Archive pour le Tag 'récession'

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Croissance France : récession probable vers la fin d’année

Croissance France : récession probable vers la fin d’année

Ça ira sans doute mieux demain pense le ministre de l’économie . Pourtant, la France pourrait connaître la récession d’ici la fin d’année et de début 2023 d’après l’INSEE. En outre l’inflation risquerait de croître après de 7 % sur 2022 et va continuer à hauteur au moins de 5 % en 2023.

L’INSEE constate qu’près un fort rebond en 2021 (+6,8%), la croissance se tasse fortement en cette fin d’année 2022. Dans sa dernière note de conjoncture dévoilée ce jeudi 15 décembre, l’Insee table sur une croissance du PIB négative à -0,2% au dernier trimestre 2022, un très léger rebond au premier trimestre 2023 (0,1%) et une accélération au second trimestre (0,3%).
L’institut de statistiques a révisé à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année de 0,2 point.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens tablent désormais sur une croissance de 2,5% contre 2,6% auparavant. De son côté, le gouvernement projette dans le budget 2023 toujours une croissance de 1% l’année prochaine. Mais cette prévision semble de moins en moins crédible aux yeux de nombreux économistes. En outre, de nombreuses incertitudes compliquent la tâche des économistes. Entre le prolongement du conflit en Ukraine, les conséquences du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’évolution de la situation sanitaire en Chine, les conjoncturistes sont plongés dans le brouillard.

En cause, une chute de la production dans l’industrie. « En France, les climats des affaires se sont effrités mais sans chuter. En revanche, le moral est en berne dans les entreprises les plus énergivores », a ajouté le statisticien. En octobre, la production d’électricité est restée « très dégradée ». Résultat, les moteurs du tissu productif ont tourné au ralenti.
Les industries les plus énergivores exposées aux soubresauts de la production électrique ont flanché en octobre et novembre. «

Sur l’année 2022, les problèmes d’approvisionnement électrique amputerait la croissance de 0,4 point de PIB. A ces chutes de production électrique s’ajoutent l’explosion des prix de l’énergie et celle des matières premières pour la plupart des branches. Du côté des services, l’activité est « atone » en cette fin d’année selon le département de conjoncture.
Consommation et investissements des ménages en berne

Du côté de la demande, la consommation, traditionnel moteur de l’économie hexagonale, est en berne. Les dépenses des Français sont en repli de -0,7% au T4 après un précédent recul de -0,1% au T3. Cette chute s’expliquerait par de moindres consommation d’énergie durant l’automne en raison des températures plus clémentes et des comportements de sobriété face à la crise énergétique. Les Français continuent de se serrer la ceinture dans les dépenses alimentaires et les achats de biens. La consommation pourrait légèrement repartir à 0,4% au premier trimestre 2023, puis 0,2% au second trimestre.

Cette conjonction de crises assombrit amplement l’horizon pour les ménages. Résultat, les dépenses d’investissement des Français sont en chute depuis juin dernier et ne devraient pas s’améliorer dans les mois à venir. L’Insee anticipe un recul des investissements des ménages jusqu’à la fin du premier semestre 2023. Ces chiffres médiocres se traduisent dans la production de logements individuels au ralenti.

La surchauffe des prix risque de se prolonger en début d’année 2023. L’inflation s’est propagée à l’ensemble des secteurs et des produits depuis fin 2021. « L’inflation pourrait atteindre 7% sur un an au début de l’année 2023 avant de refluer par effet de base », a indiqué Olivier Simon de l’Insee. « L’inflation alimentaire est devenue le moteur de l’indice général des prix à la consommation alors que les prix de l’énergie ralentissent en raison notamment de la baisse des prix du pétrole et de la ristourne sur les carburants à l’automne », poursuit l’expert.

Croissance France : récession en vue

Croissance : récession début 2023

Ça ira sans doute mieux demain pense le ministre de l’économie . Pourtant, la France pourrait connaître la récession d’ici la fin d’année et de début 2023 d’après l’INSEE. En outre l’inflation risquerait de croître après de 7 % sur 2022 et va continuer à hauteur au moins de 5 % en 2023.

L’INSEE constate qu’près un fort rebond en 2021 (+6,8%), la croissance se tasse fortement en cette fin d’année 2022. Dans sa dernière note de conjoncture dévoilée ce jeudi 15 décembre, l’Insee table sur une croissance du PIB négative à -0,2% au dernier trimestre 2022, un très léger rebond au premier trimestre 2023 (0,1%) et une accélération au second trimestre (0,3%).
L’institut de statistiques a révisé à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année de 0,2 point.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens tablent désormais sur une croissance de 2,5% contre 2,6% auparavant. De son côté, le gouvernement projette dans le budget 2023 toujours une croissance de 1% l’année prochaine. Mais cette prévision semble de moins en moins crédible aux yeux de nombreux économistes. En outre, de nombreuses incertitudes compliquent la tâche des économistes. Entre le prolongement du conflit en Ukraine, les conséquences du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’évolution de la situation sanitaire en Chine, les conjoncturistes sont plongés dans le brouillard.

En cause, une chute de la production dans l’industrie. « En France, les climats des affaires se sont effrités mais sans chuter. En revanche, le moral est en berne dans les entreprises les plus énergivores », a ajouté le statisticien. En octobre, la production d’électricité est restée « très dégradée ». Résultat, les moteurs du tissu productif ont tourné au ralenti.
Les industries les plus énergivores exposées aux soubresauts de la production électrique ont flanché en octobre et novembre. «

Sur l’année 2022, les problèmes d’approvisionnement électrique amputerait la croissance de 0,4 point de PIB. A ces chutes de production électrique s’ajoutent l’explosion des prix de l’énergie et celle des matières premières pour la plupart des branches. Du côté des services, l’activité est « atone » en cette fin d’année selon le département de conjoncture.
Consommation et investissements des ménages en berne

Du côté de la demande, la consommation, traditionnel moteur de l’économie hexagonale, est en berne. Les dépenses des Français sont en repli de -0,7% au T4 après un précédent recul de -0,1% au T3. Cette chute s’expliquerait par de moindres consommation d’énergie durant l’automne en raison des températures plus clémentes et des comportements de sobriété face à la crise énergétique. Les Français continuent de se serrer la ceinture dans les dépenses alimentaires et les achats de biens. La consommation pourrait légèrement repartir à 0,4% au premier trimestre 2023, puis 0,2% au second trimestre.

Cette conjonction de crises assombrit amplement l’horizon pour les ménages. Résultat, les dépenses d’investissement des Français sont en chute depuis juin dernier et ne devraient pas s’améliorer dans les mois à venir. L’Insee anticipe un recul des investissements des ménages jusqu’à la fin du premier semestre 2023. Ces chiffres médiocres se traduisent dans la production de logements individuels au ralenti.

La surchauffe des prix risque de se prolonger en début d’année 2023. L’inflation s’est propagée à l’ensemble des secteurs et des produits depuis fin 2021. « L’inflation pourrait atteindre 7% sur un an au début de l’année 2023 avant de refluer par effet de base », a indiqué Olivier Simon de l’Insee. « L’inflation alimentaire est devenue le moteur de l’indice général des prix à la consommation alors que les prix de l’énergie ralentissent en raison notamment de la baisse des prix du pétrole et de la ristourne sur les carburants à l’automne », poursuit l’expert.
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Russie : récession de de 3,7% au 3ème trimestre

Russie : récession de de 3,7% au 3ème trimestre

Il faut prendre évidemment avec prudence l’évaluation officielle de la Russie concernant la récession en cours. Le produit intérieur brut (PIB) russe aurait baissé seulement de 3,7% au troisième trimestre, selon l’estimation définitive publiée mercredi par l’agence nationale de statistiques Rosstat, une légère révision par rapport au premier chiffre dévoilé mi-novembre (-4%). Après une contraction de 4,1% au deuxième trimestre, le PIB russe a ainsi suivi une trajectoire globalement identique au troisième trimestre, faisant entrer la Russie en récession technique. Selon Rosstat, le PIB s’est ainsi contracté de 3,7% entre juillet et septembre.En réalité on pourrait plus proche de 5 %.

Ce chiffre reste plus faible que les estimations anticipées par les analystes, qui avaient dit mi-novembre s’attendre à une chute plus marquée de l’économie au troisième trimestre, autour de -4,5%. La catégorie « commerce de gros et de détail, réparations de véhicules, véhicules et motos » a été le secteur le plus touché, avec une chute de près de 20% de son activité. A l’inverse, le secteur de la construction a, lui, augmenté de 6,6% en glissement annuel.

