Archive pour le Tag 'recentrage'

Immobilier : recentrage du prêt à taux zéro (PTZ)

Immobilier : recentrage du prêt à taux zéro (PTZ)

Le PTZ ,prêt à taux zéro, un prêt complémentaire à un crédit classique sera réservé entre 2024 et 2027 à l’achat d’un logement neuf dans l’immobilier collectif en zone tendue, c’est-à-dire là où l’offre d’habitats est inférieure à la demande, ainsi qu’à l’acquisition d’un bien ancien en zone détendue à condition de le rénover. Le nouveau prêt à taux zéro vise surtout à concentrer davantage les populations urbaines alors que le rêve des Français et de posséder une maison individuelle

Le PTZ ne financera plus les constructions de maisons individuelles neuves, au regard de la politique gouvernementale de la zéro artificialisation nette (ZAN) des sols.

Dans le même temps, du fait de l’effondrement du crédit immobilier, le montant maximum du prêt à taux zéro va passer de 80.000 à 100.000 euros. De même que les plafonds de revenus vont être revus pour que les classes moyennes et les plus modestes y soient éligibles. Enfin, le PTZ couvrira plus de communes que précédemment.

Mode du selfie : un recentrage idéologique narcissique

Mode du selfie : un recentrage idéologique narcissique

 

Les adeptes de la religion du selfie  ne peuvent prendre une photo de monuments, de paysages ou de personnages sans y apposer aussi leurs propres bobines. Souvent même cette bobine constitue le sujet central du selfie ensuite diffusé comme expression d’art nouveau sur les réseaux sociaux populistes. Une sorte de culte égocentrique pour remplacer sans doute les anciennes idéologies plus collectives et plus universelles. Bref le culte du nombril.

D’après un sondage IFOP de 2018 , on compte 40 milliards de selfies pris chaque année dans le monde et  60% des Français prennent des selfies, dont la majorité (34%) moins d’une fois par mois, et 3% tous les jours, d’après un sondage IFOP de 2018. En manque sans doute de regards sur l’extérieur, les accros du Smartphone orientent leur attention d’abord sur leur appareil et les plus hyperactifs aussi sur eux-mêmes.

À quand des vidéos, des films ou des programmes télé uniquement de selfies de celui qui regarde. Bref grâce aux technologies modernes on réinvente le miroir !

Pour Nicolas Guéguen, professeur et chercheur en psychologie, auteur de Psychologie de la séduction (Dunod), leurs raisons sont multiples: ces réfractaires aux selfies «sont des personnes plutôt solitaires pour qui le contact social n’est pas la priorité; et plutôt hyperactifs, qui n’ont ni le temps, ni l’envie, d’appuyer sur pause.» Il est aussi question de génération et de genre: «Les “digital natives” sont naturellement plus familiers de ces supports.

Jacques Chérèque, un des acteurs essentiels du recentrage de la CFDT

Jacques Chérèque, un des acteurs essentiels  du recentrage de la CFDT

Officiellement on retiendra de Jacques Chérèque (le père de François, ancien secrétaire général de la CFDT) qu’il fut secrétaire de la fédération de la métallurgie, qu’il a aussi été ministre et qu’il contribué à la reconversion de la sidérurgie de Lorraine. Cependant ce n’est peut-être pas ce qui est à mettre le plus crédit car Jacques Chérèque ;  c’est surtout celui qui a contribué à opérer le recentrage de la CFDT c’est-à-dire une organisation de masse à vocation majoritaire dépolitisée. Une stratégie qui a payé puisque la CFDT est devenue le premier syndicat de France. Logiquement Jacques Chérèque était programmé pour succéder au charismatique Edmond Maire, il en fut empêché précisément car trop marqué par sa vision réformiste. Les gauchistes et autres crypto marxistes à l’époque avaient un pouvoir de nuisance important dans l’organisation, par la suite ils sont partis notamment vers Sud. Jacques Chérèque était aussi partisan par exemple d’une réduction du temps de travail mais non compensé financièrement, c’est-à-dire un vrai partage du travail. C’est grâce à des hommes comme Jacques Chérèque que l’organisation a su se débarrasser de ce virus gauchiste et utopiste pour se consacrer totalement à la défense des travailleurs mais à la différence d’autres syndicats avec la volonté d’aboutir. Il aura fallu presque 40 ans pour que la CFDT recueille les fruits de son changement de stratégie en devenant la principale force syndicale du pays. Le syndicaliste Jacques Chérèque, figure de la CFDT qui fut également ministre chargé de l‘Aménagement du territoire et des Reconversions sous François Mitterrand, est mort à l’âge de 89 ans, a annoncé dimanche le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. “Jacques Chérèque, un homme remarquable et un syndicaliste authentique nous a quittés, la CFDT est une nouvelle fois en deuil en 2017”, écrit le leader syndical sur son compte Twitter. Le fils de Jacques Chérèque et ancien numéro un du syndicat, François Chérèque, est mort en tout début d‘année. “Je rends hommage à Jacques, à son engagement toute sa vie pour une société plus juste. Pensées et condoléances pour sa famille et ses proches”, ajoute-t-il. Dans un communiqué distinct, la CFDT salue un “grand militant qui a eu le cran de comprendre que l‘avenir de la région Lorraine pouvait passer par une fermeture d‘usine, à condition que l‘on sache anticiper, reconvertir et bien sûr se battre, parfois dans l‘adversité syndicale totale, même violente”. “C‘est un grand monsieur qui s‘est éteint, porteur d‘une vision d‘avenir, profondément attaché à la personne humaine, animé en permanence par la quête de sens, avec le souci de traduire ses valeurs en actes”, ajoute le syndicat.

