Evolution Croissance France : stagnation…Avant la récession ?
Les derniers résultats de l’activité économique ont été peu soulignée par les grands médias pour ne pas « désespérer Billancourt » et les Français. Pourtant, l’économie au troisième trimestre est bien en recul. Dans sa première évaluation, l’Insee avait tablé sur une hausse modeste du PIB de 0,1%. Mais l’institut national de la statistique a abaissé sa première estimation en annonçant, ce mardi, une contraction de 0,1%.
L’activité économique française s’est contractée de 0,1% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, pénalisée par des investissements et une consommation des ménages moins soutenus qu’estimé précédemment, a indiqué jeudi l’Insee.
L’Institut national de la statistique a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d’une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.
La France pourrait donc tomber vraiment en récession si la tendance de l’activité se confirme au quatrième trimestre. Il faut en effet deux trimestres consécutif juridiquement considéré qu’un pays est en récession.
Pourtant le ministre de l’économie a affirmé sur France Inter ses prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).
Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant. Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%). Pilier traditionnel de l’économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%). Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l’évolution du PIB (-0,4%), en raison d’importations revues en hausse.
Côté inflation, le ministre de l’Économie a assuré que «nous serons sous 4% d’ici fin 2023». Si l’Insee enregistre un ralentissement de 3,4% sur un an au mois de novembre, Bruno Le Maire a cherché à rassurer les Français : «En 2024-2025, il y aura beaucoup moins d’inflation, avec des taux d’intérêt stabilisés.». Mais contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre pour les produits alimentaires il n’y aura pas de baisse remise mais sans doute toujours des hausses mais un peu moins fortes. Cependant au total des prix records car l’inflation s’ajoute à l’inflation.La France a connu une quasi stagnation au troisième trimestre. Officiellement l’INSEE estime la hausse de la croissance à 0,1 %, autant dire presque rien d’autant que le chiffre pourra toujours être réévalué. Le coup classique pour faire ensuite davantage progresser les trimestres suivants. De toute manière, les annonces en hausse de l’ordre de 0,1 % n’ont aucune signification économique et même statistique. C’est purement du bricolage.
Dans sa première évaluation, l’Insee avait tablé sur une hausse modeste du PIB de 0,1%. Mais l’institut national de la statistique a abaissé sa première estimation en annonçant, ce mardi, une contraction de 0,1%.
L’activité économique française s’est contractée de 0,1% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, pénalisée par des investissements et une consommation des ménages moins soutenus qu’estimé précédemment, a indiqué jeudi l’Insee.
L’Institut national de la statistique a abaissé sa première estimation, publiée fin octobre, d’une modeste hausse de 0,1% du produit intérieur brut entre juillet et septembre.
La France pourrait donc tomber vraiment en récession si la tendance de l’activité se confirme au quatrième trimestre. Il faut en effet deux trimestres consécutif juridiquement considéré qu’un pays est en récession.
Pourtant le ministre de l’économie a affirmé sur France Inter ses prévisions de croissance de la France pour 2023 (1%) et 2024 (1,4%).
Dans le détail, au troisième trimestre, la progression des investissements a été revue en nette baisse, à 0,2% contre 1% estimé auparavant. Si les investissements des entreprises ont continué à résister (0,5%), ceux des ménages sont passés dans le rouge (-1,1%). Pilier traditionnel de l’économie française, la consommation des ménages a certes rebondi de 0,6% par rapport au deuxième trimestre, mais un peu moins fortement que calculé auparavant (0,7%). Le commerce extérieur a également davantage contribué négativement à l’évolution du PIB (-0,4%), en raison d’importations revues en hausse.
Côté inflation, le ministre de l’Économie a assuré que «nous serons sous 4% d’ici fin 2023». Si l’Insee enregistre un ralentissement de 3,4% sur un an au mois de novembre, Bruno Le Maire a cherché à rassurer les Français : «En 2024-2025, il y aura beaucoup moins d’inflation, avec des taux d’intérêt stabilisés.». Mais contrairement à ce qu’avait indiqué le ministre pour les produits alimentaires il n’y aura pas de baisse remise mais sans doute toujours des hausses mais un peu moins fortes. Cependant au total des prix records car l’inflation s’ajoute à l’inflation.