Les trois premiers mois de 2022 avaient vu le PIB russe croître de 3,5%, mais le déclenchement de l’offensive en Ukraine fin février a entraîné une pluie de sanctions internationales et de nombreux problèmes pour l’économie russe: importations et exportations limitées, pénurie de personnel exacerbée, difficultés d’approvisionnement en pièces détachées, etc.

Croissance Union européenne: Une récession qui se précise

Croissance Union européenne: Une récession qui se précise

La question de plus de savoir si une réception est possible mais quand elle va arriver. Sans doute plus rapidement que prévu. La récession à partir de la fin de l’année qui était une hypothèse devient une certitude pour la commission européenne. En cause, la guerre en Ukraine et notamment ses conséquences sur l’énergie et l’inflation.

D’après la commission européenne, il faut s’attendre à une récession généralisée sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, dans « la plupart des Etats membres » .

En conséquence, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’ici, même si un retour de

L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

« L’inflation continue de dépasser los prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% jusqu’ici. Elle s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.

Croissance Union européenne: Récession annoncée

Croissance Union européenne: Récession annoncée

La récession à partir de la fin de l’année qui était une hypothèse devient une certitude pour la commission européenne. En cause la guerre en Ukraine et notamment ses conséquences sur l’énergie et l’inflation.

D’après la commission européenne, il faut s’attendre à une récession généralisée sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, dans « la plupart des Etats membres » .

En conséquence, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’ici, même si un retour de

L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

« L’inflation continue de dépasser los prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% jusqu’ici. Elle s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.

Croissance Union européenne: Récession en fin d’année ( commission européenne)

Croissance union européenne: Récession en fin d’année ( commission européenne)

La récession à partir de la fin de l’année qui était une hypothèse devient une certitude pour la commission européenne. En cause la guerre en Ukraine et notamment ses conséquences sur l’énergie et l’inflation.

D’après la commission européenne, il faut s’attendre à une récession généralisée sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, dans « la plupart des Etats membres » .

En conséquence, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’ici, même si un retour de

L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

« L’inflation continue de dépasser los prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% jusqu’ici. Elle s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.

Sur l’ensemble de l’année 2022, Bruxelles table désormais sur une inflation plus forte que prévu à 8,5%, contre 7,6% précédemment.

L’Allemagne, première économie européenne, devrait enregistrer l’an prochain la plus faible performance des pays de l’UE, avec un recul de 0,6% de son PIB, contre une croissance de 0,4% en France, de 1% en Espagne et de 0,3% en Italie.

Union européenne : Double punition avec inflation et récession en 2023

Union européenne : Double punition avec inflation et récession en 2023

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique. C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

Prévisions économiques Union européenne : inflation forte…. et récession

Prévisions économiques Union européenne : inflation forte…. et récession

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique. C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

Perspectives Union européenne : inflation forte…. et récession

Perspectives Union européenne : inflation forte…. et récession

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique.
C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

Economie: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Economie: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause ,la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera au moins du même ordre qu’en 2022 voire davantage en fonction de l’évolution de l’environnement géopolitique toujours très instable.

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

Le choix entre la récession ou l’inflation ?

Le choix entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ses experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera au moins du même ordre qu’en 2022 voire davantage en fonction de l’évolution de l’environnement géopolitique toujours très instable.

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le pub peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

On encourage la récession!

On encourage la récession!

Karl Eychenne, Chercheur au service de recherche d’une société de gestion d’actifs, qualifie, dans une tribune au « Monde », la stratégie des hausses de taux des banques centrales de « baudelairienne » .

L’auteur considère dans le journal Le Monde que la médecine monétaire notamment va tuer l’économie un peu comme la médecine de Molière tuait et les patients.

Pour lui le traitement proposé par les banques centrales n’est pas adapté.L’objectif des responsables monétaires et politiques est d’obtenir un refroidissement de l’inflation pour ne pas avoir à relever les salaires. La crainte en quelque sorte de la spirale prix salaires.
Le problème c’est que la remontée significative des taux d’intérêt risque effectivement de saigner l’inflation mais en même temps de saigner la croissance.

D’autres experts considèrent aussi qu’une certaine inflation n’est pas forcément néfaste à l’économie. On voit bien que dans cette affaire les théories sont discutées et seuls les résultats économiques notamment de 2023 pourront arbitrer.

