Archive pour le Tag 'record'

Page 2 sur 19

Affaire Hanouna- C8 condamné à amende record de 3,5 millions d’euros

Affaire Hanouna- C8 condamné à amende record de 3,5 millions d’euros

Pour avoir traité le député député Louis Boyard (LFI) ddespèce d’abruti » et de « merde » pendant l’émission, Hanouna est encore condamné cette fois à une amende record de 3,5 millions d’euros. L’animateur provocateur n’ est pas à son premier coup d’essai. La provocation constitue d’ailleurs l’un des moyens privilégiés de la promotion d’une émission de beaufs qui se caractérise par sa vulgarité et sa nullité.

La sanction de l’Arcom est tombée : au terme de la procédure engagée après les propos de Cyril Hanouna pendant l’émission « Touche pas à mon poste », diffusée le 10 novembre 2022, la chaîne C8 doit payer un montant de 3,5 millions d’euros. Le régulateur des médias a estimé, au regard de «la nature et de l’ampleur des manquements» ainsi que «des précédentes sanctions pour des violations des mêmes obligations», qu’il y avait lieu de frapper fort. C’est, à ce jour, la sanction financière la plus importante jamais prononcée à l’encontre d’une chaîne de télévision française. Cela représente, selon les calculs de l’Arcom, 3,65 % du chiffre d’affaires de l’année 2021 de C8.

Cyril Hanouna avait violemment pris à partie le député Louis Boyard (LFI), le traitant de « merde», de «bouffon», de «tocard», d’«abruti», après que celui avait accusé les «cinq personnes les plus riches» de France d’«appauvrir l’Afrique», citant Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+ et de sa chaîne C8, lors d’une séquence consacrée au bateau de migrants Ocean Viking.

Bénéfice Total: record stratosphérique et indécent de 36 milliards

Economie-Bénéfice TotalEnergies: record stratosphérique et indécent de 36 milliards .

TotalEnergies a dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 36 milliards d’euros, en hausse de 90% par rapport à 2021 et comble d’hypocrisie envisage une ristourne sur les prix prohibitifs du carburant.

Un bénéfice indécent fait sur le dos des consommateurs avec du prix du carburant prohibitif, sur le dos des pays producteurs et sur le dos de la fiscalité.

Grâce à l’optimisation fiscale et à la localisation de nombre de sociétés dans les paradis fiscaux dont les Pays-Bas, l’entreprise contourne une grande partie de la fiscalité partout dans le monde.

Depuis 1966, Total bénéficiait du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé (BMC), abrogé par l’Assemblée nationale en 2011, qui lui permettait, selon Mediapart, d’échapper en grande partie à l’impôt sur les sociétés en France. Le bilan consolidé pour l’exercice 2010 fait apparaître une charge d’impôt de 10,228 milliards (7,751 milliards en 2009, et 14,146 milliards en 2008. Mais cet impôt est en très grande majorité payé hors de France, où Total n’effectue que le raffinage, qui est « serait » déficitaire. De ce fait, Total n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2009, 2010, 2012, 2013 et 2014.

D’après les documents de référence publiés annuellement par Total, consultables sur le site internet de la société, le taux d’imposition du groupe « serait » de 34,1 % pour l’année 2019 .En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

TotalEnergies a annoncé avoir dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 38,475 milliards de dollars (36 milliards d’euros), en hausse de 90% par rapport à 2021 et un Ebitda (le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de plus de 71 578 milliards de dollars (66,5 milliards d’euros), en hausse de 69%.

Ce bénéfice constitue un véritable scandale financier qui défie toutes les logiques économiques. En effet quand les matières premières tirent vers le haut , les résultats financiers doivent en général en pâtir. C’est exactement le contraire dans le monde des hydrocarbures où au contraire le positionnement en oligopole permet de rajouter des hausses au hausses. Ces profits sont réalisés d’abord sur le dos des pays dont on exploite les ressources, ensuite sur le dos des consommateurs. Et comble l’hypocrisie Total envisage d’une ristourne au lieu d’aligner l’évolution des prix du carburant sur l’évolution des cours actuellement en baisse.

Le bénéfice net ajusté de Total double ainsi quant à lui pour dépasser 36 milliards, alors que le résultat net s’élève lui à 20,5 milliards en 2022, en hausse de 28%. Il s’agit pour le groupe pétrogazier français du plus haut bénéfice jamais réalisé et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC40.

Comme ses concurrentes américaines et britanniques ExxonMobil, Shell ou BP, la major française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l’Europe.
Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies prévoit de verser à ses actionnaires un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l’année 2022, dont 1 euro en dividende exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

L’entreprise annonce également ce mercredi être « prête à envisager » de nouvelles ristournes sur le prix des carburants à la pompe, proposition accueillie « favorablement » par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Nous sommes prêts à intervenir, comme nous l’avons fait en 2022, si les sanctions contre la Russie poussent les prix à la pompe vers le haut » a déclaré le PDG du groupe pétrolier Patrick Pouyanné devant la presse. « Le montant » comme les « conditions » d’une ristourne sont encore à déterminer, a-t-il expliqué, admettant qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (…) dans les têtes des Français ».

Le dirigeant anticipe notamment une potentielle hausse des prix du diesel, en raison des sanctions prises par Bruxelles à l’encontre de la Russie, qui conduisent à « acheter du diesel indien venant du brut russe». « Il faut réorganiser toutes les flottes de tankers donc cela a un coût », pointe-t-il. Or le parc automobile français, comparé à d’autres pays européens est très « diésélisé ». En France, « 70% des ventes du réseau de TotalEnergies, c’est du diesel, » a indiqué Patrick Pouyanné.

