Archive pour le Tag 'recul'

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Le recul des démocraties

Le recul des démocraties (Edgar Morin)


Du XXᵉ siècle aux tensions liées à la mort de Nahel M., la France, historiquement divisée, connaît aujourd’hui une dégradation des vertus de sa civilisation, amplifiée par une pensée unilatérale incapable d’appréhender les interactions à l’œuvre à l’échelle planétaire, analyse le philosophe dans une tribune au « Monde »

La France républicaine du début du XXe siècle était une et indivisible. Elle était aussi multiculturelle, avait intégré des peuples divers, comme les Bretons ou les Alsaciens, qui avaient pourtant gardé leur culture et parfois leur langue. Ce trait s’est amplifié et modifié. Les premières vagues d’immigration ont eu pour origine la pauvreté des pays voisins : l’Italie, la Belgique, l’Espagne, puis le Portugal et la Pologne. Suivirent des vagues fuyant les persécutions : Arméniens de l’Empire ottoman, juifs de Russie et de Pologne, Russes blancs, républicains espagnols. Bien qu’ils aient subi des rejets à leur arrivée, ces immigrants se francisèrent souvent à la deuxième génération, par mariage mixte ou par l’emploi.

Après la seconde guerre mondiale, la pauvreté du Maghreb et de l’Afrique ainsi que les besoins industriels de travailleurs à bon marché suscitèrent de nouvelles immigrations, différentes de couleur, de mœurs ou de religion. Les conditions d’intégration furent plus difficiles pour les nouveaux venus. Le racisme à l’égard d’anciens colonisés, la quasi-relégation dans des banlieues, les échecs à trouver du travail, les désarrois ou la délinquance d’une jeunesse sans avenir, etc. Tout cela a fait obstacle.

Une nouvelle France s’est lentement constituée. Elle garde ses racines historiques et acquiert simultanément certains aspects des nations américaines où le melting-pot, plus ou moins réussi, comporte une part de population traitée comme si elle était composée de sous-citoyens. Or toutes ces personnes humiliées ont besoin d’être reconnues dans leurs qualités proprement humaines. Ce besoin de reconnaissance, souvent invisible, peut s’exprimer de façon pacifique ou, parfois, violente.

Fin d ’Anticor : recul des libertés publiques 

Fin d ’Anticor : recul des libertés publiques 

par
TRIBUNE
Paul Cassia

Professeur de droit public, membre du conseil d’administration de l’association Anticor

Dans une tribune au « Monde », le professeur de droit Paul Cassia, membre du conseil d’administration de l’association Anticor, s’alarme de la « construction illibérale » organisée selon lui par le gouvernement, touche après touche.

Vendredi 23 juin 2023, un contre-pouvoir citoyen est tombé. Le tribunal administratif de Paris a fait disparaître avec effet rétroactif l’arrêté du 2 avril 2021 par lequel l’ancien premier ministre Jean Castex avait renouvelé l’agrément que l’association Anticor possédait depuis 2015 pour saisir un juge indépendant lorsque le procureur de la République, placé sous l’autorité du ministre de la justice, classe sans suite un dossier en matière de probité publique.

Il faut dire que Jean Castex avait mal motivé son arrêté : il a délivré l’agrément tout en faisant savoir, de manière pour le moins curieuse et non étayée, qu’Anticor ne remplissait pas les conditions d’indépendance et de bonne information de ses membres.

Mais de là à ce qu’un tribunal administratif considère d’abord qu’un ex-adhérent a intérêt à agir contre une décision favorable à son association [l’arrêté qui avait renouvelé l’agrément d’Anticor pour trois ans était contesté par deux dissidents de l’association, mais seul l’un d’eux avait vu sa démarche être jugée recevable en justice], puis reprenne sans la vérifier l’affirmation gouvernementale selon laquelle des conditions de délivrance de l’agrément n’étaient pas remplies, et enfin accepte que les dizaines de procédures pénales lancées par Anticor depuis 2021 puissent être remises en cause, il y avait un pas considérable que les juges administratifs parisiens ont franchi.

