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Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Climat et agriculture: recul de l’Union européenne

Pour tenter de mettre à la colère des agriculteurs, l’union européenne vient donc de décider de retirer sa loi concernant de nouvelles restrictions quant à l’usage des pesticides. De toute manière ce texte était surtout constitué de pieuses intentions. Et pendant l’année 2024 , l’Europe mettra la pédale douce sur les contraintes imposées à l’agriculture.

Bruxelles propose une réduction de 90 % des émissions de CO2 à l’horizon 2040, par rapport au niveau de 1990. Cela vise pour arriver à la neutralité climatique à l’horizon 2050, après l’objectif de 2030 préconisant une réduction de 55 % des émissions. Cet objectif général de 90 % ne sera pas assorti d’un texte législatif, contraignant, avant fin 2024.

Écologie: recul du gouvernement face aux agriculteurs

Écologie: recul du gouvernement face aux agriculteurs

Pour calmer les agriculteurs nombre de mesures environnementales sont mises entre parenthèses notamment concernant l’usage des pesticides .

« Nous le mettons à l’arrêt le temps de mettre en place un nouvel indicateur et de reparler des zonages et de la simplification (…) », a annoncé Gabriel Attal, pour qui ce travail doit commencer « dès la semaine prochaine » et aboutir avant le Salon international de l’agriculture, qui commencera le 24 février.
Le nouveau plan « Ecophyto 2030 », encore en consultation, prévoyait en effet de réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici à 2030 (par rapport à 2015-2017), tout en accélérant la recherche de solutions alternatives. Bien que critiqué notamment par l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB), le gouvernement avait décidé de maintenir cet objectif même après le rejet par le Parlement européen, en novembre, d’une législation poursuivant le même but.

Composition du gouvernement : un recul sociologique

Composition du gouvernement : un recul sociologique

Il y a aujourd’hui aux échelons ministériel et parlementaire un remarquable élitisme. Agriculteurs et artisans-commerçants, ouvriers et employés représentaient moins de 7 % des députés élus en 2012 pour 57 % de cadres et professions intellectuelles supérieures et 16 % de collaborateurs d’élus. Ce dernier chiffre est important. La biographie de candidats à la présidentielle pouvait rendre visible que certains d’entre eux comme François Fillon ou Benoît Hamon n’avaient jamais exercé de métier hors de la politique ou d’activités liées.

Mais, comme l’a montré un renouveau des travaux de sociologie des élus, le poids croissant de trajectoires marquées par l’insertion dès la fin des études dans le périmètre des métiers liés à la politique – collaborateurs d’élus, membre de cabinets ministériels – révèle une dynamique de clôture. Les travaux de l’équipe stéphanoise du Centre de recherches et d’études sociologiques appliquées de la Loire (CRESAL) invitent à relier cela aux liens défaits entre mondes associatifs et partisans.

Jusqu’aux années 1980, de multiples connexions reliaient partis et tissus associatifs chrétien, laïc ou communiste. Mais l’affaiblissement de ces réseaux a restreint les lieux de recrutement. On peut penser à la fonction de vivier de militants remplie hier par les mouvements de jeunesse chrétiens (JEC, JOC, JAC) et au rôle des Amicales Laïques.

Cela s’est accompagné d’une graduelle dépréciation de la figure du militant, moins identifié au don de soi et à l’adhésion à des idéaux que perçu comme dogmatique, naïf ou suspect de « trop » croire quand la réussite en politique supposerait de s’adapter promptement à ce que seraient tendances de l’opinion et exigences de la communication.

Le financement public des partis fait d’ailleurs que les cotisations et l’énergie des militants sont moins nécessaires puisqu’on peut faire campagne en rémunérant des spécialistes pour organiser une campagne en ligne ou un prestataire pour de l’affichage.

Il est devenu banal d’être sollicité dans une rue piétonne par des militants d’organisations écologistes ou caritatives : que veulent-ils ? Une signature et un relevé d’identité bancaire qui ajoutera aux effectifs une adhérente. Celle-ci ne risque guère de jamais contrarier la hiérarchie, puisque sa seule action sera de verser quelques euros chaque mois. La perception du parti comme tremplin à carrières, vidé de sociabilités chaleureuses a ainsi provoqué depuis les années Mitterrand l’exode des militants ouvriers et populaires au Parti socialiste.

