Archive pour le Tag 'Récit'

Ville et ZFE: « la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain » !!! ( Pompili)

Ville et ZFE: « la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain » !!! ( Pompili)

Il est clair que les ZFE qui limitent l’accession des automobiles aux véhicules plus anciens suscite un sentiment d’injustice et de colère. Barbara Pompidou y ancienne ministre avait été chargée par le ministère de l’écologie d’un rapport sur le sujet qui n’apporte rien de nouveau en reprenant façon auberge espagnole à peu près les différentes mesures déjà en cours. C’est tout juste si on fait le lien avec la nécessité d’offres alternatives comme les transports collectifs alors que c’est la solution majeure comme à Paris ou l’usage de la voiture est minoritaire dans la population. Bref un rapport techno bobo de plus avec une phraséologie de sociologues de gauche (néologisme) ! qui fait sourire : »la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain.

Pollution : les recettes européennes de Barbara Pompili pour faire accepter les ZFE en France
L’ex-députée Renaissance de la Somme, Barbara Pompili, qui avait étendu les zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) à l’ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants lors de son passage au ministère de la Transition écologique, vient de remettre au gouvernement son rapport sur les enseignements à tirer de l’expérience des pays européens.

Barbara Pompili relève ainsi que les zones à faibles émission restent « un outil efficace pour améliorer la qualité de l’air dans les villes ». L’Ultra Low Emission Zone (ULEZ) londonienne a obtenu une diminution de 23% des concentrations de particules fines.

Pour être bien acceptée, poursuit l’ex-députée samarienne, une ZFE doit « tout d’abord être perçue comme utile ». Cela passe notamment par l’information du public et la participation de ce dernier à son élaboration. Par exemple, l’Ademe, l’agence d’Etat de financement de la transition écologique, vient tout juste de lancer, cette semaine, une campagne « Changeons d’air, changeons de mobilités » dont un visuel «

Barbara Pompili recommande qunad même d’accompagner les zones à faibles émissions d’une politique de développement des transports publics, du vélo, de la mobilité partagée, des parkings-relais et d’une politique pour la logistique urbaine.

Elle propose un guichet unique et un service de conseil en mobilité pour les ménages et une assistance personnalisée pour les entreprises, poursuit-elle.

Sinon, l’ex-parlementaire insiste, comme toutes les autres études avant la sienne, d’encourager la solution du rétrofit, c’est-à-dire de convertir les véhicules thermiques en hybride rechargeable voire en électrique.

Enfin, elle affirme que la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain, e. Une histoire où il doit être question de dérèglement climatique ou encore de préservation de la biodiversité. Amen !

« ZFE: la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain » !!! ( Pompili)

ZFE: « la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain » !!! ( Pompili)

Il est clair que les ZFE qui limitent l’accession des automobiles aux véhicules plus anciens suscite un sentiment d’injustice et de colère. Barbara Pompidou y ancienne ministre avait été chargée par le ministère de l’écologie d’un rapport sur le sujet qui n’apporte rien de nouveau en reprenant façon auberge espagnole à peu près les différentes mesures déjà en cours. C’est tout juste si on fait le lien avec la nécessité d’offres alternatives comme les transports collectifs alors que c’est la solution majeure comme à Paris ou l’usage de la voiture est minoritaire dans la population. Bref un rapport techno bobo de plus avec une phraséologie de sociologues de gauche (néoligisme) ! qui fait sourire : »la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain.

Pollution : les recettes européennes de Barbara Pompili pour faire accepter les ZFE en France
L’ex-députée Renaissance de la Somme, Barbara Pompili, qui avait étendu les zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) à l’ensemble des agglomérations de plus de 150.000 habitants lors de son passage au ministère de la Transition écologique, vient de remettre au gouvernement son rapport sur les enseignements à tirer de l’expérience des pays européens.

Barbara Pompili relève ainsi que les zones à faibles émission restent « un outil efficace pour améliorer la qualité de l’air dans les villes ». L’Ultra Low Emission Zone (ULEZ) londonienne a obtenu une diminution de 23% des concentrations de particules fines.

Pour être bien acceptée, poursuit l’ex-députée samarienne, une ZFE doit « tout d’abord être perçue comme utile ». Cela passe notamment par l’information du public et la participation de ce dernier à son élaboration. Par exemple, l’Ademe, l’agence d’Etat de financement de la transition écologique, vient tout juste de lancer, cette semaine, une campagne « Changeons d’air, changeons de mobilités » dont un visuel «

Barbara Pompili recommande qunad même d’accompagner les zones à faibles émissions d’une politique de développement des transports publics, du vélo, de la mobilité partagée, des parkings-relais et d’une politique pour la logistique urbaine.

Elle propose un guichet unique et un service de conseil en mobilité pour les ménages et une assistance personnalisée pour les entreprises, poursuit-elle.

Sinon, l’ex-parlementaire insiste, comme toutes les autres études avant la sienne, d’encourager la solution du rétrofit, c’est-à-dire de convertir les véhicules thermiques en hybride rechargeable voire en électrique.

Enfin, elle affirme que la collectivité doit savoir construire le récit de la ville de demain, e. Une histoire où il doit être question de dérèglement climatique ou encore de préservation de la biodiversité. Amen !

