Archive pour le Tag 'récession'

Page 4 sur 13

Economie: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Economie: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause ,la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera au moins du même ordre qu’en 2022 voire davantage en fonction de l’évolution de l’environnement géopolitique toujours très instable.

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

Le choix entre la récession ou l’inflation ?

Le choix entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ses experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera au moins du même ordre qu’en 2022 voire davantage en fonction de l’évolution de l’environnement géopolitique toujours très instable.

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le pub peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

On encourage la récession!

On encourage la récession!

Karl Eychenne, Chercheur au service de recherche d’une société de gestion d’actifs, qualifie, dans une tribune au « Monde », la stratégie des hausses de taux des banques centrales de « baudelairienne » .

L’auteur considère dans le journal Le Monde que la médecine monétaire notamment va tuer l’économie un peu comme la médecine de Molière tuait et les patients.

Pour lui le traitement proposé par les banques centrales n’est pas adapté.L’objectif des responsables monétaires et politiques est d’obtenir un refroidissement de l’inflation pour ne pas avoir à relever les salaires. La crainte en quelque sorte de la spirale prix salaires.
Le problème c’est que la remontée significative des taux d’intérêt risque effectivement de saigner l’inflation mais en même temps de saigner la croissance.

D’autres experts considèrent aussi qu’une certaine inflation n’est pas forcément néfaste à l’économie. On voit bien que dans cette affaire les théories sont discutées et seuls les résultats économiques notamment de 2023 pourront arbitrer.

Cependant avant d’attaquer brutalement à l’inflation on ferait bien d’observer de près les tendances récessionnistes qui se manifestent depuis l’automne. D’ailleurs la plupart des instituts de prévision internationaux ne cessent de réviser à la baisse les prévisions. En gros pour l’instant, on prévoit qu’au moins la moitié du monde sera en récession en 2023. Le problème c’est qu’on ne sait pas quelle sera le champ géographique atteint par cette tendance baissière dans le futur ni la durée des futures récessions.

Commerce mondial : risque de récession

Commerce mondial : risque de récession

Le volume de croissance mondiale pourrait être ramené sur une progression en 2023 de 1 % au lieu de 3,5 % prévus en début d’année. Autant dire que le risque de récession n’est pas impossible d’après l’organisation mondiale du commerce.

Concernant le PIB mondial, d’après les nouvelles prévisions de l’OMC aux taux de change du marché, il devrait augmenter de 2,8% en 2022 et de 2,3% en 2023 (soit 1,0 point de pourcentage de moins par rapport aux prévisions précédentes pour ce dernier chiffre). En comparaison, l’OCDE, qui a maintenu sa prévision à 3% pour 2022, a récemment annoncé tabler sur une croissance de 2,2% l’an prochain. Le FMI prévoit en revanche une croissance de 3,2% cette année, et de 2,9% en 2023. Si les prévisions actuelles de l’institution se confirment, la croissance du commerce ralentira donc fortement en 2023, mais elle restera cependant positive.

L’OMC sstime que si les risques de dégradation venaient à se concrétiser, la croissance du commerce pourrait, en effet, tomber jusqu’à -2,8%, mais en cas de bonnes surprises, elle pourrait atteindre jusqu’à 4,6%. Or, les risques sont nombreux et, selon l’organisation, le commerce et la production « seront grevés par plusieurs chocs interdépendants » l’an prochain, dont la guerre en Ukraine, le niveau des prix de l’énergie, l’inflation et le resserrement de la politique monétaire.
Inflation et hausse des taux
Le déclenchement de la guerre en Ukraine en février dernier a entraîné une crise énergétique caractérisée par une flambée des prix du gaz et de l’électricité. Cette hausse des prix a alimenté une inflation déjà présente du fait de la forte reprise de l’activité à la sortie de la crise sanitaire. En léger recul, elle était de 6,2% en août sur un an aux Etats-Unis, tandis qu’elle atteignait un nouveau record au sein de la zone euro (les dix-neuf États à avoir adopté la monnaie unique) à 9,1%. Dans de nombreux pays en développement l’inflation est à deux chiffres. En Turquie, elle frôle désormais les 80%!
Pour lutter contre cette flambée des coûts, de nombreux pays ont entrepris d’opérer des resserrements de leurs politiques monétaires afin de freiner la demande et donc la hausse des prix. C’est

Risque de récession mondiale (OMC)

Risque de récession mondiale (OMC)

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’exclut plus une récession mondiale en particulier en raison de la crise énergétique et de l’inflation

 

Alors que l’OCDE prévoit une nette révision à la baisse de la croissance mondiale en 2023 qui passeraient à plus de, 2 % contre 2,8 % en juin, l’organisation mondiale du commerce, elle , se montre beaucoup plus pessimiste. L’OMC estime que le monde entier connaît actuellement des « chocs exogènes simultanés » . S’exprimant à l’ouverture du forum public annuel de l’OMC à Genève ce mardi 27 septembre, Ngozi Okonjo-Iweala a souligné que l’organisation s’attendait auparavant à une « reprise post-pandémie ». Or « maintenant, nous devons faire face à ce qui ressemble à une récession qui approche », a-t-elle dit, avant de préciser qu’il s’agissait d’ « une récession mondiale ».