Exit alors ce que le vocabulaire politique américain nomme « grass-rooted party », un parti enraciné dans le monde social ordinaire. Faut-il être ouvrier ou infirmier pour concevoir de bonnes politiques sociales ou sanitaires ? Pas forcément. Mais l’absence d’expérience sensible et le confinement dans un entre-soi élitiste, n’y aident pas et ne facilitent pas l’empathie qui est une ressource en politique. C’est ainsi que se bâtit un « bestiaire » social peuplé de « sans-dents », de « gens qui ne sont rien » ou – selon le mot de Benjamin Griveaux – « de gars qui fument des clopes et roulent au diesel ».

Rétrécissements idéologiques et intellectuels
La vivacité des débats à l’Assemblée nationale depuis 2017 a fait parler de repolarisation. Mais la tendance première ne demeure-t-elle pas à un rétrécissement de l’espace des politiques pensables ? Les élus aux trajectoires et scolarités peu diverses, intérioriseraient que la politique, soumise aux lois d’airain d’une économie mondialisée, n’aurait que de modestes marges ?

Max Weber dans son texte fameux sur « La vocation d’homme politique » évoquait la « passion » d’un « objet à réaliser » comme sens du politique. Dans les faits, la modeste taille des « objets » réalisés déçoit les électeurs et les éloigne des partis politiques dits « de gouvernement ». Elle nourrit le désenchantement démocratique qu’exprime l’abstention. Elle donne une force d’attraction a ceux qui promettent d’en finir avec la « caste », ou les « élites mondialistes », force redoublée par les stratégies demi-habiles qui entendent exorciser le danger d’extrême droite en s’emparant de son lexique, puis de ses projets.

Selon un sondage Viavoice pour « Libération » en septembre 2023, 44 % des Français estiment que Marine Le Pen « peut apporter des solutions utiles aux Français ». Victor Velter/Shutterstock
Rétrécissement culturel et intellectuel enfin : non que les responsables politiques soient sans culture, mais parce que leur rapport à la culture a évolué. Leur savoir est aujourd’hui plus lié à la gestion, aux technologies de gouvernance qu’aux humanités et plus encore aux sciences sociales.

Les politiques lisent… jusqu’à être accablés des piles de dossiers techniques, de « notes » remarquablement synthétiques mais souvent produites par des collaborateurs sans expérience sensible des enjeux traités, dans l’illusion que quelques pages peuvent donner diagnostic et solutions.

L’énorme masse d’enquêtes et d’analyses issues des sciences sociales qui pourrait donner, non pas les solutions, mais une intelligence fine des chaînes causales et d’autres conceptualisations des enjeux leur est fort peu familière. Selon une source au sein de la communauté universitaire, après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher en 2015, la ministre des universités s’était alarmée d’un déficit de recherches sur l’Islam et la radicalisation. La direction du CNRS lui a aussitôt fourni une importante bibliographie de travaux universitaires financés par ses services, mais jamais lus par les décideurs, plus attentifs aux diagnostics simples d’experts médiatiques.

Être un professionnel de la politique aujourd’hui c’est aussi être immergé dans un monde marqué par l’urgence, le conflit et le stress. Le sentiment d’« en être », de décider et régir peut-être gratifiant. Il se paie cher. Même en supposant un peu de complaisance dans leurs récits, des élus rédigeant leurs mémoires ont su rendre sensibles ces rythmes épuisants, ces constantes tensions et des films comme « L’exercice de l’état » lui donnait chair.

Des travaux récents sur les emplois du temps d’élus objectivent ces vies colonisées par des déplacements, rituels, dossiers et réunions, par la contrainte de manifester qu’on agit, ou du moins d’en produire les signes. À des niveaux élevés de responsabilité, la vie politique est aussi un univers d’une intense conflictualité, marqué par la contrainte d’anticiper les menaces, de surveiller ennemis comme amis, de gérer les gaffes ou les « affaires », de surveiller et d’entretenir sa popularité sondagière.

La présence en France de quatre chaînes d’information en continu, sans cesse en quête de ce qui fera événement à peu de frais en fait de redoutées machines à ériger en fait du jour une bourde, à feuilletoner une affaire un peu consistante. Voilà qui oblige en retour les élus à dédier un fort budget-temps à une activité de déminage que Jéremie Nollet appelle un « travail politique orienté vers les médias », dans lesquels il faut désormais inclure les réseaux sociaux.