L’annonce de ces résultats risque en effet de faire une nouvelle fois de faire polémique, dans un contexte de grogne sociale liée au projet de réforme des retraites et d’inflation. Et ce, même si la major multiplie les gestes en faveur de ses clients. Après la ristourne TotalEnergies a récemment annoncé qu’il contribuera à hauteur d’un rabais de 100 euros par mégawattheure (MWh) au dispositif prévu par Bercy pour contenir la facture d’électricité des très petites entreprises (TPE).

Notons par ailleurs que Total énergie est aussi un parasite en matière d’électricité puisqu’il ne produit pas grand-chose, ne transporte rien et n’apporte aucune valeur ajoutée. Pire, il bénéficie comme les autres parasites de prix réduits de l’électricité nucléaire, un prix imposé par le gouvernement à EDF.

Economie et Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

Economie et Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

La balance commerciale constitue le principal indicateur de la compétitivité d’un pays. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

En 2022, le solde du commerce extérieur a atteint un déficit de 86 milliards d’euros pour les biens et les services (- 55 milliards d’euros supplémentaires entre 2021 et 2022). Pour les seuls biens, la situation est plus qu’inquiétante : – 161 milliards d’euros, avec une augmentation du déficit de 75 milliards d’euros sur la même période. L’ensemble des secteurs industriels sont concernés.
France agricole.

En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République. Les principales observation de ce groupe:

Un réveil tardif

La crise de la Covid-19 a précipité la prise de conscience de notre inquiétante dépendance vis-à-vis de l’étranger pour des secteurs économiques stratégiques. En d’autres termes, la crise sanitaire a souligné le caractère impérieux de la nécessité de renforcer notre indépendance dans certains secteurs.

Ce réveil des consciences a été amplifié par les répercussions résultant des sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc majeur sur les marchés des matières premières, notamment en matière d’énergie.

La situation préoccupante en matière d’électricité possède des explications directement liées aux politiques publiques françaises et à l’impréparation gouvernementale en matière de mix électrique. Celles-ci sont de trois ordres : conséquence de la crise en Ukraine et des tensions sur le marché du gaz, dysfonctionnements importants du parc nucléaire de l’Hexagone et retard de développement des énergies renouvelables ».

la désindustrialisation

D’après l’INSEE, « en presque trois décennies, la France a perdu près de deux millions d’emplois industriels ». Les délocalisations et la désindustrialisation restent un problème préoccupant en France et inquiètent l’opinion publique. La France est « malade » de sa désindustrialisation dont les premiers effets ont commencé à être plus clairement perceptibles à partir du milieu des années 1980, à la faveur de la concurrence exercée par les pays à bas salaires.

Dans son ouvrage intitulé « Désindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, retrace l’histoire de la désindustrialisation massive et sans précédent de la France de 1995 à 2015. A juste titre, il fait remarquer que « les chiffres sont éloquents : il y a aujourd’hui 7,5 millions d’emplois dans l’industrie allemande, contre 2,7 millions dans l’industrie française ». Dans une interview donnée sur Europe1 le 13 septembre 2022, l’auteur de l’ouvrage déclare : « Aujourd’hui, l’industrie française compte six millions de salariés à l’étranger […] L’élite industrielle française a pris sa décision : L’industrie , ce n’est plus jamais en France ».

« Au lieu de faire le choix d’une économie de l’offre, complémentaire d’une économie de la demande, on a privilégié cette dernière, financée par la dette et génératrice d’un effondrement de notre balance commerciale » déplore Christian Prat Dit Hauret, professeur à l’IAE – Université de Bordeaux.

La hausse de la facture énergétique n’explique qu’une partie du creusement du déficit. Dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2022, intitulé « Les dispositifs de soutien à l’exportation », souligne que depuis 15 ans notre commerce extérieur connaît des difficultés croissantes et que la balance commerciale ne cesse de se dégrader. Parmi les facteurs qui expliquent la dégradation de la performance française en matière d’exportations de biens, le rapport évoque les faiblesses structurelles de notre économie et une compétitivité insuffisante auxquelles s’est ajoutée la montée en puissance commerciale des pays émergents, surtout de la Chine. A la différence d’autres pays du G7 tels que l’Allemagne et l’Italie, la France n’a pas été capable de résister. Comme le souligne la Cour des Comptes, « le faible dynamisme des exportations, en comparaison de celui des importations, place la France en situation récurrente de déficit extérieur ». Nous sommes devenues une économie essentiellement basée sur les services.

D’après un sondage mené par l’IFOP en novembre 2021, « les idées déclinistes rencontrent une audience réelle dans la population puisque 65 % des Français adhèrent à l’idée selon laquelle la France est un pays en déclin » […] « Il est frappant de constater que les idées déclinistes rencontrent un écho majoritaire dans la quasi-totalité des strates de la société française, quel que soit le genre, l’âge, ou encore la catégorie socio-professionnelle de la personne interrogée. L’idée d’un déclin du pays est à peu près autant partagée par les Français appartenant aux catégories aisées (65 %) que par ceux des catégories pauvres (69 %). Enfin, il convient de noter, toujours après ce sondage, « que pour 68 % des sondés le déclin est plus prononcé en France que dans les autres grands pays européens ».

