Archive pour le Tag 'Recapitalisation'

Nucléaire-EDF : Une recapitalisation de 2 milliards qui ne suffit pas

Nucléaire-EDF :Une recapitalisation de 2 milliards qui ne suffit pas

 

La recapitalisation de 2 milliards est loin d’être négligeable mais au regard des enjeux, elle est cependant presque anecdotique ( 5 milliards en tout avec les 3 milliards d’actifs qui vont être réalisés par l’entreprise). EDF traîne déjà une dette de près de 40 milliards  et va perdre de l’ordre  10 milliards avec la décision du gouvernement de bloquer le prix de l’électricité. EDF doit faire face aussi à l’énorme facture du renforcement de la sécurité , notamment grand plan de carénage d’un cout d’une cinquantaine de milliards. Et encore 50 milliards pour le financement des six premiers réacteurs EPR  décidés par Emmanuel Macron. Il faudra encore ajouter quelques dizaines de milliards pour les plans d’enfouissement des déchets. Bref si EDF était une entreprise privée il y a longtemps qu’elle serait en faillite. D’où l’idée sans doute d’une possible renationalisation qui avance.Cela d’autant plus qu’il faudra aussi financer les huit autres EPR mis à l’étude ( il faudrait une trentaine d’EPR d’après les spécialistes).

Car malgré cette commande colossale d’EPR, le groupe traverse une période douloureuse, à la suite d’un enchaînement de mauvaises nouvelles. Le fournisseur historique subit notamment la décision de l’exécutif d’augmenter le volume d’électricité qu’il devra vendre à prix cassé à ses concurrents en 2022 afin de plafonner les factures des Français. Surtout, il se trouve confronté  du fait de la crise sanitaire à chute sans précédent du niveau de disponibilité de son parc nucléaire et  du fait d’un défaut de corrosion identifié dans plusieurs installations, et dont les causes restent inconnues. De quoi renforcer ses difficultés à emprunter sur les marchés, après que Fitch a abaissé d’un cran sa note de crédit, et que Moody’s l’a placé sur une perspective négative.

 

EDF :Une recapitalisation de 2 milliards qui ne suffit pas

EDF :Une recapitalisation de 2 milliards qui ne suffit pas

 

La recapitalisation de 2 milliards est loin d’être négligeable mais au regard des enjeux, elle est cependant presque anecdotique. EDF traîne déjà une dette de près de 40 milliards  et va perdre de l’ordre  10 milliards avec la décision du gouvernement de bloquer le prix de l’électricité. EDF doit faire face aussi à l’énorme facture du renforcement de la sécurité , notamment grand plan de carénage d’un cout d’une cinquantaine de milliards. Et encore 50 milliards pour le financement des six premiers réacteurs EPR  décidés par Emmanuel Macron. Il faudra encore ajouter quelques dizaines de milliards pour les plans d’enfouissement des déchets. Bref si EDF était une entreprise privée il y a longtemps qu’elle serait en faillite. D’où l’idée sans doute d’une possible renationalisation qui avance.

Car malgré cette commande colossale d’EPR, le groupe traverse une période douloureuse, à la suite d’un enchaînement de mauvaises nouvelles. Le fournisseur historique subit notamment la décision de l’exécutif d’augmenter le volume d’électricité qu’il devra vendre à prix cassé à ses concurrents en 2022 afin de plafonner les factures des Français. Surtout, il se trouve confronté  du fait de la crise sanitaire à chute sans précédent du niveau de disponibilité de son parc nucléaire et  du fait d’un défaut de corrosion identifié dans plusieurs installations, et dont les causes restent inconnues. De quoi renforcer ses difficultés à emprunter sur les marchés, après que Fitch a abaissé d’un cran sa note de crédit, et que Moody’s l’a placé sur une perspective négative.

 

Air France : une reconversion des aides en recapitalisation

Air France : une reconversion des aides en recapitalisation

 

Air France -comme de nombreuses autres entreprises- aura des difficultés à rembourser les prêts bancaires garantis pour l’État. Du coup, on envisage une transformation de ces prêts en participations. Ce pourrait être une solution pour d’autres entreprises notamment celles où l’État est déjà présent au capital.

Par contre certaines entreprises entièrement privées le risque est la faillite pure et simple.

Fin avril, compte tenu du caractère stratégique de l’entreprise, Bercy avait déjà apporté un soutien d’Air France  de 7 milliards d’euros, dont 4 milliards sous la forme de prêts bancaires garantis par l’État à 90 % et 3 milliards d’avance d’actionnaire. Cette avance était issue de l’enveloppe dont est dotée l’APE (Agence de participations de l’État) pour des interventions en fonds propres de l’État dans des groupes stratégiques en difficulté. Le groupe Air France-KLM a su également compter sur son autre principal actionnaire, l’État néerlandais, qui a assuré un prêt de 3,4 milliards d’euros à KLM.