Si tout cela invalide le cliché de fonctions politiques qui ne seraient que prébende et privilèges pour des élus peu assidus, en ressort aussi la question de ce que Bourdieu appelait la Skholé, ce temps sinon libre, du moins apaisé et disponible qui permet d’observer et d’enquêter, d’écouter et de réfléchir. Il n’est pas excessif de suggérer qu’il est pour le moins rare, d’autant plus inaccessible qu’on est aux affaires. Or une politique démocratique attentive à l’état de la société, des décisions innovantes et acceptables supposeraient ces moments de recul.

Saisir les singularités de l’activité politique aujourd’hui c’est encore penser les gouvernants comme Gulliver, le personnage de Jonathan Swift, si ce n’est que les multiples fils et câbles d’interdépendances qui contraignent les décideurs ne sont plus le fait de minuscules lilliputiens.

Gouverner en 2024, c’est agir à l’ombre et sous la contrainte d’institutions supranationales (Union européenne, OMC, BCE). C’est dépendre des « marchés » pour des politiques économiques ou énergétiques, se confronter à la puissance d’acteurs économiques capables de peser sur le contenu des législations (industries de l’agrochimie concernant le glyphosate par exemple) ou de les contourner comme l’illustre tant le rapport à l’impôt ou encore la modération des contenus par les GAFAM en Europe.

Être ministre quand la rotation sur certains postes se traduit par une présence de quelques semestres c’est encore être confronté à une administration plus au fait des dossiers que celui ou celle censée la diriger. Dans Verbatim, Jacques Attali reproduit à la date du 26 décembre 1984 une notation accablée du président Mitterrand sur un ministre visiblement « parlé » par sa direction du Trésor : « Je refuse de croire que Pierre Bérégovoy a rédigé lui-même cette lettre qu’il a signé »

Mieux valait – et pas seulement en politique ! – commencer par se demander en quoi institutions et mécanismes sociaux peuvent stériliser talents et engagements, clore le pensable. Mais comprendre ce qui rétrécit l’imaginaire et l’action c’est aussi discerner des leviers de changement : déprofessionnaliser la politique, faire des travaux scientifiques un vrai aliment de la délibération politique, ouvrir les fenêtres vers des citoyens plus réflexifs qu’on ne le croit et explorer – comme y invite l’économiste Julia Cagé – des mécanismes qui diversifient le recrutement social des élus.

Politique-Sondage Popularité : Macron encore en recul d’après les « Echos »

Politique-Sondage Popularité : Macron encore en recul d’après les « Echos »

Le président de la République n’entame pas 2024 avec un gros capital dans l’opinion. Sa cote de confiance perd même 1 point en janvier, à 27 %, dans le baromètre mensuel Elabe pour « Les Echos ». Emmanuel Macron ne bénéficie d’aucune dynamique. « Il est encalminé, sans vent dans les voiles, il n’avance plus », constate Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Sa cote de confiance évolue dans cet étiage depuis la fin de la réforme des retraites au printemps dernier. Le chef de l’Etat ne parvient pas à se relancer. Ce mois-ci, il regagne certes un peu de terrain dans l’électorat de droite et d’extrême droite, à la faveur notamment de l’adoption de la loi sur l’immigration. Mais il en perd à gauche. « Les effets du ‘en même temps’ », souligne Bernard Sananès.

Sa cote progresse de 3 points chez les cadres, à 35 %, mais elle chute de 8 points, à 19 % seulement, au sein des professions intermédiaires. Son plus bas niveau dans cette catégorie de la population depuis son élection en 2017. Les classes moyennes ont « le sentiment de contribuer mais de ne rien obtenir en retour, les mesures du gouvernement profitant selon elles aux plus riches ou au plus défavorisés », explique le sondeur. Sur fond de dégradation, à leurs yeux, des services publics, en particulier dans les domaines de la santé ou de la sécurité.