 

Une vision que ne partage pas totalement l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Le scénario central n’est pas à une récession mondiale mais les risques ont augmenté ces derniers mois », estime l’économiste en chef par intérim, Alvaro Pereira, dans un entretien accordé à l’AFP lundi.

L’institution a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale pour l’an prochain devant les effets plus durables qu’anticipé du conflit en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt des banques centrales pour contenir l’inflation. Elle table désormais sur une progression du PIB mondial de 2,2% pour 2023, contre 2,8% attendus en juin. Elle a néanmoins maintenu sa prévision pour 2022 à 3%. « Les pressions inflationnistes sont de plus en plus généralisées, la hausse des prix de l’énergie, des transports et d’autres coûts se répercutant sur les prix », écrit l’OCDE dans son rapport trimestriel.

 

Concernant la zone euro, l’OCDE juge là aussi que « les risques de récession ont augmenté ». À l’échelle individuelle, elle retient le scénario de la récession uniquement pour l’Allemagne pour le moment. La première économie européenne verrait ainsi son PIB reculer de 0,7% l’an prochain, un plongeon de 2,4 points par rapport à la précédente prévision.

C’est aussi ce que prédit la Banque centrale allemande. La semaine dernière, l’institut monétaire a annoncé que le PIB allemand devrait « sensiblement reculer au quatrième trimestre » et « probablement au premier trimestre de l’année à venir », sans toutefois avancer de chiffres précis.

Ses principaux voisins devraient échapper à la récession. Une croissance de 0,4% est attendue en Italie, de 1,5% en Espagne, et de 0,6% en France, là où le gouvernement table encore sur 1%.

Rien n’est pour autant figé, prévient l’OCDE, qui avertit qu’une « incertitude importante entoure ces projections économiques », devant le risque de pénuries d’énergie pendant l’hiver.

Alvaro Pereira alerte : « La situation pourrait s’aggraver en cas de perturbations dans l’approvisionnement énergétique et si les prix augmentent encore. Selon un scénario sur lequel nous avons travaillé, une hausse de 50% des prix du gaz pourrait mener à une baisse supplémentaire du PIB de 1,25% en Europe. C’est énorme et cela signifie que la zone euro serait à coup sûr en récession ».

Ce scénario est d’autant plus inquiétant que les banques centrales des pays développés et émergents sont fermement engagées à remonter leurs taux d’intérêt pour contenir l’inflation, avec le risque de saper là aussi la croissance.

Si l’OCDE appelle les banquiers centraux à continuer à  amplifier la politique de hausse des taux, Ngozi Okonjo-Iweala insiste sur l’importance pour les banques centrales de bien déterminer si l’inflation est provoquée par la forte demande ou si la hausse des prix est liée à des raisons structurelles du côté de l’offre. « S’il s’agit de facteurs liés à l’offre sur lesquels vous n’avez pas de contrôle, continuer à augmenter les taux d’intérêt est contre-productif », averti-t-elle.

 

Taux d’intérêt américains : nouveau relèvement au risque d’une récession.

Taux d’intérêt américains : nouveau relèvement au risque d’une récession. 

Un troisième relèvement des taux aux États-Unis et d’autres qui devraient suivre d’ici la fin d’année. De quoi nourrir l’hypothèse d’une récession économique. » Selon la banque centrale, la croissance devrait tomber à + 0,2 % cette année et à + 1,2 % en 2023 (contre + 1,7 % chaque année lors de son estimation de juin), tandis que le taux de chômage devrait remonter à 4,4 % de la population active en 2023 et 2024, alors qu’il est proche des plus bas historiques (3,7 %).

 

La Fed a décidé de placer  le loyer de l’argent à court terme dans une fourchette comprise entre 3 % et 3,25 %. Il s’agit du plus haut niveau depuis 2008, au début de la grande crise financière.

Lors de ses réunions de novembre et décembre, l’institution monétaire devrait, selon ses propres prévisions, resserrer encore la vis du crédit de 1,25 point. In fine, en 2023, le loyer de l’argent devrait dépasser 4,5 %. L’envolée est spectaculaire : les taux étaient encore quasi nuls en mars, et ce depuis le début de la pandémie de Covid-19. Ce probable durcissement est de 1,2 point supérieur aux prévisions de juin.

 

La banque centrale reconnaît elle-même qu’elle se lance un peu dans l’inconnu et admet le risque de récession d’autant qu’au plan international l’activité s’inscrira dans une croissance très baissière . Selon la banque centrale, la croissance américaine devrait tomber à + 0,2 % cette année et à + 1,2 % en 2023 (contre + 1,7 % chaque année lors de son estimation de juin), tandis que le taux de chômage devrait remonter à 4,4 % de la population active en 2023 et 2024, alors qu’il est proche des plus bas historiques (3,7 %).

