Archive pour le Tag 'rechute'

Croissance France : la rechute en janvier

Croissance France : la rechute en janvier

 

La chute de l’activité a été importante en novembre notamment une baisse de l’ordre de 20 % de la consommation, au total pour le mois -11 % pour le.PIB  Un très léger redressement avait été constaté en décembre avec -7%, mais ce rattrapage connaîtra une pause en janvier, selon des données publiées mercredi par la Banque de France.

La  rechute devrait se confirmer en janvier d’après l’INSEE, avec une activité « quasi stable » dans l’industrie, le bâtiment et les services, selon les chefs d’entreprises interrogés entre le 21 décembre et le 7 janvier derniers.

La Banque de France table ainsi pour janvier sur une activité toujours en deçà de 7% de son niveau d’avant-crise, comme en décembre, du fait du maintien et même du renforcement des mesures de lutte contre l’épidémie de Covid-19.

La Banque de France table ainsi pour janvier sur une activité toujours en deçà de 7% de son niveau d’avant-crise, comme en décembre, du fait du maintien et même du renforcement des mesures de lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Mais cette anticipation « doit être interprétée avec prudence car elle peut masquer un manque de visibilité, compte tenu de la forte incertitude sur l’évolution de l’épidémie », prévient la Banque de France.

 

L’évolution de l’activité dépendra in fine de l’adaptation des mesures prises par le gouvernement, alors que le conseil de défense qui se tient mercredi pourrait entériner de nouvelles restrictions, dont une extension du couvre-feu.

L’activité devrait ainsi encore rester 6% en dessous de son niveau d’avant-crise durant le premier trimestre, selon les dernières prévisions de la Banque de France publiées mi-décembre.

Elle tablait alors sur un rebond du PIB de 5% cette année, soit un peu moins que la prévision de 6% établie par le gouvernement. Notons que les institutions internationales prévoient à peine 4 % de croissance pour le PIB 2021.

Economie-Moral des patrons : rechute en octobre

Economie-Moral des patrons : rechute en octobre

Le moral des patrons qui s’amélioraient depuis mai rechutent durement en octobre d’après l’INSEE. L’indicateur synthétique de l’Insee recule de deux points, soit 90, et il retrouve son niveau d’août. L’Institut note qu’il est bien inférieur à sa moyenne de long terme, soit 100. « Les perspectives d’activité s’assombrissent par rapport au mois dernier », écrit l’Insee, qui a interrogé des chefs d’entreprise entre le 28 septembre et le 19 octobre. En d’autres termes, le moral des patrons n’est pas bon.   Le secteur des services est particulièrement marqué par ce recul, l’hébergement-restauration en premier lieu, très affecté par les récentes mesures sanitaires. En effet, le couvre-feu a été instauré le 17 octobre, ce qui plombe l’activité économique.   Concernant l’emploi, le climat se dégrade aussi ce mois-ci en raison du rebond de l’épidémie de Covid-19, alors qu’il se redressait de manière continue depuis le mois de mai. Le climat de l’emploi se replie à 89, il perd trois points par rapport à septembre 2020. Il reste très en-deçà de son niveau d’avant-crise, soit au-dessus de 105. Les secteurs tertiaires (services et commerces de détail) souffrent du pessimisme sur les effectifs prévus, en particulier dans les services hors intérim. Les chefs d’entreprise du secteur des services sont « bien plus pessimistes que le mois précédent sur leurs propres perspectives » d’ici à la fin de l’année, précise l’Insee. Bercy a d’ailleurs bien conscience que les prochains mois s’annoncent difficiles. Après le rebond enregistré entre juillet et septembre, les experts du ministère de l’Économie anticipent désormais une contraction de la croissance au quatrième

Moral des patrons : rechute en octobre

Moral des patrons : rechute en octobre

Le moral des patrons qui s’amélioraient depuis mai rechutent durement en octobre d’après l’INSEE. L’indicateur synthétique de l’Insee recule de deux points, soit 90, et il retrouve son niveau d’août. L’Institut note qu’il est bien inférieur à sa moyenne de long terme, soit 100. « Les perspectives d’activité s’assombrissent par rapport au mois dernier », écrit l’Insee, qui a interrogé des chefs d’entreprise entre le 28 septembre et le 19 octobre. En d’autres termes, le moral des patrons n’est pas bon.