Union européenne : la droite pour un recentrage

Union européenne : la droite pour un recentrage

 

Constatant le relatif immobilisme de l’union européenne et ses contradictions, la droite semble désormais souhaiter un recentrage politique et géographique. Géographique, en privilégiant le noyau dur de l’Europe ou la seule zone euro. Politique, en limitant l’action européenne à quelques axes stratégiques, une dizaine pas davantage. En clair la droite réclame une Refondation de l’Europe en renforçant son rôle sur quelques axes majeurs et dans un espace géographique plus restreint. L’intention est sans doute louable mais la faisabilité politique complexe d’abord parce que la commission européenne ne cesse d’étendre le champ de ses pouvoirs tant sur le plan politique que géographique, on vient par exemple de rouvrir un peu la porte des négociations avec la Turquie (pour des motifs de gestion des flux migratoires). Ensuite et surtout parce que cette opération de recentrage nécessite  très vraisemblablement un nouveau traité autre document d’orientation dont l’approbation devrait être soumise aux populations et évidemment aux Français aussi. Bref un nouveau référendum sur l’Europe avec les risques politiques cela comporte comme cela a été démontré en 2005. Les principaux candidats à la primaire à droite appellent lundi à régénérer le projet européen, qu’ils jugent dans l’impasse, en recentrant l’Union européenne sur son « noyau dur », voeu d’Alain Juppé, ou en organisant un référendum en France pour « refermer la blessure de 2005″, proposition de Bruno Le Maire. A l’occasion de l’anniversaire du discours fondateur de Robert Schuman, le 9 mai 1950, tous déplorent d’une même voix le blocage de l’historique « moteur » franco-allemand. Notamment Nicolas Sarkozy, qui reformule dans Le Figaro son idée d’un « traité de refondation » pour « changer les compétences des institutions communautaires et leur fonctionnement ». Quant à François Fillon, pour qui « l’Europe est en train d’aller droit dans le mur », il souhaite que l’UE « laisse aux Etats la vie quotidienne et qu’elle s’occupe de sujets que les Etats ne peuvent régler à sa place ». Alain Juppé, favori pour l’investiture présidentielle à droite, regrette que « la France manque à son rôle européen historique ». « Elle commente, elle critique, et finalement, elle suit et elle subit. Malgré la foi européenne d’Angela Merkel et sa science de la navigation, l’Allemagne ne peut ni ne veut être seule à la barre de l’énorme vaisseau. Et l’Europe dérive », écrit l’ancien Premier ministre dans une tribune publiée lundi dans Le Monde et intitulée « Oui à l’Europe debout! » Quelle que soit l’issue du référendum du 23 juin sur le « Brexit », Alain Juppé considère que l’Europe, « anémique » économiquement, « dissoute » politiquement, prise d’ »angoisse identitaire », doit se consolider sur la base des traités existants « en partant du noyau dur que constitue la zone euro ». Ce travail « exige une harmonisation fiscale progressive et la mise en cohérence de nos systèmes de protection sociale », dit-il. En matière de sécurité, il souhaite qu’Europol et Eurojust deviennent « une police et une justice directement compétentes » et juge nécessaire « un Livre blanc sur la défense ». Le maire de Bordeaux appelle de ses voeux « une politique commune des migrations légales » et « une politique commune de l’énergie ». Nicolas Sarkozy veut pour sa part que la France mette sur la table dès « l’alternance » de 2017 un projet de nouveau traité « quelle que soit l’issue du référendum sur le Brexit. » L’ancien chef de l’Etat répète dans Le Figaro vouloir « aller jusqu’au bout de l’intégration » avec l’avènement d’un Fonds monétaire européen et « d’un secrétaire général du gouvernement économique qui agisse comme un véritable directeur du Trésor. » Il invite à « revoir complètement la répartition des compétences entre les Etats et l’Union » et à recentrer ses compétences « sur pas plus d’une dizaine de politiques communes prioritaires. »

(Avec reuters)

