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Retraites : Rebsamen parle trop vite

Retraites : Rebsamen parle trop vite

Rebsamen a dit tout haut ce que tout le monde pense tous bas ; Oui, faute de croissance , il faudra allonger la durée des cotisations avec l’allongement de l’espérance de vie qui menace l’équilibre financier de régimes. Une  réalité économique mais une erreur politique ! Du coup il a été recadré par Marisol Touraine et par Matignon. De toute manière d’ici 20 ans il est prévu que l’âge de la retraite passe à 64 ans mais en fai=at tout dépendra de la croissance et du rapport actifs-retraités. Le nombre de retraités croît plus vite que celui des actifs : il y a aujourd’hui 1,7 actif pour 1 retraité, alors qu’en 2060 il devrait y avoir 1,35 actif pour 1 retraité.  Ce déséquilibre s’explique notamment par le vieillissement de la population et l’arrivée à la retraite des générations d’après-guerre.

En effet, la population gagne chaque année en espérance de vie :

 

Génération

Hommes

Femmes

2010

77,5 ans

84,4 ans

2020

79,3 ans

85,7 ans

2030

80,9 ans

86,9 ans

2040

82,4 ans

88 ans

2050

83,8 ans

89 ans

 

Le ministre du Travail, François Rebsamen, a semé le trouble ce mardi en lâchant que le gouvernement allongerait, si nécessaire, la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, une mesure aussitôt écartée par sa collègue des Affaires sociales Marisol Touraine. La déclaration du ministre du Travail a surpris au moment où la pérennité du système des retraites de base semble mieux assurée, selon le Conseil d’orientation des retraites (COR). A l’inverse, les régimes de retraite complémentaire sont eux menacés de faillite. S’exprimant en début d’après-midi avant les questions au gouvernement, François Rebsamen a observé que «la légère augmentation des cotisations que nous avons faite assure aujourd’hui jusqu’à l’horizon 2023-2025 le système des retraites françaises». Il a aussi assuré qu’il n’était «pas question de baisser le niveau des pensions». Mais il est allé plus loin. «S’il faut progressivement, c’est d’ailleurs prévu dans la loi Ayrault, allonger la durée de cotisation, eh bien nous le ferons puisqu’il est normal que quand l’espérance de vie s’allonge, on allonge proportionnellement les durées de cotisation», a-t-il lâché. «Est-ce que c’est deux ans? (…) On verra ce que dira le conseil d’orientation des retraites», a-t-il dit. «Rien d’autre» n’est prévu que la réforme appliquée depuis janvier, a répliqué peu après Marisol Touraine. Pour elle, «la situation aujourd’hui est simple: une réforme des retraites a été menée, qui porte ses fruits».  En fin d’après-midi, François Rebsamen lui-même a tenu à préciser ses propos. «La loi qui a été votée prévoit un allongement de la durée de cotisation à 43 ans à partir de 2035. Je n’ai rien ajouté d’autre. J’ai dit que la durée de cotisation s’allongera progressivement, passera à 43 ans à l’horizon 2035», a-t-il dit. La réforme Ayrault prévoit, pour une retraite à taux plein, d’atteindre une durée de cotisation de 43 ans (172 trimestres) en 2035, pour les générations 1973 et suivantes. En revanche, la loi ne touche pas à l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 62 ans. Elle prévoit que ces mesures puissent évoluer. Or, dans ses dernières projections actualisées, présentées ce mardi, le COR estime qu’un retour à l’équilibre du système est possible à l’horizon 2020 si l’activité économique repart. Il ne recommande pas de renforcer la législation sur les retraites, du moins pour les retraites de base. Le COR admet que sous l’effet combiné des réformes, l’âge effectif du départ à la retraite atteindra peu à peu 64 ans. En revanche la situation est beaucoup plus délicate pour les retraites complémentaires. Les partisans d’un allongement de la durée de travail, comme l’UMP Xavier Bertrand, s’appuient sur les déficits des régimes des retraites complémentaires. L’idée est que ce qui se fera pour les complémentaires se reproduira pour les retraites de base. Pour remédier au trou potentiel de 15 milliards d’euros en 2030 de ces régimes complémentaires Agirc-Arrco, la Cour des comptes préconise notamment un recul de deux ans de l’âge légal de départ . Il faudrait dès lors travailler jusqu’à 64 ans pour toucher sa retraite complémentaire.