Compétitivité–Un déficit record de la balance commerciale

Compétitivité–un déficit record de la balance commerciale

La balance commerciale constitue le principal indicateur de la compétitivité d’un pays. Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

Et de ce point de vue, les résultats de la France sont catastrophiques et témoignent bien du déclin de la France.

En 2022, le solde du commerce extérieur a atteint un déficit de 86 milliards d’euros pour les biens et les services (- 55 milliards d’euros supplémentaires entre 2021 et 2022). Pour les seuls biens, la situation est plus qu’inquiétante : – 161 milliards d’euros, avec une augmentation du déficit de 75 milliards d’euros sur la même période. L’ensemble des secteurs industriels sont concernés.
France agricole.

En février 2008, un groupe de travail intitulé « Commission pour la Mesure des Performances Économiques et du Progrès Social (CMPEPS) avec à sa tête le Professeur Joseph. E Stiglitz avait été mis en place à la demande de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République. Les principales observation de ce groupe:

Un réveil tardif

La crise de la Covid-19 a précipité la prise de conscience de notre inquiétante dépendance vis-à-vis de l’étranger pour des secteurs économiques stratégiques. En d’autres termes, la crise sanitaire a souligné le caractère impérieux de la nécessité de renforcer notre indépendance dans certains secteurs.

Ce réveil des consciences a été amplifié par les répercussions résultant des sanctions prises à l’encontre de la Russie dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Nous sommes aujourd’hui confrontés à un choc majeur sur les marchés des matières premières, notamment en matière d’énergie.

La situation préoccupante en matière d’électricité possède des explications directement liées aux politiques publiques françaises et à l’impréparation gouvernementale en matière de mix électrique. Celles-ci sont de trois ordres : conséquence de la crise en Ukraine et des tensions sur le marché du gaz, dysfonctionnements importants du parc nucléaire de l’Hexagone et retard de développement des énergies renouvelables ».

la désindustrialisation

D’après l’INSEE, « en presque trois décennies, la France a perdu près de deux millions d’emplois industriels ». Les délocalisations et la désindustrialisation restent un problème préoccupant en France et inquiètent l’opinion publique. La France est « malade » de sa désindustrialisation dont les premiers effets ont commencé à être plus clairement perceptibles à partir du milieu des années 1980, à la faveur de la concurrence exercée par les pays à bas salaires.

Dans son ouvrage intitulé « Désindustrialisation de la France », Nicolas Dufourcq, patron de Bpifrance, retrace l’histoire de la désindustrialisation massive et sans précédent de la France de 1995 à 2015. A juste titre, il fait remarquer que « les chiffres sont éloquents : il y a aujourd’hui 7,5 millions d’emplois dans l’industrie allemande, contre 2,7 millions dans l’industrie française ». Dans une interview donnée sur Europe1 le 13 septembre 2022, l’auteur de l’ouvrage déclare : « Aujourd’hui, l’industrie française compte six millions de salariés à l’étranger […] L’élite industrielle française a pris sa décision : L’industrie , ce n’est plus jamais en France ».

« Au lieu de faire le choix d’une économie de l’offre, complémentaire d’une économie de la demande, on a privilégié cette dernière, financée par la dette et génératrice d’un effondrement de notre balance commerciale » déplore Christian Prat Dit Hauret, professeur à l’IAE – Université de Bordeaux.

La hausse de la facture énergétique n’explique qu’une partie du creusement du déficit. Dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2022, intitulé « Les dispositifs de soutien à l’exportation », souligne que depuis 15 ans notre commerce extérieur connaît des difficultés croissantes et que la balance commerciale ne cesse de se dégrader. Parmi les facteurs qui expliquent la dégradation de la performance française en matière d’exportations de biens, le rapport évoque les faiblesses structurelles de notre économie et une compétitivité insuffisante auxquelles s’est ajoutée la montée en puissance commerciale des pays émergents, surtout de la Chine. A la différence d’autres pays du G7 tels que l’Allemagne et l’Italie, la France n’a pas été capable de résister. Comme le souligne la Cour des Comptes, « le faible dynamisme des exportations, en comparaison de celui des importations, place la France en situation récurrente de déficit extérieur ». Nous sommes devenues une économie essentiellement basée sur les services.

D’après un sondage mené par l’IFOP en novembre 2021, « les idées déclinistes rencontrent une audience réelle dans la population puisque 65 % des Français adhèrent à l’idée selon laquelle la France est un pays en déclin » […] « Il est frappant de constater que les idées déclinistes rencontrent un écho majoritaire dans la quasi-totalité des strates de la société française, quel que soit le genre, l’âge, ou encore la catégorie socio-professionnelle de la personne interrogée. L’idée d’un déclin du pays est à peu près autant partagée par les Français appartenant aux catégories aisées (65 %) que par ceux des catégories pauvres (69 %). Enfin, il convient de noter, toujours après ce sondage, « que pour 68 % des sondés le déclin est plus prononcé en France que dans les autres grands pays européens ».

Profit record pour les autoroutes

Profit record pour les autoroutes

Vincent Delahaye, vice-président du Sénat estime que les sociétés d’autoroute feront un bénéfice situé entre 30 et 35 milliards d’ici une quinzaine d’années. Des profits excessifs d’où la nécessité de revoir les contrats afin de limiter la hausse des péages.