L’action en justice formée par l’ex-adhérent n’était pas formellement dirigée contre Anticor, mais contre un acte administratif du premier ministre. C’était donc à Matignon de défendre cet acte, ce qui n’a été fait que mollement, sans même que les services du premier ministre plaident au cours des audiences publiques devant le tribunal administratif, comme si la probabilité d’une défaite en justice ne déplaisait pas à l’exécutif.

D’autant que ce dernier, au demeurant, avait la possibilité de rectifier l’agrément tout au long des deux années de procédure devant le tribunal administratif. De fait, au-delà des enjeux juridiques, l’annulation de l’agrément d’Anticor met en lumière un problème politique, un conflit d’intérêts largement dénoncé : pour faire respecter l’état de droit, une association doit obtenir du gouvernement l’autorisation d’agir, alors même que ses actions peuvent agacer le pouvoir.

Suppression d ’Anticor : recul des libertés publiques 

Suppression d ’Anticor : recul des libertés publiques 

par
TRIBUNE
Paul Cassia

Professeur de droit public, membre du conseil d’administration de l’association Anticor

Dans une tribune au « Monde », le professeur de droit Paul Cassia, membre du conseil d’administration de l’association Anticor, s’alarme de la « construction illibérale » organisée selon lui par le gouvernement, touche après touche.

Vendredi 23 juin 2023, un contre-pouvoir citoyen est tombé. Le tribunal administratif de Paris a fait disparaître avec effet rétroactif l’arrêté du 2 avril 2021 par lequel l’ancien premier ministre Jean Castex avait renouvelé l’agrément que l’association Anticor possédait depuis 2015 pour saisir un juge indépendant lorsque le procureur de la République, placé sous l’autorité du ministre de la justice, classe sans suite un dossier en matière de probité publique.

Il faut dire que Jean Castex avait mal motivé son arrêté : il a délivré l’agrément tout en faisant savoir, de manière pour le moins curieuse et non étayée, qu’Anticor ne remplissait pas les conditions d’indépendance et de bonne information de ses membres.

Mais de là à ce qu’un tribunal administratif considère d’abord qu’un ex-adhérent a intérêt à agir contre une décision favorable à son association [l’arrêté qui avait renouvelé l’agrément d’Anticor pour trois ans était contesté par deux dissidents de l’association, mais seul l’un d’eux avait vu sa démarche être jugée recevable en justice], puis reprenne sans la vérifier l’affirmation gouvernementale selon laquelle des conditions de délivrance de l’agrément n’étaient pas remplies, et enfin accepte que les dizaines de procédures pénales lancées par Anticor depuis 2021 puissent être remises en cause, il y avait un pas considérable que les juges administratifs parisiens ont franchi.

L’action en justice formée par l’ex-adhérent n’était pas formellement dirigée contre Anticor, mais contre un acte administratif du premier ministre. C’était donc à Matignon de défendre cet acte, ce qui n’a été fait que mollement, sans même que les services du premier ministre plaident au cours des audiences publiques devant le tribunal administratif, comme si la probabilité d’une défaite en justice ne déplaisait pas à l’exécutif.

D’autant que ce dernier, au demeurant, avait la possibilité de rectifier l’agrément tout au long des deux années de procédure devant le tribunal administratif. De fait, au-delà des enjeux juridiques, l’annulation de l’agrément d’Anticor met en lumière un problème politique, un conflit d’intérêts largement dénoncé : pour faire respecter l’état de droit, une association doit obtenir du gouvernement l’autorisation d’agir, alors même que ses actions peuvent agacer le pouvoir.

UE: recul de l’inflation…pas des prix !

UE: recul de l’inflation…pas des prix !

