Archive pour le Tag 'recul'

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Automobiles: recul de 1,7% en Europe en 2013

Automobiles: recul  de 1,7% en Europe en 2013

Les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont reculé de 1,7% en 2013 par rapport à 2012, mais elles ont augmenté en décembre, pour le quatrième mois consécutif, a indiqué, jeudi 16 janvier, l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). En 2013, 11,8 millions de voitures neuves ont été vendues au sein de l’UE. Renault tire son épingle du jeu: le constructeur a grimpé de 4,4%, grâce à sa marque à bas coûts Dacia, et se place à la troisième marche du podium des constructeurs qui s’en sont le mieux sortis, devant l’Allemand Daimler (+4%). Le constructeur français PSA a, lui, chuté de 8,4%. Soit l’une des plus mauvaises performances parmi les constructeurs européens, avec l’italien Fiat, qui recule de 7,1%. Les situations par pays sont également nuancées. Les ventes ont continué à baisser en France (-5,7%), en Allemagne (-4,2%) et encore plus nettement en Italie (-7,1%). La demande a en revanche tenu au Royaume-Uni (+10,8%) et en Espagne (+3,3%), où Madrid avait mis en place un plan d’aide au secteur.  Globalement, les immatriculations ont continué de se replier en 2013, mais de manière bien moins vertigineuse qu’en 2012, quand elles reculaient de 8,2% par rapport à 2011. D’autant que les quatre derniers mois de l’année amorcent une tendance à la hausse.

Temps partiel: recul sur le temps de moins de 24h

Temps partiel: recul sur le temps de moins de  24h

Encore une belle mesure, généreuse mais sans portée réelle. Il suffira notamment que le salarié soit volontaire pour que des contrats de moins de 24 heures puissent être autorisés, comme si les salariés avaient le choix  notamment les femmes. (Comme certaines entreprises dont la production ou les services sont très aléatoires, peu réguliers, ou temporellement très cadrés).  . La réglementation du travail à temps partiel a changé depuis le 1er janvier. Les employeurs ne peuvent plus proposer des contrats de moins de 24 heures hebdomadaires. Même si il existe de nombreuses dérogations les employeurs s’inquiètent des difficultés de sa mise en application.  Ils ont été entendus par le gouvernement. A l’issue d’une réunion, qui s’est tenue le 10 janvier au siège de la Direction générale du travail avec les signataires de l’accord du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi, Michel Sapin a décidé d’un report de six mois. Plus précisément, la période transitoire, qui courait jusqu’au 1er janvier 2014 pour permettre la poursuite des négociations, est prolongée jusqu’au 30 juin. Une disposition législative en ce sens sera intégrée au projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale qui sera présenté le 22 janvier prochain au Conseil des Ministres. L’objectif étant que le texte soit adopté définitivement avant fin février.  Ce délai doit permettre aux branches de conclure des accords. L’enseignement privé, les professions médico-sociales ou les sociétés de nettoyage ont fait le nécessaire. Mais elles font figure d’exception. « Dans près de la moitié des branches principalement concernées par l’obligation de négocier, les négociations se poursuivent et nécessitent un délai complémentaire », constate le ministère du Travail dans un communiqué publié le 10 janvier. Pour les personnes qui ont signé un contrat avant 2014, un aménagement a déjà été acté puisqu’ils ont jusqu’en 2016 pour s’adapter à la nouvelle réglementation. En France, le travail à temps partiel concerne plus de quatre millions de salariés en grande majorité des femmes (80%), la moitié travaille moins de 24 heures.

 

Sondage -Moral desfFrançais : recul historique

Sondage -Moral des Français : recul historique

 

 

