Archive pour le Tag 'récession'

Croissance en zone euro : la menace de récession

Croissance en zone euro : la menace de récession

La croissance de la zone euro a évité de peu la récession avec seulement une progression de l’activité de 0,5 % d’après Eurostat est pratiquement 0 % sur la dernière partie de l’année 2023. En clair la tendance est baissière et on ne s’attend pas à des miracles en 2024. Peut-être si tout va bien, une croissance à peu près équivalent à celle de 2023. En comparaison les États-Unis se portent particulièrement bien avec une croissance de presque 3 %.

Aux Etats-Unis, la croissance du PIB au T4 a bondi de 3,1% en rythme annualisé contre 2,9% au trimestre précédent.

Plusieurs pays du Sud de l’Europe ont tiré leur épingle du jeu. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui affiche un taux de croissance de 2,5% sur l’année 2023. En rythme trimestriel, la croissance du PIB espagnol a oscillé entre 0,4% et 0,6%.

Du côté de la France, la croissance du PIB a fait du surplace pendant trois trimestres sur quatre en 2024. Seul le second trimestre a connu une croissance positive à 0,7%. Frappée de plein fouet par l’inflation, la demande, traditionnel moteur de l’économie tricolore, est en panne. Les ménages ont dû se serrer la ceinture pour leurs dépenses de consommation du quotidien.

Quant aux entreprises, le durcissement des conditions financières a mis un coup d’arrêt aux investissements. Le gouvernement devrait prochainement réviser sa prévision de croissance pour 2024 estimée actuellement à 1,4% contre 0,6% pour l’OCDE. De son côté, l’Insee table sur une reprise poussive de l’activité au premier semestre comme la Banque de France avec un PIB entre 0,1% et 0,2%.

En Italie, l’activité est empêtrée dans une croissance atone. Hormis un premier trimestre favorable, la croissance du PIB a oscillé entre -0,3% et 0,2% sur le reste de l’année.

L’Allemagne finit l’année 2023 en repli selon les derniers chiffres d’Eurostat. L’Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro . Compte tenu du poids de l’industrie dans le PIB et de sa dépendance aux énergies fossiles, l’économie outre-Rhin a payé au prix fort l’entrée en guerre de la Russie en Ukraine.

A cela se sont ajoutées les difficultés de l’industrie automobile en manque de débouchés en Chine.

Croissance en zone euro : On tutoie la récession

Croissance en zone euro : On tutoie la récession

La croissance de la zone euro a évité de peu la récession avec seulement une progression de l’activité de 0,5 % d’après Eurostat est pratiquement 0 % sur la dernière partie de l’année 2023. En clair la tendance est baissière et on ne s’attend pas à des miracles en 2024. Peut-être si tout va bien, une croissance à peu près équivalent à celle de 2023. En comparaison les États-Unis se portent particulièrement bien avec une croissance de presque 3 %.

Aux Etats-Unis, la croissance du PIB au T4 a bondi de 3,1% en rythme annualisé contre 2,9% au trimestre précédent.

Plusieurs pays du Sud de l’Europe ont tiré leur épingle du jeu. C’est par exemple le cas de l’Espagne qui affiche un taux de croissance de 2,5% sur l’année 2023. En rythme trimestriel, la croissance du PIB espagnol a oscillé entre 0,4% et 0,6%.

Du côté de la France, la croissance du PIB a fait du surplace pendant trois trimestres sur quatre en 2024. Seul le second trimestre a connu une croissance positive à 0,7%. Frappée de plein fouet par l’inflation, la demande, traditionnel moteur de l’économie tricolore, est en panne. Les ménages ont dû se serrer la ceinture pour leurs dépenses de consommation du quotidien.

Quant aux entreprises, le durcissement des conditions financières a mis un coup d’arrêt aux investissements. Le gouvernement devrait prochainement réviser sa prévision de croissance pour 2024 estimée actuellement à 1,4% contre 0,6% pour l’OCDE. De son côté, l’Insee table sur une reprise poussive de l’activité au premier semestre comme la Banque de France avec un PIB entre 0,1% et 0,2%.