« Les sociétés d’autoroutes ont fait un investissement initial pour acheter les contrats et ensuite elles exploitent ces contrats, elles font des résultats. Il est donc facile sur la durée de ces contrats de calculer une rentabilité sur leur investissement initial », explique jeudi 26 janvier sur franceinfo Vincent Delahaye, vice-président du Sénat et rapporteur en 2020 d’une commission d’enquête sur le contrôle, la régulation et l’évolution des concessions autoroutières.

Dans un rapport, l’Autorité de régulation des transports regrette que certains contrats avec des sociétés d’autoroutes aient été renouvelés sans appel d’offres. Pour l’ART, l’État doit réfléchir à de nouveaux modèles de contrats pour ses autoroutes. Selon Vincent Delahaye, les autoroutes rapportent « beaucoup » aux sociétés qui les exploitent comme Vinci ou Eiffage par exemple. Des profits plus élevés « que ce qu’elles attendaient », d’après le sénateur centriste de l’Essonne, qui chiffre : « D’ici la fin des contrats donc d’ici 2036, c’est entre 30 et 35 milliards, c’est ce que nous avons chiffré. »

« Il y a deux sociétés principales : Eiffage et Vinci », détaille Vincent Delahaye. Ce sont elles « qui ont la rentabilité la plus forte ». Concernant Abertis « qui a les autoroutes de Normandie et du Nord », elle aura atteint le taux de rentabilité de « 8% en 2031 donc à la fin de ses contrats ». En revanche, « celles qui ont des contrats plus longs, ont des rentabilités plus élevées ».

Enfin, concernant les tarifs des péages qui doivent augmenter en moyenne de 4,75% à partir du 1er février, Vincent Delahaye n’y est pas favorable : « Le bon prix serait déjà de ne pas augmenter » les tarifs parce que « ça va augmenter les profits des sociétés d’autoroute ». Pour le sénateur qui ne pense pas « qu’il faille favoriser l’utilisation de la voiture », la hausse aurait dû se limiter à « 1,5% ».

Chaleur : record historique 2015 à 2022

 

Chaleur  : record historique  2015 à 2022 

Record de chaleur historique et de façon mécanique record aussi d’effet de serre.

L’an dernier, la température moyenne mondiale était d’environ 1,2°C de plus que durant la période de référence 1850-1900, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S). Plusieurs régions du globe ont connu une année record comme l’Europe occidentale, le Moyen-Orient, la Chine ou la Corée du Sud. Mais la «vision d’ensemble» est plus importante que les anomalies annuelles, a rappelé mardi lors d’une conférence de presse Carlo Buontempo, directeur du C3S: car si 2016 reste l’année la plus chaude, «2022 s’inscrit dans la lignée des huit dernières années, qui sont les huit plus chaudes jamais enregistrées à l’échelle de la planète», toutes ayant enregistré au moins +1 °C par rapport à l’ère préindustrielle.

Chaleur  : record historique  2015 à 2022  dans environnement

Les températures moyennes augmentent plus vite au niveau des pôles; selonune étude publiée dans la revue Communications Earth & Environment, l’Arctique s’est même réchauffé près de quatre fois plus vite que le reste du monde lors des quarante dernières années. . En Antarctique, en février dernier, la glace a atteint son étendue la plus faible en 44 ans d’enregistrement par satellite à cette période de l’année.

 

2022 est la deuxième année la plus chaude (et celle avec l’été le plus chaud) jamais enregistrée au niveau européen, mais elle figure en première place du tableau dans plusieurs pays d’Europe de l’ouest comme la France, le Royaume-Uni, l’Espagne ou le Portugal.

Selon les données du programme Copernicus, «les températures européennes ont augmenté de plus du double de la moyenne mondiale au cours des trente dernières années et le taux d’augmentation est le plus élevé de tous les continents du monde», avec +0,5°C par décennies, selon l’organisation météorologique mondiale.

 2015 ? dans environnement

1

France: Dette record à plus de 3000 milliards

Dette record à plus de 3000 milliards

Du fait de la crise sanitaire et maintenant de la crise énergétique, les autorités de contrôle financier en Europe et en France se montrent particulièrement bienveillantes par rapport à la dérive financière de la France. Pourtant l’endettement constitue une menace sérieuse pour l’avenir du pays. Cet endettement atteint aujourd’hui de l’ordre de 115 % du PIB et génère un coût financier annuel d’environ 50 milliards de par an.

Sur la tendance, on pourrait bien atteindre 150 % du PIB pour cette tête d’ici quelques années et la charge financière pourrait doubler soit 100 milliards actuels. En cause, des déficits budgétaires qui ne cessent de s’agrandir (170 milliards pour 2022) et certainement un déficit encore supérieur en 2023 compte tenu des hypothèses économiques trop optimistes. L’endettement présentait 55 % du PIB en 95 et 100 % en 2019. Mais depuis on constate un envol incontrôlable.( Le montant total de l’endettement va dépasser 3000 milliards en 2023).La France suit inexorablement le chemin de l’Italie voire de la Grèce .

La conséquence directe sera le moment venu la dégradation de la note financière de la France par les agences de notation avec une hausse des taux d’intérêt qui viendront assommer un peu plus la dette et l’économie . La version finale du projet de loi de Finances pour 2023 que s’apprête à adopter l’Assemblée prévoit un déficit de l’Etat de 165 milliards contre 158 milliards annoncé en septembre. Un mauvais signal politique, qui s’explique par les mesures prises pour amortir le choc énergétique et par la distribution à certaines catégories sociales. .