Un tassement de l’inflation en Europe… mais pas des prix qui continuent d’augmenter. Selon les dernières données d’Eurostat, le taux d’inflation annuel dans les vingt pays de la zone euro est tombé à 6,1 % en mai 2023 . C’est le plus faible glissement annuel depuis plus d’un an et une confirmation du net repli de l’inflation entamé à l’automne dernier, après son pic de 10,6 % en octobre.( environ 5 % pour la France)

L’inflation sous-jacente (à savoir l’évolution du prix des biens manufacturés et des services – moins volatile que le prix du carburant ou de la nourriture) est également en reflux. « C’est largement lié aux prix des biens de consommation – hors énergie et produits alimentaires, pointe Ariel Emirian, chef analyse macroéconomique de Société Générale. Les chaînes d’approvisionnement se normalisent et les difficultés à se procurer certains biens intermédiaires, comme les semi-conducteurs par exemple, dont les coûts avaient beaucoup augmenté, se résorbent. De plus, la demande de biens commence à se tasser. »

par contre, la hausse du prix es services contribue encore fortement à l’inflation dans la zone euro (+2,2 points de pourcentage). « Nous nous attendons à ce que les pressions de demande se tassent, avec l’érosion de l’excès d’épargne accumulé pendant la période Covid et avec la contraction anticipée du marché de l’emploi », explique Ariel Emirian.

Le reflux de l’inflation dans la zone euro est une bonne nouvelle pour l’institution de Francfort, qui n’estime pas pour autant que la bataille est gagnée. Jeudi, la Banque centrale européenne a ainsi relevé ses taux directeurs d’un quart de point, pour la huitième fois d’affilée.

Sa présidente, Christine Lagarde, ne voit pas de signes clairs que l’inflation sous jacente (hors prix de l’énergie et de l’alimentation) a atteint son pic et s’inquiète des pressions inflationnistes provoquées par les hausses de salaires en Europe. Un nouveau rehaussement des taux en juillet est donc quasiment acquis et la question reste ouverte pour septembre.

La mission de la BCE – ramener l’inflation à 2 % – est compliquée par le fait que les performances des pays de la zone euro sur ce front sont disparates. Tous (à l’exception des Pays-Bas) ont vu l’inflation refluer en mai. C’est notamment le cas de la France, comme l’Insee l’a confirmé jeudi . Mais les taux d’inflation nationaux vont de 2 % au Luxembourg à plus de 10 % dans les pays baltes comme en Pologne et jusqu’à… 21,9 % en Hongrie.

Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul

Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul

Les médias reprennent évidemment les informations du pouvoir relatives à l’attractivité de la France qui depuis peu fait la course en tête en Europe. Mais la vérité c’est que pendant près de 20 ans ce sont surtout les capitaux français investis à l’étranger qui ont largement dépassé les capitaux étrangers investis en France. Ainsi au cours des 20 dernières années la France en moyenne a investi 50 milliards environ par an à l’étranger tandis que les capitaux étrangers eux se limitaient à 25 milliards. Et aujourd’hui cela se traduit par un déficit dramatique de la balance commerciale en général autour de 100 milliards par an ( 165 milliards en 2022 à cause de la crise.)

En 2021, le flux d’investissements directs étrangers en France s’élève à 22,8 milliards d’euros, celui des investissements français à l’étranger à 13,1 milliards d’euros. Le solde net s’établit à – 9,7 milliards d’euros. Alors que la moyenne de ce déficit a été de leurs deux 25 milliards pendant une vingtaine d’années en moyenne
notons aussi que le nombre d’emplois créés a dégringolé de 15% passant de 44.751 à 38.102 en 2022..

Selon le dernier baromètre EY dévoilé ce mercredi 10 mai, la France fait depui peu la course en tête en Europe avec 1.259 projets recensés en 2022. « Malgré ce contexte européen atone et difficile, la France maintient sa première place », confirme à La Tribune Marc Lhermitte, consultant au cabinet d’audit. Le nombre de projets a même augmenté de 3% par rapport à 2021 (1.222) et se situe à un sommet sur la dernière décennie.