 

Le secteur des services est particulièrement marqué par ce recul, l’hébergement-restauration en premier lieu, très affecté par les récentes mesures sanitaires. En effet, le couvre-feu a été instauré le 17 octobre, ce qui plombe l’activité économique.

 

Concernant l’emploi, le climat se dégrade aussi ce mois-ci en raison du rebond de l’épidémie de Covid-19, alors qu’il se redressait de manière continue depuis le mois de mai. Le climat de l’emploi se replie à 89, il perd trois points par rapport à septembre 2020. Il reste très en-deçà de son niveau d’avant-crise, soit au-dessus de 105. Les secteurs tertiaires (services et commerces de détail) souffrent du pessimisme sur les effectifs prévus, en particulier dans les services hors intérim. Les chefs d’entreprise du secteur des services sont « bien plus pessimistes que le mois précédent sur leurs propres perspectives » d’ici à la fin de l’année, précise l’Insee.

Bercy a d’ailleurs bien conscience que les prochains mois s’annoncent difficiles. Après le rebond enregistré entre juillet et septembre, les experts du ministère de l’Économie anticipent désormais une contraction de la croissance au quatrième

Economie-Perspectives Croissance France : rechute en fin d’année

Economie-Perspectives Croissance France : rechute en fin d’année

 

Après la publication des indicateur Markit concernant les perspectives économiques de toute l’Europe y compris la France, l’INSEE reprend à son compte la tendance baissière signalée en septembre et qui pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. En clair, la croissance du quatrième trimestre pourrait être de zéro voire négative Contrairement à ce qui était affirmé au mois d’août il n’y a pas de véritable reprise et l’ensemble de l’année devrait accuser pour la France une baisse du PIB de 9 à 10 %. Le problème c’est que l’INSEE attribue quasi exclusivement cette inversion de tendance à la crise sanitaire

Comme depuis le début de la crise sanitaire, c’est l’évolution de l’épidémie qui devrait en grande partie conditionner celle de l’activité économique des tout prochains mois”, indique l’Institut national de la statistique dans sa note de conjoncture du mois d’octobre publiée mardi.

Or la crise sanitaire indiscutable n’est pas le seul facteur explicatif. Il y a d’une manière générale, en France surtout, un manque de confiance générale qui se traduit par un attentisme des consommateurs mais aussi en matière d’investissements dans les entreprises. Pour preuve,  comment expliquer que la baisse de la croissance de la France en 2020 sera à peu près le double de celle de l’Allemagne alors que dans le même temps jamais l’épargne n’aura connue un tel niveau. Environ 100 milliards auront été mis de côté par des épargnants qui diffèrent ou annulent leurs prévisions de dépenses notamment en matière d’équipement.

De leur côté les entreprises françaises ne distinguent pas clairement les objectifs du plan de relance dont on aura d’ailleurs beaucoup de mal à solliciter la totalité de l’enveloppe. En outre les effets immédiats de ce plan de relance seront très marginaux et il faudra attendre mi 2021 pour commencer à mesurer son influence..

Les enquêtes de conjoncture signalent une activité en retrait et certains autres indicateurs, comme les montants agrégés de transactions par carte bancaire, suggèrent un ralentissement de la consommation des ménages le mois dernier, signale l’INSEE.

“Dans un scénario où, au quatrième trimestre, les services les plus affectés (hôtellerie-restauration, services de transport, activités récréatives et de loisirs) reviendraient, après une embellie durant l’été, à leur niveau d’activité de juin dernier et où l’investissement resterait, par attentisme, à un niveau proche de celui du troisième trimestre, la croissance serait nulle en fin d’année”, estime l’Insee.

L’institut prévient toutefois qu’un “durcissement durable” des restrictions sanitaires pourrait provoquer une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre.“Inversement, si la situation sanitaire se stabilisait, l’évolution du PIB pourrait être positive en fin d’année”, ajoute l’Insee.

L’institut prévoit un rebond de 16% du PIB au troisième trimestre après une chute de 13,8% au deuxième et un repli de 5,9% au premier.