Pratiquement jamais le moral des français n’a été aussi bas : au niveau des chaussettes ! Le moral des Français est tombé à son niveau le plus bas en une vingtaine d’années, seules 30% des personnes interrogées se disant « optimistes » pour l’avenir, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Ce résultat révèle un recul de 14 points de la proportion d’optimistes depuis la dernière étude, réalisée en août 2013, et de 19 points en un an : 49% des personnes interrogées disaient aborder l’avenir avec confiance en janvier 2013. Depuis la création de ce sondage par l’Ifop en février 1995, l’optimisme n’avait chuté qu’une seule fois à un niveau aussi bas, en août 2005. Le pessimisme culmine chez les retraités (76%), les ouvriers (70%), les habitants de communes rurales (72%), et chez les sympathisants de l’UDI (83%), de l’UMP (82%) et du FN (77%). Toutes catégories confondues, seuls les proches du PS affichent majoritairement de l’optimisme (54%). Le recul de la confiance reste par ailleurs plus mesuré en agglomération parisienne (42% d’optimistes) et chez les sympathisants EELV (41%). Parmi les catégories socio-professionnelles, l’optimisme est le plus élevé chez les professions libérales et les cadres supérieurs (37%). « Dans ce contexte très dégradé, la confiance dans le gouvernement se situe assez logiquement à un très faible niveau », relève l’Ifop. Seules 13% des personnes interrogées disent ainsi faire confiance au gouvernement au sujet de l’augmentation du pouvoir d’achat et 20% concernant la lutte contre le chômage.

Immatriculations autos : net recul en 2013

Immatriculations autos : net recul en 2013

 

Les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 5,7% en 2013, selon les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles publiés ce jeudi 2 janvier. Il s’agit de sa quatrième année de baisse consécutive.   Si elles ont grimpé d’environ 11% en 2009 grâce aux primes à la casse, les immatriculations ont baissé à nouveau de 3% en 2010, de 2% environ en 2011 et de près de 14% en 2012. Alors qu’elles se stabilisaient à un niveau bas depuis l’été, les immatriculations avaient rechuté en novembre à cause de la faiblesse persistante de la demande des particuliers. Dans le détails, PSA a vu ses ventes baisser de 7,7% et Renault progresser de 0,8%.  L’année se termine bien quand même. Pour le mois de décembre, les immatriculations de voitures neuves ont progressé de 9,4%, à 175.336 unités. En données corrigées des jours ouvrables (CJO), décembre 2013 ayant compté un jour ouvrable de plus que décembre 2012, les immatriculations ressortent en hausse de 4,2%.  a bondi de 10,6% et Renault de 37,9%. Les groupes étrangers ont vu leurs ventes diminuer de 1,1% mais celles de Volkswagen ont augmenté de 9,9%.

 

Croissance-emploi : recul de l’intérim

Croissance-emploi : recul de l’intérim

L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi, a baissé de 2,8% en septembre, soit 16.900 emplois de moins qu’en août, et augmenté de 0,6% sur un an, a annoncé mardi Pôle emploi. Tous les grands secteurs ont vu leurs effectifs baisser en septembre : -1,5% pour l’industrie, -2,1% pour la construction et -4,9% pour le tertiaire. Dans l’industrie, seule la « fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques-fabrication de machines » a vu ses effectifs augmenter (+1,3%), les autres secteurs reculant. Dans le tertiaire, tous les secteurs ont baissé. Sur un an, seule la catégorie des ouvriers qualifiés a vu ses effectifs augmenter (+2,7%), les autres connaissant une baisse (-0,4% pour les ouvriers non qualifiés, -0,8% pour les employés et -5,5% pour les cadres et professions intermédiaires). Entre fin septembre 2012 et fin septembre 2013, l’emploi intérimaire a augmenté dans toutes les tranches d’âge, excepté celles des moins de 20 ans (-3,6%) et des 20 à 24 ans (-1,7%). Toujours sur un an, les effectifs féminins ont baissé de 1,5%, tandis que les effectifs masculins ont augmenté de 1,1%. A fin septembre, le nombre d’intérimaires s’établissait à 578.300 en valeur corrigée des variations saisonnières. Le volume moyen journalier d’emplois intérimaires a été de 390.000, soit +1,4% en un mois et +6,3% sur un an.

 