Après avoir reculé pendant 20 ans , L’Hexagone conserve cette première place pour la quatrième année consécutive. « La France dans un système mondial complexe s’en sort mieux que les autres » face aux crises de l’inflation et de l’énergie, souligne Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, l’agence en charge de l’image de l’Hexagone à l’étranger et ancien député La République en Marche lors du premier quinquennat Macron.

cependant nombre d’emplois au global a chuté de 15% entre 2021 et 2022, passant de 44.751 à 38.102. C’est un niveau qui reste supérieur à celui de la période 2010-2016, mais il s’agit d’une chute importante d’une année sur l’autre. « On peut se féliciter du nombre de projets en France. En revanche, ce sont des petits projets et surtout des extensions. C’est un problème important. Il y a 33 emplois générés en France en moyenne contre 58 en Allemagne », explique Marc Lhermitte. « Comment l’Allemagne arrive à fixer plus de projets importants ? Elle a un avantage concurrentiel en matière de droit du travail collectif et de temps des procédures », ajoute l’expert. Parmi les autres grandes puissances du Vieux continent, l’Italie (148) et l’Espagne (326) sont largement devant la France.

Chimie : Nouveau recul de la production

Chimie : Nouveau recul de la production

L’industrie chimique française vu sa production dégringoler de 3,3% l’an dernier en France, après avoir connu un rebond de 5,8% en 2021 sur fond de reprise post-Covid.Et ça devrait continuer en 2023.

« L’année 2023 devrait être à nouveau difficile pour la chimie (…) la dynamique qu’on avait connue jusqu’à maintenant pourrait s’essouffler », a expliqué mardi le président de l’association France Chimie, Luc Benoit-Cattin, lors d’une conférence en ligne.

« On a plutôt un niveau bas de confiance de nos adhérents », avec un tiers d’entre eux qui « anticipent une réduction des investissements ou un gel des recrutements », a ensuite poursuivi le responsable de l’organisation interprofessionnelle qui regroupe 1.200 entreprises du secteur en France et 225.000 salariés. En conséquence, France Chimie s’attend à un nouveau repli de la production en 2023

Le syndicat du secteur s’inquiète du déficit de compétitivité de l’Europe qui « s’amplifie » en raison du plan massif de soutien aux industries vertes made in USA de 400 milliards de dollars, l’inflation reduction act (IRA), lancé par Joe Biden, au moment où les Etats-Unis profitent d’un coût de l’énergie défiant toute concurrence européenne.

Le prix d’un kilo d’hydrogène décarboné produit aux Etats-Unis et vendu en Europe s’élève ainsi à « 2 euros du kilo » alors qu’il faut « 7 euros en Europe » pour produire un kilo d’hydrogène décarboné, en raison notamment des prix de l’énergie, selon France Chimie.

Economie-Croissance: recul de la consommation

Economie-Croissance: recul de la consommation


Officiellement, l’inflation reculerait de 0,8 % par rapport au mois précédent mais demeurerait particulièrement forte en particulier dans l’alimentation où les prix dérapent de 20 à 25 % ( officilement plus de 14%). Mécaniquement, la consommation des ménages chute de façon significative de plus de 4 % sur un an et la croissance avec.( La consommation représente autour de 55 % du PIB)
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La consommation des ménages. Cette dernière a reculé, en février, de 0,8% par rapport au mois précédent. Au total, sur un an, par rapport à février 2022, la consommation des ménages a chuté de 4,1%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont pâti d’un net repli de 1,2% des achats de biens alimentaires, tant des produits agricoles qu’agroalimentaires, après un rebond revu à la hausse de 1,7% en janvier.

En outre, les achats de biens fabriqués ont, eux, chuté de 0,9%, principalement sous l’effet du recul des dépenses en biens durables tels que les automobiles, les meubles, les appareils électriques ou ménagers.

La consommation en énergie est, elle, restée quasi stable (+0,1%), la hausse de la consommation de gaz et d’électricité étant contrebalancée par une nette diminution pour les carburants.