Pour l’ensemble de l’année, sa prévision est inchangée avec une contraction attendue du PIB de l’ordre de 9%.

 

Perspectives Croissance : rechute en fin d’année

Perspectives Croissance : rechute en fin d’année

 

Après la publication des indicateur Markit concernant les perspectives économiques de toute l’Europe y compris la France, l’INSEE reprend à son compte la tendance baissière signalée en septembre et qui pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. En clair, la croissance du quatrième trimestre pourrait être de zéro voire négative Contrairement à ce qui était affirmé au mois d’août il n’y a pas de véritable reprise et l’ensemble de l’année devrait accuser pour la France une baisse du PIB de 9 à 10 %. Le problème c’est que l’INSEE attribue quasi exclusivement cette inversion de tendance à la crise sanitaire

Comme depuis le début de la crise sanitaire, c’est l’évolution de l’épidémie qui devrait en grande partie conditionner celle de l’activité économique des tout prochains mois”, indique l’Institut national de la statistique dans sa note de conjoncture du mois d’octobre publiée mardi.

Or la crise sanitaire indiscutable n’est pas le seul facteur explicatif. Il y a d’une manière générale, en France surtout, un manque de confiance générale qui se traduit par un attentisme des consommateurs mais aussi en matière d’investissements dans les entreprises. Pour preuve,  comment expliquer que la baisse de la croissance de la France en 2020 sera à peu près le double de celle de l’Allemagne alors que dans le même temps jamais l’épargne n’aura connue un tel niveau. Environ 100 milliards auront été mis de côté par des épargnants qui diffèrent ou annulent leurs prévisions de dépenses notamment en matière d’équipement.

De leur côté les entreprises françaises ne distinguent pas clairement les objectifs du plan de relance dont on aura d’ailleurs beaucoup de mal à solliciter la totalité de l’enveloppe. En outre les effets immédiats de ce plan de relance seront très marginaux et il faudra attendre mi 2021 pour commencer à mesurer son influence..

Les enquêtes de conjoncture signalent une activité en retrait et certains autres indicateurs, comme les montants agrégés de transactions par carte bancaire, suggèrent un ralentissement de la consommation des ménages le mois dernier, signale l’INSEE.

“Dans un scénario où, au quatrième trimestre, les services les plus affectés (hôtellerie-restauration, services de transport, activités récréatives et de loisirs) reviendraient, après une embellie durant l’été, à leur niveau d’activité de juin dernier et où l’investissement resterait, par attentisme, à un niveau proche de celui du troisième trimestre, la croissance serait nulle en fin d’année”, estime l’Insee.

L’institut prévient toutefois qu’un “durcissement durable” des restrictions sanitaires pourrait provoquer une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre.“Inversement, si la situation sanitaire se stabilisait, l’évolution du PIB pourrait être positive en fin d’année”, ajoute l’Insee.

L’institut prévoit un rebond de 16% du PIB au troisième trimestre après une chute de 13,8% au deuxième et un repli de 5,9% au premier.

Pour l’ensemble de l’année, sa prévision est inchangée avec une contraction attendue du PIB de l’ordre de 9%.

 

Croissance : rechute

Croissance : rechute

 

Après la publication des indicateur Markit concernant les perspectives économiques de toute l’Europe y compris la France, l’INSEE reprend à son compte la tendance baissière signalée en septembre et qui pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. En clair, la croissance du quatrième trimestre pourrait être de zéro voire négative Contrairement à ce qui était affirmé au mois d’août il n’y a pas de véritable reprise et l’ensemble de l’année devrait accuser pour la France une baisse du PIB de 9 à 10 %. Le problème c’est que l’INSEE attribue quasi exclusivement cette inversion de tendance à la crise sanitaire

Comme depuis le début de la crise sanitaire, c’est l’évolution de l’épidémie qui devrait en grande partie conditionner celle de l’activité économique des tout prochains mois”, indique l’Institut national de la statistique dans sa note de conjoncture du mois d’octobre publiée mardi.