 

Économie–Prévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

ÉconomiePrévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

 

 

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser à la baisse leur pronostic. En cause, notamment l’envol de l’inflation qui pour partie s’alimente de la crise énergétique. De ce point de vue, les hausses dans l’énergie vont amputer de manière significative le pouvoir d’achat donc la consommation et la croissance. Du coup,  la Banque de France et l’INSEE n’excluent plus un scénario de récession en 2023.

La Banque de France table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l’économie française pourrait plonger en récession estime l’institution bancaire dans son scénario le plus sombre. De son côté, le gouvernement vient de prévoir une croissance du PIB de 1% l’année prochaine pour son prochain budget. Cette prévision optimiste pourrait rapidement être plombée par les multiples aléas géopolitiques (guerre, énergie) et un hiver rigoureux. En Europe, la menace d’une récession se précise dans les pays les plus dépendants du pétrole et du gaz russe. Le moteur économique allemand de la zone euro s’enfonce inexorablement vers un plongeon de son PIB dans les semaines à venir. Après deux longues années de pandémie, l’économie allemande s’apprête à passer un hiver très douloureux. Et la France ne devrait pas faire exception. Dans ses dernières projections économiques dévoilées ce jeudi 15 septembre, la Banque de France a révisé à la baisse son chiffre de la croissance du PIB pour 2023 à 0,5% dans son scénario central contre 1,7% en juin dernier.

L’Insee de son côté a aussi a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

« Les économies européenne et française seront confrontées l’an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée », a déclaré François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d’un évènement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.

Si l’économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n’aurait toutefois « rien à voir » avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France auprès de l’AFP. La récession serait également « limitée dans le temps », souligne-t-on de même source.

Les propos du gouverneur n’en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l’Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l’institut prévoit un ralentissement de la croissance au troisième trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l’année.

La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

 

Prévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

Prévisions Croissance France 2023 : risque de récession (instituts)

 

 

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser à la baisse leur pronostic. En cause, notamment l’envol de l’inflation qui pour partie s’alimente de la crise énergétique. De ce point de vue, les hausses dans l’énergie vont amputer de manière significative le pouvoir d’achat donc la consommation et la croissance. Du coup,  la Banque de France et l’INSEE n’excluent plus un scénario de récession en 2023.

La Banque de France table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l’économie française pourrait plonger en récession estime l’institution bancaire dans son scénario le plus sombre. De son côté, le gouvernement vient de prévoir une croissance du PIB de 1% l’année prochaine pour son prochain budget. Cette prévision optimiste pourrait rapidement être plombée par les multiples aléas géopolitiques (guerre, énergie) et un hiver rigoureux. En Europe, la menace d’une récession se précise dans les pays les plus dépendants du pétrole et du gaz russe. Le moteur économique allemand de la zone euro s’enfonce inexorablement vers un plongeon de son PIB dans les semaines à venir. Après deux longues années de pandémie, l’économie allemande s’apprête à passer un hiver très douloureux. Et la France ne devrait pas faire exception. Dans ses dernières projections économiques dévoilées ce jeudi 15 septembre, la Banque de France a révisé à la baisse son chiffre de la croissance du PIB pour 2023 à 0,5% dans son scénario central contre 1,7% en juin dernier.

L’Insee de son côté a aussi a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

« Les économies européenne et française seront confrontées l’an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée », a déclaré François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d’un évènement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.

Si l’économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n’aurait toutefois « rien à voir » avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France auprès de l’AFP. La récession serait également « limitée dans le temps », souligne-t-on de même source.

Les propos du gouverneur n’en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l’Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l’institut prévoit un ralentissement de la croissance au troisième trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l’année.

La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

 

Croissance France 2023 : risque de récession (Banque de France)

Croissance France 2023 : risque de récession (Banque de France)

 

 

Les instituts de prévision passent leur temps à réviser à la baisse leur pronostic. En cause, notamment l’envol de l’inflation qui pour partie s’alimente de la crise énergétique. De ce point de vue, les hausses dans l’énergie vont amputer de manière significative le pouvoir d’achat donc la consommation et la croissance. Du coup,  la Banque de France n’exclut plus un scénario de récession en 2023. La Banque de France table désormais sur une croissance du PIB de 0,5% en 2023 contre 1,2% en juin dernier dans son scénario central. En cas de fermeture complète du robinet du gaz russe et de coupures électriques, l’économie française pourrait plonger en récession estime l’institution bancaire dans son scénario le plus sombre. De son côté, le gouvernement vient de prévoir une croissance du PIB de 1% l’année prochaine pour son prochain budget. Cette prévision optimiste pourrait rapidement être plombée par les multiples aléas géopolitiques (guerre, énergie) et un hiver rigoureux.

En Europe, la menace d’une récession se précise dans les pays les plus dépendants du pétrole et du gaz russe. Le moteur économique allemand de la zone euro s’enfonce inexorablement vers un plongeon de son PIB dans les semaines à venir. Après deux longues années de pandémie, l’économie allemande s’apprête à passer un hiver très douloureux. Et la France ne devrait pas faire exception. Dans ses dernières projections économiques dévoilées ce jeudi 15 septembre, la Banque de France a révisé à la baisse son chiffre de la croissance du PIB pour 2023 à 0,5% dans son scénario central contre 1,7% en juin dernier.