En septembre, lors de la présentation du projet de loi de finances (PLF) pour 2023 , le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait assuré que la France était désormais « à l’euro près » . Deux mois et demi plus tard, la formule qui voulait frapper les esprits a pris un petit coup de vieux : le budget que s’apprête à adopter l’Assemblée nationale ce jeudi prévoit un déficit de l’Etat supérieur de près de 7 milliards d’euros à ce qui était prévu en septembre, conséquence des moyens toujours plus importants mobilisés pour amortir le choc de la crise énergétique est arrosée ici ou là telle ou telle catégorie sociale.

Le déficit budgétaire s’est creusé, atteignant 164,9 milliards d’euros, quand il était annoncé à 158,4 milliards en septembre dernier.

La dérive est aussi alimentée par les excès des collectivités locales deux fois trop nombreuses dont les comptes sont aussi plombés par les charges sociales de l’armée des fonctionnaires locaux qui ne cessent de grossir. Les dépenses salariales représentent Environ 30 % des dépenses totales en moyenne.

Le risque c’est évidemment la forte dégradation de la note financière de la France. Ceci entraînera une forte hausse de l’argent emprunté par le pays , venant plomber un peu plus l’économie notamment la compétitivité mais aussi l’inflation.

.Dette France : Vers un endettement record

Dette France : Vers un endettement record

Du fait de la crise sanitaire et maintenant de la crise énergétique, les autorités de contrôle financier en Europe et en France se montrent particulièrement bienveillantes par rapport à la dérive financière de la France. Pourtant l’endettement constitue une menace sérieuse pour l’avenir du pays. Cet endettement atteint aujourd’hui de l’ordre de 115 % du PIB et génère un coût financier annuel d’environ 50 milliards de par an.

Sur la tendance, on pourrait bien atteindre 150 % du PIB cette tête d’ici quelques années et la charge financière pourrait doubler. En cause, des déficits budgétaires qui ne cessent de s’agrandir (170 milliards pour 2022) et certainement un déficit encore supérieur en 2023 compte tenu des hypothèses économiques trop optimistes. L’endettement présentait 55 % du PIB en 95 et 100 % en 2019. Mais depuis on constate un envol incontrôlable.( Le montant total de l’endettement va dépasser 3000 milliards en 2023).La France suit inexorablement le chemin de l’Italie voire de la Grèce .

La conséquence directe sera le moment venu la dégradation de la note financière de la France par les agences de notation avec une hausse des taux d’intérêt qui viendront assommer un peu plus la dette et l’économie . La version finale du projet de loi de Finances pour 2023 que s’apprête à adopter l’Assemblée prévoit un déficit de l’Etat de 165 milliards contre 158 milliards annoncé en septembre. Un mauvais signal politique, qui s’explique par les mesures prises pour amortir le choc énergétique et par la distribution à certaines catégories sociales. .

En septembre, lors de la présentation du projet de loi de finances (PLF) pour 2023 , le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait assuré que la France était désormais « à l’euro près » . Deux mois et demi plus tard, la formule qui voulait frapper les esprits a pris un petit coup de vieux : le budget que s’apprête à adopter l’Assemblée nationale ce jeudi prévoit un déficit de l’Etat supérieur de près de 7 milliards d’euros à ce qui était prévu en septembre, conséquence des moyens toujours plus importants mobilisés pour amortir le choc de la crise énergétique est arrosée ici ou là telle ou telle catégorie sociale.

Le déficit budgétaire s’est creusé, atteignant 164,9 milliards d’euros, quand il était annoncé à 158,4 milliards en septembre dernier.
La dérive est aussi alimentée par les excès des collectivités locales deux fois trop nombreuses dont les comptes sont aussi plombés par les charges sociales de l’armée des fonctionnaires locaux qui ne cessent de grossir. Les dépenses salariales représentent Environ 30 % des dépenses totales en moyenne.

Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays

Endettement et emprunt record qui représente 10 % de la richesse annuelle du pays.

Des chiffres effarants avec 270 milliards d’euros d’emprunt sur un an. Il s’agit du montant record que l’Agence France Trésor (AFT), organisme chargé de placer la dette de l’Etat sur les marchés financiers, compte emprunter à moyen et à long termes en 2023. Un endettement environ de 115 % du PIB. Et des charges financières de 50 milliards par an. De quoi mieux comprendre pourquoi certaines agences de notation indiquent des perspectives négatives pour le pays

La situation mensuelle budgétaire de l’Etat de juillet 2022 montrait déjà le niveau record atteint par la charge de la dette de l’Etat : 39,382 milliards d’euros, soit +48,9% par rapport à juillet 2021 (26,457 milliards d’euros). Et ce niveau record dépasse désormais le niveau atteint par le service de la dette de l’Etat en 2021 (38,496 milliards) de près de 1 milliard d’euros (+886 millions d’euros).Il faudra y ajouter une rallonge de 11 milliards. En tout la charge financière pour les emprunts de la France représenteront environ 50 milliards d’euros ,record aussi.

Si le montant est plus élevé de 10 milliards par rapport à 2022 mais aussi 2021, c’est que l’Etat n’a plus la capacité de puiser autant qu’auparavant dans sa trésorerie de précaution constituée en 2020, au début de l’épisode Covid-19. Il doit donc compenser par une hausse de l’emprunt. Pour autant, les besoins de financement sont quasiment les mêmes.