Or la crise sanitaire indiscutable n’est pas le seul facteur explicatif. Il y a d’une manière générale, en France surtout, un manque de confiance générale qui se traduit par un attentisme des consommateurs mais aussi en matière d’investissements dans les entreprises. Pour preuve,  comment expliquer que la baisse de la croissance de la France en 2020 sera à peu près le double de celle de l’Allemagne alors que dans le même temps jamais l’épargne n’aura connue un tel niveau. Environ 100 milliards auront été mis de côté par des épargnants qui diffèrent ou annulent leurs prévisions de dépenses notamment en matière d’équipement.

De leur côté les entreprises françaises ne distinguent pas clairement les objectifs du plan de relance dont on aura d’ailleurs beaucoup de mal à solliciter la totalité de l’enveloppe. En outre les effets immédiats de ce plan de relance seront très marginaux et il faudra attendre mi 2021 pour commencer à mesurer son influence..

Les enquêtes de conjoncture signalent une activité en retrait et certains autres indicateurs, comme les montants agrégés de transactions par carte bancaire, suggèrent un ralentissement de la consommation des ménages le mois dernier, signale l’INSEE.

“Dans un scénario où, au quatrième trimestre, les services les plus affectés (hôtellerie-restauration, services de transport, activités récréatives et de loisirs) reviendraient, après une embellie durant l’été, à leur niveau d’activité de juin dernier et où l’investissement resterait, par attentisme, à un niveau proche de celui du troisième trimestre, la croissance serait nulle en fin d’année”, estime l’Insee.

L’institut prévient toutefois qu’un “durcissement durable” des restrictions sanitaires pourrait provoquer une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre.“Inversement, si la situation sanitaire se stabilisait, l’évolution du PIB pourrait être positive en fin d’année”, ajoute l’Insee.

L’institut prévoit un rebond de 16% du PIB au troisième trimestre après une chute de 13,8% au deuxième et un repli de 5,9% au premier.

Pour l’ensemble de l’année, sa prévision est inchangée avec une contraction attendue du PIB de l’ordre de 9%.

Sondage popularité de Macron: rechute en octobre

Sondage  popularité de Macron:  rechute en octobre

 

Même le très servile  et très macaroniste rédacteur en chef Herve Gattegno du JDD en convient , la popularité de Macron baisse.  Le Président achève le mois d’octobre avec 34,71% de satisfaction moyenne, en légère baisse de 1,15 point par rapport à sa popularité fin septembre (35,86% de satisfaction moyenne), selon la cote établie chaque mois par le JDD à partir de sept baromètres différents. (par parenthèse on peut sérieusement interroger sur les compétences statistique du JDD).  Et d’enfiler des perles des facteurs explicatifs tout en relativisant car au moment de l’affaire Benalla la cote était tombé à 30 %.

D’un institut de sondage à un autre, le JDD note que la cote de popularité du Président varie :

  • Emmanuel Macron perd trois points par rapport à septembre dans le baromètre d’Ipsos (33%) et dans celui de Kantar-onepoint (29%), deux points chez Harris Interactive (40%) et un point dans le baromètre Ifop pour Paris Match (37%).
  • Il stagne dans les baromètres établis par Elabe (33%) et BVA (37%).
  • Il enregistre en revanche une légère hausse dans le baromètre de l’IFOP pour le JDD (34%), qui mesure la satisfaction vis-à-vis du Président.

La popularité d’Emmanuel Macron se place donc dans un intervalle compris entre 29 et 40% de satisfaction.

Chaque institut utilise une méthodologie propre. C’est ce qui explique que, selon le mode de collecte, la taille et de l’échantillon et surtout la question posée, les résultats obtenus soient différents. Il faudrait été que le résultat dépend du bidouillage méthodologique.

 

La rechute des marchés à cause du G20 ?

La rechute des marchés  à cause du G20 ?