États-Unis : risque de récession

États-Unis : risque de récession

 

Il y a «un risque» de récession aux États-Unis en raison des mesures prises pour ralentir l’inflation, qui vont nécessairement peser sur l’activité économique, mais il est possible d’y échapper, a déclaré dimanche 11 septembre la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.

Il y a forcément un risque de récession au États-Unis du fait  d’une remontée trop brutale des taux d’intérêt. Le problème étend que les banques centrales procèdent à des relèvements nouveaux sans avoir tenu compte des conséquences  des hausses précédentes sur la croissance. Bref, les banques centrales naviguent à vue avec le danger potentiel de la récession . 

Une récession aux États-Unis est «un risque lorsque la Fed, la banque centrale américaine, resserre sa politique monétaire face à l’inflation», a confirmé  la ministre de l’Économie et des Finances de Joe Biden, sur la chaîne CNN. «C’est donc évidemment un risque que nous surveillons, a-t-elle ajouté, mais nous avons un marché du travail solide, et je cEt ailleurs, il y a forcément un risque de récession au États-Unis du faîte d’une remontée trop brutale des taux d’intérêt. Le problème étend que les banques centrales procèdent à des relèvements nouveaux sans avoir tenu compte des ces faits des hausses précédentes sur la voie sans. Bref, les banques centrales naviguent à vue avec le danger potentiel de la récession NDLRrois qu’il est possible de le maintenir ainsi».

Face à une inflation qui avait atteint en juin son plus haut niveau en 40 ans, avant de ralentir un peu en juillet (8,5%), la banque centrale relève progressivement ses taux directeurs, afin de ralentir l’activité économique et desserrer la pression sur les prix.

Ces taux directeurs donnent le ton aux banques commerciales pour les taux d’intérêt des prêts qu’elles proposent à leurs clients particuliers et entreprises. Des taux plus élevés réduisent donc mécaniquement la consommation et l’investissement. «L’inflation est beaucoup trop élevée et il est essentiel de la réduire», a martelé Janet Yellen.

La Fed espère un «atterrissage en douceur», c’est-à-dire ramener l’inflation à son objectif de 2%, sans faire plonger l’économie dans la récession, ce qui provoquerait une poussée du chômage. «Je crois qu’il y a un chemin pour y parvenir. À plus long terme, nous ne pouvons pas avoir un marché du travail solide sans une inflation sous contrôle», a déclaré la ministre.

Alors que le PIB de la première économie du monde s’est contracté aux deux premiers trimestres de 2022, ce qui correspond à la définition classique de la récession, elle a de nouveau affirmé que ce n’était pas le cas. «Nous ne sommes pas en récession. Le marché du travail est exceptionnellement vigoureux. (…) Il y a près de deux postes vacants pour chaque travailleur à la recherche d’un emploi», a assuré Janet Yellen.

Le marché de l’emploi reste en effet très tendu avec une importante pénurie de main-d’œuvre. Le taux de chômage a cependant augmenté un peu en août, à 3,7%, notamment car le taux de participation a augmenté, signe que de nombreux travailleurs restés sur le côté de la route à cause du Covid, reviennent sur le marché.

Croissance France : révision en baisse des prévisions et risque de récession 2023

Croissance France : révision en baisse des prévisions et risque de récession 2023

L’Insee a revu à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année. L’institut table désormais sur une progression modeste du PIB de 0,2 % au troisième trimestre et sur une croissance nulle au cours des trois mois suivants contre 0,3 % encore anticipée en juin pour chacun des deux trimestres.Par ailleurs, le gouverneur de la Banque de France de son côté n’exclut plus les risques de récession en 2023

Cependant la croissance en 2022 atteindrait néanmoins 2,6 %, soit plus que les 2,3 % attendus alors pour l’ensemble de l’année. Un chiffre proche de l’objectif gouvernemental, qui est de 2,5 %. L’acquis de croissance pour 2023 serait toutefois limité à 0,2 %, laissant augurer un sérieux coup de froid sur l’économie tricolore l’an prochain.

Compte tenu des hauts niveaux de stocks de produits finis, la production manufacturière devrait se contracter à l’automne selon l’Insee.

L’inflation demeure elle aussi à des niveaux historiquement élevés. Les aides publiques devraient toutefois un peu calmer le jeu . Grâce au renforcement de la ristourne à la pompe de 18 centimes à 30 centimes en septembre et en octobre, l’envolée des prix devrait être contenue autour de 6 % pendant ces deux mois, évitant ainsi le pic redouté de 7 % . Le bouclier taPar ailleurs le gouverneur de la Banque de France n’exclut plus un risque de récession en 2023.rifaire sur les prix du gaz et de l’électricité et la remise sur l’essence diminuent l’inflation de 2,5 points en septembre, estime l’Insee. La réduction progressive de la remise à 20 centimes en novembre puis à 10 centimes en décembre va d’ailleurs faire repartir l’inflation à la hausse. Elle avoisinerait les 6,6 % sur un an en décembre, soit 0,3 point de moins qu’anticipé il y a trois mois et s’établirait à 5,3 % en moyenne sur l’année.