Ces 270 milliards devraient correspondre à 9,8% du PIB français en 2023, comme en 2022, alors que le ratio était de 11,3% en 2020. Une « stabilité » du programme de financement 2023 qu’il a confirmée, ce mercredi. « Dans un environnement avec beaucoup d’incertitudes, le fait d’être une ancre de stabilité à une valeur pour l’émetteur comme pour les marchés », a-t-il justifié dans une conférence de presse.

En moyenne, la France a emprunté à 1,03% en 2022, alors que les taux avaient été négatifs en 2020 (-0,30%) et 2021 (-0,28%). L’emprunt avec l’échéance à 10 ans à taux fixe, qui fait référence, s’est élevé en moyenne à 1,5% cette année. Sur le marché obligataire, où les investisseurs s’échangent les titres de dette, ce taux est de 2,26% mercredi vers 12H30. Au 1er janvier, il tournait encore autour de 0,2% après avoir été longtemps négatif l’année passée.

Depuis juillet, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux à trois reprises dont les deux dernières de 75 points de base. Et un quatrième resserrement de sa politique monétaire est à prévoir en décembre. Il pourrait être moins agressif que les deux précédentes occurrences, selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Il estime en effet qu’à la réunion de la BCE « du 15 décembre, nous devrions terminer la première mi-temps, de normalisation » de la politique monétaire après plusieurs années de taux exceptionnellement bas, proches de zéro voire négatifs depuis 2016. « Nous discuterons autour de Christine Lagarde (ndlr : la présidente de la BCE) et je pense que la bonne mesure serait de relever les taux d’intérêt pour arriver autour de 2%, un taux plus normal au regard des niveaux passés », a-t-il déclaré lors d’une émission sur LCI le 4 décembre. Actuellement, le taux principal s’élève à 1,5%. François Villeroy de Galhau se positionne donc en faveur d’un relèvement des taux de 0,50 point de pourcentage à l’issue de la prochaine réunion de décembre.

Record d’emprunt pour la France

Record d’emprunt pour la France

Un emprunt record qui représente 10 %de la richesse annuelle du pays.

270 milliards d’euros. Il s’agit du montant record que l’Agence France Trésor (AFT), organisme chargé de placer la dette de l’Etat sur les marchés financiers, compte emprunter à moyen et à long termes en 2023. Un record.

La situation mensuelle budgétaire de l’Etat de juillet 2022 montrait déjà le niveau record atteint par la charge de la dette de l’Etat : 39,382 milliards d’euros, soit +48,9% par rapport à juillet 2021 (26,457 milliards d’euros). Et ce niveau record dépasse désormais le niveau atteint par le service de la dette de l’Etat en 2021 (38,496 milliards) de près de 1 milliard d’euros (+886 millions d’euros).Il faudra y ajouter une rallonge de 11 milliards. En tout la charge financière pour les emprunts de la France représenteront environ 50 milliards d’euros ,record aussi.

Si le montant est plus élevé de 10 milliards par rapport à 2022 mais aussi 2021, c’est que l’Etat n’a plus la capacité de puiser autant qu’auparavant dans sa trésorerie de précaution constituée en 2020, au début de l’épisode Covid-19. Il doit donc compenser par une hausse de l’emprunt. Pour autant, les besoins de financement sont quasiment les mêmes.

Ces 270 milliards devraient correspondre à 9,8% du PIB français en 2023, comme en 2022, alors que le ratio était de 11,3% en 2020. Une « stabilité » du programme de financement 2023 qu’il a confirmée, ce mercredi. « Dans un environnement avec beaucoup d’incertitudes, le fait d’être une ancre de stabilité à une valeur pour l’émetteur comme pour les marchés », a-t-il justifié dans une conférence de presse.

En moyenne, la France a emprunté à 1,03% en 2022, alors que les taux avaient été négatifs en 2020 (-0,30%) et 2021 (-0,28%). L’emprunt avec l’échéance à 10 ans à taux fixe, qui fait référence, s’est élevé en moyenne à 1,5% cette année. Sur le marché obligataire, où les investisseurs s’échangent les titres de dette, ce taux est de 2,26% mercredi vers 12H30. Au 1er janvier, il tournait encore autour de 0,2% après avoir été longtemps négatif l’année passée.

Depuis juillet, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux à trois reprises dont les deux dernières de 75 points de base. Et un quatrième resserrement de sa politique monétaire est à prévoir en décembre. Il pourrait être moins agressif que les deux précédentes occurrences, selon le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Il estime en effet qu’à la réunion de la BCE « du 15 décembre, nous devrions terminer la première mi-temps, de normalisation » de la politique monétaire après plusieurs années de taux exceptionnellement bas, proches de zéro voire négatifs depuis 2016. « Nous discuterons autour de Christine Lagarde (ndlr : la présidente de la BCE) et je pense que la bonne mesure serait de relever les taux d’intérêt pour arriver autour de 2%, un taux plus normal au regard des niveaux passés », a-t-il déclaré lors d’une émission sur LCI le 4 décembre. Actuellement, le taux principal s’élève à 1,5%. François Villeroy de Galhau se positionne donc en faveur d’un relèvement des taux de 0,50 point de pourcentage à l’issue de la prochaine réunion de décembre.