 

 

 

Non seulement le G20 une nouvelle fois n’aura servi à rien mais il risque d’apporter une in certitude supplémentaire à l’incertitude générale sur l’évolution de l’économie.  Le G20 s’est simplement limité à faire un constat quant aux risques qui menacent  la croissance mondiale. Pour résumer, les ministres des Finances du G20 réunis à Shanghai ont déclaré samedi que les instruments monétaires ne suffiront pas pour faire sortir l’économie mondiale de sa torpeur, ils  ont également pointé une série de risques qui menacent la croissance, évoquant la volatilité des flux de capitaux, la chute des cours des matières premières et les retombées potentielles d’un éventuel Brexit, une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Mais ils n’ont annoncé aucun programme spécifique de dépenses concertées pour stimuler l’économie mondiale, ce que les investisseurs attendaient pourtant après l’accès de faiblesse subi en début d’année par les marchés, lié principalement au ralentissement chinois. « Le fait que le G20 n’ait pris aucune nouvelle mesure devrait être accueilli avec découragement et un recul probable des marchés d’actions », dit Richard Edwards chez HED Capital. Ce G20 non seulement soulignait les limites des politiques monétaires mais aussi leurs contradictions.  Des limites d’autant plus évidentes qu’il n’existe pour l’instant aucune coordination entre les banques centrales. Et pour cause chaque banque centrale en inondant le marché de liquidités et en abaissant les taux s’efforce d’obtenir une compétitivité que n’assurent pas aujourd’hui les  politiques économiques,  budgétaires et les réformes structurelles. En clair la guerre monétaire remplace la coordination économique. Du coup il était inévitable que le G20 se limite à un communiqué de portée non seulement anodine mais en plus anxiogène. Car l’immobilisme du G20 est largement alimenté par les oppositions entre ceux qui souhaitent  des politiques monétaires plus accommodantes et des relances budgétaires et ceux  qui y sont opposés comme l’Allemagne par exemple.  La réunion de Shanghai a donc   révélé les divergences entre les grandes économies mondiales quant à l’opportunité de s’appuyer sur la dette pour soutenir la croissance et au recours à des taux négatifs de la part de certaines grandes banques centrales.

Marchés financiers : après le rebond, nouvelle rechute ?

Marchés financiers : après le rebond, nouvelle rechute ?

Rebonds, rechutes se succèdent sur les marchés financiers ;  le rebond constaté ces derniers jours notamment sur les marchés européens pourraient bien se terminer en effet.  Le rebond des marchés européens s’est émoussé jeudi, seule la Bourse de Francfort terminant franchement dans le vert tandis que Paris finissait proche de l’équilibre et que Londres reculait, pénalisée par un repli des valeurs minières et des craintes concernant l’impact d’une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne. Paris et Francfort ont atténué leurs gains en fin de séance après l’annonce d’une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis qui a fait se retourner à la baisse les cours du Brent, toujours aussi volatils. Il faudra donc s’habituer à ces mouvements de yo-yo dans une tendance orientée à la baisse.  En cause les inquiétudes sur le tassement de la croissance mondiale, les risques de krach financier en Chine et une situation géopolitique de plus en plus dangereuse. Le fonds monétaire international, la Banque mondiale d’autres instituts ont d’ailleurs été contraints de revoir à la baisse les prévisions économiques mondiales. Dans cet environnement incertain la dégringolade des cours du pétrole pèse lourdement sur l’ensemble des matières premières et même sur la totalité des indices. Il faut donc s’attendre à ce que les marchés  se réinscrivent prochainement  dans un mouvement de baisse avant de rebondir et  de rechuter ensuite. Les incertitudes évoquées vont par ailleurs encourager les prises de bénéfices qui viendront tirer un peu plus la cote vers le bas.

Sondage popularité : rechute de François Hollande

 

 

L’effet attentats est complètement retombé pour Hollande qui replonge  à 24 % d’opinions favorables. Selon une enquête IFOP réalisée pour le JDD, trois quarts (75 %) des personnes interrogées se disent mécontents de l’action du chef de l’Etat, contre 73 % le mois précédent. Elles sont 24 % à se dire satisfaites, contre 27 % un mois auparavant. De son côté, la cote du chef du gouvernement atteint quant à elle 60 % de mécontents (contre 62 % en décembre) et 39 % de satisfaits (contre 38 %). Un autre sondage réalisé par  BVA pour Orange et télé publié samedi donne des résultats voisins. 25% des Français disent faire confiance au chef de l’Etat, soit cinq points de moins qu’il y a un mois et 8 de moins qu’en novembre. Sa cote avait bondi de huit points juste après les attentats du 13 novembre. « Alors qu’en fin d’année, François Hollande pouvait espérer capitaliser sur le succès de la COP21, la défaite moins importante que redoutée aux régionales et une image restaurée d’autorité et de leadership après la gestion des attentats, il voit au contraire son image se détériorer », note BVA. « Les multiples revirements du débat sur la déchéance de nationalité ne sont sans doute pas étrangers à ces résultats. Certaines annonces dans le domaine de l’emploi comme le plafonnement des indemnités chômage (…) ont peut-être également déplu à une partie des sympathisants de gauche », chez qui François Hollande perd sept points, ajoute l’institut. Dans le même temps, 39% des personnes interrogées, un niveau inchangé, disent faire confiance au Premier ministre, Manuel Valls, même si cette stabilité masque une forte baisse (-10 points) chez les sympathisants de gauche.  Le jugement des Français sur la politique de l’exécutif est toujours aussi sévère, 23% des personnes interrogées (-4 points) considérant qu’elle est juste et 14% (-3 points) efficace. La cote d’influence des autres personnalités politiques est en baisse quasi générale. L’ancien Premier ministre Alain Juppé perd ainsi huit points, bien qu’il arrive toujours en tête, 49% des Français souhaitant le voir exercer davantage d’influence dans le futur. Mais, avec un score de 73% (inchangé) auprès des sympathisants de droite, il creuse l’écart par rapport à ses principaux rivaux pour la primaire en vue de la présidentielle de 2017. Bruno Le Maire perd quatre points (à 54%), François Fillon huit points (49%) et Nicolas Sarkozy quatre points (39%). Chez les seuls sympathisants Les Républicains, le maire de Bordeaux fait aussi la course en tête, avec 73% (+8 points) devant Nicolas Sarkozy (64%, +2 points) et François Fillon (59%, -3 points).

 

Immobilier : rebond ou rechute ?

Immobilier : rebond ou rechute ?

 

« Cela va franchement mieux dans l’immobilier » c’était le titre de grands médias  il y a quelques jours quand on a pris connaissance des ventes en une augmentation de 19 % dans l’immobilier neuf pour le premier semestre. Mais quelques jours après on apprenait que les mises en chantier et  les demandes de permis de construire accusaient  une baisse de près de 6 %. Aussi bien pour les mises en chantier que pour les permis construire c’est toujours la baisse. Cela en dépit de taux particulièrement favorable. La grande question est toujours celle de la solvabilité des candidats acquéreurs à laquelle s’ajoute un resserrement des conditions de crédit par les banques.  Les mises en chantier de logements neufs et les permis de construire accusent de nouveau un recul entre mai et juillet, annonce vendredi 28 août le ministère du Logement.   Sur la période de douze mois achevée fin juin, les mises en chantier ont baissé de 5,5%, à 342.400. Quant aux permis de construire, qui renseignent sur les futures mises en chantier, ils ont reculé de 8% à 353.800, sur les 12 mois écoulés. En faite si les ventes se sont effectivement améliorées pendant le premier semestre cela est essentiellement dû à l’action commerciale qui a permis d’alléger les stocks. Pour l’avenir il ne faut pas compter sur une reprise significative. 

Marchés boursiers : le rebond avant la rechute ?

 

Marchés  boursiers : le rebond avant la rechute ?