Sondage Popularité : Macron encore en recul d’après les « Echos »

Sondage Popularité : Macron encore en recul d’après les « Echos »

Le président de la République n’entame pas 2024 avec un gros capital dans l’opinion. Sa cote de confiance perd même 1 point en janvier, à 27 %, dans le baromètre mensuel Elabe pour « Les Echos ». Emmanuel Macron ne bénéficie d’aucune dynamique. « Il est encalminé, sans vent dans les voiles, il n’avance plus », constate Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Sa cote de confiance évolue dans cet étiage depuis la fin de la réforme des retraites au printemps dernier. Le chef de l’Etat ne parvient pas à se relancer. Ce mois-ci, il regagne certes un peu de terrain dans l’électorat de droite et d’extrême droite, à la faveur notamment de l’adoption de la loi sur l’immigration. Mais il en perd à gauche. « Les effets du ‘en même temps’ », souligne Bernard Sananès.

Sa cote progresse de 3 points chez les cadres, à 35 %, mais elle chute de 8 points, à 19 % seulement, au sein des professions intermédiaires. Son plus bas niveau dans cette catégorie de la population depuis son élection en 2017. Les classes moyennes ont « le sentiment de contribuer mais de ne rien obtenir en retour, les mesures du gouvernement profitant selon elles aux plus riches ou au plus défavorisés », explique le sondeur. Sur fond de dégradation, à leurs yeux, des services publics, en particulier dans les domaines de la santé ou de la sécurité.

Popularité : Macron encore en recul d’après le baromètre des « Echos »

Popularité : Macron encore en recul d’après le baromètre des « Echos »

Le président de la République n’entame pas 2024 avec un gros capital dans l’opinion. Sa cote de confiance perd même 1 point en janvier, à 27 %, dans le baromètre mensuel Elabe pour « Les Echos ». Emmanuel Macron ne bénéficie d’aucune dynamique. « Il est encalminé, sans vent dans les voiles, il n’avance plus », constate Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Sa cote de confiance évolue dans cet étiage depuis la fin de la réforme des retraites au printemps dernier. Le chef de l’Etat ne parvient pas à se relancer. Ce mois-ci, il regagne certes un peu de terrain dans l’électorat de droite et d’extrême droite, à la faveur notamment de l’adoption de la loi sur l’immigration. Mais il en perd à gauche. « Les effets du ‘en même temps’ », souligne Bernard Sananès.

Sa cote progresse de 3 points chez les cadres, à 35 %, mais elle chute de 8 points, à 19 % seulement, au sein des professions intermédiaires. Son plus bas niveau dans cette catégorie de la population depuis son élection en 2017. Les classes moyennes ont « le sentiment de contribuer mais de ne rien obtenir en retour, les mesures du gouvernement profitant selon elles aux plus riches ou au plus défavorisés », explique le sondeur. Sur fond de dégradation, à leurs yeux, des services publics, en particulier dans les domaines de la santé ou de la sécurité.

Pollution–recul des gaz à effet de serre en France

Pollution–recul des gaz à effet de serre en France

Enfin une bonne nouvelle avec le nouveau recul des Gaz à effet de serre en France. Un recul toutefois à relativiser car il dépend d’une industrie en partie liquidée, du nucléaire et du bâtiment en pleine crise. Avec une baisse de 4,6% sur sur les neuf premiers mois de 2023, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont reculé en France grâce aux secteurs de l’industrie, de l’énergie et des bâtiments. L’Hexagone compte réduire ses émissions de 50% en 2030.

Trois secteurs participent le plus à cette baisse : l’industrie (-9,3%), la production d’énergie (-9,4%) et les bâtiments (-7,5%).

Plusieurs explications à ces résultats. Le secteur industriel est « fortement impacté par la crise énergétique en 2023 », souligne le Citepa dans un communiqué. Pour la production d’énergie, le repli des GES résulte notamment de la progression des moyens de production électrique décarbonés, notamment les centrales nucléaires (+11,4% liée à la remise en service progressive de centrales) et hydroélectriques, couplée à une baisse de la production des centrales thermiques (-23%), souligne le Citepa. Et pour les GES provenant du secteur du bâtiment, la baisse des émissions liées au chauffage, déjà observée en 2022, s’est poursuivie en 2023, malgré un hiver légèrement plus rigoureux :

Pour les transports, le rebond post-Covid du transport routier (+12% en 2021, +2% en 2022) a laissé la place à un léger recul (-2,7%) sur les neuf premiers mois de 2023, avec une baisse notable sur septembre (-10%). En revanche, le transport aérien continue de voir ses émissions augmenter : +21% pour les vols domestiques sur les neuf premiers mois, et +27% pour les vols internationaux.

