Archive pour le Tag 'Reconversion'

La reconversion des dealers ?

La reconversion des dealers ?

Par
Thomas Sorreda
Professeur de Management, EM Normandie

Un article intéressant (dans The conversation) mais cependant un peu confus. NDLR

Le trafic de drogues est-il une voie professionnelle sans issue ? Oui, si on le pense selon un cadre moral, opposant vertu et infâme. Oui, aussi, si les activités criminelles étaient improvisées et s’opposaient aux activités professionnelles, organisées et planifiées. Pourtant, à bien des égards, les organisations criminelles sont comparables à beaucoup d’autres. Leurs besoins opérationnels s’incarnent dans les compétences que leurs membres développent. Or, pour beaucoup d’acteurs, comme les dealers rencontrés dans le cadre d’une recherche menée au cœur de plusieurs quartiers populaires français, le cadre illicite est le seul connu.

Ainsi, cet interlocuteur, reprenant contact avec l’un de nous :

Contact dealer : Salut Thomas, comment vas-tu ?

Moi : Très bien et toi ? Cela fait un bail… Que faisais-tu ?

Contact dealer : Ah, bah tu sais je suis tombé, j’étais au placard pendant quelque temps…

Moi : Que vas-tu faire maintenant ?

Contact dealer : que veux-tu que je fasse ? La « stup », je ne sais faire que ça !

Dans ce contexte, comment transférer ces compétences dans un environnement légal ?

Dans l’imaginaire populaire, l’économie criminelle n’est régie que par l’opportunisme : les menaces de répression judiciaire contraindraient les individus à des actions rapides, audacieuses et peu reproductibles.

Effectivement, les activités illégales sont majoritairement issues d’alliances de circonstances engendrées par la proximité géographique ou familiale. Certains groupes, pourtant, survivent et prospèrent malgré la répression judiciaire. Ceux-là se sont transformés en organisations durables. Cette pérennité est rendue possible par des mécanismes qui accordent les enjeux opposés d’efficacité et de sécurité. L’efficacité suppose des communications nombreuses pour faciliter l’action. La sécurité requiert l’inverse : confidentialité, cloisonnement et faible interconnaissance sont nécessaires. Les réseaux pérennes sont donc devenus des organisations évoluées, structurées par une ligne hiérarchique et des liens d’interdépendance qui permettent la circulation d’informations, le commandement et la sécurité.

Les menaces de répression pèsent sur le fonctionnement de ces organisations, mais leur activité est un autre facteur organisant tout aussi important. Le trafic de drogues est un commerce. Il implique des stocks, des points de vente et des clients. Outre le caractère illicite des produits en cause, la revente de drogues est un commerce comme un autre.

En conséquence, les membres de ces réseaux développent des ressources communes avec celles des employés de la distribution. Gérer un stock et anticiper les besoins des clients, valoriser des produits, négocier, mettre en œuvre des actions de marketing ou mener des ventes sont parmi ces ressources. Si la revente de drogues est un commerce comme un autre, les revendeurs sont des commerçants comme les autres. Mais il est évident que les trajectoires vers l’emploi légal sont difficiles à mener.

La participation à des activités délictueuses est rarement investie sur un mode pérenne. Elle est intrinsèquement une source de risques et de menaces pour les individus. Et, malgré les propos régulièrement avancés sur le sort enviable que pourraient connaître les délinquants dans certains territoires, les criminels demeurent stigmatisés par leurs activités.

La délinquance est parfois excusée : l’exclusion de jeunes issus de certains territoires rendrait tolérable ce qui peut s’assimiler à l’économie de la débrouille. Mais les revendeurs de drogues ne sont pas des parrains : très en bas dans l’échelle hiérarchique, très exposés à la répression policière mais très peu protégés par leurs chefs, ils ne tirent aucun statut de leurs activités délictueuses. La question de l’évolution vers un emploi légal est un sujet de préoccupation quotidien. Et, avec elle, se pose la question du transfert des compétences.