 

Chômage : « On peut faire mieux »  » (Rebsamen)…humour ?

Chômage : « On peut faire mieux »  » (Rebsamen)…humour ?

Sapin ne cessait de répéter que l’inversion du chômage était à portée de main (sans doute comme l’équilibre budgétaire dont il est maintenant responsable comme ministre des finances !). En fait Sapin de craignait pas le ridicule mais son successeur, Rebsamen, n’est pas mal non plus dans son exercice de vérité. « On peut faire mieux »  déclare-t-il ;  sans doute car c’est difficile de faire plus mal. S’il reconnait un échec du gouvernement, il explique que cela est du à la faible croissance et que ce n’est donc pas le seul échec du gouvernement. D’abord un constat, on progresse en ma trière de connaissances économiques au PS en s’apercevant que c’est la croissance qui crée des emplois, donc qu’il n’y a pas assez de création d’emplois pour résorber le chômage, autre belle déduction , un peu naïve et tardive quand même. On se demande alors pourquoi Rebsamen veut faire la chasse aux chômeurs à Pôle emploi. Pour faire baisser les statistiques ? S’il y a effectivement des individus qui s’installent dans le chômage l’énorme majorité souffre de ne pas trouver d’emploi. C’est un drame social et une humiliation. En fait Rebsamen ne sait pas quoi dire en constatant un nouveau record du chômage en septembre. Au total, 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité inscrits à Pôle emploi en métropole. C’est un « échec », selon François Rebsamen dans Le Parisien qui évoque la faible croissance. Mais s’il n’y a pas assez de création d’emplois, ce n’est pas seulement l’échec du gouvernement, se défend le ministre du Travail, qui appelle à la patience.  Après une légère embellie en août, Pôle emploi a accueilli en septembre 19.200 nouveaux inscrits (+0,6%) en catégorie A (sans aucune activité). La hausse est encore plus nette en incluant les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite (+50.200, +1,0%), pour un plus haut historique de 5,13 millions (5,43 millions avec l’Outremer). « Soyons honnêtes : nous sommes en échec« , a reconnu François Rebsamen dans une interview au Parisien, mais ce n’est pas la faute aux réformes engagées, insiste le ministre du Travail sur France Info, soulignant qu’il n’y a pas assez de créations d’emplois. « On peut  faire mieux et on va mieux faire« , a-t-il dit. Les dispositifs existants, citant notamment le pacte de responsabilité, « vont porter leurs fruits », a-t-il assuré », mais ça prend un peu de temps« .

 

« Les socialistes ne vivent plus comme les gens » Rebsamen

« Les socialistes ne vivent plus comme les gens » Rebsamen

Dans une intreview à un journal local, «  Le miroir » Rebsamen descend en flamme le PS concernant les réformes. Dans cet entretien, François Rebsamen assume aussi ses déclarations de début septembre sur le renforcement des contrôles auprès des chômeurs, qui avaient fait polémique. « Ce fut un véritable tollé médiatique. Politique aussi. Ce qui n’a pas empêché 60% de la population d’approuver ce message », claironne-t-il. Le ministre explique que les Français ont compris la nécessité de réformes pour « adapter notre système social », et tacle le PS. « Ils sont bien plus en avance que nous sur la nécessité d’un certain pragmatisme en politique. Malheureusement, le parti socialiste, ou du moins son secrétariat national refuse toutes ces avancées », déplore-t-il. « Le Parti socialiste est en pleine mue idéologique. Moi je l’ai effectuée depuis longtemps », poursuit François Rebsamen. Pour lui, « les socialistes ne vivent plus comme les gens : les élus ne connaissent pas le terrain ». Le ministre du Travail tacle aussi son prédécesseur à ce poste, Michel Sapin (photo), sur la manière de communiquer sur les (mauvais) chiffres du chômage. « Malgré l’amitié que je porte à Michel, il s’est totalement trompé. On ne juge pas le chômage mois par mois, mais sur des périodes plus longues : un trimestre, un semestre. Il s’est mis des boulets aux pieds et les a laissés à son successeur », juge François Rebsamen.

 

Rebsamen : de la ligue communiste révolutionnaire au libéralisme économique !

Rebsamen : de la ligue communiste révolutionnaire au libéralisme économique !