« Les économies européenne et française seront confrontées l’an prochain à un ralentissement significatif, et nous ne pouvons exclure une récession limitée », a déclaré François Villeroy de Galhau dans un discours prononcé lors d’un évènement organisé à Prague par le think tank européen Eurofi.

Une récession « limitée dans le temps »

Si l’économie française devait se contracter en 2023, une éventuelle récession n’aurait toutefois « rien à voir » avec le recul historique du PIB français en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, a précisé la Banque de France auprès de l’AFP. La récession serait également « limitée dans le temps », souligne-t-on de même source.

Les propos du gouverneur n’en sont pas moins un avertissement, deux jours après que l’Insee a publié sa dernière note de conjoncture dans laquelle l’institut prévoit un ralentissement de la croissance au troisième trimestre (0,2%) avant une stagnation du PIB lors des trois derniers mois de l’année.

La dernière prévision de croissance du gouvernement est de 1,4% pour 2023, mais elle pourrait être révisée à la baisse dans les prochains jours, à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances pour 2023 et de la trajectoire budgétaire du gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

 

La bataille de l’inflation et le risque de récession

La bataille de l’inflation et le risque de récession

 

Si le bilan des banques centrales pour la décennie écoulée appelle légitimement la critique, il n’y a pas d’alternative à la hausse des taux pour contrer la montée des prix. Mais elle devra être administrée avec le souci d’éviter une casse sociale qui la rendrait inacceptable estime papier du Monde.

 

Une évidence car le choix est dans le dosage de l’évolution des taux d’intérêt et de la justice sociale. Sinon trop inflation et trop de taux risquenet  de tuer la consommation, la croissance et l’emploi NDLR

La quiétude cossue de Jackson Hole, dans le Wyoming, risque de détonner avec la tension entourant la réunion annuelle des banquiers centraux qui y est prévue du 25 au 27 août. Ces derniers sont aujourd’hui la cible de toutes les critiques, faute d’avoir anticipé le retour tonitruant de l’inflation, au sortir de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19. Ils sont accusés d’avoir laissé s’échapper hors de la cage des taux directeurs un monstre dont ils seraient aujourd’hui incapables de reprendre le contrôle, ou seulement à un coût exorbitant pour les économies.

Il est vrai que le bilan des banques centrales pour la décennie écoulée appelle légitimement la critique. Bien avant l’ère du « quoi qu’il en coûte » entraîné par un choc sanitaire sans précédent dans l’époque moderne, le maintien d’une politique d’argent gratuit, ou presque, longtemps après la crise financière de 2008 a provoqué de nombreux dérèglements. Son efficacité est restée sujette à caution, sans parler de ses effets négatifs sur les inégalités. En outre, l’inflation était peut-être invisible au niveau des prix à la consommation, mais bien présente au travers de la hausse irrationnelle des actions et des prix de l’immobilier.

Il fait peu de doute, également, que les banquiers centraux, à commencer par le plus puissant d’entre eux, Jerome Powell, qui dirige la Réserve fédérale aux Etats-Unis, se sont fourvoyés dans leur lecture des premiers signes inflationnistes apparus au cours de l’année 2021. Ils les ont présentés invariablement comme conjoncturels, liés à des goulets d’étranglement imputables au fort rebond économique qu’entraînait la disparition progressive de la crise sanitaire, avant d’être contraints d’admettre qu’ils devenaient structurels.

A leur décharge, cette myopie a été massivement partagée. Et le gigantesque plan de relance adopté en 2021 par le Congrès américain sous l’impulsion de Joe Biden n’a pas peu contribué par ailleurs au retour de l’inflation aux Etats-Unis. Enfin, il était impossible d’anticiper la guerre en Ukraine et l’accélérateur d’inflation qu’ont constitué les tensions accrues tout autant que durables sur les prix de l’énergie que l’invasion russe a déclenchées.

Même si les leçons de cette décennie d’argent magique doivent être tirées, la priorité doit porter à présent sur la bataille à livrer contre une hausse des prix qui atteint déjà des niveaux difficilement soutenables dans de nombreux pays. Or il n’existe pas d’alternative à une hausse des taux pour espérer casser cette spirale.

Le risque est bien connu. Cette hausse risque de se traduire par une cascade de récessions. La remontée des taux opérée par la Réserve fédérale des Etats-Unis a déjà été suivie par la contraction du produit intérieur brut au cours des deux premiers trimestres de l’année, même si le marché de l’emploi a montré sa résilience en achevant d’effacer en juillet l’ensemble des destructions de postes entraînées par la pandémie. Le ralentissement de la hausse des prix constaté en août constitue cependant un premier signal encourageant, qui doit être encore confirmé.

La zone euro, qui a encore plus tardé à réagir, fait face au même défi, et au même risque de stagflation. Que sa monnaie soit désormais à la peine face au dollar, pour la première fois depuis deux décennies, dit bien ses difficultés. Partout, la pilule amère de la hausse des taux devra être administrée avec le souci d’éviter une casse sociale qui la rendrait inacceptable, mais elle devrait rester préférable à une inflation hors de contrôle.