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

Consommation des ménages : nouveau recul en septembre

Pas d’espoir de reprise de la croissance car la consommation, principal moteur (60% du PIB) recule encore ; en cause principalement les hausses fiscales. Deuxième mois de baisse consécutive pour la consommation des ménages. Après avoir déjà enregistré un recul de 0,3% au mois d’août, les dépenses des ménages se sont à nouveau repliées en septembre. La chute est de -0,1%, selon les chiffres publiés ce jeudi 31 août par l’Insee. Surtout, sur l’ensemble du troisième trimestre, la consommation a baissé également de 0,1%. Or, dans sa note de conjoncture publiée le 3 octobre dernier, l’Insee estimait au contraire que ce poste devait progresser de 0,1% de juillet à septembre. L’Insee tablait sur une stabilité de la croissance française au troisième trimestre, l’économie subissant les contrecoups du bon deuxième trimestre où elle avait progressé de 0,5%. Le recul de la consommation constatée ce jeudi pourrait ainsi mettre à mal cette dernière hypothèse dans la mesure où la consommation est le principal poste de contribution au PIB. Selon les données de la Banque mondiale, les dépenses des ménages représentaient ainsi 58% du PIB français en 2012. Pour le seul mois de septembre, la baisse reste, certes, mesurée. Elle s’explique notamment par la diminution des dépenses alimentaires, chiffrée à -0,2% par l’Insee, ou encore par recul sur les dépenses énergétiques (-0,7%).Sur ce dernier point, l’Insee parle d’un « retour à la normal », après des fortes hausses de dépenses de chauffages sur le premier semestre 2013, « liées à des températures plus basses que leur moyenne saisonnière ». Un phénomène qui avait également permis de tirer vers le haut les chiffres de la croissance du deuxième trimestre. En revanche, les dépenses des Français dans les biens fabriqués restent orientées à la hausse au mois de septembre avec +0,2%. Elles accélèrent plus particulièrement dans l’automobile (+1%).

 

Chine exportations : recul , un signe du ralentissement mondial

Chine exportations : recul , un signe du ralentissement mondial

Signe du ralentissement mondial, les exportations chinoises ont reculé de 0,3% en septembre par rapport à septembre 2012, tandis que les importations ont progressé de 7,4% dans le même temps, et la balance commerciale de la Chine a été excédentaire de 15,2 milliards de dollars en septembre, a fait savoir samedi l’administration des douanes. Les analystes du marché interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 6% des exportations, une augmentation de 7% des importations et sur un excédent commercial de 27,7 milliards de dollars en septembre. Les douanes n’ont pas donné d’explication à ce recul des exportations, mais Liu Li-Gang et Zhou Hao, économistes à la banque ANZ, ont indiqué que le volume des cargaisons déchargées dans les ports chinois s’était effectivement contracté en septembre, en partie à cause d’un renchérissement du yuan. Selon un porte-parole des douanes, les exportations chinoises devraient se stabiliser au cours des deux à trois mois à venir. L’économie chinoise continue de connaître une tendance au ralentissement, a-t-il dit.

 

Croissance : recul en août

Croissance : recul en août

L’activité dans le secteur privé français s’est à nouveau contractée en août, le recul s’accentuant pour la première fois depuis cinq mois, suggérant que l’économie du pays puisse se contracter, selon les premières estimations PMI publiées jeudi par Markit. L’indice composite flash, qui combine l’industrie et les services, a reculé à 47,9 contre 49,1 le mois précédent, atteignant son plus bas niveau depuis deux mois. L’indice interrompt ainsi son amélioration constatée chaque mois depuis avril et s’éloigne de la barre de 50 qui sépare croissance et contraction. La publication de jeudi suggère selon Markit que le produit intérieur brut de la France reculera de 0,3% au troisième trimestre, après une hausse de 0,5% au deuxième selon l’Insee, plus forte qu’attendu par les économistes. L’indice du secteur manufacturier est resté stable à 49,7, un niveau inférieur au consensus Reuters des économistes, qui attendaient en moyenne un indice à 50,3.L’indice des services recule lui à 47,7 après 48,6 le mois précédent, le consensus des économistes s’établissant à 49,2.

 

Auto-entrepreneurs: premier recul du gouvernement

Auto-entrepreneurs: premier recul du gouvernement

 

. Alors que mi-juin, le gouvernement avait tranché concernant le seuil du chiffre d’affaires au-delà duquel l’auto-entrepreneur bascule en régime classique, Les Echos dévoilent ce mardi 13 août qu’il aurait revu sa copie. Dans le projet de loi qui sera présenté en Conseil des ministres le 21 août, le gouvernement aurait gardé le principe du seuil, mais ne l’aurait plus chiffré à 19.000 euros pour les activités de services et 47.500 euros pour le commerce. L’exécutif déciderait de ce seuil dans un simple décret.  Une « bonne nouvelle » pour les auto-entrepreneurs. Grégoire Leclercq, président de leur fédération, expliquait il y a un mois sur le plateau de BFM Business que ce seuil « ne correspond pas à l’attente des auto-entrepreneurs. Il va décourager un certain nombre d’entrepreneurs de créer une auto-entreprise; renvoyer vers une activité non déclarée tous les auto-entrepreneurs qui auraient tendance à dépasser le seuil; et se retrouver avec une usine à gaz incompréhensible». Mais cette révision de copie, au vu des nombreuses critiques, risque de ne pas être suffisante. Pour Alain Griset, président de l’Assemblée permanente des chambres de métiers, « ce texte marque une avancée, mais très insuffisante ». Pour le Medef, « ce qui tue nos entreprises, ce sont les seuils ». Face à ces rejets, le gouvernement a décidé d’ouvrir le dialogue. Le député PS, Laurent Grandguillaume, va animer une commission qui débutera ses travaux en septembre. Elle pourrait notamment préconiser une séparation entre activité et service.