Recapitalisation d’EDF : contexte pas assez favorable ! Un euphémisme

Recapitalisation d’EDF : contexte pas assez favorable ! Un euphémisme

 

D’après le patron d’EDF Jean-Bernard Lévy le contexte n’aurait pas été assez favorable pour envisager la recapitalisation prévue de l’entreprise. Une formule très vague qui masque mal la situation financière catastrophique de l’électricien.  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme.  du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. La situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls ». En clair EDF attend une recapitalisation rapide de l’Etat qui tarde (3  milliards) et un appui d’investisseurs pour l’instant très dubitatifs sur la rentabilité de l’entreprise.  Le groupe a toutefois précisé mercredi que l’opération serait réalisée d’ici à la fin du premier trimestre 2017, si les conditions de marché le permettent. « Elle n’a pas pour l’instant été réalisée parce que nous n’avions pas un contexte permettant de la réaliser », a dit Jean-Bernard Lévy lors d’une conférence de presse organisée à l’issue d’un Comité stratégique de filière nucléaire présidé par le secrétaire d’Etat à l’Industrie Christophe Sirugue. « Pour qu’une augmentation de capital fonctionne bien, il faut qu’un certain nombre de feux soient au vert (…), que nous ayons rempli une certain nombre de conditions. Pour l’instant ces conditions n’ont pas été remplies », a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

Grèce: une recapitalisation urgente des banques de 14 milliards

Grèce: une recapitalisation urgente des banques de 14 milliards

L’enjeu : permettre à la BCE de continuer à fournir des liquidités aux banques grecques. Pour couvrir les risques,  le besoin de financement de ces banques  a été évalué à 14 milliards. Il faudra donc recapitaliser les banques afin qu’elle continue de bénéficier de fournitures de liquidités par la BCE. La banque centrale a mené ces derniers mois une vaste revue des actifs des banques ainsi qu’un test de résistance. Cet examen approfondi « révèle un besoin de capital total de 4,4 milliards d’euros dans le scénario de base et de 14,4 milliards d’euros dans le scénario défavorable », marqué par une forte dégradation des conditions financières et économiques en Grèce, a précisé la BCE dans un communiqué. Les quatre groupes concernés sont les banques Alpha Bank, Eurobank, NBG et Piraeus Bank, cette dernière apparaissant comme la plus fragile, avec un manque de capital de près de 5 milliards d’euros en cas de scénario défavorable et de 2,2 milliards dans le scénario de base. Les quatre banques citées ont jusqu’au 6 novembre pour présenter un plan de refinancement à l’autorité européenne de supervision, le nouvel organe de contrôle bancaire lancé en novembre 2014 sous l’égide de la BCE. « Cela va ouvrir un processus de recapitalisation dans le cadre du programme d’ajustement économique (en Grèce, ndlr) qui doit être achevé d’ici la fin de l’année », a précisé la banque centrale dans le communiqué. « Le fait de couvrir ces besoins en levant du capital va se traduire par la création de réserves supplémentaires pour les banques », contribuant ainsi à améliorer leur résistance financière et leur capacité à faire face à de nouvelles crises, est-il ajouté.

Recapitalisation des banques : accord pour utiliser le MES

Recapitalisation des banques : accord pour utiliser le MES

 

Les ministres des Finances de l’Union européenne ont conclu vendredi un accord prévoyant que le Mécanisme européen de stabilité (MES) de la zone euro pourra, en dernier recours, contribuer à la recapitalisation d’une banque en difficulté. Cette décision semble destinée à rapprocher les positions de l’Allemagne d’une part, des autres pays de la zone euro d’autre part, sur l’utilisation éventuelle du MES comme soutien direct au secteur bancaire. La formulation du communiqué publié à l’issue du conseil Ecofin implique aussi, pour qu’une recapitalisation directe par le MES soit possible, que l’Union européenne aboutisse à un accord imposant des pertes aux créanciers obligataires senior voire aux gros déposants des banques concernées. Ce texte est censé être adopté avant la fin de l’année. Autre condition: l’option d’une recapitalisation par le MES ne sera disponible qu’une fois que la Banque centrale européenne (BCE) aura endossé le rôle de superviseur unique des banques de la zone euro, en novembre 2014. L’Allemagne devra en outre modifier sa législation nationale, qui exclut pour l’instant spécifiquement une recapitalisation directe d’une banque par le MES.

 

Recapitalisation des banques grecques

Recapitalisation des banques grecques

 

La Banque centrale européenne (BCE) a donné mercredi un satisfecit au plan de recapitalisation des banques grecques, volet essentiel du plan de sauvetage financier de la Grèce. Athènes avait dévoilé le 12 novembre les détails de ce mécanisme de 50 milliards d’euros destiné à renflouer les caisses de ses banques en difficulté. En vertu de ce plan, les banques viables émettront des actions et des obligations convertibles. Si la demande d’investisseurs privés porte sur moins d’un dixième des actions ou obligations émises, les banques passeront sous le contrôle du HFSF, un fonds public financé par le plan de sauvetage et qui reprendra les titres émis. Ce plan a été critiqué dans les milieux bancaires grecs, où on lui reproche de ne pas être suffisamment incitatif pour les investisseurs privés. La BCE, elle, le juge adéquat. « La BCE fait bon accueil au projet », lit-on dans un avis de la banque centrale. « La BCE considère que le cadre proposé de mise à prix contient des incitations appropriées pour encourager les institutions de crédit grecques à s’affranchir du soutien de l’Etat dès que possible ». Les actions émises seront mises à prix avec une décote de 50% par rapport au prix moyen des 50 jours précédant l’émission. Le plan s’applique aux quatre principales banques grecques, la Banque nationale de Grèce, Alpha Bank, Eurobank et la Banque du Pirée.

 




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