Économie : hausse des exportations mais déficit record de la balance commerciale

Économie : hausse des exportations mais déficit record de la balance commerciale

La situation de la balance commerciale des échanges constitue l’indicateur le plus pertinent de la compétitivité d’un pays. De ce point de vue, on peut évidemment ce félicité de la hausse des exportations françaises sur les neuf premiers mois de l’année reste que le déficit de la balance commerciale atteindra quand même un record de leurs 150 milliards sur un an. En cause toujours le manque de compétitivité structurelle de l’appareil de production français et la hausse des marchandises importées.

Les exportations françaises de biens ont atteint 439 milliards d’euros sur les trois premiers trimestres de 2022, soit une hausse de 20% par rapport à la même période de l’an dernier, selon un bilan publié dimanche par Business France.

Au cours des trois premiers trimestres de 2022, l’ensemble des secteurs exportateurs ont vu leurs exportations progresser en valeur, par rapport à leur niveau pré-crise sanitaire sur la même période en 2019.

Les secteurs exportateurs français traditionnels – agroalimentaire et secteur agricole (+28%), textile (+30%), produits pharmaceutiques, chimiques, parfums et cosmétiques (+24%) -, en particulier, « consolident leur niveau d’exportations », selon le bilan.

Toutefois, l’inflation élevée, qu’elle vienne de l’énergie ou d’autres biens, plombe les chiffres du commerce extérieur, se traduisant par un déficit commercial historiquement mauvais en 2022. Le gouvernement français table ainsi sur un solde négatif de 156 milliards d’euros, d’après les documents du projet de loi de finances pour 2023.

CO2: Nouveau record d’émission

CO2: Nouveau record d’émission

Selon les scientifiques du « Global carbon project », les émissions de CO2 d’origine fossile « devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19″.

Cette hausse est portée principalement par l’utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%). Les émissions dues au charbon, en décroissance depuis 2014, devraient croître de 1% et retrouver voire dépasser leur niveau record de cette année-là.

Parmi les plus grands pollueurs mondiaux, c’est en Inde que le rebond des émissions fossiles sera le plus fort en 2022, en augmentation de 6% en raison principalement de la consommation de charbon sur fond de forte reprise économique. Les États-Unis enregistrent +1,5%.

La Chine, qui devrait finir à -0,9%, a connu une forte baisse en début d’année avec les confinements liés à la politique zéro-Covid et la crise du bâtiment, même si la vague de chaleur de l’été a ensuite causé une baisse de l’hydroélectricité et une remontée du charbon.

L’Union européenne, plongée dans la crise énergétique par l’invasion de l’Ukraine, devrait enregistrer -0,8%, les émissions liées au gaz s’effondrant de 10% et celles liées au charbon bondissant de 6,7%, contre +0,9% pour le pétrole.

Température 2015-2022 Années record

Température 2015-2022 Années record (ONU)

En matière de température, la réalité est cruelle. En effet en 2015 la Cop 21 a décidé d’objectifs complètement contradictoires avec l’évolution des températures. En effet, les années 2015–2022 ont atteint des records de hausse .

La COP21 devait engager les 195 États et l’Union européenne à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. . Cet accord avait pour objectif de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines diverses. Sur le long terme, l’objectif est de parvenir à la neutralité climatique (c’est-à-dire veiller à ne pas produire plus de CO2 que ce que la Terre est capable d’absorber, via les océans ou les forêts).

Afin de confronter les défis relatifs aux changements climatiques, les membres de la COP21 se sont mis d’accord sur 3 objectifs principaux :

Le maintien des températures en dessous de 2° C (d’ici à 2100) par rapport à la température de l’ère préindustrielle et prendre toutes les mesures possibles pour empêcher les températures d’augmenter de plus de 1,5° C ;Avec une température moyenne estimée de 1,15°C supérieure à celle de l’ère préindustrielle, l’année 2022 devrait se classer «seulement» à la cinquième ou sixième place de ces années les plus chaudes, en raison de l’influence inhabituelle, pour une troisième année consécutive, du phénomène océanique La Niña qui entraîne une baisse des températures. «Mais cela ne renverse pas la tendance de long terme ; c’est seulement une question de temps avant qu’il y ait une nouvelle année plus chaude», a insisté l’OMM, agence spécialisée de l’ONU.

D ‘après l’ONU, «les huit années de 2015 à 2022 seront probablement les huit années les plus chaudes enregistrées». La température moyenne sur la décennie 2013-2022 est estimée à 1,14°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle, contre 1,09°C sur la période 2011-2020.

«Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère sont tellement élevées que l’objectif de 1,5°C (…) est à peine du domaine du possible», a commenté dimanche le patron de l’OMM Petteri Taalas. «C’est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte va se poursuivre pendant des centaines voire des milliers d’années, avec des conséquences majeures sur l’approvisionnement en eau», a-t-il ajouté. Ainsi, les glaciers des Alpes ont enregistré en 2022 une perte record de masse de glace, avec une réduction d’épaisseur de 3 à 4 mètres, «beaucoup plus que lors du précédent record en 2003».
«Œillères»

Et les nouvelles ne sont pas meilleures du côté de l’élévation du niveau des océans, principalement liée à la fonte des calottes glaciaires. Le niveau des océans est aussi à un «record» en 2022, avec une hausse de 10 mm depuis janvier 2020, soit 10% de la hausse enregistrée depuis le début des mesures par satellite il y a près de 30 ans. Et le rythme d’élévation a doublé depuis 1993.