En Italie, l’activité est empêtrée dans une croissance atone. Hormis un premier trimestre favorable, la croissance du PIB a oscillé entre -0,3% et 0,2% sur le reste de l’année.

L’Allemagne finit l’année 2023 en repli selon les derniers chiffres d’Eurostat. L’Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro . Compte tenu du poids de l’industrie dans le PIB et de sa dépendance aux énergies fossiles, l’économie outre-Rhin a payé au prix fort l’entrée en guerre de la Russie en Ukraine.

A cela se sont ajoutées les difficultés de l’industrie automobile en manque de débouchés en Chine.

La France éviterait la récession d’après la Banque de France : du pipeau

La France éviterait la récession d’après la Banque de France : du pipeau

Un nouveau bricolage méthodologique et politique des statistiques par la Banque de France qui prévoit que la France va pouvoir éviter la récession (il faut deux trimestres négatifs). Il s’agit évidemment d’une manipulation car personne ne peut prévoir le futur de la croissance à 0,1 % près. Surtout la Banque de France a sorti la même prévision pour le trimestre précédent : l’économie devait aussi progresser de 0,1 % alors qu’elle a régressé de 0,1 %. Le pronostic de la Banque de France n’a d’autre but que d’éviter statistiquement la récession à la France.

La Banque de France table sur une croissance poussive du PIB de 0,1%, au dernier trimestre 2023. L’institution a révisé très légèrement à la baisse sa projection (-0,1 point). Après un troisième trimestre négatif (-0,1%), l’économie tricolore frôle désormais la récession technique. à la baisse ses prévisions de croissance pour 2023

Après un troisième trimestre négatif, la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait très légèrement progresser à +0,1% en fin d’année estime la banque de France qui bricole une nouvelle fois les chiffres. La Banque de France a en effet revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le dernier trimestre prévue initialement entre 0,1% et 0,2%. « L’activité résisterait au quatrième trimestre, grâce aux services », a analysé Olivier Garnier, directeur général de la banque centrale, lors d’un point presse.

Pour rappel, la récession technique correspond à deux trimestres consécutifs de croissance en repli. Avec l’essoufflement de l’activité sur les six derniers mois de l’année, les économistes pourraient revoir leurs chiffres annuels à la baisse. Ils seront dévoilés en début de semaine prochaine.

A l’opposé des services, l’industrie (-0,1%) et la construction (-0,3%) sont toujours dans le rouge. « Les carnets de commandes dans l’industrie sont en dessous de leurs moyennes sur 10 ans », souligne Olivier Garnier. Quant au bâtiment, les professionnels du secteur ont également enregistré un plongeon des commandes, en particulier dans le gros œuvre avec une demande au plus bas depuis 2014.

Compte tenu du poids de l’économie allemande en Europe, la poursuite de cette léthargie pourrait avoir des répercussions délétères sur toute l’économie du Vieux continent. En Italie, la croissance économique souffre également, à 0,1% au troisième trimestre, après un recul de -0,4% au deuxième trimestre. L’institut de statistiques Istat table désormais sur une hausse de 0,7% sur l’ensemble de l’année 2023. Mais l’économie italienne, fortement endettée, doit toujours faire à une démographie vieillissante et une productivité en berne.

Economie France : stagnation et menace de récession ?

Economie France : stagnation et menace de récession ?

Les derniers résultats de l’activité économique ont été peu soulignés par les grands médias pour ne pas « désespérer Billancourt » et les Français. Pourtant, l’économie au troisième trimestre est bien en recul. Dans sa première évaluation, l’Insee avait tablé sur une hausse modeste du PIB de 0,1%. Mais l’institut national de la statistique a abaissé sa première estimation en annonçant, ce mardi, une contraction de 0,1%.

L’activité économique française s’est contractée de 0,1% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, pénalisée par des investissements et une consommation des ménages moins soutenus qu’estimé précédemment, a indiqué jeudi l’Insee.

L’Institut national de la statistique a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d’une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.

La France pourrait donc tomber vraiment en récession si la tendance de l’activité se confirme au quatrième trimestre. Il faut en effet deux trimestres consécutif juridiquement considéré qu’un pays est en récession.

Pourtant le ministre de l’économie a affirmé sur France Inter ses prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).

Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant. Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%). Pilier traditionnel de l’économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%). Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l’évolution du PIB (-0,4%), en raison d’importations revues en hausse.

Côté inflation, le ministre de l’Économie a assuré que «nous serons sous 4% d’ici fin 2023». Si l’Insee enregistre un ralentissement de 3,4% sur un an au mois de novembre, Bruno Le Maire a cherché à rassurer les Français : «En 2024-2025, il y aura beaucoup moins d’inflation, avec des taux d’intérêt stabilisés.». Mais contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre pour les produits alimentaires il n’y aura pas de baisse remise mais sans doute toujours des hausses mais un peu moins fortes. Cependant au total des prix records car l’inflation s’ajoute à l’inflation.

La France a connu une quasi stagnation au troisième trimestre. Officiellement l’INSEE estime la hausse de la croissance à 0,1 %, autant dire presque rien d’autant que le chiffre pourra toujours être réévalué. Le coup classique pour faire ensuite davantage progresser les trimestres suivants. De toute manière, les annonces en hausse de l’ordre de 0,1 % n’ont aucune signification économique et même statistique. C’est purement du bricolage.

Economie mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Economie mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais, prudente, elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Croissance mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Croissance mondiale: Simple ralentissement ou récession ?

Il est clair que la tendance baissière de l’activité mondiale se confirme en cette fin d’année et va se prolonger en 2024. Beaucoup de pays pourraient tutoyer la stagnation voire la régression notamment en Europe. L’OCDE se veut optimiste en prévoyant un atterrissage en douceur mais, prudente, elle indique aussi que cette perspective n’est pas garantie. On ne peut non plus exclure une récession prévient-elle. Les questions de niveau d’intérêt, d’inflation, d’endettement, d’énergie voire d’environnement géopolitique risquent de peser sur l’inévitable tendance au ralentissement économique.

L’économie mondiale va marquer un léger ralentissement l’an prochain, d’après les dernières prévisions économiques de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiées mercredi 29 novembre. L’organisation internationale prévoit que le produit intérieur brut (PIB) mondial progresse de 2,7 % en 2024 après une hausse anticipée à 2,9 % cette année. L’économie mondiale marquera ensuite un rebond en 2025, avec une prévision de croissance de 3,0 %.

« Nous prévoyons un atterrissage en douceur pour les économies avancées, mais cette issue est loin d’être garantie », écrit Clare Lombardelli, cheffe économiste de l’OCDE, sur le site de l’organisation. « La relation entre l’inflation, l’activité et les marchés du travail a changé, si bien qu’il est difficile d’évaluer pleinement l’impact du resserrement des politiques monétaires », poursuit-elle. L’OCDE note que le risque d’une récession n’est pas écarté, citant la faiblesse des marchés immobiliers, les prix élevés du pétrole et des emprunts atones.

L’économie américaine est plus solide qu’anticipé ( Notons quand même qu’elle a ralenti ces dernières semaines NDLR). Précédemment attendue à 2,2 % cette année, la croissance des Etats-Unis a été revue à la hausse, à 2,4 %, avant un ralentissement en 2024 moins important qu’anticipé auparavant (croissance de 1,5 % contre une précédente prévision de 1,3 %).

L’économie chinoise devrait elle aussi marquer un ralentissement, alors qu’elle fait face à une crise du secteur immobilier et que les consommateurs se montrent plus prudents dans un contexte d’incertitude croissante pour l’avenir. Dans ses prévisions, l’OCDE voit la deuxième économie mondiale croître de 4,7 % l’an prochain après 5,2 % cette année – des pourcentages légèrement supérieurs à ceux communiqués en septembre – et ralentir davantage en 2025, avec une croissance de 4,2 %.

Pour zone euro, l’économie devrait rebondir en 2024, avec une croissance attendue à 0,9 % contre une prévision de 0,6 % cette année, et continuer d’accélérer en 2025 avec une croissance de 1,1 %, dans le sillage de l’Allemagne, qui se relève d’une récession. Toutefois, l’OCDE a prévenu que, du fait du niveau élevé des financements bancaires, le plein impact de la hausse des coûts d’emprunts restait incertain et pourrait peser davantage qu’anticipé sur la croissance.

Les prévisions de croissance pour la France ont été revues à la baisse, avec une économie qui devrait ralentir l’an prochain avant de rebondir en 2025. L’OCDE anticipe une croissance de 0,8 % en 2024, contre 0,9 % cette année, puis de 1,2 % en 2025. Au Japon, seule économie majeure où les taux d’intérêt n’ont pas encore été relevés, la croissance est attendue à 1,7 % en 2023, avant de ralentir à 1,0 % l’an prochain puis de rebondir à 1,2 % en 2025.

Evolution Croissance France : stagnation…Avant la récession ?

Evolution Croissance France : stagnation…Avant la récession ?

Les derniers résultats de l’activité économique ont été peu soulignée par les grands médias pour ne pas « désespérer Billancourt » et les Français. Pourtant, l’économie au troisième trimestre est bien en recul. Dans sa première évaluation, l’Insee avait tablé sur une hausse modeste du PIB de 0,1%. Mais l’institut national de la statistique a abaissé sa première estimation en annonçant, ce mardi, une contraction de 0,1%.

L’activité économique française s’est contractée de 0,1% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, pénalisée par des investissements et une consommation des ménages moins soutenus qu’estimé précédemment, a indiqué jeudi l’Insee.

L’Institut national de la statistique a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d’une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.

La France pourrait donc tomber vraiment en récession si la tendance de l’activité se confirme au quatrième trimestre. Il faut en effet deux trimestres consécutif juridiquement considéré qu’un pays est en récession.

Pourtant le ministre de l’économie a affirmé sur France Inter ses prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).

Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant. Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%). Pilier traditionnel de l’économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%). Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l’évolution du PIB (-0,4%), en raison d’importations revues en hausse.

Côté inflation, le ministre de l’Économie a assuré que «nous serons sous 4% d’ici fin 2023». Si l’Insee enregistre un ralentissement de 3,4% sur un an au mois de novembre, Bruno Le Maire a cherché à rassurer les Français : «En 2024-2025, il y aura beaucoup moins d’inflation, avec des taux d’intérêt stabilisés.». Mais contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre pour les produits alimentaires il n’y aura pas de baisse remise mais sans doute toujours des hausses mais un peu moins fortes. Cependant au total des prix records car l’inflation s’ajoute à l’inflation.La France a connu une quasi stagnation au troisième trimestre. Officiellement l’INSEE estime la hausse de la croissance à 0,1 %, autant dire presque rien d’autant que le chiffre pourra toujours être réévalué. Le coup classique pour faire ensuite davantage progresser les trimestres suivants. De toute manière, les annonces en hausse de l’ordre de 0,1 % n’ont aucune signification économique et même statistique. C’est purement du bricolage.

Dans sa première évaluation, l’Insee avait tablé sur une hausse modeste du PIB de 0,1%. Mais l’institut national de la statistique a abaissé sa première estimation en annonçant, ce mardi, une contraction de 0,1%.

L’activité économique française s’est contractée de 0,1% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, pénalisée par des investissements et une consommation des ménages moins soutenus qu’estimé précédemment, a indiqué jeudi l’Insee.

L’Institut national de la statistique a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d’une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.

La France pourrait donc tomber vraiment en récession si la tendance de l’activité se confirme au quatrième trimestre. Il faut en effet deux trimestres consécutif juridiquement considéré qu’un pays est en récession.

Pourtant le ministre de l’économie a affirmé sur France Inter ses prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).

Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant. Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%). Pilier traditionnel de l’économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%). Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l’évolution du PIB (-0,4%), en raison d’importations revues en hausse.

Côté inflation, le ministre de l’Économie a assuré que «nous serons sous 4% d’ici fin 2023». Si l’Insee enregistre un ralentissement de 3,4% sur un an au mois de novembre, Bruno Le Maire a cherché à rassurer les Français : «En 2024-2025, il y aura beaucoup moins d’inflation, avec des taux d’intérêt stabilisés.». Mais contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre pour les produits alimentaires il n’y aura pas de baisse remise mais sans doute toujours des hausses mais un peu moins fortes. Cependant au total des prix records car l’inflation s’ajoute à l’inflation.