Nombre de responsables politiques du PS n’ont en fait aucune ossature idéologique, beaucoup sont passés sans difficulté du gauchisme  (le Premier secrétaire du parti y compris) au socialisme mou du PS, puis à la social démocratie avant de se rallier finalement au libéralisme. Ce que prouve une intreview de Rebsamen dont il a contredit la diffusion mais qui résumait bien sa pensée. Une pensée d’apparatchik (qui a fait toute sa carrière dans les cabinets avant d’accéder à se fonctions actuelles) qui en fait suit la direction du vent. C’est le véritable drame du PS qui n’a jamais été capable de définir une ligne politique un peu claire et qui du coup slalome entre la bureaucratie étatique et le social libéralisme. Le magazine bourguignon Le Miroir a dépublié une interview du ministre du Travail, François Rebsamen, à la demande du ministère. François Rebsamen y défend « une vision libérale de l’économie », propos qu’il dit ne pas avoir tenu. Mais durant les quelques heures de publication, l’interview s’est diffusée sur les réseaux sociaux.  Qui a dit qu’il se battait « depuis longtemps pour une vision libérale de l’économie » ? Qui estime qu’il faut adapter le système social français « en renforçant les contrôles, en assouplissant les seuils la législation sur les 35 heures, en autorisant le travail le dimanche » ? Qui regrette que le secrétariat national du PS refuse « toutes ces avancées » ? Pas François Rebsamen. Du moins selon… François Rebsamen.

Rebsamen et le chômage : la colère et le désarroi

Rebsamen et le chômage : la colère et le désarroi

 

C’et d’abord la colère dans les syndicats notamment suite aux propos de Rebsamen sur la nécessité de contrôler et sanctionner les chômeurs. Aussi Finalemenet le désarroi d’un gouvernement qui ne sait plus quoi faire face au chômage. En septembre 2012, Hollande promettait l’inversion, promesse répétées 20 ou 30 fois ensuite. En fait deux ans après c’est une augmentation historique du chômage et l’inversion est enterrée même par le ministre du travail Rebsamen. Comme souvent sur le sujet, la réaction est assez manichéenne avec d’un coté ceux qui stigmatisent les chômeurs et de l’autre ceux qui les défendent à tout prix ; D’abord une donnée macro économique incontournable, sans croissance pas de créations d’emploi, il faut au moins 1.5% de croissance du PIB pour créer des emplois. Ensuite s’il y a 5 millions de chômeurs (officiels, en fait 7 à 8 millions), ce ne sont pas les 350 000 emplois non pourvus qui peuvent répond résoudre la question. De plus ces 300 000 emplois sont tout à faiat approximatifs voire aléatoires. Il n’existe pas de vraies statistiques sur le sujet, c’est une approximation. Et dans une économie moderne, même avec une forte croissance, il y aura toujours un socle de 200 à 300 000 chômeurs et autant de postes non pourvus. Du fait des restructurations, des évolutions technologiques, de l’évolution des carnets de commandes et de la mobilité des biens et des personnes. Enfin il est vrai aussi que certains se sont installés dans le chômage, une minorité mais qui est réelle car on vit mieux parfois  avec les Assedic (ou la RSA) qu’en travaillant avec un salaire de 1000 euros grâce aux autres aides et aux exonérations fiscales.  Les syndicats et une partie de la gauche se sont donc  indignés mardi des propos du ministre du Travail, François Rebsamen, qui a dit souhaiter un renforcement du contrôle des chômeurs afin de s’assurer qu’ils cherchent effectivement un emploi. Face à cette vague de critiques, le ministre a dit ne pas comprendre « l’emballement médiatique » autour de ses déclarations et a assuré qu’il n’entendait pas « stigmatiser » les chômeurs. « Quand la gauche est là, elle ne harcèle pas les chômeurs.(…) Je ne demande que l’application de la loi », a-t-il plaidé en fin de journée sur RTL. La hausse du chômage s’est poursuivie en juillet en France, où le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, sans aucune activité, a atteint 3.424.400, un nouveau record. Selon François Rebsamen, au moins 350.000 postes ne sont pas pourvus et le ministère du Travail a mis en place des formations adaptées « pour pouvoir répondre à ces offres d’emplois qui ne trouvent pas preneur », a-t-il dit mardi matin sur i>Télé. « Trois cent cinquante mille offres qui ne trouvent pas preneur dans un pays qui compte 3,4 millions de chômeurs, c’est quand même quelque chose d’insupportable », a-t-il souligné.  Et s’il a dit compter sur ces formations afin de répondre à la demande, le ministre a aussi estimé qu’il faudrait davantage veiller à ce que tous les chômeurs cherchent un emploi, laissant entendre que les abus étaient nombreux. « Je pense qu’il faut renforcer les contrôles », a-t-il dit. « Quand on est chômeur au sens du Bureau international du travail, on recherche un emploi, et donc c’est négatif pour ceux qui recherchent un emploi d’être à côté de personnes qui ne cherchent pas d’emploi. »

 

Chômage : renforcer les contrôles (Rebsamen)

Chômage : renforcer les contrôles (Rebsamen)

 

Il na pas complètement tort  Rebsamen, certains chômeurs (pas la majorité) préfèrent vivre avec les ASSEDIC (voire le RSA) plutôt que de rechercher du travail. Souvent d’ailleurs avec les autres aides sociale,  un salarié  qui gagne de l’ordre de 1000 euros s’en tire moins bien qu’un chômeur. Contre le chômage, le gouvernement joue donc de la carotte et du bâton.  Mais on doit tout autant admettre que les offres d’emplois sont rares en ce moment et que Pôle emploi propose souvent des CDD de quelques heures par semaine et à 50km voire plus loin du domicile ce ne sont pas les 3 à 400 000 emplois disponibles qui pourront répondre aux besoins des 5 millions officiels de chômeurs (en fait 7 à 8 millions avec le RSA, les non-inscrits et les bénéficiaires de l’allocation handicapés). . Le ministre du travail, François Rebsamen, a donc déclaré ce mardi sur i-Télé avoir demandé à Pôle emploi de «renforcer les contrôles» sur les chômeurs «pour vérifier qu’ils cherchent bien un emploi». Le ministre, qui constate qu’il y a en France 350.000 offres d’emplois non pourvues, veut que Pôle emploi agisse «dans un état d’esprit différent».  «C’est négatif, quand on est un chômeur qui recherche un emploi, d’être à côté de quelqu’un qui ne cherche pas d’emploi. Il n’est pas possible, dans un pays qui est en difficulté, qui veut se redresser, d’avoir des gens» qui ne recherchent pas vraiment du travail, estime le ministre. «Bien sûr, il ne s’agit pas de la majorité des chômeurs, nuance-t-il. Pour certains il y a des problèmes de salaire, d’adéquation» entre la formation et l’offre d’emploi, et «c’est pour ça qu’on fait des formations prioritaires». Sur les 100.000 formations annoncées par François Hollande pour l’année 2014, 58.000 ont à ce jour été données, a précisé François Rebsamen.  Comment se manifestera ce contrôle renforcé? «Par des convocations, des vérifications. Sinon, on est radié. On peut d’ailleurs se réinscrire après», souligne-t-il. Interrogé sur un éventuel durcissement des règles d’indemnisation des chômeurs, le ministre n’a pas abondé dans ce sens, déplorant toutefois que «tout [soit] tabou». Pour le ministre du Travail, qui a reconnu la semaine dernière «un échec» du gouvernement après la publication des nouveaux chiffres mensuels du chômage, on n’a pas encore «tout essayé». «La formation, l’éducation, la recherche: c’est là-dessus qu’on est en retard», a-t-il déploré.

 

Le « chômage est un échec du gouvernement » (Rebsamen, ministre du travail) … ah bon !

Le « chômage est un échec du gouvernement »  (Rebsamen, ministre du travail) … ah bon !

 