Croissance : recul confirmé par l’INSEE

Croissance : recul confirmé par l’INSEE

 

L’activité économique s’est contractée de 0,2% au premier trimestre en France après un recul de même ampleur sur les trois derniers mois de 2012 a confirmé mercredi l’Insee, qui avait dit la semaine dernière s’attendre à une diminution de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) en moyenne sur l’année. Le gouvernement continue d’anticiper une hausse de 0,1% du PIB en 2013, après une croissance nulle l’an dernier. L’acquis de croissance pour 2013 a aussi été confirmé à -0,3% à l’issue du premier trimestre, selon les résultats détaillés de comptes trimestriels qui entérinent la rechute en récession de l’économie française. Dans sa dernière note de conjoncture trimestrielle, l’Insee prévoit toutefois un léger rebond de l’activité au deuxième trimestre (+0,2% par rapport au trimestre précédent) suivi d’une stagnation au troisième trimestre et d’une progression de 0,1% sur les trois derniers mois de l’année. Les comptes nationaux détaillés confirment une diminution de 0,1% des dépenses de consommation des ménages et font état d’une progression de +1,0% de leur pouvoir d’achat sur janvier-mars, après un recul de -0,9% au quatrième trimestre 2012. Leur taux d’épargne ressort quant à lui en hausse à 16,0% contre 15,1% à la fin 2012. Le recul de l’investissement total a été révisé en de 0,1 point à -1,0% après -0,8% au trimestre précédent. Celui des ménages a été révisé en hausse de 0,1 point à -1,4% tandis que celui des entreprises non financières a été confirmé à -0,8%. Le taux d’investissement des entreprises ressort à 19,0% à la fin du premier trimestre après 19,2% à la fin 2012. Leur taux de marge se redresse très légèrement à 28,1% contre 28,0% à fin 2012.

Retraites: efforts pour tout le monde ; en clair un recul du pouvoir d’achat

Retraites: efforts pour tout le monde ; en clair un recul du pouvoir d’achat

Payer plus, travailler plus longtemps et toucher moins, voilà qui résume le rapport Moreau. Un rapport qui par ailleurs sous-estime les besoins financiers. Il y aura d’autre réforme après celle-ci ! Le rapport Moreau sur les retraites en France, remis vendredi à Matignon et qui doit inspirer la réforme prévue « à la fin de l’été », propose de prolonger la durée de cotisation jusqu’à 44 ans, de mettre à contribution les retraités, les entreprises et ouvre le dossier politiquement explosif des pensions des fonctionnaires. Très attendu, ce rapport va servir de base à un projet de loi qui sera proposé « avant la fin de l’été », a annoncé le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Il a promis que les « efforts à faire » pour assurer la pérennité du système par répartition ne seraient pas « écrasants », mais « guidés par la continuité et la justice ».  La réforme se fera dans un esprit de « justice et d’efficacité », a renchéri le président François Hollande.  La concertation s’engagera à la conférence sociale des 20 et 21 juin.  Le déficit de l’ensemble des régimes de retraite a été estimé par le Conseil d’orientation des retraites (COR), en l’absence de mesures, à 20 milliards d’euros en 2020, dont 5 milliards pour le régime général (3,5 milliards actuellement).  Mais, tenant compte de la poursuite de la crise, la Commission d’experts présidée par la haut-fonctionnaire Yannick Moreau a réévalué à 7 milliards ce déficit prévisionnel du régime général des retraites (70% des salariés).  Ce sont donc 7 milliards d’économies qu’il faut trouver, étant entendu que les régimes complémentaires Agirc-Arrco vont continuer de prendre leurs mesures propres et que l’Etat va continuer à renflouer les régimes des fonctionnaires et des entreprises publiques, a expliqué Mme Moreau aux journalistes.  Pour tous les salariés, privé et public, la Commission suggère « une accélération des durées d’assurance » pour obtenir une retraite à taux plein.  Alors que les salariés nés en 1955 et 1956 doivent cotiser 41,5 ans, le rapport suggère de faire cotiser 43 ans ceux nés à partir de 1962 et 44 ans ceux nés à partir de 1966. Si l’on avait simplement suivi le rythme d’allongement de la réforme Fillon de 2003, les 44 ans n’auraient concerné que la génération 1989.  En revanche, la Commission juge « peu opportun » de reculer encore les bornes d’âge, déplacées en 2010, de 60 à 62 ans pour l’âge légal de départ et de 65 à 67 ans pour le taux plein même si la durée de cotisation n’est pas atteinte. Cet allongement est réclamé par la droite et le Medef.  Le rapport propose aussi d’agir sur le niveau des pensions actuelles et à venir.  Pour les retraités, la Commission prévoit « une sous-indexation exceptionnelle à titre transitoire » des pensions, à l’image de ce qui a été fait pour les retraites complémentaires mais recommande d’épargner les petites retraites.  Elle innove aussi en proposant de modifier « l’indexation des salaires portés au compte » pour les futures pensions: il s’agirait de diminuer légèrement le montant des salaires des actifs qui compteront pour la retraite, d’un montant de 1,2 point, pendant les années 2014 à 2016.  Elle plaide aussi pour un comité de pilotage dès 2015 pour tenir compte de la situation économique et démographique.  Pour les actuels retraités, qui sont imposables, les experts suggèrent d’aligner le taux de CSG sur celui des actifs, en le faisant passer de 6,6% à 7,5%, de baisser l’abattement fiscal de 10% dont ils bénéficient comme les actifs au titre des frais professionnels en le portant à 7, 5 ou 3%.  Pour les majorations de pensions (10%) accordées aux ménages ayant élevé trois enfants ou plus, il est suggéré de les fiscaliser.  Les entreprises sont également sollicitées via une hausse de 0,1 point par an pendant 4 ans et à parts égales des cotisations retraite des employeurs et des salariés pour les salaires au-dessus du plafond de la Sécurité sociale (un peu plus de 3.000 euros nets).  Sur les fonctionnaires, le rapport suggère de faire calculer leurs pensions non plus sur les salaires des six derniers mois mais sur une période allant de 3 à 10 ans, avec une intégration partielle des primes. Mais il prend soin de souligner que globalement les différences ne sont pas si grandes entre le public et le privé.  La Commission s’est peu attardée sur les régimes spéciaux (SNCF, EDF, RATP etc). Mais Mme Moreau a souligné qu’un nouvel allongement de la durée de cotisation rendrait leurs âges de départ légaux de plus en plus « théoriques » si ces salariés veulent une retraite pleine.  Les syndicats ont très vite lancé des avertissements au gouvernement, la CGT rappelant notamment sa capacité à mobiliser, comme cette semaine dans les transports.  FO a jugé les propositions « écrasantes et inacceptables ».  La CFDT s’est néanmoins prononcée contre un changement du mode de calcul des pensions des fonctionnaires et réclame « une réforme de fond, pour aller vers un système plus juste et plus lisible ».  Côté opposition politique, Jean-François Copé, président de l’UMP, a affirmé que le rapport Moreau était « une invitation au courage, à la justice sociale et à refuser tout clientélisme électoral ».  Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, s’est lui « dit « très en colère », « à ne rien reprendre » de ce document qui, selon lui, « utilise les mêmes arguments, exactement la même recette que celle employée pour la réforme de 2010 par Nicolas Sarkozy

 