Croissance France : stagnation…Avant récession ?

Croissance France : stagnation…Avant récession ?


Dans sa première évaluation, l’Insee avait tablé sur une hausse modeste du PIB de 0,1%. Mais l’institut national de la statistique a abaissé sa première estimation en annonçant, ce mardi, une contraction de 0,1%.

L’activité économique française s’est contractée de 0,1% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, pénalisée par des investissements et une consommation des ménages moins soutenus qu’estimé précédemment, a indiqué jeudi l’Insee.

L’Institut national de la statistique a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d’une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.

La France pourrait donc tomber vraiment en récession si la tendance de l’activité se confirme au quatrième trimestre. Il faut en effet deux trimestres consécutif juridiquement considéré qu’un pays est en récession.

Pourtant le ministre de l’économie a affirmé sur France Inter ses prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).

Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant. Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%). Pilier traditionnel de l’économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%). Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l’évolution du PIB (-0,4%), en raison d’importations revues en hausse.

Côté inflation, le ministre de l’Économie a assuré que «nous serons sous 4% d’ici fin 2023». Si l’Insee enregistre un ralentissement de 3,4% sur un an au mois de novembre, Bruno Le Maire a cherché à rassurer les Français : «En 2024-2025, il y aura beaucoup moins d’inflation, avec des taux d’intérêt stabilisés.». Mais contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre pour les produits alimentaires il n’y aura pas de baisse remise mais sans doute toujours des hausses mais un peu moins fortes. Cependant au total des prix records car l’inflation s’ajoute à l’inflation.

Société- «Récession démocratique» dans le monde

Société- «Récession démocratique» dans le monde

Le monde connaît une récession démocratique le monde connaît une récession démocratique pour la sixième année de suite d’après un rapport de IDEA international et cela au profit des théocraties de toute nature. Dictature religieuse, dictature politique, dictature militaire.

Selon un rapport de IDEA International, c’est la sixième année de suite que davantage de démocraties sont en déclin plutôt qu’en progrès.

Des pays étudiés sont affectés par des dysfonctionnements démocratiques caractérisés en particulier par des atteintes aux libertés.

Sur 173 pays étudiés, 85 ont affiché de mauvais résultats en fonction d’au moins «un indicateur clé de performance démocratique au cours des cinq dernières années».

En ce qui concerne la représentation, le rapport pointe «un déclin notable», en particulier dans le domaine des élections et du bon fonctionnement des Parlements, mais aussi du principe d’État de droit, dont l’indépendance du système judiciaire des pays. «Nous constatons également un recul dans les démocraties historiquement performantesd’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie», souligne Michael Runey. Cette vague de déclin des systèmes démocratiques à un niveau global peut s’illustrer, entre autres, par les coups d’État sur le continent africain.

«Nous voyons des signes d’espoir dans des pays isolés dans le monde entier» comme en Europe centrale ou sur le continent africain. «Mais dans l’ensemble, le tableau reste très négatif», conclut-il.

«Récession démocratique» dans le monde

«Récession démocratique» dans le monde

Le monde connaît une récession démocratique le monde connaît une récession démocratique pour la sixième année de suite d’après un rapport de IDEA international et cela au profit des théocraties de toute nature. Dictature religieuse, dictature politique, dictature militaire.

Selon un rapport de IDEA International, c’est la sixième année de suite que davantage de démocraties sont en déclin plutôt qu’en progrès.

Des pays étudiés sont affectés par des dysfonctionnements démocratiques caractérisés en particulier par des atteintes aux libertés.

Sur 173 pays étudiés, 85 ont affiché de mauvais résultats en fonction d’au moins «un indicateur clé de performance démocratique au cours des cinq dernières années».

En ce qui concerne la représentation, le rapport pointe «un déclin notable», en particulier dans le domaine des élections et du bon fonctionnement des Parlements, mais aussi du principe d’État de droit, dont l’indépendance du système judiciaire des pays. «Nous constatons également un recul dans les démocraties historiquement performantesd’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie», souligne Michael Runey. Cette vague de déclin des systèmes démocratiques à un niveau global peut s’illustrer, entre autres, par les coups d’État sur le continent africain.