Etonnant,  avec Michel Sapin, il y a avait toujours des motifs de se réjouir et surtout d’espérer la fameuse inversion mais du coup avec le nouveau ministre Rebsamen, le constat est sans appel c’est l’échec ce qui ne l’empêche pas d’espérer toujours avec la même rengaine : le pacte de responsabilité ! Le martelage sur le retournement de la courbe du chômage fait bel et bien partie du passé. Ce samedi, François Rebsamen, le ministre du Travail, évoque « un échec » à propos de la lutte contre le chômage depuis le début du quinquennat de François Hollande. Pour autant, le ministre se dit convaincu que la politique choisie est « adaptée à la situation économique » et « portera ses fruits ».  Interrogé sur France Info sur les 500.000 chômeurs supplémentaires depuis l’élection à la présidence en 2012 de François Hollande, François Rebsamen, qui a succédé à Michel Sapin au Travail en avril, a dressé un constat sombre.    »C’est un échec, chaque mois j’en mesure la gravité. Derrière les chiffes ce sont des hommes et femmes qui souffrent, qui ont perdu leur travail souvent dans des zones industrielles anciennes où les entreprises n’avaient pas su évoluer, s’adapter à la production de produits innovants », a poursuivi le ministre du Travail. « Je reste persuadé que la politique que nous menons est adaptée à la situation économique; il faut être pragmatique, elle va porter ses fruits », a-t-il affirmé. « C’est long, c’est trop long….C’est vrai, le président de la République en est persuadé, c’est d’ailleurs pour ça qu’il nous demande de booster à travers le pacte de responsabilité et de solidarité », a-t-il fait valoir.  Les derniers chiffres, publiés mercredi 27 août, ont fait état d’une forte hausse du chômage pour le mois de juillet. Plus de 26.000 chômeurs supplémentaires se sont inscrits à Pôle emploi. Le nombre de chômeurs n’ayant pas du tout travaillé a atteint le niveau record de 3,424 millions de demandeurs d’emploi. C’est le neuvième mois consécutif de hausse du chômage.  François Rebsamen a plusieurs fois revu les objectifs du gouvernement dans sa lutte pour l’emploi à la baisse. En avril, il estimait que repasser sous les 3 millions de chômeurs en 2017, comme promis par François Hollande, était « un objectif ambitieux ». En juin, il avait indiqué n’espérer désormais qu’une « stabilisation » du taux de chômage sous le seuil des 10% de la population active d’ici la fin 2014.

 

Chômage : « pas de pronostic» estime Rebsamen…..c’est mieux !

Chômage : « pas de pronostic» estime Rebsamen…..c’est mieux !

Prudent,  le nouveau  ministre du Travail ne veut pas se ridiculiser comme Sapin ; il assure qu’il croit en une inversion de la courbe du chômage, sans pour autant avancer une quelconque date. (Un jour….peut-être !  NDLR) »L’emploi, c’est la priorité des priorités », a martelé François Rebsamen sur RTL, mardi matin. Le nouveau ministre du Travail a rappelé les engagements de François Hollande concernant son ministère : « Il faut aller aller plus vite, plus fort, ce sont les consignes du président de la République ». Si je n’y croyais pas je n’aurais pas accepté ce poste François Rebsamen, ministre du Travail « Il peut y avoir une croissance forte en emplois, j’y crois », a insisté celui qui a été réélu maire de Dijon en mars dernier. Si je n’y croyais pas je n’aurais pas accepté ce poste« , a-t-il ajouté. Mais il faut, selon lui, « faire des efforts sur l’apprentissage et en matière de formation professionnelle. »  François Rebsamen a tenu à « saluer la stabilisation du chômage en 2013, et la légère baisse du chômage des jeunes ». Mais si son prédécesseur, Michel Sapin, et l’ancien premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avaient promis une inversion de la courbe du chômage avant la fin 2013, le nouveau ministre ne veut pas se  »hasarder à un concours de pronostics ».

 

« Supprimons le Sénat! » (Rebsamen, PS); Bah oui !

 « Supprimons le Sénat! » (Rebsamen, PS);  Bah oui !

Rebsamen considère que si les sénateurs ne représentent plus les collectivités locales, alors il faut supprimer le sénat ; il faut dire que Rebsamen est un farouche défenseur du cumul des mandats ( aussi du sénat) et qu’il s’oppose de ce point de vue au gouvernement. Il n’a pourtant pas tort sur le fond car le sénat ne sert déjà pas à grand chos ;  outre son inutilité, il y a aussi son coût exorbitant en cause (343 sénateurs quand il n’y en a que 100 aux Etats unis et avec des avantages substantiels). Si effectivement les sénateurs ne sont plus que des élus nationaux pourquoi deux chambres  dès lors que de toute façon c’est toujours l’assemblée nationale  qui institutionnellement a toujours le denier mot.  Invité vendredi de Décideurs Politiques, l’émission du JDD.fr en partenariat avec DECIDEURS TV, le président du groupe socialiste au Sénat François Rebsamen assume son opposition au non-cumul des mandats et va même plus loin :  »Si on fait le non-cumul des mandats, supprimons le Sénat! »  Peu importe les critiques de son propre camp, François Rebsamen assume : il est fermement opposé au non-cumul des mandats défendu par le gouvernement. « Les gens sont très critiques sur cette position qui est la mienne », reconnaît le président du groupe socialiste au Sénat, invité vendredi de Décideurs Politiques. Mais selon le maire de Dijon, « si on ne représente plus les collectivités locales, on n’a pas besoin de Sénat ». Et il va même plus loin : « Si on va jusqu’au bout de la logique, à ce moment-là, supprimons le Sénat