Cependant avant d’attaquer brutalement à l’inflation on ferait bien d’observer de près les tendances récessionnistes qui se manifestent depuis l’automne. D’ailleurs la plupart des instituts de prévision internationaux ne cessent de réviser à la baisse les prévisions. En gros pour l’instant, on prévoit qu’au moins la moitié du monde sera en récession en 2023. Le problème c’est qu’on ne sait pas quelle sera le champ géographique atteint par cette tendance baissière dans le futur ni la durée des futures récessions.

Commerce mondial : risque de récession

Commerce mondial : risque de récession

Le volume de croissance mondiale pourrait être ramené sur une progression en 2023 de 1 % au lieu de 3,5 % prévus en début d’année. Autant dire que le risque de récession n’est pas impossible d’après l’organisation mondiale du commerce.

Concernant le PIB mondial, d’après les nouvelles prévisions de l’OMC aux taux de change du marché, il devrait augmenter de 2,8% en 2022 et de 2,3% en 2023 (soit 1,0 point de pourcentage de moins par rapport aux prévisions précédentes pour ce dernier chiffre). En comparaison, l’OCDE, qui a maintenu sa prévision à 3% pour 2022, a récemment annoncé tabler sur une croissance de 2,2% l’an prochain. Le FMI prévoit en revanche une croissance de 3,2% cette année, et de 2,9% en 2023. Si les prévisions actuelles de l’institution se confirment, la croissance du commerce ralentira donc fortement en 2023, mais elle restera cependant positive.

L’OMC sstime que si les risques de dégradation venaient à se concrétiser, la croissance du commerce pourrait, en effet, tomber jusqu’à -2,8%, mais en cas de bonnes surprises, elle pourrait atteindre jusqu’à 4,6%. Or, les risques sont nombreux et, selon l’organisation, le commerce et la production « seront grevés par plusieurs chocs interdépendants » l’an prochain, dont la guerre en Ukraine, le niveau des prix de l’énergie, l’inflation et le resserrement de la politique monétaire.
Inflation et hausse des taux
Le déclenchement de la guerre en Ukraine en février dernier a entraîné une crise énergétique caractérisée par une flambée des prix du gaz et de l’électricité. Cette hausse des prix a alimenté une inflation déjà présente du fait de la forte reprise de l’activité à la sortie de la crise sanitaire. En léger recul, elle était de 6,2% en août sur un an aux Etats-Unis, tandis qu’elle atteignait un nouveau record au sein de la zone euro (les dix-neuf États à avoir adopté la monnaie unique) à 9,1%. Dans de nombreux pays en développement l’inflation est à deux chiffres. En Turquie, elle frôle désormais les 80%!
Pour lutter contre cette flambée des coûts, de nombreux pays ont entrepris d’opérer des resserrements de leurs politiques monétaires afin de freiner la demande et donc la hausse des prix. C’est

Risque de récession mondiale (OMC)

Risque de récession mondiale (OMC)

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’exclut plus une récession mondiale en particulier en raison de la crise énergétique et de l’inflation

 

Alors que l’OCDE prévoit une nette révision à la baisse de la croissance mondiale en 2023 qui passeraient à plus de, 2 % contre 2,8 % en juin, l’organisation mondiale du commerce, elle , se montre beaucoup plus pessimiste. L’OMC estime que le monde entier connaît actuellement des « chocs exogènes simultanés » . S’exprimant à l’ouverture du forum public annuel de l’OMC à Genève ce mardi 27 septembre, Ngozi Okonjo-Iweala a souligné que l’organisation s’attendait auparavant à une « reprise post-pandémie ». Or « maintenant, nous devons faire face à ce qui ressemble à une récession qui approche », a-t-elle dit, avant de préciser qu’il s’agissait d’ « une récession mondiale ».

 

Une vision que ne partage pas totalement l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Le scénario central n’est pas à une récession mondiale mais les risques ont augmenté ces derniers mois », estime l’économiste en chef par intérim, Alvaro Pereira, dans un entretien accordé à l’AFP lundi.

L’institution a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale pour l’an prochain devant les effets plus durables qu’anticipé du conflit en Ukraine et la hausse des taux d’intérêt des banques centrales pour contenir l’inflation. Elle table désormais sur une progression du PIB mondial de 2,2% pour 2023, contre 2,8% attendus en juin. Elle a néanmoins maintenu sa prévision pour 2022 à 3%. « Les pressions inflationnistes sont de plus en plus généralisées, la hausse des prix de l’énergie, des transports et d’autres coûts se répercutant sur les prix », écrit l’OCDE dans son rapport trimestriel.

 

Concernant la zone euro, l’OCDE juge là aussi que « les risques de récession ont augmenté ». À l’échelle individuelle, elle retient le scénario de la récession uniquement pour l’Allemagne pour le moment. La première économie européenne verrait ainsi son PIB reculer de 0,7% l’an prochain, un plongeon de 2,4 points par rapport à la précédente prévision.

C’est aussi ce que prédit la Banque centrale allemande. La semaine dernière, l’institut monétaire a annoncé que le PIB allemand devrait « sensiblement reculer au quatrième trimestre » et « probablement au premier trimestre de l’année à venir », sans toutefois avancer de chiffres précis.

Ses principaux voisins devraient échapper à la récession. Une croissance de 0,4% est attendue en Italie, de 1,5% en Espagne, et de 0,6% en France, là où le gouvernement table encore sur 1%.

Rien n’est pour autant figé, prévient l’OCDE, qui avertit qu’une « incertitude importante entoure ces projections économiques », devant le risque de pénuries d’énergie pendant l’hiver.

Alvaro Pereira alerte : « La situation pourrait s’aggraver en cas de perturbations dans l’approvisionnement énergétique et si les prix augmentent encore. Selon un scénario sur lequel nous avons travaillé, une hausse de 50% des prix du gaz pourrait mener à une baisse supplémentaire du PIB de 1,25% en Europe. C’est énorme et cela signifie que la zone euro serait à coup sûr en récession ».

Ce scénario est d’autant plus inquiétant que les banques centrales des pays développés et émergents sont fermement engagées à remonter leurs taux d’intérêt pour contenir l’inflation, avec le risque de saper là aussi la croissance.

Si l’OCDE appelle les banquiers centraux à continuer à  amplifier la politique de hausse des taux, Ngozi Okonjo-Iweala insiste sur l’importance pour les banques centrales de bien déterminer si l’inflation est provoquée par la forte demande ou si la hausse des prix est liée à des raisons structurelles du côté de l’offre. « S’il s’agit de facteurs liés à l’offre sur lesquels vous n’avez pas de contrôle, continuer à augmenter les taux d’intérêt est contre-productif », averti-t-elle.

 

Taux d’intérêt américains : nouveau relèvement au risque d’une récession.

Taux d’intérêt américains : nouveau relèvement au risque d’une récession. 

Un troisième relèvement des taux aux États-Unis et d’autres qui devraient suivre d’ici la fin d’année. De quoi nourrir l’hypothèse d’une récession économique. » Selon la banque centrale, la croissance devrait tomber à + 0,2 % cette année et à + 1,2 % en 2023 (contre + 1,7 % chaque année lors de son estimation de juin), tandis que le taux de chômage devrait remonter à 4,4 % de la population active en 2023 et 2024, alors qu’il est proche des plus bas historiques (3,7 %).

 

La Fed a décidé de placer  le loyer de l’argent à court terme dans une fourchette comprise entre 3 % et 3,25 %. Il s’agit du plus haut niveau depuis 2008, au début de la grande crise financière.

Lors de ses réunions de novembre et décembre, l’institution monétaire devrait, selon ses propres prévisions, resserrer encore la vis du crédit de 1,25 point. In fine, en 2023, le loyer de l’argent devrait dépasser 4,5 %. L’envolée est spectaculaire : les taux étaient encore quasi nuls en mars, et ce depuis le début de la pandémie de Covid-19. Ce probable durcissement est de 1,2 point supérieur aux prévisions de juin.

 

La banque centrale reconnaît elle-même qu’elle se lance un peu dans l’inconnu et admet le risque de récession d’autant qu’au plan international l’activité s’inscrira dans une croissance très baissière . Selon la banque centrale, la croissance américaine devrait tomber à + 0,2 % cette année et à + 1,2 % en 2023 (contre + 1,7 % chaque année lors de son estimation de juin), tandis que le taux de chômage devrait remonter à 4,4 % de la population active en 2023 et 2024, alors qu’il est proche des plus bas historiques (3,7 %).

 

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