primaire : « lorsqu’un redoublement est décidé et afin d’en assurer l’efficacité pédagogique, un programme personnalisé de réussite éducative est mis en place » selon le décret d’application sur les dispositifs d’aide et de soutien à l’école.

Le décret de 2018 pris par Jean-Michel Blanquer est toujours en vigueur. Par rapport à 2017, que constate-t-on dans les évolutions des taux de redoublements par niveau ? Au CP, il a doublé, passant de 1 % en 2017 à 2 % en 2022. Et aussi au CE1, où il est passé de 0,7 % à 1,4 %. Une évolution significative donc au niveau des deux classes particulièrement cruciales de l’élémentaire. Le taux de redoublement est en revanche resté quasiment stable au collège, passant de 0,6 % à 0,5 % en classe de cinquième et quatrième, et de 2,4 % à 2,2 % en troisième.

Que veut exactement Gabriel Attal ? S’agit-il seulement d’un « effet d’annonce » ou bien d’autre chose. Mais quoi exactement et pour quoi ?

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire

Enseignement-Redoublement : le tabou qui plombe le niveau scolaire


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogistes ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes vers le bas et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques. Résultat, nombre de diplômés à bac plus 3 ou bac plus 5 se retrouvent au chômage avec la seule perspective de se faire embaucher dans l’administration; Ce qui n’augmente pas son propre niveau y compris dans l’enseignement !

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement

Redoublement : le tabou qui plombe l’enseignement


À la veille de la sortie du nouveau placement PISA qui évalue le système scolaire de chaque pays, la France va sans doute encore se retrouver entre en fin de tableau confirmant ainsi la dernière étude du ministère de l’éducation nationale qui montrait que seulement la moitié des élèves de quatrième sont capables de faire une lecture correcte.

Nombre d’élèves entrent au collège non seulement sans capacité de lecture suffisante mais évidemment sans les bases de la langue française et des mathématiques. Le ministre de l’Éducation nationale dévoilera donc début décembre un plan destiné à «élever le niveau général à l’école». Parmi les mesures envisagées : revoir le «tabou du redoublement». Une pratique aux bénéfices contestés.

Après l’interdiction des abayas, le retour du bac en juin, la réflexion autour de l’uniforme ou encore la lutte contre le harcèlement, Gabriel Attal impose un nouveau thème dans l’actualité éducative : la hausse du niveau des élèves. Assurant n’avoir «aucun tabou», le ministre de l’Éducation nationale distille depuis plusieurs jours ses pistes pour «élever le niveau général à l’école», avant ses annonces officielles prévues début décembre, dans la foulée de la publication du très attendu classement Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves).

Mercredi 22 novembre, au 105e congrès des maires de France, l’homme politique est revenu sur son idée de mettre en place des groupes de niveau en français et en mathématiques au collège puis a lâché une phrase tout sauf anodine. Il «faut revoir» la «question du tabou du redoublement», a-t-il déclaré, selon l’AFP, promettant de «prendre des décisions» en la matière.

Le pire évidemment c’est que les pédagogie liste ont protesté contre cette éventualité du rétablissement du redoublement. Or les mauvais élèves tirent évidemment l’ensemble des classes et c’est tout le système qui se trouve appauvri y compris jusqu’à l’université où nombre d’étudiants affichent de graves failles en français et en mathématiques.

Education: «autoriser à nouveau le redoublement»(Blanquer)

 

Education: «autoriser à nouveau le redoublement»(Blanquer)

 

La possibilité du redoublement, une proposition du nouveau ministre de l’éducation Jean-Michel planquée. Une orientation qui va faire parler dans les chaumières pédagogie East est sans doute être très contestée. Pourtant une proposition nécessaire quand on constate que 20 à 30 % des élèves ne maîtrisent pas les fondamentaux à la sortie du CM 2. « Il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant des retards », estime Jean-Michel BlanquerDans un entretien au Parisien de jeudi, le ministre de l’Education nationale juge « absurde » l’interdiction du redoublement et déclare qu’il souhaite l’« autoriser à nouveau » dès l’année scolaire 2017-2018. Jean-Michel Blanquer veut marquer ainsi un infléchissement par rapport à la politique de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem qui l’a précédé et qui avait pris en novembre 2014 un décret affirmant « le caractère exceptionnel du redoublement ». « Le redoublement doit rester possible quand c’est dans l’intérêt de l’élève, et dans des cas qui doivent rester rares », affirme aujourd’hui Jean-Michel Blanquer. Pour le ministre, « la première des réponses réside dans l’accompagnement tout au long de l’année et dans les stages de soutien que nous créons » pendant les vacances d’été pour les élèves qui entrent en sixième.

Enseignement-Najat Vallaud-Belkacem : plus de notes en primaire et plus de redoublement au collège

Enseignement-Najat Vallaud-Belkacem : plus de notes en primaire et plus de redoublement au collège

 

Plus  de notes en primaire: c’est déjà le cas dans « 80% des écoles primaires », précise la ministre. Les écoles primaires qui souhaitent continuer à mettre des notes pourront les ajouter sur le carnet scolaire, assure-t-elle, plaidant pour « la liberté pédagogique », en primaire comme au collège: « Au collège, on sera plus souvent sur de la notation », mais « les collèges sans notes tels qu’ils existent aujourd’hui pourront continuer à fonctionner ainsi ». Chaque trimestre, les enfants auront toujours des bulletins, et « tous les trois ans, puisque désormais la scolarité fonctionne par cycle, en plus des bulletins trimestriels, ils auront une évaluation de fin de cycle ». Cette évaluation permettra de « positionner » l’élève par matière et par rapport à sa classe, mais aussi « sur la progression qui doit être la sienne pour obtenir à l’âge de 16 ans le socle commun de connaissances. « On considère que tous les élèves, à la fin de leur période de scolarité obligatoire, doivent atteindre un niveau minimal, ambitieux, exigeant ». Najat Vallaud-Belkacem évoque ici l’idée d’un « check-up des compétences » acquises par l’élève, tous les trois ans. Si l’objectif n’est pas atteint à la fin du premier cycle, « la pédagogie au cycle suivant devra être individualisée, différenciée pour lui permettre (à l’élève, Ndlr) de rattraper son retard ». Ainsi, « plus besoin de redoublement » pour des raisons de résultats scolaires. « Le fait de raisonner en trois ans rend beaucoup moins pertinent le redoublement, puisqu’on se donne trois ans pour que l’élève atteigne le niveau », s’explique la ministre. Les cas de redoublement seront réservés à des situations exceptionnelles, comme l’absentéisme répété.

 

 

Supprimer le redoublement scolaire, les notes et même les programmes ?

Supprimer le redoublement scolaire, les notes et même les programmes ?

 

On s’inquiète parce que la France faiat redoubler environ 30% des élèves, on devrait plutôt s’inquiéter de ne pas en faire redoubler davantage car c’est le niveau qui en cause et qui place la France dans les profondeurs des classements internationaux. Même si le redoublement n’est pas La solution pour relever le nouveau général, il n‘empêche,  sa mise en cause s’ajoute à celle  des notes (approuvée par une majorité des parents !!) au-delà sans doute au principe même d’évaluation. Dès lors pourquoi ne pas supprimer aussi les programmes ? (dont il est vrai une grande partie en élémentaire voire en secondaire relève de l’ésotérisme).  28% des élèves de moins de 15 ans ont redoublé au moins une fois dans leur scolarité. Cette statistique place la France au 5e rang des pays de l’OCDE qui font le plus redoubler les élèves, derrière l’Espagne, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg, selon un rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire. Le CNESCO planche actuellement sur la question de la réelle efficacité d’une méthode qui, selon le ministère de l’Education nationale, a aussi un coût élevé, estimé à 2 milliards d’euros par an. « Mon redoublement a été inutile. Je n’avais pas l’esprit au travail et cette sensation de perdre mon temps a été source de frustration personnelle et de tensions familiales », confie Thomas G., qui a redoublé la classe de seconde. « J’aurais pu passer directement en 1ère STG sans redoublement, puisque j’y suis allé à l’issue de ma deuxième seconde », poursuit cet élève déçu, qui déplore le manque de conseil et d’orientation de la part du personnel éducatif. Même sentiment pour Alexis C.: « J’ai d’abord choisi de m’orienter vers une 1ere scientifique, catastrophique au niveau des notes, avant de redoubler vers la filière économique et sociale. J’aurais dû prendre cette voie dès le départ. Mes notes ont décollé. » Le personnel enseignant, aussi, s’interroge. « On nous pousse à faire redoubler le moins possible, explique Thibaut M., professeur de français à Gagny, en Seine-Saint-Denis. Je pense pourtant que c’est une chance. Le redoublement est souvent un échec par manque de suivi, de motivation et de communication. Il faudrait un soutien individualisé

 




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