La France a annoncé vouloir réduire ses émissions GES de 50% (-55% en « net », si l’on inclut les puits de carbone que sont sols et forêts même s’ils absorbent de moins en moins de Co2) en 2030 par rapport au niveau de 1990, conformément aux engagements européens, ce qui implique de doubler le rythme de baisse des émissions.

Espérance de vie en bonne santé : recul en France

Espérance de vie en bonne santé : recul en France

D’après les Echos, en 2022, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans a reculé de 0,8 ans chez les femmes et de 1,1 an chez les hommes.

Les statistiques relèvent que l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans a reculé en 2022 par rapport à l’année précédente, même si la tendance reste à l’amélioration depuis 2008.

L’espérance de vie sans incapacité correspond au nombre d’années durant lesquelles une personne vit sans être limitée dans son quotidien par un problème de santé. Cet indicateur à 65 ans est particulièrement révélateur, s’agissant de l’état de santé des jeunes retraités .

En 2022, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 11,8 ans pour les femmes, soit 0,8 année de moins que l’année précédente. Pour les hommes, elle est de 10,2 ans, soit 1,1 année de moins qu’en 2021. Un retour aux niveaux de 2020, en somme. De même, l’espérance de vie sans incapacité forte à 65 ans a reculé par rapport à 2021, à 18,3 ans pour les femmes et 15,5 pour les hommes.

La Drees précise cependant que depuis 2008, la situation s’est nettement améliorée. En moyenne, les femmes vivent en bonne santé 1 an et neuf mois de plus qu’il y a 15 ans, tandis que c’est 1 an et 6 mois de plus pour leurs homologues masculins.

En outre, depuis la crise sanitaire, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans a été bousculée. Après des années de hausse presque constante, elle a reculé en 2020 avec l’apparition du virus du Covid . L’année suivante, elle avait au contraire vivement rebondi.

Il est encore trop tôt pour savoir si, malgré ce recul, la France garde son avance sur la moyenne européenne. L’année dernière, l’Hexagone se classait à la 2e place en Europe pour l’espérance de vie en bonne santé des femmes à 65 ans, et à la 3e pour les hommes. Pour ces derniers, elle dépassait de 1 an et 10 mois la moyenne européenne (9,5 ans), tandis que pour les femmes, elle était supérieure de 2 ans et 8 mois à la moyenne du Vieux Continent (9,9 ans).

S’agissant de l’espérance de vie sans incapacité à la naissance, qui prend en compte par définition tous les âges et événements de la vie, celle-ci a aussi significativement reculé en 2022 par rapport à l’année dernière. Elle est passée de 67 à 65,3 ans chez les femmes, et de 65,6 à 63,8 chez les hommes.

Energie-Recul du prix du carburant

Energie-Recul du prix du carburant

Signe du ralentissement économique mondial, en particulier de la Chine,, le prix du carburant recule. D’après le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique, le litre de gazole et le litre de SP95-E10 sont tous deux passés sous la barre de 1,80 euro le litre la semaine dernière.

Dans le détail, le gazole s’affichait en moyenne à 1,7812 euro le litre, en baisse de deux centimes par rapport à la semaine précédente. Le litre d’essence coûtait lui 1,7828 (-3,6 centimes).

Ce recul des prix des carburants s’inscrit dans un contexte de baisse continue des prix du pétrole depuis plusieurs semaines, alors que le baril de Brent s’échangeait 81,9 dollars la semaine dernière (-0,5 dollars).

Les prix du pétrole commençaient de nouveau la semaine en baisse ce lundi, la trêve humanitaire entre Israël et le Hamas calmant les cours et les investisseurs attendant la réunion de l’Opep+ cette semaine.

Peu avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 1,58% à 79,31 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, baissait de 1,79% à 74,19 dollars.

Recul du prix du carburant

Recul du prix du carburant

Signe du ralentissement économique, le prix du carburant recule. D’après le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique, le litre de gazole et le litre de SP95-E10 sont tous deux passés sous la barre de 1,80 euro le litre la semaine dernière.

Dans le détail, le gazole s’affichait en moyenne à 1,7812 euro le litre, en baisse de deux centimes par rapport à la semaine précédente. Le litre d’essence coûtait lui 1,7828 (-3,6 centimes).

Ce recul des prix des carburants s’inscrit dans un contexte de baisse continue des prix du pétrole depuis plusieurs semaines, alors que le baril de Brent s’échangeait 81,9 dollars la semaine dernière (-0,5 dollars).

Les prix du pétrole commençaient de nouveau la semaine en baisse ce lundi, la trêve humanitaire entre Israël et le Hamas calmant les cours et les investisseurs attendant la réunion de l’Opep+ cette semaine.

Peu avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 1,58% à 79,31 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, baissait de 1,79% à 74,19 dollars.

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

La a majorité sénatoriale de la droite et du centre est confirmée. L ’un des grands perdants de ce scrutin est le parti d’Emmanuel Macron», une conséquence des dernières municipales de 2020. Le camp Macron y avait essuyé une défaite nationale (2,22 %) et l’on sait que le mode de scrutin des sénatoriales impose un vote de «grands électeurs» dont une écrasante majorité (95 %) est composée de conseillers municipaux.

On note une légère avancée pour les trois groupes: socialiste, écologiste et communiste. Aucun candidat Insoumis n’a réussi à se faire élire dimanche. De l’avis de certains socialistes, ces aventures mélenchonistes auraient même profité aux listes socialistes. «Certains élus hésitaient à voter pour nous car ils considéraient que nous nous étions trop soumis aux Insoumis. Avoir une liste face à nous a prouvé que nous étions bien contre eux», résume un sénateur PS.

Sondage popularité : recul de Macron et surtout de Borne

Sondage popularité : recul de Macron et surtout de Borne

selon un sondage BVA pour RTL paru jeudi, Macron et surtout Borne commencent à payer la facture de l’inflation et de leur immobilisme. Sans doute, le début d’une chute encore plus grande du fait du mécontentement croissant vis-à-vis des pertes de pouvoir d’achat notamment et aussi d’autres questions comme l’insécurité.

Macon recueille simplement 31 % d’opinions favorables est la première ministre perd cinq points à 28 %

«Sur fond de crise inflationniste», la première ministre retrouve son faible niveau du printemps en pleine crise des retraites, relève l’institut de sondages, tandis que le chef de l’État, s’il résiste mieux, «peine toutefois à retrouver un nouveau souffle».

Enquête réalisée par internet les 20 et 21 septembre selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus.

Recul des ventes scolaires

Recul des ventes scolaires


D’après une étude de GFK,en raison de la baisse du pouvoir d’achat, les Français auraient réduit le volume des les achats de fournitures scolaires d’au moins 5 % en chiffre d’affaires mais de plus de 10 % en nombre de produits en cette rentrée de 2023.

La réduction en volume des achats découle de l’amputation du pouvoir d’achat des ménages mais aussi d’un phénomène de déconsommations qui commencent à se faire sentir.

La baisse des ventes est aussi le fait d’une «démocratisation de l’achat raisonné des consommateurs, qui ont tendance à faire l’inventaire des fournitures» achetées précédemment pour les «réutiliser», a observé lors d’une visio-conférence Samuel Gimenez, de GFK. Le bilan complet des ventes lors de cette rentrée des classes 2023 «sera disponible fin octobre», a encore précisé le panéliste.

Ventes automobiles :En recul de plus de 20 % sur 2019

Ventes automobiles :En recul de plus de 20 % sur 2019

Officiellement, on explique la baisse des ventes automobiles encore en 2023 par des difficultés logistiques liées au covid . Un facteur explicatif sans doute mais surtout des prix des voitures qui se sont un considérablement envolés du fait de la complexification inutile de véhicules. Au cours des sept premiers mois de l’année, les ventes de voitures dans l’Union européenne ont augmenté de 17,6%, comparé à la même période l’an passé, totalisant 6,3 millions d’unités. Mais, malgré les signes de reprise, les volumes restent encore inférieurs de 22% à ceux de 2019.

La plupart des marchés ont enregistré des hausses à deux chiffres au cours de cette période de sept mois, y compris les quatre plus grands : Espagne (+ 21,9%), Italie (+ 20,9%), France (+ 15,8%) et Allemagne (+ 13,6%).