Croissance: recul de la consommation

Croissance: recul de la consommation


Officiellement, l’inflation reculerait de 0,8 % par rapport au mois précédent mais demeurerait particulièrement forte en particulier dans l’alimentation où les prix dérapent de 20 à 25 % ( officilement plus de 14%). Mécaniquement, la consommation des ménages chute de façon significative de plus de 4 % sur un an et la croissance avec.( La consommation représente autour de 55 % du PIB)

La consommation des ménages. Cette dernière a reculé, en février, de 0,8% par rapport au mois précédent. Au total, sur un an, par rapport à février 2022, la consommation des ménages a chuté de 4,1%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont pâti d’un net repli de 1,2% des achats de biens alimentaires, tant des produits agricoles qu’agroalimentaires, après un rebond revu à la hausse de 1,7% en janvier.

En outre, les achats de biens fabriqués ont, eux, chuté de 0,9%, principalement sous l’effet du recul des dépenses en biens durables tels que les automobiles, les meubles, les appareils électriques ou ménagers.

La consommation en énergie est, elle, restée quasi stable (+0,1%), la hausse de la consommation de gaz et d’électricité étant contrebalancée par une nette diminution pour les carburants.

Croissance Mondiale: recul mais un peu moins que prévu (FMI)

Croissance Mondiale: recul mais un peu moins que prévu (FMI)

La hausse des PIB devrait subir un ralentissement sévère par rapport à l’an dernier. Dans la zone euro, pronostique ainsi le FMI, la croissance diminuera de +3,5% en 2022 à +0,7% cette année. Pour les pays «avancés», elle devrait reculer de +2,7% à +1,2%.

«Les risques de dégradation des perspectives économiques continuent de dominer mais ils se sont atténués», souligne le FMI. «Un regain lié à la demande comprimée dans de nombreux pays est plausible, ou une baisse plus rapide de l’inflation», ajoute l’organisation.

la France, les prévisions ne changent pas. Le PIB devrait afficher une croissance de 0,7% cette année, de même niveau désormais que celle de la zone euro, pronostique le FMI. La Banque de France est moins optimiste puisqu’elle prévoit une hausse du PIB de 0,3% en 2023. Le gouvernement de l’Hexagone l’est davantage : il parie sur une progression de 1% du PIB.

Pas d’amélioration en vue, en revanche, pour le Royaume-Uni. C’est la seule nation, parmi les économies avancées et les principaux émergents, qui devrait afficher une récession, de 0,6%, cette année, note le FMI, lequel a revu ses prévisions en baisse de 0,9 point pour la Grande-Bretagne.

Pour la Russie, le Fonds revoit ses prévisions en hausse de 2,6% en 2023 pour le pays de Vladimir Poutine et s’attend ainsi à une croissance de 0,3%. Ce rebond intervient après une récession, beaucoup plus faible selon le FMI que d’autres organisations internationales. Le fonds qui veille sur l’économie mondiale estime que le PIB russe a reculé de seulement 2,2% en 2022 alors que la Banque mondiale, par exemple, l’évalue à 3,5%. La différence est encore plus marquée pour cette année, la Banque mondiale prévoyant encore une baisse du PIB russe de 3,3%.

Il faut toutefois rappeler que même si l’économie mondiale se porte mieux que prévu cette année, la hausse des PIB devrait subir un ralentissement sévère par rapport à l’an dernier. Dans la zone euro, pronostique ainsi le FMI, la croissance diminuera de +3,5% en 2022 à +0,7% cette année. Pour les pays «avancés», elle devrait reculer de +2,7% à +1,2%.
En Chine, où la croissance devrait atteindre 5,2% en 2023, le FMI a revu ses données en hausse de 0,8 point. Mais il rappelle que l’aggravation de la situation sanitaire dans l’ex-Empire du milieu pourrait «freiner la reprise». Tout comme «la guerre pourrait s’intensifier en Ukraine et le durcissement des conditions de financement à l’échelle mondiale accentuer le surendettement».

Croissance : Troisième mois de recul de l’activité du secteur privé

Croissance : Troisième mois de recul de l’activité du secteur privé

S&P Global indique, ce mardi, que l’activité du secteur privé en France s’est contractée en janvier pour le troisième mois consécutif en raison d’une baisse de la production manufacturière.