France: nouveau recul des créations d’entreprises

France: nouveau  recul des créations d’entreprises

En avril, les créations d’entreprises avaient déjà diminué de 2%.  En excluant les auto-entrepreneurs, dont les chiffres ne sont pas corrigés des variations saisonnières et de calendrier, le nombre de créations d’entreprises est en revanche en augmentation de 5,1% alors qu’il était en retrait de 1,2% en avril et de 2,7% en mars.  En tout, 45.311 entreprises ont été créées en mai contre 46.294 en avril.  Les demandes de créations d’auto-entreprises se sont élevées à 22.488 en mai contre 24.582 en avril.  Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois est en baisse de 1,9% par rapport aux mêmes mois un an auparavant.  Les secteurs qui contribuent le plus à cette baisse sur trois mois sont les services aux ménages, le soutien aux entreprises et la construction, selon l’Insee.  Sur les douze derniers mois, le nombre de nouvelles entreprises recule aussi, de 1,4%, par rapport aux douze mois précédents, estime l’Insee.  Sur les cinq premiers mois de l’année, 122.550 demandes de création d’auto-entreprises ont été enregistrées, ce qui correspond à un peu plus de la moitié des créations.

 

Croissance France : recul en mai

Croissance France : recul  en mai

L’activité dans le secteur privé français s’est à nouveau contractée au mois de mai, le secteur manufacturier connaissant cependant une légère amélioration par rapport à avril, selon les premières estimations PMI publiées aujourd’hui par Markit. L’indice composite flash, qui combine l’industrie et les services est resté stable à 44,3, se maintenant nettement sous la barre de 50 qui sépare croissance et contraction.  L’indice manufacturier a progressé à 45,5 après 44,4 en avril, atteignant son plus haut niveau depuis neuf mois et dépassant les attentes des économistes qui prévoyaient en moyenne un indice à 44,8.  L’indice flash des services est resté stable à 44,3, les économistes attendant en moyenne 44,5. Selon Chris Williamson, économiste chez Markit, l’activité dans le privé reste bien trop atone pour dire qu’un rebond de l’économie française est en vue. Les indicateurs PMI suggèrent selon lui que l’économie française, entrée en récession au premier trimestre, se contractera de 0,5% au deuxième.

 

Inflation : recul de 0.1% en avril ?

Inflation : recul de 0.1% en avril ?

 

Les  prix à la consommation auraient  reculé de 0,1% en avril en France ( toujours d’après un indice obsolète de  l’INSEE qui ne prend pas en compte le changement de structure de la consommation ; exemple l’électronique baisse mais on en consomme moins ), après avoir augmenté de 0,8% en mars, et l’inflation sur un an a ralenti à 0,7%, contre 1%, a annoncé mercredi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Hors tabac, l’indice des prix à la consommation a reculé de 0,2% en avril et augmenté de 0,6% sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l’indice d’ensemble a reculé de 0,3% en avril et a augmenté de 0,7% sur un an. « Les prix des produits alimentaires et du tabac augmentent en avril » tandis que « dans le sillage du recul des prix des produits pétroliers, les prix de l’énergie baissent nettement en avril », a commenté l’Insee dans un communiqué. « Les prix des services reculent, du fait du repli des tarifs des télécommunications et de celui de certains services liés au tourisme à la suite du décalage des vacances scolaires cette année », explique par ailleurs l’institut. Les prix des produits manufacturés ont reculé en avril « du fait de la réduction des prix des produits de santé et de celle, plus tendancielle, des produits électroniques », précise l’Insee.

Croissance zone euro: nouveau recul de l’industrie en avril

Croissance zone euro: nouveau recul de l’industrie en avril

Le secteur manufacturier affiche sa plus forte contraction depuis le début de l’année, selon Markit. Se repliant légèrement de 46,8 en mars à 46,7 en avril – mais affichant un niveau supérieur à sa dernière estimation Flash (46,5) -, l’indice PMI final pour l’industrie manufacturière signale une contraction de l’activité dans le secteur pour le 21ème mois consécutif. Markit souligne que l’indice PMI s’établit en dessous de la barre du 50 du sans changement dans tous les pays de l’Eurozone en avril, et que le taux de contraction se redresse en Allemagne. Les quatre pays affichant les plus faibles performances restent néanmoins la France, l’Italie, la Grèce et l’Espagne. ‘Les mauvaises performances du secteur manufacturier semblent donc peser, de façon croissante et significative, sur l’économie de la zone euro, et pourraient contribuer à un renforcement de la baisse du PIB au deuxième trimestre’, s’alarme Chris Williamson, chief economist à Markit. ‘Les données d’avril ne laissent envisager aucune amélioration ni stabilisation de la conjoncture dans le secteur au cours des mois à venir, renforçant la responsabilité des décideurs politiques qui doivent désormais agir au plus vite afin de relancer la croissance’, ajoute-t-il.

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