Phénomène classique, après plusieurs journées de baisse les marchés boursiers ont rebondi, sauf Londres et Athènes. Ceci étend la tendance sera nécessairement baissière jusqu’à la fin 2015. On va donc assister dans les semaines et les mois à venir à des mouvements erratiques avec alternance de chute et de rebond. Encore une fois cela ne serait changé l’évolution structurelle des cours qui vont nécessairement s’ajuster sur une économie mondiale dont  la croissance est en nette régression. De ce point de vue la croissance zéro enregistré au second trimestre va provoquer une nouvelle chute.  A l’exception de Londres qui finit légèrement dans le rouge, les principales Bourses européennes ont donc rebondi jeudi avec l’apaisement des craintes concernant le yuan, qui a ralenti sa chute au surlendemain d’une dévaluation inattendue. La Banque populaire de Chine, qui s’efforce d’endiguer le mouvement de vente massif qui a fait perdre au yuan environ 4% de sa valeur en deux jours, a assuré jeudi que la conjoncture dans le pays ne justifiait pas une dépréciation supplémentaire de la devise nationale. A Paris, le CAC 40 a gagné 1,25% (61,42 points) à 4.986,85 points, et à Francfort, le Dax a progressé de 0,82%.  A Londres, le FTSE s’est singularisé en reculant de 0,04%, pénalisé par les ressources de base, dont l’indice abandonne 0,88%, plus forte baisse sectorielle en Europe. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l’EuroStoxx 50 de la zone euro ont pris respectivement 0,85 et 0,91%. Le rebond des places européennes n’a pas gagné Athènes, qui a reculé de 0,69% avant le vote des députés, attendu dans la nuit, sur l’accord ouvrant la voie à un troisième plan d’aide international de 85 milliards d’euros sur trois ans. Sur le marché des changes, le dollar rebondit après avoir touché mercredi un plus bas d’un mois face à un panier de devises (+0,23%. L’euro, qui a touché mercredi un pic d’un mois à 1,1215 dollar, recule autour de 1,1135 (-0,19%). La vigueur du billet vert, s’ajoutant à la surabondance de l’offre, alimente la chute des cours du pétrole. Le Brent de mer du Nord perd 70 cents et repasse sous les 49 dollars le baril tandis que le brut léger américain abandonne plus d’un dollar à 42,23, tout près de son plus bas de l’année. A l’heure de la clôture en Europe, Wall Street évolue quasiment à l’équilibre, des indicateurs macro-économiques ressortis à des niveaux supérieurs aux attentes relançant les spéculations sur une hausse des taux d’intérêt dès le mois de septembre.

Sondage confiance des Français : rechute

Sondage confiance des Français : rechute

Après le flop de l’inversion du chômage, c’est le flop du pacte de responsabilité et de la politique économique de Hollande. 72% des Français se déclarent « plutôt moins confiants en l’avenir », contre 26% « plutôt plus confiants ». C’est ce qui ressort du dernier baromètre BVA pour BFM et Challenges publié ce 6 mars. L’indice a chuté de 2% depuis février, mais de 9% entre janvier et mars. Il retrouve ainsi son niveau de la fin 2013. « Tout le bénéfice des annonces de la politique de l’offre et du pacte de responsabilité s’envole », note Marc Sailly, le PDG d’Axys Consultants. La faute, selon lui, au gouvernement, qui « n’a pas su entretenir la dynamique avec des mesures rapides et concrètes » Chez les sympathisants de droite, la proportion des anxieux atteint les 90%, contre 46% des sympathisants de l’autre bord. En outre, les Français jugent sérieusement insuffisants les efforts d’économie du gouvernement. 71% des interrogés estiment qu’ils ne sont « pas assez importants » contre 12% qui les considèrent, à l’inverse « trop importants ». Les sympathisants de gauche eux-mêmes sont 49% à penser que le gouvernement n’en fait « pas assez ». En cause, selon Marc Sailly: « le même problème de décalage entre communications et actions ». Soit l’absence d’annonce de mesures concrètes qui  » garantiraient l’objectif de réduction de 15 milliards annuels des dépenses publiques ».

Ventes automobiles : rechute des immatriculations en février

Ventes automobiles : rechute des immatriculations en février

 

Les immatriculations de voitures neuves ont reculé de 1,4% en février, les marques françaises tirant toutefois leur épingle du jeu avec une hausse de 3% grâce à leurs petits modèles bon marché qui séduisent en temps de crise. PSA Peugeot Citroën a vu ses immatriculations augmenter de 4,2% le mois dernier (Peugeot +7,2% et Citroën +0,6%) et le groupe Renault a enregistré une progression de 1,7% grâce à une forte hausse chez sa marque économique Dacia (+10,1%), tandis que la marque Renault recule de 0,9%. « Pour les groupes français, tous les nouveaux programmes, qu’il s’agisse de la Peugeot 308, de la Renault Captur ou de la C4 Picasso se vendent bien », observe François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA).  Les marques étrangères, souvent spécialisées dans le haut de gamme, accusent en revanche un recul de 6,3%. Les ventes de Volkswagen, également propriétaire de marques comme Audi ou Skoda, ont chuté de 7,1%, celles de GM de 7,8%, BMW de 14,7% et Mercedes de 7,6%. « Les marques ‘premium’ (haut de gamme) subissent lourdement la crise. Leur baisse traduit le manque de confiance des entreprises car, dans le premium, il y a une très forte part d’achats de véhicules de sociétés », observe François Roudier, qui confirme la prévision du CCFA d’une stabilité du marché automobile français en 2014. Sur les deux premiers mois de l’année, les immatriculations totales de voitures neuves limitent leur repli à 0,5% – grâce à la hausse de 0,5% enregistrée en janvier – à 266.754 unités (dont 141.300 le mois dernier).