Cette contraction reste toutefois « modeste », avec un indice « flash » à 49 points, contre 49,1 en décembre, précise l’agence dans cette première estimation. Pour rappel, un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité, tandis qu’un indice supérieur à cette limite reflète une expansion.

Par ailleurs, selon les réponses du panel représentatif de 750 entreprises interrogées par S&P Global, « le volume des nouvelles affaires obtenues par les entreprises du secteur privé français a quant à lui diminué pour un sixième mois consécutif ». Ce recul est dû selon les répondants à la hausse des taux d’intérêt et au niveau élevé de l’inflation qui « ont incité les clients à réduire leurs dépenses.»

S&P Global relève aussi que « les performances des fabricants ont continué de peser fortement sur celles de l’ensemble de l’économie, le recul de la production manufacturière, amorcé à la mi-2022, s’étant en effet prolongé au cours du mois ». Le secteur manufacturier a été « confronté à de nouvelles difficultés d’approvisionnement, les délais de livraison ayant continué à s’allonger en janvier », selon les résultats de l’enquête.

Malgré ces difficultés, l’inflation des coûts ralentit pour l’ensemble du secteur privé et les perspectives d’activité se sont renforcées par rapport à décembre, relève Joe Hayes, économiste chez S&P Global.

Pour autant, malgré des perspectives plutôt bonnes à moyen terme, « de nombreuses entreprises s’attendent à un ralentissement économique de courte durée » avec une demande qui reste fragile et continue de « peser sur les performances économiques françaises », explique l’économiste.

Sondage popularité: recul des membres du gouvernement

Sondage popularité: recul des membres du gouvernement

 

Dans ce  tableau de bord de janvier 2023  des personnalités Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, Edouard Philippe conserve sa première place avec 57% de bonnes opinion (stable). Ce mois-ci encore, le maire du Havre est « la seule personnalité qui a une cote d’opinion majoritaire » ce qui raconte « l’histoire de la défiance française vis-à-vis du politique » selon Frédéric Dabi, alors que 22 personnalités dépassaient cette barre symbolique en septembre 2012.

 

Derrière, François Hollande (44%) et Rachida Dati (43%) reculent tous deux de 3 points, ce qui permet à Bruno Le Maire (46%, +1 pt) de leur ravir la deuxième place. Ainsi, les deux premières places de notre classement sont détenues par des candidats possibles à la succession d’Emmanuel Macron. Vient ensuite François Bayrou à la cinquième place (42%, stable), lequel a récemment déclaré ne pas écarter l’éventualité d’une candidature en 2027.

 

Enfin, Gérald Darmanin, quatrième prétendant macroniste éventuel, se retrouve bien plus loin dans le classement après avoir vu sa popularité chuter de 5 points ce mois-ci (18e place avec 34% de popularité). Ce dernier n’est pas le seul membre de la majorité à voir sa cote de bonnes opinions refluer, probable victime de l’annonce du projet de loi de la nouvelle réforme des retraites.  A la veille de la mobilisation contre le projet dont elle a elle-même énoncé les contours, la Première ministre Elisabeth Borne perd elle 4 point et se retrouve à 37% de popularité. Le président de la République lui-même, Emmanuel Macron, voit également sa part de bonnes opinions se réduire (38%, -3 pts), tout comme plusieurs autres membres du gouvernement tels Olivier Véran (39%, -2 pts) ou Gabriel Attal (38% -2 pts).

 

Côté oppositions, tous ne bénéficient pas nécessairement de cette sévérité accrue envers l’exécutif. Ainsi, la popularité de Marine le Pen patine (37%, -1 pt), de même que celle de son successeur Jordan Bardella (34%, +1 pt). Ce sont même de nets reculs qu’enregistrent Jean-Luc Mélenchon (32%, -3 pts) ou Eric Ciotti (27%, -6 pts), ce dernier apparaissant peut-être comme « complice » de la réforme. Parmi les embellies notables, Fabien Roussel (7e, 41%, +2 pts) et François Ruffin (15e, 36%, +5 pts) semblent eux bénéficier de leurs prises de position contre la réforme des retraites.