Pour les ventes du seul mois de juillet, la part de marché des voitures électriques à batterie a atteint 13,6% (contre 9,8% le même mois de l’année précédente). Les voitures hybrides non rechargeables sont restées le deuxième choix des acheteurs, derrière les thermiques, avec plus d’un quart du marché. Les hybrides rechargeables semblent durablement distancées, avec une part de marché stable à 7,9% en juillet.

Les motorisations thermiques, essence et diesel, font de la résistance : elles ont représenté la moitié des ventes de voitures neuves. Le diesel continue à décliner (- 9,1% en juillet) : sa part de marché est tombée à 14,1%, contre 17,9% en juillet de l’année dernière. Et cela malgré une croissance en Allemagne (+ 2,7%) et sur les marchés d’Europe centrale et orientale, en particulier en Slovaquie (+ 36,1%) et en Roumanie (+ 19,8%).

Sur sept mois, Tesla est la marque dont la croissance est la plus spectaculaire en Europe : + 184,6 % avec 152.270 ventes contre seulement 53.500 sur sept mois en 2022. Son usine de Berlin, entrée en service en avril 2022, a porté ses fruits. Au sein du groupe Stellantis, dont les ventes progressent de 4,6% en comparant les sept premiers mois de 2023 à ceux de 2022, les marques Fiat et Citroën sont en recul de 3,2%. Le groupe Renault gagne quant à lui 23,1% par rapport à 2022. Volkswagen aussi voit ses ventes grimper de 23,4% à 1,65 million de véhicules.

L’individualisme en recul ?

L’individualisme en recul ?

En se basant sur les résultats d’une enquête sur les valeurs des Européens, la « European Values Study », le professeur émérite de science politique décrit, dans une tribune au « Monde », comment la recherche de l’autonomie des citoyens fait reculer la tendance du repli sur soi. Un point de vue qui surprendra !

Beaucoup d’Européens ont des représentations et des images sur les valeurs qui caractérisent leur pays et les pays étrangers. Ces représentations peuvent être justes ou fausses, mais elles ne reposent en général que sur des impressions. L’objectivation par les données de l’enquête European Values Studies – menée dans 35 pays européens entre 2017 et 2020, portant sur le sens que les individus donnent à la famille, au travail, aux loisirs, aux relations à autrui, à la religion et à la politique – apporte de nombreuses surprises. Certaines conclusions remettent en cause des lieux communs très répandus. Il faut ainsi distinguer les valeurs d’individualisation et d’individualisme, alors que beaucoup d’observateurs les mélangent allégrement.

L’individualisation correspond à la volonté d’autonomie dans tous les domaines de sa vie (et au rejet de la culture traditionnelle du devoir), alors que l’individualisme correspond à une attitude de repli sur ses intérêts personnels, sans s’intéresser aux autres et à la société. Pour les mesurer, l’enquête sur les valeurs permet de construire deux variables. L’indice d’individualisation s’appuie sur quinze questions portant sur le libéralisme des mœurs, la possibilité de donner du sens à son travail, l’éducation à des valeurs de responsabilité, de tolérance et de respect d’autrui, la liberté d’expression et la volonté de participer aux décisions publiques. L’échelle d’individualisme comporte dix-sept indicateurs sur le degré d’altruisme, de politisation et de participation politique et associative. L’individualisme et l’individualisation sont inversement proportionnels : plus on est individualisé, moins on est individualiste. La volonté d’autonomie ne conduit pas au repli sur soi, mais au contraire à l’ouverture sur autrui et le monde.

L’évolution dans le temps est importante. L’individualisme était plutôt stable parmi les Européens de 1999 à 2008, mais il a nettement régressé dans la dernière décennie : les personnes fortement individualistes sont passées de 52 % à 44 %. Les populations européennes sont aujourd’hui plus ouvertes, moins repliées sur elles-mêmes, même si, bien sûr, on peut soutenir qu’elles le sont encore trop ! Le recul de l’individualisme n’est presque jamais reconnu par les observateurs, dans un contexte de grand pessimisme et d’inclination pour le déclinisme. Parallèlement, l’individualisation et la culture de l’autonomie se sont fortement répandues tout au long de la période, avec une accélération au cours de la dernière décennie .

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