La planète a été en outre victime cette année d’une avalanche d’événements extrêmes, des inondations historiques au Pakistan aux canicules répétées en Europe, en passant par la sécheresse dans la Corne de l’Afrique. «Nous savons que certains de ces désastres, les inondations et la chaleur au Pakistan, les inondations et les cyclones dans le sud de l’Afrique, l’ouragan Ian, les canicules extrêmes et la sécheresse en Europe n’auraient pas été aussi graves sans le changement climatique», a commenté Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres. «S’il y a bien une année où il faut réduire en lambeau et brûler les œillères qui empêchent l’action climatique, c’est celle-là», a ajouté Dave Reay, de l’Université d’Edimbourg.

Dérèglement climatique: Record absolu de chaleur en octobre

Dérèglement climatique: Record absolu de chaleur en octobre

Record absolu jamais connu en octobre avec souvent des températures de 30° et même davantage. Une sorte d’été indien exceptionnel qui a réjoui les touristes et les autres, favorisé la prolongation des cultures de légumes mais aussi bouleversé la biodiversité avec des repousses prématurées qui normalement doivent se produire au printemps.Ce mois d’octobre 2022 aura été le mois d’octobre le plus chaud jamais enregistré depuis le début des mesures météorologiques en 1900, avec +3,5°C par rapport aux normales, rapporte La Chaîne Météo.

Tout au long de ce mois, c’est de l’air chaud d’origine saharienne ou subtropicale qui est remonté du nord de l’Afrique vers la France. Ce qui s’explique par une situation de blocage entre un système dépressionnaire atlantique et un anticyclone du Maghreb à la France qui a maintenu un flux de sud tout au long du mois sur nos régions, parfois accompagné de brèves mais violentes dégradations orageuses, comme en été, d’aprés La Chaîne Météo.

Par moments, du sable est même directement remonté du Sahara, recouvrant les voitures de dépôts de poussières lorsque des orages ont éclaté.
Sécheresse
Ce mois d’octobre est très déficitaire en précipitations, de -31% à l’échelle nationale. Il faut remonter à 2017 pour retrouver un mois d’octobre plus sec. Perpignan, Agen et Toulouse ont même connu leur mois d’octobre le plus sec de leur histoire.

C’est surtout du 16 au 29 octobre que la douceur et la chaleur ont atteint des niveaux exceptionnels, avec des températures dignes du cœur de l’été avec des maximales supérieures à 30°C dans le Sud et près de 25°C au Nord.

Des records de chaleur mensuels ont été battus entre le 23 et le 30 octobre, en Corse à Figari (2A) et Ajaccio (2B) ou dans les Pyrénées Atlantiques à Ger (64). Bordeaux (33) a enregistré le 16 octobre les 30°C les plus tardifs de l’histoire de la station.
Le 29 octobre, l’indicateur thermique national a atteint 19,5°C. Soit 7,2°C au-dessus de la normale et ce qui correspond normalement à un 20 juin ou à un 29 août.

__________

Gouvernement Borne: record du nombre de ministres

Gouvernement Borne: record du nombre de ministres

Retour en France à un gouvernement pléthorique pour des raisons essentiellement d’équilibrage politique entre tendances Macron de droite, de gauche et centristes.

Actuellement, ce gouvernement comporte plus de 40 ministres.( Notons que le gouvernement de Jean Castex comportait 42 ministres, cependant le gouvernement d’Élisabeth Borne est encore plus dépensier) C’est sans doute trois fois plus qu’il n’en faut. La plupart d’ailleurs, complètement inconnus, n’ont qu’ un portefeuille très illusoire , pas de budget et pas d’administration. Bref, ils ne servent pratiquement à rien sinon qu’à satisfaire des équilibres politiques et des ambitions politiques.

En France, le millefeuille politique comprend au sommet l’Élysée qui se compose de plus de 700 personnes dont plus de 50 conseillers.Ensuite, se trouve l’état major du premier ministre avec une cinquantaine aussi de conseillers.

En dessous c’est l’étage des ministères avec en moyenne une dizaine de conseillers plus ou moins officiels.

Enfin il y a l’administration centrale avec des centaines de directeurs et directeurs adjoints. Sans parler de l’administration décentralisée et des préfets. Bref la France ne manque pas d’effectifs pour gérer le pays

Actuellement le gouvernement Borne de 41 ministres et 565 conseillers, il va coûter au contribuable 174 millions d’euros par an, soit une hausse de 4,3% par rapport au gouvernement Castex, selon les calculs de l’ancien député René Dosière.

Le coût du gouvernement d’Elisabeth Borne est en hausse de 4,3% par rapport à celui de Jean Castex, selon les calculs de l’ancien député René Dosière. Celui qui est désormais président de l’Observatoire de l’éthique publique a passé au crible les données fournies par le fameux « jaune budgétaire », l’annexe du projet de loi de finances pour 2023, dédiée aux effectifs et aux rémunérations des cabinets ministériels. « Avec un coût global de 174 millions d’euros, le gouvernement d’Elisabeth Borne se révèle le plus cher des 43 gouvernements de la Vème République », pointe Dosière.

La tendance à la hausse est nette. Elle fait suite à la forte augmentation (+26%) déjà enregistrée lors du passage de témoin entre Edouard Philippe et Jean Castex. Loin des promesses de campagne de 2017 sur une équipe resserrée, le nombre de ministres et secrétaires d’Etat était alors passé de 34 à 42 et celui des conseillers ministériels de 324 à 559.

12345...19



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol