Archive pour le Tag 'recul'

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Chimie : Nouveau recul de la production

Chimie : Nouveau recul de la production

L’industrie chimique française vu sa production dégringoler de 3,3% l’an dernier en France, après avoir connu un rebond de 5,8% en 2021 sur fond de reprise post-Covid.Et ça devrait continuer en 2023.

« L’année 2023 devrait être à nouveau difficile pour la chimie (…) la dynamique qu’on avait connue jusqu’à maintenant pourrait s’essouffler », a expliqué mardi le président de l’association France Chimie, Luc Benoit-Cattin, lors d’une conférence en ligne.

« On a plutôt un niveau bas de confiance de nos adhérents », avec un tiers d’entre eux qui « anticipent une réduction des investissements ou un gel des recrutements », a ensuite poursuivi le responsable de l’organisation interprofessionnelle qui regroupe 1.200 entreprises du secteur en France et 225.000 salariés. En conséquence, France Chimie s’attend à un nouveau repli de la production en 2023

Le syndicat du secteur s’inquiète du déficit de compétitivité de l’Europe qui « s’amplifie » en raison du plan massif de soutien aux industries vertes made in USA de 400 milliards de dollars, l’inflation reduction act (IRA), lancé par Joe Biden, au moment où les Etats-Unis profitent d’un coût de l’énergie défiant toute concurrence européenne.

Le prix d’un kilo d’hydrogène décarboné produit aux Etats-Unis et vendu en Europe s’élève ainsi à « 2 euros du kilo » alors qu’il faut « 7 euros en Europe » pour produire un kilo d’hydrogène décarboné, en raison notamment des prix de l’énergie, selon France Chimie.

Economie-Croissance: recul de la consommation

Economie-Croissance: recul de la consommation


Officiellement, l’inflation reculerait de 0,8 % par rapport au mois précédent mais demeurerait particulièrement forte en particulier dans l’alimentation où les prix dérapent de 20 à 25 % ( officilement plus de 14%). Mécaniquement, la consommation des ménages chute de façon significative de plus de 4 % sur un an et la croissance avec.( La consommation représente autour de 55 % du PIB)
.

La consommation des ménages. Cette dernière a reculé, en février, de 0,8% par rapport au mois précédent. Au total, sur un an, par rapport à février 2022, la consommation des ménages a chuté de 4,1%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont pâti d’un net repli de 1,2% des achats de biens alimentaires, tant des produits agricoles qu’agroalimentaires, après un rebond revu à la hausse de 1,7% en janvier.

En outre, les achats de biens fabriqués ont, eux, chuté de 0,9%, principalement sous l’effet du recul des dépenses en biens durables tels que les automobiles, les meubles, les appareils électriques ou ménagers.

La consommation en énergie est, elle, restée quasi stable (+0,1%), la hausse de la consommation de gaz et d’électricité étant contrebalancée par une nette diminution pour les carburants.

Croissance: recul de la consommation

Croissance: recul de la consommation


Officiellement, l’inflation reculerait de 0,8 % par rapport au mois précédent mais demeurerait particulièrement forte en particulier dans l’alimentation où les prix dérapent de 20 à 25 % ( officilement plus de 14%). Mécaniquement, la consommation des ménages chute de façon significative de plus de 4 % sur un an et la croissance avec.( La consommation représente autour de 55 % du PIB)

La consommation des ménages. Cette dernière a reculé, en février, de 0,8% par rapport au mois précédent. Au total, sur un an, par rapport à février 2022, la consommation des ménages a chuté de 4,1%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont pâti d’un net repli de 1,2% des achats de biens alimentaires, tant des produits agricoles qu’agroalimentaires, après un rebond revu à la hausse de 1,7% en janvier.

En outre, les achats de biens fabriqués ont, eux, chuté de 0,9%, principalement sous l’effet du recul des dépenses en biens durables tels que les automobiles, les meubles, les appareils électriques ou ménagers.

La consommation en énergie est, elle, restée quasi stable (+0,1%), la hausse de la consommation de gaz et d’électricité étant contrebalancée par une nette diminution pour les carburants.

Croissance Mondiale: recul mais un peu moins que prévu (FMI)

Croissance Mondiale: recul mais un peu moins que prévu (FMI)

La hausse des PIB devrait subir un ralentissement sévère par rapport à l’an dernier. Dans la zone euro, pronostique ainsi le FMI, la croissance diminuera de +3,5% en 2022 à +0,7% cette année. Pour les pays «avancés», elle devrait reculer de +2,7% à +1,2%.

«Les risques de dégradation des perspectives économiques continuent de dominer mais ils se sont atténués», souligne le FMI. «Un regain lié à la demande comprimée dans de nombreux pays est plausible, ou une baisse plus rapide de l’inflation», ajoute l’organisation.

la France, les prévisions ne changent pas. Le PIB devrait afficher une croissance de 0,7% cette année, de même niveau désormais que celle de la zone euro, pronostique le FMI. La Banque de France est moins optimiste puisqu’elle prévoit une hausse du PIB de 0,3% en 2023. Le gouvernement de l’Hexagone l’est davantage : il parie sur une progression de 1% du PIB.

Pas d’amélioration en vue, en revanche, pour le Royaume-Uni. C’est la seule nation, parmi les économies avancées et les principaux émergents, qui devrait afficher une récession, de 0,6%, cette année, note le FMI, lequel a revu ses prévisions en baisse de 0,9 point pour la Grande-Bretagne.

Pour la Russie, le Fonds revoit ses prévisions en hausse de 2,6% en 2023 pour le pays de Vladimir Poutine et s’attend ainsi à une croissance de 0,3%. Ce rebond intervient après une récession, beaucoup plus faible selon le FMI que d’autres organisations internationales. Le fonds qui veille sur l’économie mondiale estime que le PIB russe a reculé de seulement 2,2% en 2022 alors que la Banque mondiale, par exemple, l’évalue à 3,5%. La différence est encore plus marquée pour cette année, la Banque mondiale prévoyant encore une baisse du PIB russe de 3,3%.

Il faut toutefois rappeler que même si l’économie mondiale se porte mieux que prévu cette année, la hausse des PIB devrait subir un ralentissement sévère par rapport à l’an dernier. Dans la zone euro, pronostique ainsi le FMI, la croissance diminuera de +3,5% en 2022 à +0,7% cette année. Pour les pays «avancés», elle devrait reculer de +2,7% à +1,2%.
En Chine, où la croissance devrait atteindre 5,2% en 2023, le FMI a revu ses données en hausse de 0,8 point. Mais il rappelle que l’aggravation de la situation sanitaire dans l’ex-Empire du milieu pourrait «freiner la reprise». Tout comme «la guerre pourrait s’intensifier en Ukraine et le durcissement des conditions de financement à l’échelle mondiale accentuer le surendettement».

Croissance : Troisième mois de recul de l’activité du secteur privé

Croissance : Troisième mois de recul de l’activité du secteur privé

S&P Global indique, ce mardi, que l’activité du secteur privé en France s’est contractée en janvier pour le troisième mois consécutif en raison d’une baisse de la production manufacturière.

Cette contraction reste toutefois « modeste », avec un indice « flash » à 49 points, contre 49,1 en décembre, précise l’agence dans cette première estimation. Pour rappel, un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité, tandis qu’un indice supérieur à cette limite reflète une expansion.

Par ailleurs, selon les réponses du panel représentatif de 750 entreprises interrogées par S&P Global, « le volume des nouvelles affaires obtenues par les entreprises du secteur privé français a quant à lui diminué pour un sixième mois consécutif ». Ce recul est dû selon les répondants à la hausse des taux d’intérêt et au niveau élevé de l’inflation qui « ont incité les clients à réduire leurs dépenses.»

S&P Global relève aussi que « les performances des fabricants ont continué de peser fortement sur celles de l’ensemble de l’économie, le recul de la production manufacturière, amorcé à la mi-2022, s’étant en effet prolongé au cours du mois ». Le secteur manufacturier a été « confronté à de nouvelles difficultés d’approvisionnement, les délais de livraison ayant continué à s’allonger en janvier », selon les résultats de l’enquête.

Malgré ces difficultés, l’inflation des coûts ralentit pour l’ensemble du secteur privé et les perspectives d’activité se sont renforcées par rapport à décembre, relève Joe Hayes, économiste chez S&P Global.

Pour autant, malgré des perspectives plutôt bonnes à moyen terme, « de nombreuses entreprises s’attendent à un ralentissement économique de courte durée » avec une demande qui reste fragile et continue de « peser sur les performances économiques françaises », explique l’économiste.

Sondage popularité: recul des membres du gouvernement

Sondage popularité: recul des membres du gouvernement

 

Dans ce  tableau de bord de janvier 2023  des personnalités Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, Edouard Philippe conserve sa première place avec 57% de bonnes opinion (stable). Ce mois-ci encore, le maire du Havre est « la seule personnalité qui a une cote d’opinion majoritaire » ce qui raconte « l’histoire de la défiance française vis-à-vis du politique » selon Frédéric Dabi, alors que 22 personnalités dépassaient cette barre symbolique en septembre 2012.

 

Derrière, François Hollande (44%) et Rachida Dati (43%) reculent tous deux de 3 points, ce qui permet à Bruno Le Maire (46%, +1 pt) de leur ravir la deuxième place. Ainsi, les deux premières places de notre classement sont détenues par des candidats possibles à la succession d’Emmanuel Macron. Vient ensuite François Bayrou à la cinquième place (42%, stable), lequel a récemment déclaré ne pas écarter l’éventualité d’une candidature en 2027.

 

Enfin, Gérald Darmanin, quatrième prétendant macroniste éventuel, se retrouve bien plus loin dans le classement après avoir vu sa popularité chuter de 5 points ce mois-ci (18e place avec 34% de popularité). Ce dernier n’est pas le seul membre de la majorité à voir sa cote de bonnes opinions refluer, probable victime de l’annonce du projet de loi de la nouvelle réforme des retraites.  A la veille de la mobilisation contre le projet dont elle a elle-même énoncé les contours, la Première ministre Elisabeth Borne perd elle 4 point et se retrouve à 37% de popularité. Le président de la République lui-même, Emmanuel Macron, voit également sa part de bonnes opinions se réduire (38%, -3 pts), tout comme plusieurs autres membres du gouvernement tels Olivier Véran (39%, -2 pts) ou Gabriel Attal (38% -2 pts).

 

Côté oppositions, tous ne bénéficient pas nécessairement de cette sévérité accrue envers l’exécutif. Ainsi, la popularité de Marine le Pen patine (37%, -1 pt), de même que celle de son successeur Jordan Bardella (34%, +1 pt). Ce sont même de nets reculs qu’enregistrent Jean-Luc Mélenchon (32%, -3 pts) ou Eric Ciotti (27%, -6 pts), ce dernier apparaissant peut-être comme « complice » de la réforme. Parmi les embellies notables, Fabien Roussel (7e, 41%, +2 pts) et François Ruffin (15e, 36%, +5 pts) semblent eux bénéficier de leurs prises de position contre la réforme des retraites.

 

Renault : un recul des ventes de près de 15% en 2022

Renault : un recul des ventes de près de 15% en 2022

La marque Renault voit ses ventes reculer de 14,6 % en 2022.. Elle conserve néanmoins la deuxième place sur le marché français des véhicules particuliers, derrière Peugeot. Pour 2023, le constructeur mise sur sa gamme hybride et électrique pour assurer sa croissance et prévoit quatre lancements « importants ».

 

Avec 1.466.729 véhicules vendus en 2022, la marque Renault enregistre un recul de 14,6% par rapport à 2021 (1.751.000 de ventes), a indiqué le constructeur ce mardi.

Renault voit ainsi ses ventes reculer plus vite que la moyenne du marché, mais reste sur le podium des ventes électriques européennes, derrière Tesla et Volkswagen. « On a vendu tout ce qu’on a produit », et les portefeuilles de commandes sont encore bien remplis, a indiqué le directeur exécutif de la marque, Fabrice Cambolive, lors d’une conférence de presse.

Hors d’Europe, les ventes sont stables par rapport à 2021

Retraites : nouveau recul de Macron

Retraites : nouveau recul de Macron

Comme souvent face aux échéances stratégiques Macron recule. C’est encore le cas avec la réforme des retraites et il le justifie pour des questions « footballistiques ». On ne voit pas très bien le lien car sa décision est essentiellement alimentée par la peur de conflit qui se prépare. Macron prend le prétexte de la coupe du monde de football pour renvoyer à un mois l’annonce de la réforme des retraites.Ce n’est pas le premier recul et ce n’est sans doute pas le dernier !

Dans les couloirs du pouvoir ont suggère que Macron compte sur une victoire de l’équipe de France qui pourrait changer le climat de l’opinion actuellement assez défavorable. Reste que la problématique politique a rarement à voir avec celle du sport. Le problème c’est que Macro veut imposer une réforme rejetée à plus de 70 % par les Français.Et cette réforme pourtant nécessaire pourrait bien être le tombeau de Macron.

Et pour justifier encore le report le pouvoir utilise de très mauvais arguments. « Les élections (professionnelles) se sont tenues le 8 décembre dernier dans la fonction publique et ont empêché certaines discussions avec les organisations syndicales qui étaient plus impliquées dans cet exercice !!! et (…) plusieurs formations politiques – intéressées au premier chef – ont eu à vivre des élections ces derniers jours et ont changé, si je puis dire, de dirigeants ou dirigeantes (les adhérents LR ont élu Éric Ciotti à la tête du parti, NDLR) », a-t-il esquissé, pour se justifier. Une volonté de temporiser qui « permet » selon lui « d’avoir quelques semaines de plus pour que celles et ceux qui ont davantage de temps libre, ou que celles et ceux qui viennent de prendre des responsabilités, puissent quand même, sur quelques éléments clés de la réforme, pouvoir échanger avec le gouvernement. (…) Peut-être que la nature des débats sera différente s’il n’y a pas des annonces dans trois jours mais si on se donne quelques semaines pour pouvoir les finaliser ». Pour un peu Macrno aurait choisi la vague de froid actuelle pour considérer que l’opinion n’était pas assez chaude pour avaler la réforme.

Alimentation: Le bio en net recul, pourquoi ?

Alimentation: Le bio en net recul, pourquoi ?

Il y a plusieurs facteurs explicatifs au recul net du bio. D’abord un facteur conjoncturel avec la baisse parfois dramatique du pouvoir d’achat pour des ménages. En effet, pour les salariés le pouvoir d’achat n’a pour l’instant augmenté qu’à peine de 3 % quand l’inflation est mesurée ( avec parcimonie pour ne pas dire davantage) à 6 % par l’INSEE. Une augmentation des prix beaucoup plus significative pour les produits alimentaires qui approche les 20%.

L’autre facteur explicatif et plus structurel à savoir la prise de conscience du caractère relatif de certains produits bio avec en particulier la jungle des labels et il faut bien le dire du trafic.À noter qu’environ 50 % des produits bio sont importés !

En France, on a commencé à faire le ménage mais les labels sont encore trop confus et dans la réalité il est difficile de distinguer ce qui est réellement bio d’autant que la moitié des produits bio sont importés de l’étranger notamment de l’Espagne qui ,c’est le moins qu’on puisse dire n’a pas tout à fait les mêmes critères de qualité . Dernier élément ,c’est la tendance à substituer éventuellement aux produits des produits locaux y compris chez le producteur. Des produits qui ne s’affichent pas nécessairement comme bio mais des produits qui aussi davantage d’être plus compétitif et plus frais

. Les grandes surfaces fournissent 70 % de leur nourriture aux Français, mais seulement 50 % dans le bio. La vente directe à la ferme et les boutiques d’artisans et de commerçants représentent 18 % des ventes.

Economie-Croissance France :recul en novembre

Economie-Croissance France :recul en novembre( Standard and Poor’s)

Pour la fin de l’année la France pourrait connaître la récession. Contrairement à l’INSEE, SP (Standard and Poor’s) constate une baisse de la croissance en novembre . L’indice PMI Flash publié mercredi par le cabinet S&P Global a mesuré que l’activité du secteur privé s’est contracté en novembre. L’indice, en première estimation s’est établi à 48,8. Une estimation définitive de l’activité du secteur privé en novembre doit être publiée début décembre.

Toujours est-il que ce chiffre est alarmant puisqu’un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité économique quand il indique une croissance quand il est supérieur à 50. Selon cette première estimation, le mois de novembre est donc en repli d’1,4 point par rapport au mois d’octobre qui s’affichait à 50,2.

Première contraction de l’économie depuis février 2021

Au mois d’août 2022, le PMI Flash était tombé à 49,8 points en première estimation mais avait finalement été revu à la hausse quelques jours plus tard. Si l’estimation définitive de l’activité du privé s’établit aussi en dessous de 50, il s’agira de la première contraction de l’économie depuis février 2021.

Un indice sous 50, qui rejoint les perspectives de l’Organisation de commerce et de développement économiques (OCDE) de baisse de croissance pour la France. Si l’Hexagone a vu son PIB monter de 6,8% en 2021, l’OCDE projette une croissance de 2,6% en 2022 et de 0,6% en 2023. Alvaro Santos Pereira, économiste à l’OCDE a présenté un scénario qui « n’est pas une récession mondiale, mais un net ralentissement de l’économie mondiale en 2023, ainsi qu’une inflation toujours élevée, mais déclinante dans de nombreux pays ».

Le secteur des services à la peine

C’est le secteur des services qui maintenait jusqu’ici l’indice PMI Flash au dessus de 50 d’après S&P Global. « Bien que le secteur manufacturier français se trouve en zone de contraction depuis le début du deuxième semestre 2022, l’expansion continue du secteur des services avait jusqu’ici soutenu la croissance de l’activité globale », indique l’économiste de S&P Global Joe Hayes, cité dans le communiqué du cabinet.
Malheureusement, « ce soutien essentiel à la croissance économique française semble toutefois toucher à sa fin », ajoute l’économiste. Le secteur des services a lui aussi décroché en novembre d’après les premières estimations du PMI Flash qui montrent que ce secteur s’établit à 49,4 points, soit son niveau le plus faible depuis près de deux ans.

Pourquoi une telle baisse? Selon le S&P Global, qui a interrogé 750 entreprises industrielles et de services, « la baisse de l’activité a principalement résulté de la diminution de la demande » des clients, « certains répondants ayant également évoqué le climat d’incertitude et le manque de visibilité économique ». Une demande qui diminue à l’heure où l’inflation s’établit à 7,1% en octobre sur 1 an et devrait restée durable selon l’OCDE.

Croissance France :recul en novembre

Croissance France :recul en novembre( S&P)

Contrairement à l’INSEE, SP (Standard and Poor’) constate une baisse de la croissance en novembre . L’indice PMI Flash publié mercredi par le cabinet S&P Global a mesuré que l’activité du secteur privé s’est contracté en novembre. L’indice, en première estimation s’est établi à 48,8. Une estimation définitive de l’activité du secteur privé en novembre doit être publiée début décembre.

Toujours est-il que ce chiffre est alarmant puisqu’un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité économique quand il indique une croissance quand il est supérieur à 50. Selon cette première estimation, le mois de novembre est donc en repli d’1,4 point par rapport au mois d’octobre qui s’affichait à 50,2.

Première contraction de l’économie depuis février 2021

Au mois d’août 2022, le PMI Flash était tombé à 49,8 points en première estimation mais avait finalement été revu à la hausse quelques jours plus tard. Si l’estimation définitive de l’activité du privé s’établit aussi en dessous de 50, il s’agira de la première contraction de l’économie depuis février 2021.

Un indice sous 50, qui rejoint les perspectives de l’Organisation de commerce et de développement économiques (OCDE) de baisse de croissance pour la France. Si l’Hexagone a vu son PIB monter de 6,8% en 2021, l’OCDE projette une croissance de 2,6% en 2022 et de 0,6% en 2023. Alvaro Santos Pereira, économiste à l’OCDE a présenté un scénario qui « n’est pas une récession mondiale, mais un net ralentissement de l’économie mondiale en 2023, ainsi qu’une inflation toujours élevée, mais déclinante dans de nombreux pays ».

Le secteur des services à la peine

C’est le secteur des services qui maintenait jusqu’ici l’indice PMI Flash au dessus de 50 d’après S&P Global. « Bien que le secteur manufacturier français se trouve en zone de contraction depuis le début du deuxième semestre 2022, l’expansion continue du secteur des services avait jusqu’ici soutenu la croissance de l’activité globale », indique l’économiste de S&P Global Joe Hayes, cité dans le communiqué du cabinet.
Malheureusement, « ce soutien essentiel à la croissance économique française semble toutefois toucher à sa fin », ajoute l’économiste. Le secteur des services a lui aussi décroché en novembre d’après les premières estimations du PMI Flash qui montrent que ce secteur s’établit à 49,4 points, soit son niveau le plus faible depuis près de deux ans.

Pourquoi une telle baisse? Selon le S&P Global, qui a interrogé 750 entreprises industrielles et de services, « la baisse de l’activité a principalement résulté de la diminution de la demande » des clients, « certains répondants ayant également évoqué le climat d’incertitude et le manque de visibilité économique ». Une demande qui diminue à l’heure où l’inflation s’établit à 7,1% en octobre sur 1 an et devrait restée durable selon l’OCDE.

Revenu: un recul plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

Revenu: un recul plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

D’une certaine manière, l’OCDE confirme le recul du pouvoir d’achat en France. Un constat facilement compréhensible puisque l’inflation sera de l’ordre de 6 % et que l’augmentation des salaires va tourner autour de 3 %. Soit une perte de 3 % sur l’année.

Le revenu réel (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) des ménages français, par personne, a reculé au deuxième trimestre, selon l’OCDE. L’organisation internationale chiffre cette baisse à 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Soit une perte plus de deux fois plus importante que la moyenne des 38 pays de l’OCDE (sauf le Japon dont les données ne sont pas encore ¬disponibles). En Allemagne, le revenu réel a augmenté de 0,4 %.

Dans l’Hexagone, il avait déjà reculé, de 1,6 %, au premier trimestre, mais sur les trois derniers mois de 2021, il était en progression de 1,2 %. L’ensemble des pays de l’OCDE, en moyenne, a en¬registré son troisième recul trimestriel consécutif.

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

Recul du revenu plus important en France qu’ailleurs au deuxième trimestre

D’une certaine manière, l’OCDE confirme le recul du pouvoir d’achat en France. Un constat facilement compréhensible puisque l’inflation sera de l’ordre de 6 % et que l’augmentation des salaires va tourner autour de 3 %. Soit une perte de 3 % sur l’année.

Le revenu réel (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) des ménages français, par personne, a reculé au deuxième trimestre, selon l’OCDE. L’organisation internationale chiffre cette baisse à 1,2 % par rapport au trimestre précédent. Soit une perte plus de deux fois plus importante que la moyenne des 38 pays de l’OCDE (sauf le Japon dont les données ne sont pas encore ¬disponibles). En Allemagne, le revenu réel a augmenté de 0,4 %.

Dans l’Hexagone, il avait déjà reculé, de 1,6 %, au premier trimestre, mais sur les trois derniers mois de 2021, il était en progression de 1,2 %. L’ensemble des pays de l’OCDE, en moyenne, a en¬registré son troisième recul trimestriel consécutif.

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Croissance France: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Industrie automobile : le recul

Industrie automobile : le recul

Malgré la remontée d’octobre, toujours un tiers de ventes automobiles en moins par rapport à 2019. Les ventes de voitures neuves ont légèrement augmenté en octobre 2022 par rapport à l’an dernier. .

Les ventes de voitures neuves en France ont légèrement augmenté en octobre, par rapport à 2021, pour le troisième mois consécutif. Certes, mais elles restent toujours très inférieures à leur niveau d’avant-crise en raison de pénuries persistantes de puces électroniques.

Le secteur a enregistré 124.942 immatriculations de voitures particulières en octobre, un chiffre en hausse de 5,45% sur un an, selon des chiffres publiés mardi par la Plateforme automobile (PFA) qui représente les constructeurs et les équipementiers. Mais la baisse est de 33,9% par rapport à octobre 2019, avant la crise sanitaire. Sur les dix premiers mois de l’année 2022, les ventes de voitures particulières sont en recul de 10,3%, selon ce rapport. « On a certes une augmentation par rapport à l’année dernière, mais quand vous regardez le marché tel qu’il était en 2019, on a un tiers de véhicules en moins », a indiqué à l’AFP François Roudier, responsable de la communication de la PFA.

les clients restent attentistes face à la transition vers l’électrique et ils ne sont sans doute pas prêts à suivre l’augmentation des prix des voitures. D’ailleurs sur le marché du VO les modèles les plus anciens sont ceux dont les transactions reculent le moins, malgré les restrictions à venir dans les ZFE et la volonté de renouveler le parc.

Le leader Stellantis - avec 32,5% du marché français - est en recul de 14,5% sur les dix premiers mois de l’année, avec notamment de forts reculs de Citroën et Peugeot. Renault -24,3% de part de marché- a limité sa chute à 7,8% sur dix mois. Plus bas dans le classement, les ventes du groupe Volkswagen ont baissé de 18,1%, celles de Toyota de 5,4% et celles de BMW de 6,6%. Stellantis et Renault étaient en baisse en octobre, tandis que la plupart de leurs concurrents étrangers ont gagné du terrain sur le marché français.
Diesel et essence ont représenté 53,7% des ventes de voitures particulières en France sur les dix premiers mois de l’année, contre 62,7% un an plus tôt. Les ventes de véhicules électriques ont progressé de 35.000 unités environ sur les dix premiers mois de 2022 par rapport à la même période de 2021.

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