«Nous voyons des signes d’espoir dans des pays isolés dans le monde entier» comme en Europe centrale ou sur le continent africain. «Mais dans l’ensemble, le tableau reste très négatif», conclut-il.

Croissance Allemagne : la récession s’amplifie

Croissance Allemagne : la récession s’amplifie

Conséquence du tassement de la demande internationale notamment de la Chine l’Allemagne devrait connaître une récession plus intense que prévue en 2023, estime le FMI dans ses dernières prévisions trimestrielles.

Dans ses prévisions mondiales trimestrielles, l’institution table désormais sur une contraction de 0,5% du Produit intérieur brut (PIB) de la première économie européenne, contre un recul de 0,3% prévu lors de son estimation précédente en juillet. Le rapport confirme que l’Allemagne sera le seul pays du G7 à voir son activité se contracter cette année. Cette contre-performance de la traditionnelle locomotive de l’UE déteint sur la prévision de croissance de la zone euro, également abaissée de 0,2 point de pourcentage pour 2023, à 0,7%.

. Pour la France, la prévision de croissance du FMI a été revue en hausse de 0,2 point de pourcentage, à 1,0%, compte tenu du rattrapage de la production industrielle et de la demande extérieure lors du premier semestre. En Italie, où le taux d’inflation est le plus élevé de la zone euro, l’activité va progresser de 0,7%, soit 0,4 point de moins que prévu auparavant.

Un choix entre la récession et l’inflation ?

Un choix entre la récession et l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps. C’est encore le cas en 2023.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause , la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera a du même ordre qu’en 2022 .

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

Politique économique : choisir entre la récession ou l’inflation ?

Politique économique : choisir entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps. C’est encore le cas en 2023.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause , la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera a du même ordre qu’en 2022 .

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

Orientation économique: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Orientation économique: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps. C’est encore le cas en 2023.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause , la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera a du même ordre qu’en 2022 .

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

Economie: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Economie: un choix entre la récession ou l’inflation ?

Nombre d’experts patentés surtout néolibéraux considèrent que le choix du ralentissement de l’économie voire de la récession est préférable au maintien de l’inflation.

Ce qu’oublient cependant ces experts distingués c’est qu’aujourd’hui il n’y a pas le choix entre récession et inflation mais qu’on risque de subir les deux phénomènes en même temps. C’est encore le cas en 2023.

Il est de bon ton d’affirmer que l’inflation est intenable et que pour la contenir il faut sérieusement affaiblir la croissance, développer le chômage et empêcher la spirale salaire prix.

On oublie que la science économique est une science molle en tout cas qui ne peut prétendre à l’exactitude scientifique, elle est soumise à des réactions des acteurs économiques le plus souvent insuffisamment prises en compte. Ainsi par exemple face au phénomène de l’inflation, les ménages ont déjà réagi en réduisant le coût moyen du panier concernant l’alimentation. Le résultat sera une baisse de la consommation et derrière de la croissance.

Une partie de l’inflation sera combattue de cette manière mais l’inflation contrairement encore aux dires des mêmes experts n’est nullement uniquement conjoncturelle, elle est aussi structurelle et va donc s’installer dans le temps. En cause , la moindre dépendance vis-à-vis de la Chine qui renchérit les coûts de production, le réajustement des monnaies ( notamment la baisse de l’euro), les préoccupations environnementales et l’augmentation générale des matières premières et de l’énergie.

Il n’y aura donc pas à choisir entre récession et inflation. L’économie européenne ( et la moitié environ du monde d’après le FMI) va cumuler les deux. L’inflation en 2023 par exemple sera a du même ordre qu’en 2022 .

Ceux qui proposent la récession pour lutter contre l’inflation ont en fait un autre objectif : limiter à tout prix l’augmentation du pouvoir d’achat. Or il n’est pas démontré qu’une certaine inflation soit forcément contradictoire avec un développement économique de l’activité. Par contre, une fois la tendance baissière de la croissance installée personne ne sait quand le PIB peut se redresser. La crise peut alors durer plusieurs années .

Brefs certains économistes ont encore besoin de réviser leurs théories.

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