 

Renault : un recul des ventes de près de 15% en 2022

Renault : un recul des ventes de près de 15% en 2022

La marque Renault voit ses ventes reculer de 14,6 % en 2022.. Elle conserve néanmoins la deuxième place sur le marché français des véhicules particuliers, derrière Peugeot. Pour 2023, le constructeur mise sur sa gamme hybride et électrique pour assurer sa croissance et prévoit quatre lancements « importants ».

 

Avec 1.466.729 véhicules vendus en 2022, la marque Renault enregistre un recul de 14,6% par rapport à 2021 (1.751.000 de ventes), a indiqué le constructeur ce mardi.

Renault voit ainsi ses ventes reculer plus vite que la moyenne du marché, mais reste sur le podium des ventes électriques européennes, derrière Tesla et Volkswagen. « On a vendu tout ce qu’on a produit », et les portefeuilles de commandes sont encore bien remplis, a indiqué le directeur exécutif de la marque, Fabrice Cambolive, lors d’une conférence de presse.

Hors d’Europe, les ventes sont stables par rapport à 2021

Retraites : nouveau recul de Macron

Retraites : nouveau recul de Macron

Comme souvent face aux échéances stratégiques Macron recule. C’est encore le cas avec la réforme des retraites et il le justifie pour des questions « footballistiques ». On ne voit pas très bien le lien car sa décision est essentiellement alimentée par la peur de conflit qui se prépare. Macron prend le prétexte de la coupe du monde de football pour renvoyer à un mois l’annonce de la réforme des retraites.Ce n’est pas le premier recul et ce n’est sans doute pas le dernier !

Dans les couloirs du pouvoir ont suggère que Macron compte sur une victoire de l’équipe de France qui pourrait changer le climat de l’opinion actuellement assez défavorable. Reste que la problématique politique a rarement à voir avec celle du sport. Le problème c’est que Macro veut imposer une réforme rejetée à plus de 70 % par les Français.Et cette réforme pourtant nécessaire pourrait bien être le tombeau de Macron.

Et pour justifier encore le report le pouvoir utilise de très mauvais arguments. « Les élections (professionnelles) se sont tenues le 8 décembre dernier dans la fonction publique et ont empêché certaines discussions avec les organisations syndicales qui étaient plus impliquées dans cet exercice !!! et (…) plusieurs formations politiques – intéressées au premier chef – ont eu à vivre des élections ces derniers jours et ont changé, si je puis dire, de dirigeants ou dirigeantes (les adhérents LR ont élu Éric Ciotti à la tête du parti, NDLR) », a-t-il esquissé, pour se justifier. Une volonté de temporiser qui « permet » selon lui « d’avoir quelques semaines de plus pour que celles et ceux qui ont davantage de temps libre, ou que celles et ceux qui viennent de prendre des responsabilités, puissent quand même, sur quelques éléments clés de la réforme, pouvoir échanger avec le gouvernement. (…) Peut-être que la nature des débats sera différente s’il n’y a pas des annonces dans trois jours mais si on se donne quelques semaines pour pouvoir les finaliser ». Pour un peu Macrno aurait choisi la vague de froid actuelle pour considérer que l’opinion n’était pas assez chaude pour avaler la réforme.

Alimentation: Le bio en net recul, pourquoi ?

Alimentation: Le bio en net recul, pourquoi ?

Il y a plusieurs facteurs explicatifs au recul net du bio. D’abord un facteur conjoncturel avec la baisse parfois dramatique du pouvoir d’achat pour des ménages. En effet, pour les salariés le pouvoir d’achat n’a pour l’instant augmenté qu’à peine de 3 % quand l’inflation est mesurée ( avec parcimonie pour ne pas dire davantage) à 6 % par l’INSEE. Une augmentation des prix beaucoup plus significative pour les produits alimentaires qui approche les 20%.

L’autre facteur explicatif et plus structurel à savoir la prise de conscience du caractère relatif de certains produits bio avec en particulier la jungle des labels et il faut bien le dire du trafic.À noter qu’environ 50 % des produits bio sont importés !

En France, on a commencé à faire le ménage mais les labels sont encore trop confus et dans la réalité il est difficile de distinguer ce qui est réellement bio d’autant que la moitié des produits bio sont importés de l’étranger notamment de l’Espagne qui ,c’est le moins qu’on puisse dire n’a pas tout à fait les mêmes critères de qualité . Dernier élément ,c’est la tendance à substituer éventuellement aux produits des produits locaux y compris chez le producteur. Des produits qui ne s’affichent pas nécessairement comme bio mais des produits qui aussi davantage d’être plus compétitif et plus frais

. Les grandes surfaces fournissent 70 % de leur nourriture aux Français, mais seulement 50 % dans le bio. La vente directe à la ferme et les boutiques d’artisans et de commerçants représentent 18 % des ventes.

Economie-Croissance France :recul en novembre

Economie-Croissance France :recul en novembre( Standard and Poor’s)

Pour la fin de l’année la France pourrait connaître la récession. Contrairement à l’INSEE, SP (Standard and Poor’s) constate une baisse de la croissance en novembre . L’indice PMI Flash publié mercredi par le cabinet S&P Global a mesuré que l’activité du secteur privé s’est contracté en novembre. L’indice, en première estimation s’est établi à 48,8. Une estimation définitive de l’activité du secteur privé en novembre doit être publiée début décembre.

Toujours est-il que ce chiffre est alarmant puisqu’un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité économique quand il indique une croissance quand il est supérieur à 50. Selon cette première estimation, le mois de novembre est donc en repli d’1,4 point par rapport au mois d’octobre qui s’affichait à 50,2.

Première contraction de l’économie depuis février 2021

Au mois d’août 2022, le PMI Flash était tombé à 49,8 points en première estimation mais avait finalement été revu à la hausse quelques jours plus tard. Si l’estimation définitive de l’activité du privé s’établit aussi en dessous de 50, il s’agira de la première contraction de l’économie depuis février 2021.

Un indice sous 50, qui rejoint les perspectives de l’Organisation de commerce et de développement économiques (OCDE) de baisse de croissance pour la France. Si l’Hexagone a vu son PIB monter de 6,8% en 2021, l’OCDE projette une croissance de 2,6% en 2022 et de 0,6% en 2023. Alvaro Santos Pereira, économiste à l’OCDE a présenté un scénario qui « n’est pas une récession mondiale, mais un net ralentissement de l’économie mondiale en 2023, ainsi qu’une inflation toujours élevée, mais déclinante dans de nombreux pays ».

Le secteur des services à la peine

C’est le secteur des services qui maintenait jusqu’ici l’indice PMI Flash au dessus de 50 d’après S&P Global. « Bien que le secteur manufacturier français se trouve en zone de contraction depuis le début du deuxième semestre 2022, l’expansion continue du secteur des services avait jusqu’ici soutenu la croissance de l’activité globale », indique l’économiste de S&P Global Joe Hayes, cité dans le communiqué du cabinet.
Malheureusement, « ce soutien essentiel à la croissance économique française semble toutefois toucher à sa fin », ajoute l’économiste. Le secteur des services a lui aussi décroché en novembre d’après les premières estimations du PMI Flash qui montrent que ce secteur s’établit à 49,4 points, soit son niveau le plus faible depuis près de deux ans.

Pourquoi une telle baisse? Selon le S&P Global, qui a interrogé 750 entreprises industrielles et de services, « la baisse de l’activité a principalement résulté de la diminution de la demande » des clients, « certains répondants ayant également évoqué le climat d’incertitude et le manque de visibilité économique ». Une demande qui diminue à l’heure où l’inflation s’établit à 7,1% en octobre sur 1 an et devrait restée durable selon l’OCDE.

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