Crédit agricole (casa) : recentrage sur les activités d’investissement

Crédit agricole (casa) : recentrage sur les activités d’investissement

Crédit agricole a lancé jeudi une lourde opération de simplification de sa structure capitalistique afin de rassurer les investisseurs sur la solidité et la rentabilité de sa structure cotée, particulièrement malmenée en Bourse. Annoncée à l’occasion de la publication des résultats 2015, cette transaction intra-groupe à 18 milliards d’euros prévoit le rachat par les 39 caisses régionales de la participation de 25% détenue par Crédit agricole S.A. (Casa) dans ces dernières.  « Au fond notre objectif est assez simple, nous voulons mettre fin à ce paradoxe assez insupportable qui consiste à être un grand groupe bancaire très capitalisé avec régulièrement sur sa structure cotée une espèce de doute sur la fragilité de son capital », a déclaré à la presse Philippe Brassac, le directeur général de Casa.  Outre le fait qu’elle clarifie la structure du mutualiste en mettant un terme à l’actionnariat croisé, l’opération « Eurêka » permettra à CASA d’augmenter et de sanctuariser son ratio de solvabilité Core Equity Tier 1 à 11%, sur la période 2016-2019, soit 150 points de base au-dessus des exigences règlementaires. Au-delà, la « qualité » du capital de Casa s’améliore également en cela qu’il ne repose plus sur les mécanismes de transferts (switch) intragroupe, annulés de facto par l’opération.  Très fortement capitalisées, les caisses régionales ont donc accepté d’utiliser leur « puissance financière », selon le mot du directeur général, pour diminuer, au bénéfice de Casa, leur propre ratio de solvabilité à 17,3%.  Pour le groupe, dont le ratio se situe à 13,7%, l’opération est neutre, tant au niveau fiscal qu’à celui des résultats. Pour Casa en revanche, la cession de sa participation dans les caisses régionales la privera de sa part des bénéfices de ces dernières et renforcera son exposition à la banque de financement et d’investissement, au détriment de la banque de détail.  Son profil se rapprochera de celui de Natixis, la banque d’affaires cotée de son cousin mutualiste BPCE, une perspective qui ne doit pas, selon la direction de Casa, inquiéter les actionnaires échaudés par la tempête boursière qui secoue actuellement les valeurs bancaires.  (Reuters)

Aide au développement : recentrage sur l’Afrique

Aide au développement : recentrage  sur l’Afrique

Les  nouvelles priorités ont été définies lors d’un comité interministériel de la coopération internationale et du développement (Cicid), instance créée en 1998 par Lionel Jospin qui se réunissait pour la première fois depuis quatre ans. Elles feront l’objet d’un projet de loi d’orientation et de programmation de la politique du développement qui sera adopté par le Conseil des ministres avant la fin de l’année et examiné au Parlement début 2014. « Nous changeons d’ère », a estimé le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à l’issue de la réunion qui s’est tenue à Matignon et à laquelle ont participé une quinzaine de ministres. « Il y a désormais avec Pascal Canfin un ministre du Développement, et non plus de la Coopération qui renvoie à d’autres conceptions plus anciennes, je pense à la conception tant controversée de la France Afrique », a-t-il ajouté. « Nous sommes engagés dans une maîtrise de nos comptes publics, pour autant la France maintient son effort en matière de développement puisque nous allons consacrer en 2013 3,1 milliards d’euros d’aides directes », a-t-il poursuivi. Au total, en tenant compte de l’ensemble des actions menées (annulations de dette, secteur humanitaire, accueil des étudiants étrangers…), la France consacrera 9,3 milliards d’euros, soit 0,46 % de son revenu national brut (RNB), à l’aide publique au développement (APD). La zone de solidarité prioritaire (ZSP), qui définissait jusqu’à présent la répartition de l’aide française, a perdu de sa « cohérence et de sa pertinence » et va être supprimée au profit d’une aide différenciée qui prendra en compte les besoins et les profils des pays. À partir de l’an prochain, la moitié des subventions de l’Etat iront aux pays les plus pauvres, tous situés en Afrique, dont une nouvelle liste a été définie mercredi par le Cicid. Cette liste, qui compte 16 pays, comprend notamment le Burundi, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal ou encore le Tchad. Au total, 85% de l’effort financier de l’Etat sera consacré aux pays de l’Afrique subsaharienne et aux pays du sud et de l’est de la Méditerranée. L’aide sera également consacrée aux pays « en sortie de crise », comme Haïti, l’Afghanistan, le Yémen et la Palestine. Dans le reste du monde, en Asie, Amérique Latine et dans les Caraïbes, la France sera également présente, a indiqué Jean-Marc Ayrault, mais recentrera ses aides aux politiques de croissance verte et solidaire. Les grands pays émergents ne devraient plus bénéficier d’aide financière directe, et l’assistance se fera désormais via des prêts non bonifiés et non plus des dons. Pour financer cette politique, le gouvernement mise sur une hausse de la taxe sur les billets d’avion, dite « taxe Chirac » qui sera revalorisée de 12,7% l’an prochain. Des outils de contrôle et d’évaluation vont être par ailleurs mis en place afin de garantir la transparence de l’efficacité de l’aide qui a été « longtemps un sujet de controverse », selon le Premier ministre. Il a expliqué que pour l’aide à la reconstruction du Mali, par exemple, les aides seront mises en ligne sur internet avec leur objet et leurs destinataires. « Chacun pourra ainsi vérifier grâce à ces indicateurs si on a amélioré la situation au niveau scolaire, en matière agricole ou de santé », a conclu Jean-Marc Ayrault.

 




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