 

Pour Hollande :  » première dame, c’est fini » (Rebsamen)

François Rebsamen :  » première dame, c’est fini »(Rebsamen)

 

C’est la déclaration d’un proche de Hollande ( sur RTL) qui essaye ainsi de sortir Hollande la mouise vaudevillesque dans laquelle il s’est mis lui-même. Une déclaration pas anodine car cela signifie qu’Hollande met ses actes en conformité avec sa pensée. En clair  Hollande n’aime pas le mariage et il en a le droit. Il est incapable de rester avec une même compagne, c’est aussi son droit. Alors il n’y a  vraiment aucune raison pour installer une première dame à l’Alysée. D’autant plus que cette fonction est désuète, inutile et qu’elle ne bénéficie d’aucun statut légal. Hollande est marié mais avec le pouvoir (la France ! c’est plus emphatique ), pour le reste cela relève de la vie privée. C’est en substance ce qu’il risque de dire lors de sa conférence de presse. Un argument qui ne convaincra pas car un homme d’Etat ne peut revendiquer une part privée dans sa vie. Ou alors il ne faut pas s’afficher avec complaisance devant les médias  avec épouse et/ou compagne et maîtresse. A moins de considérer que cela ne relève du pacte de la monarchie républicaine, argument suprême souvent utilisé pour faire passer le l’injustifiable (la fiscalité par exemple).

 

Rebsamen: « Absence de pédagogie » ?, non de compétences

Rebsamen: « Absence de pédagogie » ?, non de compétences

 

 

Ce n’est pas bon signe quand on commence à accuser l’insuffisance pédagogie, en général on explique ensuite que c’est la presse qui ne comprend rien, bref la pente du déclin politique. Rebsamen devrait quand être conscient que ce n’est pas faute de parler dans les médias ; le gouvernement est discrédité simplement par son incompétence, à commencer par Hollande qui n’a pas  l’étoffe d’un président, qui tergiverse sur tout et n’a aucune ligne sur le plan économique. Il ‘s’est entouré d’apparatchiks qui ne connaissent rien à leurs dossiers (Montebourg à l’industrie, Touraine à la santé, Ayrault Premier ministre etc.). Contrairement à ce que dit Rebsamen ce n’est pas même une politique de technocrates mais d’apparatchiks à la fois incompétents techniquement et coupés des réalités économiques et sociales. Rebsamen, chef de file des sénateurs PS, estime que la majorité socialiste au pouvoir depuis juin 2012 a « péché dès le début par l’absence de pédagogie sur la situation de notre pays », et qu’aujourd’hui « les ministres et le PS » devraient davantage l’expliquer. Dans un entretien au Journal du dimanche, ce proche de François Hollande déclare qu’ »après dix ans loin du pouvoir et avec des ministres jeunes n’ayant pas tous l’expérience de l’Etat, il a fallu du temps pour se roder ».   »Nous avons péché dès le début par l’absence de pédagogie sur la situation de notre pays. Je l’ai dit au président de la République. Lui a fait ce devoir d’explication. Ce serait bien que les ministres et le PS le fassent davantage », ajoute-t-il.   »Ensuite, tous ces rapports commandés ont eu un effet anxiogène. Je suggère d’y mettre un terme et de faire confiance directement aux parlementaires et aux ministres. Il y a peut-être par moments une gestion trop technocratique », selon le sénateur-maire de Dijon.  Comme on lui demande si le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, très présent dans les médias, « en fait trop cet été », François Rebsamen répond: « Disons qu’il sait être au service de sa popularité. C’est sa méthode et visiblement elle lui réussit plutôt bien ». Enfin, interrogé sur la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), la traditionnelle rentrée politique d’Arnaud Montebourg, à laquelle prendra part le 18 août le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, il refuse d’y voir une réunion de « Premiers ministrables » adversaires de l’austérité.   »Je n’imagine pas une seconde que Bartolone et Montebourg croient, comme une partie de la gauche de la gauche, que l’on peut relancer l’activité économique par décret », dit M. Rebsamen. « Pour le reste, je le dis à tout le monde: il y a un Premier ministre, la succession n’est pas ouverte ».

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