Cette question est, au fond, banale. Tout candidat est confronté au paradoxe de carrière. En un mot : nul n’est candidat à son propre remplacement. Chaque poste à pourvoir est éloigné un peu ou beaucoup des ressources de ceux qui y postulent. Le rôle du candidat est donc de développer des tactiques pour convaincre le recruteur de la faiblesse de ces écarts. Celui du recruteur, réciproquement, est de s’assurer que cet écart est modeste ou, au moins, résorbable.

Le cas des revendeurs est évidemment atypique. Comment faire part de ressources acquises dans des contextes illégaux ? Le paradoxe de carrière prend ici une autre forme. Le candidat peut exhiber ses expériences dans l’activité illégale ; il pourra alors se montrer compétent mais malhonnête. Il peut, à l’inverse, taire son expérience dans l’économie informelle. Il évitera d’exposer ses activités illégales et de recevoir les stigmates associés, mais il omettra des pans significatifs de ses compétences et aura peu de chances d’être recruté. Pour faire face à ce paradoxe, les individus peuvent mobiliser trois tactiques : le différemment, le contournement ou la médiation.

Le différemment correspond à une stratégie d’attente dans laquelle le revendeur va reporter son insertion professionnelle légale à une date ultérieure. Dans ce cas, l’individu attend un moment ou un moyen propice. Les activités illégales sont prolongées de semaine en semaine. Cette tactique est motivée par les opportunités de revenus et par les demandes de consommateurs qui, s’adressant à leur même contact, le maintiennent dans le trafic. Elle est surtout causée par l’absence d’alternatives : dans ce cas, le paradoxe demeure une énigme impossible à résoudre.

Le contournement est une pratique consistant à choisir un emploi distinct des compétences acquises dans la revente de drogues, mais dont l’accès est plus simple. L’impossibilité de prendre appui sur les ressources acquises dans l’économie illégale renvoie les individus vers d’autres acquis, plus modestes mais plus faciles à utiliser.

Devenir chauffeur de VTC est un parfait exemple de cette tactique : le permis de conduire est une ressource facile à obtenir ; il donne accès facilement à la licence de chauffeur et à l’affiliation aux applications qui proposent des courses. Ce parcours est plutôt connu des revendeurs : chacun a un ami ou une connaissance qui l’a emprunté. De tels modèles permettent de résoudre le paradoxe de carrière. Mais cette tactique n’est pas sans défauts, dont la renonciation à des acquis et à un projet professionnel. Être chauffeur de VTC c’est, aussi, pouvoir stocker, transporter et livrer des substances ou des biens illicites. Le revenu modeste apporté par la conduite au regard du temps passé peut inciter à conserver quelques activités illégales.

La médiation correspond à un processus dans lequel une tierce partie vient négocier la relation entre un individu et un employeur. La légalité et la légitimité du tiers, qui se pose d’abord au service de l’entreprise, prend comme en relais les déficits de crédibilité des candidats. Les agences d’emploi jouent ce rôle. La contribution majeure de ces acteurs tiers ne se limite pas à être une caution. Leur expertise du marché du travail et des clés de décision des entreprises leur permet de reformuler les candidatures sous des formes acceptables et pertinentes : elle rend les candidatures conventionnelles. Ce processus est le plus efficace pour permettre l’insertion durable dans l’économie légale.

Les limites de la métaphore marchande

Les entreprises illégales restent une voie de recherche peu explorée du fait de la difficulté d’accès au terrain, les personnes s’adonnant à la pratique d’un commerce illégal voyant d’un mauvais œil le regard tourné vers eux par des journalistes ou des chercheurs.

Dans la conduite de leurs travaux, des chercheurs comme Sudhir Venkatesh ou Bertrand Monnet ont même été kidnappés. Pourtant, l’étude d’organisations situées au-delà de frontières sociales permet de caractériser ces frontières. Ici, on redécouvre les limites de la métaphore marchande pour comprendre le recrutement.

Trouver un emploi n’est pas marchander sa force de travail. C’est manipuler des conventions sociales en matière de force de travail. Les rhétoriques des compétences, des qualifications ou des expériences transférables sont de ces conventions qui construisent l’accès à l’emploi. Elles en sont donc, aussi, les frontières.

Chine : une reconversion dans les services et le numérique

 

Chine : une reconversion dans les services et le numérique

 

Le consultant Jean-Dominique Séval présente, dans une tribune au « Monde », la stratégie chinoise d’investissements massifs dans les technologies numériques

 

Tribune. 

 

La session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le parlement chinois, qui vient de s’achever à Pékin, a réaffirmé la priorité stratégique donnée par Pékin aux « nouvelles infrastructures technologiques », à l’occasion de la présentation du 14e plan quinquennal (2021-2025).

Les grands travaux d’infrastructures, qui étaient venus appuyer ces dernières décennies la montée en puissance de l’industrie chinoise, préparent aujourd’hui le basculement de son modèle vers les services. Ce sont désormais les infrastructures numériques et virtuelles – cloud computing, Internet des objets, instituts de recherche, informatique quantique… – qui s’ajoutent aux infrastructures physiques.

Tout s’est accéléré il y a plus de douze ans, lorsque la Chine a dévoilé un plan d’incitation fiscale et d’investissements massifs pour répondre à la crise mondiale de 2008 : plus de 500 milliards d’euros ont été injectés pour soutenir la production et les grands projets d’infrastructure.

Avec des résultats impressionnants : le train le plus rapide du monde, à 430 km/h, dispose d’un réseau de près de 40 000 kilomètres (contre 12 000 kilomètres pour l’Europe qui l’a vu naître) ; à Pékin, le réseau de près de 400 kilomètres et de 14 lignes de métro (l’équivalent du métro séculaire de Londres, et le double de celui de Paris) devrait atteindre d’ici à 2022 une longueur de 1 000 km pour 31 lignes et 560 stations.

Un mouvement qui ne montre pas de signe d’essoufflement car, à cette Chine des grands projets, succède celle des méga-projets : un train à lévitation magnétique testé à 620 km/h ; un réseau de près de 50 centrales nucléaires et une dizaine en construction, dont deux EPR déjà en fonctionnement ; un parc photovoltaïque comptant pour près de 35 % du total mondial, loin devant les Etats-Unis, le Japon ou l’Allemagne ; le train autonome le plus rapide du monde qui, à l’approche des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin en 2022, doit relier les 175 kilomètres qui séparent la capitale des pistes de ski en seulement 45 minutes. Une manière de montrer au reste de la planète que le pays est plus que jamais capable de dépasser ses propres records.

Bridgestone refuse la reconversion de Béthune

Bridgestone refuse la reconversion de Béthune

Il n’y a aucune perspective de reprise de l’usine de Béthune d’autant que Bridgestone n’en souhaite aucune dans la filière pneus. Une claque évidemment pour les 860 employés qui auront du mal à ce recaser ailleurs compte tenu de l’environnement. Une claque aussi pour le gouvernement qui montre ainsi les limites de son action économique même pour une seule entreprise. «Bridgestone a fermé la porte, Bridgestone quitte le site de Béthune.» «Le scénario qui visait à maintenir une activité de production de pneus pilotée par Bridgestone a été refermé», a-déclaré la représentante du gouvernement. «Mais nous nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleures solutions possible (…) pour travailler sur des scénarios de reprise (…) pour faire en sorte que le plan social qui est aujourd’hui proposé soit amélioré» a assuré la ministre. «Nous allons nous battre pour que ce site reste industriel», a-t-elle ajouté, évoquant comme piste une production dans la région de batteries électriques. D’autres projets très vagues sont aussi évoqués et on sait que dans ce genre de situation certains repreneurs ne sont pas très sérieux voir même profitent de la situation pour dépecer complètement ce qui reste de l’entreprise y comprise en encaissant des aides publiques.

«La fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune, c’est l’échec d’un État sans vision stratégique, et c’est un drame pour toute notre région HautsDeFrance. Sans volonté politique d’inverser la tendance, la désindustrialisation continuera», a pour sa part tweeté la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. Le secrétaire général de Force Ouvrière, Yves Veyrier avait quant à lui dénoncé une décision «inadmissible».

Air France : une reconversion des aides en recapitalisation

Air France : une reconversion des aides en recapitalisation

 

Air France -comme de nombreuses autres entreprises- aura des difficultés à rembourser les prêts bancaires garantis pour l’État. Du coup, on envisage une transformation de ces prêts en participations. Ce pourrait être une solution pour d’autres entreprises notamment celles où l’État est déjà présent au capital.

Par contre certaines entreprises entièrement privées le risque est la faillite pure et simple.

Fin avril, compte tenu du caractère stratégique de l’entreprise, Bercy avait déjà apporté un soutien d’Air France  de 7 milliards d’euros, dont 4 milliards sous la forme de prêts bancaires garantis par l’État à 90 % et 3 milliards d’avance d’actionnaire. Cette avance était issue de l’enveloppe dont est dotée l’APE (Agence de participations de l’État) pour des interventions en fonds propres de l’État dans des groupes stratégiques en difficulté. Le groupe Air France-KLM a su également compter sur son autre principal actionnaire, l’État néerlandais, qui a assuré un prêt de 3,4 milliards d’euros à KLM.

Bureau de tabac : reconversion vers des activités multiservices y compris publiques ?

Bureau de tabac : reconversion vers des activités multiservices y compris publiques ?

 

C’est le paradoxe apparent alors que les services publics tendent de plus en plus à se réduire surtout dans les zones peu denses (comme les bureaux de poste ou les banques par exemple). À l’inverse les bureaux de poste offrent de plus en plus de prestations y compris de services publics. On peut maintenant évidemment ouvrir un compte bancaire, des prestations pour les services téléphoniques, des prestations de transport etc. en plus évidemment des anciennes activités.

S’y ajouteront désormais la possibilité de payer des factures de la vie quotidienne relevant de la fiscalité, du paiement de la cantine, de la crèche etc. Bref un ensemble croissant de prestations qui transforment le bureau de poste de plus en plus en lieu de services mixtes. Une aubaine évidemment pour les bureaux de tabac dans la vente de cigarettes ne cesse de diminuer.

En même temps l’occasion pour certains services publics de l’État d’accélérer la raréfaction. Pour les usagers, c’est l’assurance de trouver sur place les services minimums indispensables sans être obligé de faire parfois des dizaines de kilomètres.. En effet, dès ce mardi 28 juillet, les Français peuvent payer un certain nombre de services publics et certains de leurs impôts en se rendant chez un buraliste à côté de chez eux. Un nouvel usage rendu possible grâce à la généralisation du dispositif de « paiement de proximité », testé dans un premier temps dans une dizaine de départements en France.

Reconversion des centrales à charbon

Reconversion des centrales à charbon  

 

Le gouvernement a l’intention de fermer d’ici à la fin du quinquennat les quatre dernières centrales à charbon exploitées en France, dont deux appartiennent à EDF – à Cordemais (Loire-Atlantique) et au Havre (Seine-Maritime) – et deux à l’allemand Uniper – à Meyreuil (Bouches-du-Rhône) et à Saint-Avold et Carling (Moselle). Le CCE d’EDF défend pour sa part un projet de transformation des unités de production de l’électricien public consistant à substituer progressivement des déchets “verts” au charbon et à capter le CO2 résiduel émis par les centrales. L’instance représentative du personnel précise que les essais réalisés à Cordemais ont permis de faire fonctionner la centrale avec 80% de pellets produits sur place – des granulés fabriqués à partir de déchets verts – et 20% de charbon, et même avec un taux de pellets pouvant atteindre 87%.En complément, une étude préliminaire a conclu à la faisabilité d’un système de captage de CO2 par culture de micro-algues qui pourrait représenter un investissement de 70 millions d’euros et serait amorti sur 13 ans. Au Havre, des essais ont en outre permis de faire fonctionner la centrale avec 7% de “combustibles solides de récupération” issus de la valorisation de déchets. Le CCE estime que les centrales de Cordemais et du Havre – particulièrement sollicitées en périodes de pointes de consommations – pourraient fonctionner 800 heures par an (contre 5.000 heures actuellement) à 80% de pellets dès 2022 et brûler exclusivement des déchets verts autour de 2025-2027.

Chine : vers une reconversion progressive

Chine : vers une reconversion progressive

 

Même s’il est difficile de ce référer aux chiffres économiques officiels qui présentent toujours un caractère politique, il semble bien que la reconversion progressive de la Chine est en cours. Elle se caractérise par une économie davantage tournée vers l’intérieur comme en témoigne la baisse des exportations mais la hausse des importations. À noter aussi le net ralentissement des investissements sans doute lié à la situation financière difficile notamment, des entreprises et des ménages dont beaucoup sont très endettés  Les ventes au détail qui ont augmenté de 10,9% le mois dernier par rapport à décembre 2015 témoigne de la reprise interne Les ventes au détail ont notamment été portées par les ventes automobiles, les produits d’hygiène et les cosmétiques.  Les exportations chinoises ont reculé de 6,1% en décembre sur un an, une diminution plus marquée que prévu, tandis que les importations augmentaient de 3,1%, en raison d’une forte demande de matières premières, selon les chiffres publiés vendredi par l’Administration des douanes. L’excédent commercial pour le mois de décembre s’établit ainsi à 40,82 milliards de dollars (38,5 milliards d’euros), contre un surplus de 46,50 milliards de dollars attendu, qui aurait représenté une hausse par rapport aux 44,61 milliards de novembre. Pour l’ensemble de 2016, les exportations ont reculé de 7,7%, tandis que les importations diminuaient de 5,5%. L’excédent commercial annuel se monte à 509,96 milliards de dollars. Autre preuve d’un plus grand dynamisme économique interne l’indice des prix à la production a progressé de 5,5% en décembre par rapport à décembre 2015, signant sa plus forte hausse depuis septembre 2011. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 4,5%. – L’activité dans les services a progressé en décembre en Chine à un rythme moins soutenu qu’en novembre, d’après l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) publié dimanche. Il s’établit à 54,5 en décembre, contre 54,7 en novembre, mais bien au-dessus du seuil des 50, qui marque le passage d’une contraction à une progression de l’activité.

Reconversion réussie d’un ancien ministre de Sarkozy et sans état d’âme !

 

Reconversion réussie d’un ancien ministre de Sarkozy et sans état d’âme !

Edouard Courtial, actuel député UMP et ancien ministre de Nicolas Sarkozy chargé des expatriés, a un nouvel employeur depuis le début du mois de mars : un courtier en assurances, précisément spécialisé dans les expatriés, ont expliqué au Lab, ce lundi 22 avril, le député concerné ainsi que son nouvel employeur, confirmant une information de la La Correspondance Economique. Il y a encore un an, Edouard Courtial était le secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger de Nicolas Sarkozy, un poste qu’il a occupé pendant six mois dans le dernier gouvernement de François Fillon. Son job: voyager à travers le monde, traîner les missions économiques et les consultats, pour prendre soin des expats français. Depuis le 1er mars 2013, le même Edouard Courtial, redevenu député UMP, a un nouvel employeur à mi-temps : il est responsable du développement de la société MSH international, un courtier en assurances spécialisé dans la protection sociale des expatriés. MSH international, qui dispose déjà de plusieurs bureaux à l’étranger – Pékin, Bangkok, … – et, indique se trouver dans un contexte de forte croissance, explique: Depuis le 1er mars 2013, Monsieur Courtial a été embauché à temps partiel. Sollicité par le Lab, Edouard Courtial se prévaut clairement de l’expertise – et du carnet d’adresses – que lui a permis d’acquérir son court séjour au Quai d’Orsay : Mon passage au secrétariat d’Etat aux Français de l’étranger m’a permis de beaucoup voyager et de bien connaître le monde des expatriés. En revanche, il assure qu’il n’y a  évidemment aucun conflit d’intérêt avec son mandat parlementaire, et précise avoir sollicité « la délégation chargée de l’application du statut du député« à l’Assemblée nationale, présidée par la député UMP Catherine Vautrin: J’ai fait vérifier qu’il n’y avait aucune incompatibilité. J’ai voulu jouer cartes sur table. Et le député de faire les questions et les réponses : La seule question qui se pose est : y a-t-il conflit d’intérêt entre mon mandat et le travail que j’exerce ? La réponse est non.  Le développement international n’est pas concerné par les lois françaises.




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