Croissance française : vers la récession

Croissance française : vers la récession

 

Jusque-là l’activité économique française avait relativement bien résisté comparée  à l’ensemble de l’Europe. Mais la seconde partie de l’année pourrait plonger la croissance vers la récession. En cause notamment une inflation qui ronge le pouvoir d’achat et la consommation notamment. Sans parler des autres incertitudes en particulier sur le plan géopolitique et de l’énergie. La croissance française a en effet plongé dans le rouge au mois d’août. L’indice PMI, celui des directeurs des achats, dévoilé ce mardi 23 août est passé en territoire négatif à 49,8 contre 51,7 en juillet. Il s’agit d’un plus bas depuis un an et demi. Pour rappel, l’activité est en repli quand l’indice est en deça de 50 points et en expansion quand il repasse au dessus. 

Les moteurs de l’industrie tricolore s’essoufflent. L’indice de l’industrie manufacturière s’est replié à 49 points en août contre 49,5 en juillet. Il s’agit d’un plus bas de 27 mois. Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le Made in France est frappé de plein fouet par de multiples difficultés. Entre les pagailles dans les chaînes d’approvisionnement, le renchérissement des prix de l’énergie, les pénuries de composants et les fermetures de frontières, de nombreuses usines ont dû réduire la voilure, voire stopper leur production.

Toutes les industries dépendantes de l’étranger peinent toujours à se fournir en matières premières. En outre, les industriels doivent faire face aux conséquences désastreuses de l’inflation. En effet, la demande s’est effondrée ces derniers mois dans le secteur manufacturier. Ce recul de l’industrie pourrait avoir des répercussions en cascade dans de nombreux services.

Une partie des activités comptabilisées dans l’industrie auparavant sont désormais externalisées dans le tertiaire. Ainsi, même si le poids de l’industrie dans le PIB s’est fortement réduit, beaucoup de PME et TPE dépendent de l’activité industrielle. Enfin, même si la chute de l’euro face au dollar permet à l’industrie tricolore de gagner en compétitivité, cette dépréciation alimente les coûts de certaines importations libellées en dollar. Ce qui risque d’alimenter l’inflation importée de l’étranger.

Du côté des services, l’activité a ralenti au mois d’août à 51 points contre 53,2 points en juillet. Il s’agit d’un plus bas de 16 mois. Malgré cette inflexion, l’activité demeure en territoire positif dans les services. Le retour des touristes étranger après deux longues années de pandémie a permis de doper la demande sur le territoire et d’accélérer les exportations de services.

La chute de la demande domestique en 2022 pourrait cependant plomber la consommation de services d’ici la fin de l’année. Compte tenu du poids du tertiaire dans l’économie tricolore, la croissance pourrait ainsi marquer le pas à l’automne.

L’enquête suggère aussi qu’il y a peu d’espoir d’une amélioration à court terme: l’indice des nouvelles commandes dans la zone euro, dont dépend l’évolution future de l’activité, malgré une légère hausse à 47,7 après 47,6 le mois dernier, traduit une diminution des carnets de commandes pour le deuxième mois consécutif.

Le PMI « flash » des services, le secteur plus important, a reculé à 50,2 après 51,2, se rapprochant de la stagnation.

L’indice des prix facturés par les entreprises de services reste quant à lui très supérieur à sa moyenne de long terme même si sa hausse a un peu ralenti. Parallèlement, les prix payés ont légèrement diminué.

« Mais ils restent très élevés et avec la hausse des prix du gaz en Europe et le niveau toujours élevé des pressions à la hausse sur les prix, nous nous attendons à ce que l’inflation demeure élevée », explique Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics.

« Au final, les enquête PMI sont cohérentes avec notre opinion selon laquelle la Banque centrale européenne va devoir poursuivre le resserrement monétaire même si l’économie tombe en récession », ajoute-t-il.

La BCE a déjà relevé les taux plus qu’attendu le mois dernier et elle devrait continuer d’augmenter le coût du crédit dans les mois à venir.

Perspectives croissance 2023 en Europe : vers la récession ?

Perspectives croissance  2023 en Europe : vers la récession ?

 

On peut se demander si la BCE n’agit pas à contre-courant en décidant  des hausses des taux d’intérêt et cela tant que l’inflation ne sera pas ramenée à 2 %. En effet ,  tous les indicateurs économiques sont orientés vers le rouge et cette hausse pourrait précipiter l’Europe vers la récession. Les indicateurs de juillet témoignent de la chute brutale de l’environnement économique.De ce point de vue, il se pourrait que la banque centrale européenne agisse à contretemps. En effet la perspective de récession prend son origine dans la baisse de la demande constatée aujourd’hui. Augmenter le coût de l’argent c’est assommer un peu plus l’activité. On sait à peu près prédire l’hypothèse d’une récession mais beaucoup plus difficilement le calendrier de sa sortie. La BCE pourrait alors être conduite non pas à augmenter les taux d’intérêt d’ici quelques mois mais au contraire de les diminuer pour tenter de relancer la croissance.

La situation particulièrement inquiétante de l’Allemagne pourrait précipiter encore davantage la dégringolade de la croissance européenne qui se caractériserait alors par une forte inflation mais une activité économique en déclin.

Les indices PMI dévoilés ce vendredi 22 juillet montrent que l’économie européenne s’écroule. L’indicateur synthétique de la zone euro est entré en territoire négatif au mois de juillet à 49.4 contre 52 au mois de juin. Il s’agit d’un plus bas depuis 17 mois. Pour rappel, l’activité est en contraction quand cet indice, très scruté dans les milieux économiques et financiers, passe sous le seuil de 50 points ; et elle est en expansion lorsqu’il dépasse ce chiffre.

« Si on exclut les périodes de confinements sanitaires, la baisse de l’activité globale enregistrée en juillet est la première depuis juin 2013. Elle indique en outre un recul trimestriel du PIB de l’ordre de 0,1 %, soit un rythme de contraction pour l’heure marginal, mais qui, compte tenu du fort repli des nouvelles affaires, de la baisse du volume des affaires en cours et de la dégradation des perspectives d’activité, devrait s’accélérer dans les prochains mois », a déclaré Chris Williamson, chef économiste chez à S&P Global Market Intelligence.

Au sein de la zone euro, c’est en Allemagne que la baisse de l’activité est la plus marquée, avec un repli de l’indice PMI à 48, soit le plus faible niveau depuis juin 2020. Dans une note de blog publiée ce vendredi, les économistes du FMI ont révisé fortement à la baisse leurs projections de croissance pour l’Allemagne, passant de 2,9% à 1,2% pour 2022. En France, l’activité a continué d’augmenter en juillet, mais à un rythme extrêmement ralenti, avec un PMI de 50,6 en juillet. Au-delà de ces indicateurs conjoncturels, le ralentissement économique est en train de se transformer en crise bien plus systémique.

 

La hausse du coût de la vie fait trembler l’économie européenne. La guerre en Ukraine a propulsé l’indice des prix à un niveau record en juin dernier à 8,6% en glissement annuel selon les derniers chiffres de la Commission européenne. Poussée par la flambée des prix de l’énergie, des matières premières et les pénuries, l’inflation grignote peu à peu le pouvoir d’achat des ménages sur le sol européen.

En France, une étude du conseil d’analyse économique (CAE), publiée ce jeudi 21 juillet, montre que les ménages en bas de l’échelle ont largement puisé dans leur modeste épargne. Les classes moyennes ont un stock d’épargne équivalent à la tendance pré-covid. Quant aux plus riches, ils possèdent un stock d’épargne supérieur. En Europe, l’inflation risque ainsi de plomber la demande des familles qui ont la plus forte propension à consommer. Les récentes enquêtes de conjoncture indiquent également que la confiance des ménages est en chute libre. Au final, compte tenu de l’inflation, le niveau de vie d’un grand nombre d’Européens a déjà commencé à chuter.

 Dans l’industrie au mois de juillet, l’indice PMI s’est infléchi à 49.6 contre 52.1 en juin. Il s’agit du niveau le plus bas depuis 25 mois au pic de la pandémie. « A l’exception de celles observées pendant les périodes de confinements sanitaires, la baisse de l’activité enregistrée en juillet a été la plus marquée depuis décembre 2012, » soulignent les économistes de S&P.

Cette chute s’explique en grande partie par les difficultés persistantes de l’industrie allemande particulièrement exposée aux conséquences de la guerre en Ukraine et des difficultés d’approvisionnement. « C’est dans le secteur manufacturier, où un volume de nouvelles commandes plus faible qu’anticipé a entraîné une hausse sans précédent des stocks d’invendus, que la situation est la plus inquiétante » souligne Chris Williamson.

 Du côté des services, les indicateurs virent également au rouge. L’indice PMI est passé de 53 en juin à 50,6 en juillet frôlant ainsi la contraction. Plusieurs branches ont connu un recul ou un coup de frein de l’activité dans les loisirs, les transports ou encore le tourisme. Cette moindre activité s’explique en partie par une hausse du coût de la vie pour un grand nombre d’Européens obligés de faire des choix plus drastiques dans leur quotidien face à l’inflation galopante.

Dans l’immobilier et le secteur bancaire, les analystes font également part de difficultés en raison notamment d’un resserrement des conditions financières depuis plusieurs mois. Compte tenu du poids du tertiaire dans le produit intérieur brut européen (environ 65%), tous ces mauvais signaux ne laissent pas présager de perspectives favorables pour la fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023.

Croissance 2023 en Europe : vers la récession ?

Croissance  2023 en Europe : vers la récession ?