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

  »Ce qui compte, c’est le chômage pas les sondages », reconnaît volontiers Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande, interrogé par l’AFP. « C’est une embellie, il faut la prendre positivement, sans lui accorder une valeur qu’elle n’a pas », tempère-t-il.   »L’image de fermeté, d’autorité et de présidentialité de François Hollande sort très renforcée » de l’ordre qu’il a donné il y a un mois aux forces françaises d’intervenir au Mali, note la « plume » du président.   »Mais si cette embellie est bien réelle et a un sens politique, elle ne fait oublier ni aux Français ni au chef de l’Etat que les principaux sujets de préoccupation restent le chômage, les plans sociaux, le pouvoir d’achat et la croissance », enchaîne Aquilino Morelle.  Selon « l’observatoire politique CSA-Les Echos-Institut Montaigne » publié jeudi, la cote de confiance de François Hollande s’est redressée de 3 points en février, avec 38% d’avis favorables contre 57% d’avis défavorables (-5).  Fait significatif: ce redressement s’observe sur la quasi totalité du spectre politique, y compris auprès des sympathisants de l’UMP parmi lesquels la cote du président a gagné 5 points même si 84% ne lui font toujours pas confiance.  A l’unisson, le « tableau de bord politique » Ifop-Paris Match de mardi révèle un net redressement de la coté du président de la République, avec 43% des Français qui approuvent son action (+6 points).  Frédéric Dabi (Ifop) oppose « ce rebond marquant » à l’évolution de la cote de Nicolas Sarkozy, tombée sous la barre des 50% en janvier 2008 pour ne plus jamais se relever significativement ensuite. François Hollande, ajoute-t-il, peut aussi capitaliser sur « une bonne image personnelle et l’absence de colère à son égard ».  Pour autant, souligne le politologue, il s’agit « indéniablement d’un effet Mali sans doute assez provisoire ». L’intervention française est approuvée par trois Français sur quatre mais « le coeur de l’attente reste les questions économiques et sociales: la croissance et l’emploi ». L’embellie « n’empêche pas l’expression d’une forte angoisse sociale », résume Frédéric Dabi.   »Le Mali joue positivement sur l’image du président, sa capacité à prendre des décisions difficiles ou à faire preuve d’autorité, mais n’a pas d’effet sur la perception de son action », confirme Bruno Jeanbart (OpionWay). « Le juge de paix, sujet majeur, central et prioritaire, reste le chômage et François Hollande sera jugé sur sa capacité à inverser la courbe d’ici à la fin de l’année comme il s’y est engagé », souligne-t-il de la même manière.  Pour la première fois depuis six mois, le président cesse toutefois de perdre des points auprès de l’électorat de gauche, un « signe positif » qui pourrait être, selon Bruno Jeanbart, la conséquence des réformes de société mise en chantier par l’exécutif (mariage pour tous, non cumul des mandats, droit de vote des étrangers, taxe à 75%…).  Pour Céline Bracq (BVA) aussi, « l’embellie reste extrêmement fragile puisque sur les fondamentaux, l’efficacité et la justice sociale, sept Français sur dix estiment que la politique économique et sociale du gouvernement est inefficace et six sur dix qu’elle est injuste ».   »Sur ce terrain, François Hollande est encore en terre de mission, tout particulièrement auprès des catégories populaires », détaille-t-elle. La gestion des dossiers « particulièrement emblématiques », tels Petroplus ou PSA Aulnay, sera scrutée par les Français, « très critiques » jusqu’à présent, prévient l’analyste.

 




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