Le récit russe mensonger

Le récit russe mensonger

 

Ecrivaine, traductrice et universitaire, Luba Jurgenson, née à Moscou en 1958, est notamment l’autrice de L’Expérience concentrationnaire est-elle indicible ? (Le Rocher, 2003) et Création et tyrannie. URSS 1917-1991 (Sulliver, 2009). Elle travaille depuis plusieurs années sur la littérature de témoignage et sur l’œuvre de Varlam Chalamov, à laquelle elle vient de consacrer un essai, Le Semeur d’yeux. Sentiers de Varlam Chalamov. Elle est la vice-présidente de l’association Memorial France. ( Le « Monde »)

 

Vous explorez l’œuvre de Chalamov depuis des années. Qu’est-ce qui vous fascine chez cet écrivain ?

C’est à la fin des années 1990 que j’ai commencé à fréquenter sérieusement l’œuvre de Chalamov. Je m’intéressais déjà de très près à la façon dont la littérature pouvait se saisir des expériences extrêmes, et les textes de Chalamov apportaient des réponses. Il ne fait pas que raconter le goulag, il se demande constamment comment écrire, dans quelle langue parler au lecteur… En ce sens, c’est aussi un penseur dans la lignée de Hannah Arendt, Walter Benjamin, Theodor Adorno, la lignée de la critique de la culture. Il interroge la violence qui accompagne la modernité et les limites de l’humain, lequel s’est révélé très différent de l’image créée par le discours humaniste. Mais Chalamov est avant tout un grand écrivain. A travers ses brefs récits, ces « laps de temps humain » pour reprendre la formule d’Andreï Siniavski [écrivain dissident et survivant du goulag, 1925-1997], Chalamov s’emparait de la question qui préoccupe depuis la nuit des temps écrivains, critiques et philosophes, à savoir : quel rapport la littérature entretient-elle avec la réalité ? Les fragments de Chalamov sont des « prélèvements » sur le réel, ils laissent aussi place à ce que l’on ne peut ni voir ni concevoir, ce qui se passe entre les fragments.

Une grande œuvre littéraire est un témoignage sur l’époque qui l’a vue naître, mais c’est aussi un miroir tendu au présent. Que veut nous dire Chalamov aujourd’hui, dans la situation qui est la nôtre ?

Chalamov se demande comment garder la mémoire du vécu, comment ne pas oublier les sensations du passé. Dans Récits de la Kolyma, la question de la mémoire, individuelle et collective, a une place centrale. C’est aussi le thème principal de Souvenirs de la Kolyma. Au milieu des années 1950, avec le « dégel » et la timide déstalinisation qui a suivi la mort de Staline, on pouvait encore espérer que la mémoire du goulag émerge dans l’espace public sous forme de commémorations, de monuments, de textes. Dix ans plus tard, cet espoir avait fait long feu. Chalamov était persuadé que toutes les archives, toutes les traces du goulag étaient détruites. Ses récits devaient s’y substituer. Même ses poèmes, où il mettait en scène la nature de la Kolyma, étaient vus par lui comme une archive. L’un d’eux s’intitule justement Mes archives et commence ainsi : « Mes brouillons : les pierres. Manuscrits : les bouleaux… »

 

Récit d’un infiltré à la CGT (Jean-Bernard Gervais)

 Récit d’un infiltré à la CGT (Jean-Bernard Gervais)

 

Analyse du   Livre de Jean-Bernard Gervais par Le Monde

 

Journaliste et sympathisant cégétiste, Jean-Bernard Gervais a un projet : « Devenir le plus proche conseiller en com » de Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, pour « pouvoir chroniquer son règne ». « Pépito », comme il l’appelle en reprenant un de ses surnoms, c’est son « idole »« J’étais, avoue-t-il, sous le charme de ce petit homme aux moustaches brun anthracite fournies, cet Astérix hispanique à la peau tannée qui résistait du fond de son petit village gaulois, situé à la porte de Montreuil, aux hordes de centurions du Parti socialiste, lequel tentait d’imposer de gré ou de force la réforme ultralibérale du code du travail. » Fin 2016, il se fait embaucher comme « conseiller confédéral en charge de la cohérence des productions de la CGT » (sic), en clair, pour réanimer une communication en panne.

Pendant deux années « effrayantes », jusqu’à ce que, mis sur la touche et se disant harcelé, il jette l’éponge, notre journaliste « gonzo » (embedded) va de désillusions en désenchantements en découvrant que, derrière une « image vertueuse », « vénalité, brutalitébêtise règnent en maître » à la CGT. Jean-Bernard Gervais n’a rien d’un Candide et il est sur une ligne radicale, loin du « réformisme » prêté à la centrale. Il juge qu’après l’élection d’Emmanuel Macron, la « conf » aurait dû boycotter la concertation engagée, qui n’était qu’une « vaste farce ». Et qu’au lieu de regarder passer le « train-train néolibéral » des réformes macronistes, « comme une belle vache normande », elle aurait dû « provoquer une grève générale illimitée qui aurait certainement rebattu les cartes de la lutte des classes ».

Le récit est enlevé, très vivant et se lit comme un roman d’espionnage. Tel un amoureux déçu, Gervais est cruel, parfois drôle. Son réquisitoire est peu nuancé, mais vise souvent juste. C’est San-Antonio à la CGT, qui témoigne crûment de ses déboires, avec une bonne dose d’argot. Chargé d’organiser une campagne de communication sur les 32 heures, « la proposition-phare du mandat de Martinez, vomie par la moitié de la CGT », il dresse un comparatif des positions des candidats à la présidentielle de 2017. Malheur, seul Philippe Poutou défend le « passage immédiat aux 32 heures ». Le voilà accusé, lors d’un « procès de Moscou-Montreuil », de laisser entendre que la CGT appelle à voter pour le NPA trotskiste…




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