 

On peut se demander si la BCE n’agit pas à contre-courant en décidant  des hausses des taux d’intérêt et cela tant que l’inflation ne sera pas ramenée à 2 %. En effet ,  tous les indicateurs économiques sont orientés vers le rouge et cette hausse pourrait précipiter l’Europe vers la récession. Les indicateurs de juillet témoignent de la chute brutale de l’environnement économique.De ce point de vue, il se pourrait que la banque centrale européenne agisse à contretemps. En effet la perspective de récession prend son origine dans la baisse de la demande constatée aujourd’hui. Augmenter le coût de l’argent c’est assommer un peu plus l’activité. On sait à peu près prédire l’hypothèse d’une récession mais beaucoup plus difficilement le calendrier de sa sortie. La BCE pourrait alors être conduite non pas à augmenter les taux d’intérêt d’ici quelques mois mais au contraire de les diminuer pour tenter de relancer la croissance.

La situation particulièrement inquiétante de l’Allemagne pourrait précipiter encore davantage la dégringolade de la croissance européenne qui se caractériserait alors par une forte inflation mais une activité économique en déclin.

Les indices PMI dévoilés ce vendredi 22 juillet montrent que l’économie européenne s’écroule. L’indicateur synthétique de la zone euro est entré en territoire négatif au mois de juillet à 49.4 contre 52 au mois de juin. Il s’agit d’un plus bas depuis 17 mois. Pour rappel, l’activité est en contraction quand cet indice, très scruté dans les milieux économiques et financiers, passe sous le seuil de 50 points ; et elle est en expansion lorsqu’il dépasse ce chiffre.

« Si on exclut les périodes de confinements sanitaires, la baisse de l’activité globale enregistrée en juillet est la première depuis juin 2013. Elle indique en outre un recul trimestriel du PIB de l’ordre de 0,1 %, soit un rythme de contraction pour l’heure marginal, mais qui, compte tenu du fort repli des nouvelles affaires, de la baisse du volume des affaires en cours et de la dégradation des perspectives d’activité, devrait s’accélérer dans les prochains mois », a déclaré Chris Williamson, chef économiste chez à S&P Global Market Intelligence.

Au sein de la zone euro, c’est en Allemagne que la baisse de l’activité est la plus marquée, avec un repli de l’indice PMI à 48, soit le plus faible niveau depuis juin 2020. Dans une note de blog publiée ce vendredi, les économistes du FMI ont révisé fortement à la baisse leurs projections de croissance pour l’Allemagne, passant de 2,9% à 1,2% pour 2022. En France, l’activité a continué d’augmenter en juillet, mais à un rythme extrêmement ralenti, avec un PMI de 50,6 en juillet. Au-delà de ces indicateurs conjoncturels, le ralentissement économique est en train de se transformer en crise bien plus systémique.

 

La hausse du coût de la vie fait trembler l’économie européenne. La guerre en Ukraine a propulsé l’indice des prix à un niveau record en juin dernier à 8,6% en glissement annuel selon les derniers chiffres de la Commission européenne. Poussée par la flambée des prix de l’énergie, des matières premières et les pénuries, l’inflation grignote peu à peu le pouvoir d’achat des ménages sur le sol européen.

En France, une étude du conseil d’analyse économique (CAE), publiée ce jeudi 21 juillet, montre que les ménages en bas de l’échelle ont largement puisé dans leur modeste épargne. Les classes moyennes ont un stock d’épargne équivalent à la tendance pré-covid. Quant aux plus riches, ils possèdent un stock d’épargne supérieur. En Europe, l’inflation risque ainsi de plomber la demande des familles qui ont la plus forte propension à consommer. Les récentes enquêtes de conjoncture indiquent également que la confiance des ménages est en chute libre. Au final, compte tenu de l’inflation, le niveau de vie d’un grand nombre d’Européens a déjà commencé à chuter.

 Dans l’industrie au mois de juillet, l’indice PMI s’est infléchi à 49.6 contre 52.1 en juin. Il s’agit du niveau le plus bas depuis 25 mois au pic de la pandémie. « A l’exception de celles observées pendant les périodes de confinements sanitaires, la baisse de l’activité enregistrée en juillet a été la plus marquée depuis décembre 2012, » soulignent les économistes de S&P.

Cette chute s’explique en grande partie par les difficultés persistantes de l’industrie allemande particulièrement exposée aux conséquences de la guerre en Ukraine et des difficultés d’approvisionnement. « C’est dans le secteur manufacturier, où un volume de nouvelles commandes plus faible qu’anticipé a entraîné une hausse sans précédent des stocks d’invendus, que la situation est la plus inquiétante » souligne Chris Williamson.

 Du côté des services, les indicateurs virent également au rouge. L’indice PMI est passé de 53 en juin à 50,6 en juillet frôlant ainsi la contraction. Plusieurs branches ont connu un recul ou un coup de frein de l’activité dans les loisirs, les transports ou encore le tourisme. Cette moindre activité s’explique en partie par une hausse du coût de la vie pour un grand nombre d’Européens obligés de faire des choix plus drastiques dans leur quotidien face à l’inflation galopante.

Dans l’immobilier et le secteur bancaire, les analystes font également part de difficultés en raison notamment d’un resserrement des conditions financières depuis plusieurs mois. Compte tenu du poids du tertiaire dans le produit intérieur brut européen (environ 65%), tous ces mauvais signaux ne laissent pas présager de perspectives favorables pour la fin de l’année 2022 et le début de l’année 2023.

123456...13



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol