Archive pour le Tag 'rebond'

Production industrielle : léger rebond en mai et inquiétudes pour la suite

production industrielle : léger rebond en mai et inquiétudes pour la suite

La production manufacturière a augmenté de +1,4% en mai. Elle a été tirée par une très forte hausse de +45,1% de la production dans le secteur cokéfaction-raffinage « avec la fin des mouvements de grève dans les raffineries », a détaillé l’Institut national de la statistique. Les grèves dans les raffineries avaient provoqué une chute de -25,8% de la production en avril et de -13,3% au cours des trois derniers mois, par rapport à la même période de l’année dernière. Par contre pour la suite à partir de juin, des inquiétudes émergents au point qu’on pourrait tutoyer la récession.

Sur les trois derniers mois (mars à mai) comparé à la même période de l’an passé, la production industrielle est en hausse de 1,5%, et de 2,1% pour la production manufacturière.

En mai sur un mois, la grande majorité des secteurs sont orientés à la hausse. Notamment l’automobile avec une augmentation de +5,8%, après -1,7% en avril. Ce secteur a progressé de +25,4% sur les trois derniers mois, comparés à la même période de l’an dernier. L’industrie automobile est « moins affectée qu’il y a un an par les difficultés d’approvisionnement en composants électroniques », explique l’Insee.

La fabrication de biens d’équipement augmente de +1,5% sur un mois et de +8% sur les trois derniers mois comparés à la même période de 2022. Celle de la production dans les industries agro-alimentaires grimpe de +1,6%, après -0,5% un mois plus tôt.

En revanche, la catégorie « autres matériels de transport » qui comprend l’aéronautique, est en recul de -2,1% sur un mois, tout comme le secteur textile-habillement, qui baisse de -2,9%, et la pharmacie qui subit un tassement de -1,8%.

Mais l’inquiétude concerne surtout « la production de certaines branches intensives en énergie [qui] baisse fortement », relève l’Insee. C’est notamment le cas pour la sidérurgie, qui voit sa production chuter de -19,1% sur les trois derniers mois, comparés à la même période de 2022. Idem pour la fabrication de pâte à papier, de papier et de carton qui diminue de -24,2% et celle de produits chimiques de base, en recul de -13,1% sur la même période.

Chine : rebond temporaire des exportations ?

Chine : rebond temporaire des exportations ?


Les exportations de la Chine ont rebondi en mars dans un contexte de reprise technique de l’activité économique dans le pays. Le risque de récession à l’étranger menace néanmoins la demande en produits chinois.

Les ventes l’étranger, qui étaient constamment dans le rouge depuis octobre, ont progressé en mars de 14,8% sur un an en dollars, selon des chiffres publiés ce jeudi 13 avril, par les douanes chinoises.

Des analystes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendaient pourtant à un nouveau repli (-7,1%), après celui en janvier-février cumulés (-6,8%), seule donnée alors publiée.

Le rebond est « une surprise », souligne l’économiste Zhiwei Zhang, du cabinet Pinpoint Asset Management.
« Il s’explique en partie par un faible effet de base avec l’an dernier quand de nombreuses usines avaient été contraintes de fermer » à cause du Covid, avance-t-il.

Il y a un an en mars, le confinement de Shanghai en pleine pandémie avait lourdement pénalisé l’activité en Chine et fait chuter les exportations (-0,1%). Le pays a finalement levé en décembre l’essentiel de ses restrictions sanitaires, ouvrant la voie à une reprise progressive de l’activité.

Toutefois un répit de courte durée car la menace de récession aux Etats-Unis et en Europe, combinée à une inflation galopante, contribue en effet à affaiblir la demande internationale en produits chinois.

Les importations de la Chine ont, quant à elles, poursuivi leur repli en mars (-1,4% sur un an), mais à un rythme plus modéré, signe d’une reprise de l’activité qui peine encore à se stabiliser. En janvier-février, les achats de la Chine de produits étrangers avaient reculé de 10,2% sur un an.

La Chine devrait néanmoins représenter cette année environ un tiers de la croissance mondiale, avait indiqué le mois dernier à Pékin la directrice générale du FMI.

Covid France 23 novembre 2022: Rebond avec 64 772 cas supplémentaires en 24 heures

Covid France 23 novembre 2022: Rebond avec 64 772 cas supplémentaires en 24 heures

On enregistre mardi 22 novembre 2022 : 64 772 cas supplémentaires en 24 heures, 158.427 morts au total, +89 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.335 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.092 (+89 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,19 le taux d’incidence à 325,71 et la tension hospitalière à 19,2 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.
La France compte actuellement 18.186 (+51) personnes hospitalisées et 971 (-7) malades en réanimation.

Bilan des régions:

• Ile-de-France : 5.094 (+38) hospitalisées, 299 (+1) en réanimation et +9 décès en 24h
• Grand Est : 1.588 (+1) hospitalisés, 81 (-6) en réanimation et +8 décès en 24h
• Hauts de France : 1.558 (+8) hospitalisés, 81 (+1) en réanimation et +11 décès en 24h
• Auvergne Rhône Alpes : 1.839 (-38) hospitalisés, 86 (-10) en réanimation et +8 décès en 24h
• Provence-Alpes Côte d’Azur : 1.582 (+69) hospitalisé, 82 (+1) en réanimation et +11 décès en 24h
• Bretagne: 490 (-14) hospitalisés, 35 (-1) en réanimation et +2 décès en 24h
• Normandie : 1.083 (-10) hospitalisés, 30 (+1) en réanimation et +6 décès en 24h
• Nouvelle-Aquitaine : 1.341 (-10) hospitalisés, 82 (+2) en réanimation et +8 décès en 24h
• Pays de la Loire : 395 (+17) hospitalisés, 17 (+3) en réanimation et +2 décès en 24h
• Occitanie: 1.197 (-9) hospitalisés, , 66 (-7) en réanimation et +9 décès en 24h
• Centre-Val de Loire : 875 (+12) hospitalisés, 38 (-1) en réanimation et +5 décès en 24h
• Bourgogne-Franche-Comté : 831 (-11) hospitalisés, 61 (+6) en réanimation et +8 décès en 24h

Ventes Automobile en Europe : Léger rebond sur tendance nettement baissière

Ventes Automobile en Europe :Léger rebond sur tendance baissière

Un léger rebond de 9,6% au mois de septembre Surtout du aux progressions du groupe Volkswagen . Globalement cependant les immatriculations s’inscrivent dans une tendance baissière retrait même de 2021 est sans doute en retrait de 25 % par rapport à 2019.

Ce mois de septembre a été marqué par un fort rebond du numéro un européen, Volkswagen (+25,7%). Cela s’explique par des ventes en forte hausse notamment chez Skoda, Audi et Porsche. Une performance qui améliore ses chiffres sur les neuf premiers mois de l’année (-13,9% et 1,7 million de véhicules vendus).
Quant à son concurrent direct, Stellantis affiche un mois de septembre stable (+0,3%). Il est, par contre, le grand groupe le plus touché depuis début 2022 : -17,2% et 1,4 million de véhicules vendus. Il enregistre de forts reculs de ses marques Jeep, Fiat et Citroën.
Quant à Renault, le français se défend bien. Avec une légère baisse de ses ventes en septembre (-1,2%) et une plus modérée sur les neuf premiers mois de l’année (-6,4%), après de fortes chutes les années précédentes. Le groupe au losange est porté par les performances de sa marque économique Dacia.

En cause les difficultés d’approvisionnement d’équipements en prenant surtout de la Chine mais sans doute encore davantage des interrogations des automobilistes quant aux perspectives de la voiture du futur surtout compte tenu du prix de la voiture électrique

Covid : Un rebond épidémique oublié

Covid : Un rebond épidémique oublié

 

La campagne électorale actuelle revêt un caractère relativement surréaliste car  complètement coupée des réalités d’une conjoncture économique qui nous conduit vers la stagflation (inflation mais sans croissance), qui oublie la situation géopolitique particulièrement dangereuse en même temps que la crise du climat et la possible famine mondiale.

Plus personne ou presque ne parle de la covid  pourtant Les chiffres sont particulièrement inquiétants ( sauf vendredi ou les autorités n’ont trouvé aucune contamination nouvelle. !!!).Les chiffres de contamination du Covid-19 repartent pourtant  nettement à la hausse : de 20 000 cas par jour en moyenne la semaine dernière, à 40 000 cas, le jeudi 9 juin ( Avec des pointes jusqu’à 50 000).

Après une baisse ininterrompue de trois mois, les contaminations reprennent. En sept jours, 40 151 nouveaux cas ont été répertoriés, soit une hausse de 58 % de cas positifs. 2 364 personnes ont été hospitalisées pour Covid-19 en une semaine, marquant une légère progression. Le Pr Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service des maladies infectieuses à l’Hôpital Saint-Antoine (AP-HP), appelle à la surveillance et rappelle que l’hôpital est « en tension » en raison d’un « manque de personnel flagrant« .

Selon les autorités sanitaires, les nouveaux variants, BA.4 et BA.5, sont moins dangereux – sauf pour les personnes immunodéprimées ou atteintes de maladies chroniques.

Le problème cependant pourrait être l’apparition à la fin de l’été d’un nouveau variant qui lui serait plus dangereux que les récents BA4 et BA5.

On notera d’ailleurs que cette problématique est à peu près absente dans la plupart des argumentaires des candidats aux législatives.

Covid: Rebond des contaminations et des hospitalisations

Covid: Rebond des contamination et des hospitalisations

 

Bien que moins dangereux que BA 1, le nouveau variant BA2  est encore plus contaminant. Il représentait 52% des contaminations la semaine du 28 février.Hier mardi 15 février, non encore constatée 117 000 contaminations, soit une nette hausse.
« Les régions où l’incidence est repartie à la hausse sont celles qui sont revenues de vacances le 21 février », a détaillé Arnaud Fontanet sur France Inter. La zone B, comprenant notamment les Hauts-de-France, le Grand Est, Paca ou la Bretagne, connaît effectivement une augmentation de l’incidence depuis cette date. De même, dans les régions de la zone C (Ile-de-France et Occitanie), on constate une hausse des contaminations à partir du 7 mars, date de la fin des vacances scolaires.Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 avait atteint un record fin janvier, avec plus de 366 000 contaminations par jour en moyenne. Ce chiffre a ensuite connu une baisse continue, jusqu’au début du mois de mars, où il n’a pas réussi à descendre en dessous des 50 000 en moyenne glissante. Depuis maintenant une dizaine de jours, on constate même une augmentation des nouveaux cas : on en dénombrait 65 000 par jour le 13 mars.

Du côté des nouvelles hospitalisations, les indicateurs ont cessé de diminuer. Après un pic à plus de 2 900 entrées à l’hôpital début février, ce chiffre est redescendu à 950 en moyenne début mars, mais cela fait plus d’une semaine qu’on observe un plateau. Voire une légère augmentation : en moyenne au 13 mars, on comptait 973 nouvelles hospitalisations par jour.

 

Covid : un rebond de l’épidémie ( ministre de la santé)

Covid : un rebond de l’épidémie ( ministre de la santé)

«La Covid ne baisse plus, elle  augmente même», a dit le ministre de la santé.

Le nombre de nouveaux cas positifs s’élevait jeudi soir à 74.818 et à  72 399 vendredi selon Santé publique France, contre 60.225 il y a une semaine.

L’Allemagne a enregistré vendredi plus de 250.000 nouveaux cas de Covid-19 et le taux d’incidence sur sept jours dépasse les 1400. «Le nombre de cas et l’incidence augmentent à nouveau (…). Dans de nombreux districts, l’incidence est toujours supérieure à 2000, voire à 2500», a abondé Lothar Wieler, directeur de l’institut de veille sanitaire Robert Koch.

La Chine, elle,  a dû se résoudre vendredi à confiner la grande ville de Changchun, dans le nord-est du pays.

Covid 15 nov 2021 France: rebond

Covid  15 nov 2021 France: rebond 

 

3241 cas supplémentaires dans le bilan de ce lundi 15 novembre 2021. Le taux d’incidence repasse au-dessus des 100 cas pour 100 000 habitants…

Dans les hôpitaux, on dénombre actuellement 7361 patients hospitalisés pour Covid-19 (en hausse de 250 par rapport à hier) tandis que 1257 personnes sont en réanimation (+47). Sur les dernières 24 heures, 631 malades ont été admis à l’hôpital soit 506 de plus que la veille et 148 de plus comparé à lundi dernier. 144 admissions en réanimation ont été enregistrées, soit 118 de plus qu’hier et 23 de plus que lundi dernier.

Covid France : rebond

Covid France  : rebond

Ces dernières semaines la moyenne était autour de 5000 pour les contaminer. Désormais l’épidémie connaît un léger rebond en France où 6541 malades sont toujours hospitalisés ce jeudi, dont 271 depuis la veille. Ils étaient 6489 mercredi. 1037 personnes sont traitées dans les services de soins critiques – 58 y ont été accueillies ces dernières 24 heures – contre 1038 la veille. 33 personnes sont également mortes du Covid dans les hôpitaux français ce jeudi, selon Santé publique France, portant le bilan à 90.739 morts à l’hôpital depuis le début de la pandémie.

6461 nouveaux cas ont par ailleurs été détectés lors des dernières 24 heures, contre 6528 la veille et 6127 jeudi dernier. Le taux de positivité des tests s’élève, lui, à 1,8%. Sur le front des vaccinations, 51.167.424 personnes ont reçu au moins une injection (soit 75,9% de la population totale) et 49.963.139 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 74,1% de la population totale), depuis le début de la campagne vaccinale en France

Covid-19 rentrée scolaire : rebond des contaminations en septembre

Covid-19 rentrée scolaire : rebond des contaminations en septembre ?

 

 

Le taux d’incidence des 10-19 ans s’élève  à 260, soit 35% de plus que dans la population générale, selon les données disponibles le 30 août. Les moins de 10 ans affichent un taux plus faible (133), mais qui a tendance à augmenter, contrairement aux autres classes d’âge. Un tel niveau avait d’ailleurs été atteint au printemps dernier et avait entraîné un passage en distanciel et l’avancement des vacances pour freiner la diffusion du virus.

Ces chiffres pourraient d’ailleurs être sous-estimés. L’épidémiologiste Vittoria Colizza rappelle qu’il est « beaucoup plus difficile de détecter un cas de Covid chez les enfants, car ils font davantage de formes asymptomatiques ou avec des symptômes faibles », qui ne font pas l’objet d’un dépistage systématique

A cause de la circulation importante du virus chez les plus jeunes et d’une couverture vaccinale plus faible que chez les adultes, Vittoria Colizza redoute un « effet rentrée »« L’été dernier, la hausse du nombre de cas avait accéléré à la rentrée à cause d’un brassage de population revenant de zones touristiques, où le virus circule beaucoup. » La chercheuse avait d’ailleurs participé au début de l’été à la réalisation de projections avec l’Institut Pasteur, selon lesquelles les mineurs pourraient représenter presque 50% des cas en septembre. Des résultats qui « restent valables », selon elle. Or, « si on laisse le taux d’incidence augmenter chez les enfants, cela va se répercuter dans les autres tranches d’âge ».

Après l’Afghanistan, un rebond du terrorisme islamique

Après l’Afghanistan, un rebond du terrorisme islamique

Pour l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, l’Afghanistan va redevenir un lieu d’attraction pour tous les salafistes européens, comme avant le 11 septembre 2001( dans l’Opinion, Extrait)

 

Président de la chambre à la cour d’appel de Versailles après avoir été, entre 2006 et 2015, juge d’instruction s au pôle antiterrorisme du tribunal de grande instance de Pari, Marc Trévidic est l’auteur de Le roman du terrorisme paru chez Flammarion en novembre 2020.

Que vous inspire la découverte de talibans infiltrés parmi les réfugiés accueillis en France ?

La notion de « taliban » est large, entre les différentes factions existantes et tous les chefs tribaux. Il y a des guerres intestines. Certains des réfugiés en question sont sans doute recherchés par leurs propres troupes parce qu’ils ont aidé les forces gouvernementales, qu’ils ont trahi ou pris de l’argent dans la caisse, mais j’imagine mal les talibans en tant qu’organisation vouloir infiltrer des agents dormants en Europe pour l’instant. Je ne vois pas trop leur intérêt, au moins pour les deux ans à venir. Ils devraient se tenir à carreau le temps de prendre totalement les rênes en Afghanistan. On a vu déjà, par le passé, dans le flot des réfugiés venus de Syrie et d’Irak, des terroristes passés successivement par al-Nosra, puis par l’Etat islamique et par Ahrar al-Cham en Syrie qui n’étaient plus dans les bons papiers des cheiks ayant pris le pouvoir. Tous n’en demeurent pas moins des fondamentalistes religieux et de potentiels terroristes.

Faut-il craindre que l’Afghanistan redevienne une base pour les terroristes ?

Toute partie du monde perçue comme une terre de « vrai islam » où l’on applique la charia représente une attraction pour les salafistes-jihadistes européens. Si on leur ouvre la porte, ils vont s’y rendre. Une fois là-bas, le régime en fera ce qu’il veut : les entraîner militairement – pas forcément sous la forme de camps à ciel ouvert comme avant le 11 septembre 2001 –, continuer leur formation idéologique, etc. Ils peuvent servir, à un moment donné, des intérêts stratégiques des talibans ou des pays qui les soutiennent et être envoyés organiser des attentats dans certaines parties du monde. L’idée que des Français vont retourner sur cette terre – il y en a eu un paquet par le passé – et être chapeautés par des extrémistes religieux représente un danger. Cela donne aussi un souffle à l’idéologie qui peut disparaître petit à petit quand il ne se passe rien. On a vu ce qu’avait donné la proclamation du califat avec un exode massif des salafistes européens. Cela étant, l’Afghanistan est un peu moins accessible que la Syrie et l’Irak. Il faut crapahuter pour s’y rendre, il ne suffit pas d’un billet d’avion à 230 euros. Heureusement, on a les moyens d’éviter un exode massif. Cela se fera par petits nombres. Parmi les derniers dossiers que j’ai traités, une demi-douzaine de terroristes dont Mohammed Merah (responsable des tueries de Toulouse et Montauban en 2012) avaient été formés au Waziristan, région tribale à la frontière du Pakistan et de l’Afghanistan.

A quel point le Pakistan est-il impliqué?

C’est un pays ami des talibans. Au moins la moitié de la hiérarchie des services de renseignement pakistanais (l’ISI, qui emploie 800000 personnes et fait la pluie et le beau temps dans le pays) est historiquement proche des chefs talibans. Le Pakistan est toujours partant pour déstabiliser l’Inde, comme on l’a vu par le passé quand al-Qaïda a été utilisé au Cachemire pour des actions terroristes. Tout le monde occidental sait que le Pakistan n’est pas un véritable allié. C’est un Etat très instable disposant de l’arme nucléaire, qu’on laisse agir parce qu’il n’y a pas le choix.

Croissance Europe : rebond encore timide

 

les autorités se félicitent du rebond de la croissance en Europe, pourtant un rebond encore modeste comparé par exemple à celui des États-Unis. Ce rebond européen est à relativiser car il se fonde  sur la comparaison avec une année 2020 désastreuse. Les États-Unis ont d’ores et déjà retrouvés leur niveau d’activité d’avant crise alors qu’en Europe il faudra attendre 2022 ou 2023 pour atteindre le niveau de 2019. Le rebond du second trimestre est de 2% pour  le PIB : de la zone euro (pour +1,9% dans l’UE) lors des trois derniers mois, après deux reculs successifs. des campagnes vaccinales et un allégement progressif des restrictions sanitaires.

L’Espagne (+2,8%), l’Italie (+2,7%) et l’Allemagne (+1,5%) tirent la croissance européenne, tandis que la France, qui renoue avec une évolution positive de la création de richesse, reste en retrait (+0,9%).

Outre la quatrième vague Covid  qui pourrait affecter la croissance, une autre menace est à prendre en considération à savoir la montée de l’inflation jugée transitoire par certains experts proches du pouvoir mais qui en fait pourrait durer d’après l’avis même de la Fed.( Aux États-Unis l’inflation est de 4 % sur un an).

En zone euro, le taux annuel d’inflation  a augmenté en juillet, à 2,2%, dépassant l’objectif de 2% de la BCE .
Ces tensions sur les prix font craindre aux marchés financiers une remontée des taux d’intérêt. Mais la Banque centrale européenne comme le Fonds monétaire international (FMI) et de nombreux experts jugent cette hausse de l’inflation « temporaire ». La BCE poursuit sa politique monétaire accommodante, avec des taux directeurs au plus bas et un programme de rachat de dettes massif. L’objectif ? Soutenir la reprise économique en Europe.

Croissance : rebond du commerce de détail en juin

Croissance : rebond du commerce de détail en juin

Les ventes du commerce de détail ont continué de progresser en juin, en hausse de 1,5% par rapport à mai, stimulées par la levée des restrictions sanitaires, selon des données publiées lundi par la Banque de France.

«Alors que les ventes de produits alimentaires sont stables (+0,2 %), celles de produits manufacturés, en hausse de +10,2 %, permettent cette progression générale», détaille la banque centrale dans un communiqué.

Les ventes de produits manufacturés sont passées 1,3% au-dessus de leur niveau de juin 2020, et même 11,9% au-dessus de leur niveau de juin 2019, souligne la Banque de France. «Ce sont avant tout les produits d’équipement de la personne qui connaissent les meilleures évolutions, en particulier le textile et habillement (+25,6 % par rapport à mai), le matériel de sport (+23,0 %) et l’horlogerie-bijouterie (+20,9 %)», détaille le communiqué.

Par type de lieux de vente, les petits commerces tirent leur épingle du jeu, avec des ventes en hausse 11,4% sur un mois, tout comme les grands magasins (+17,6%), contre un repli pour la grande distribution (-1%), les supermarchés (-3,6%) et les hypermarchés (-0,8%), qui pèsent toutefois à eux deux plus de 80% des ventes du commerce de détail.

Un rebond de « 5,75″ % de l’économie française en 2021

 

La banque de France reprend à son compte les prévisions de l’INSEE avec toutefois un  degré  de précision qui masque mal le caractère volontariste de l’institut financier.

En effet la plupart des institutions annoncent une hausse de la croissance de 6 % pour la France. Pourquoi cette différence de 0,25 % qui ne correspond à aucune donnée fiable. Sans doute pour donner une légitimité à un organisme bancaire qui ne sert pas grand chose depuis l’euro. De toute manière,  il faudra attendre 2022- sauf nouvelles crises sanitaire–pour retrouver le niveau économique de 2019.Le gouvernement français reste, lui, sur une prévision de 5% à ce stade. 

Dans les services marchands, le rebond est très net, grâce à l’allègement des restrictions sanitaires. Dans la restauration, le niveau d’activité est passé de 25% de son niveau d’avant crise en mai, à près de 70% en juin, et dans l’hébergement il a augmenté de 20 points à 53%.

La situation est plus contrastée dans l’industrie, avec des secteurs qui restent à la peine, comme l’aéronautique et l’automobile qui tournent aux trois quarts de leur niveau normal. La production est notamment pénalisée par les tensions sur les approvisionnements qui ont continué d’augmenter en juin, et qui s’accompagnent d’augmentations de prix des matières premières. Dans l’industrie, 47% des dirigeants déclarent avoir subi des difficultés, contre 44% en mai, et la situation est encore plus critique dans le bâtiment, où ils sont 60% à faire remonter des problèmes, après 50% en mai.

Le secteur automobile est le plus pénalisé, avec 80% des entreprises concernées, selon l’enquête. Autre difficulté des entreprises, le recrutement: 44% estiment avoir des difficultés à recruter, surtout dans le bâtiment et les services, et notamment dans le secteur du travail

Économie : « Croire dans le rebond français »

Économie : « Croire dans le rebond français »

Français et Jean-Luc Douillard, Vice-Président d’APESA estime que la France a des raisons de croire dans la capacité économique à rebondir (chronique dans la Tribune)

 

Chronique

Avec la Covid, nous nous rendons enfin compte en France que nos entrepreneurs ont une formidable capacité de résistance, et surtout de résilience. C’est elle qui leur permet de rebondir, de s’adapter, de continuer à se projeter dans un avenir même incertain.

Depuis toujours, les entrepreneurs prennent des risques, traversent les difficultés, surmontent les obstacles. Ils connaissent la valeur du travail, de l’optimisme, de l’anticipation et savent que c’est essentiel de ne surtout pas stigmatiser un échec… Ce qui change, c’est la dimension universelle de la crise et des difficultés, c’est qu’aujourd’hui tout le monde doit s’y mettre. Plus que jamais, nous devons faire du rebond une valeur économique majeure !

Drames et réinventions : les deux facettes des crises

La situation actuelle va assurément provoquer des drames entrepreneuriaux au gré des liquidations d’entreprise et burn-out à venir. Si ces événements tragiques sont attendus, avec une très forte incidence et un probable effet d’entrainement sur d’autres pans de l’économie et de la société, ils ne doivent pas nous faire oublier un fait essentiel : toute crise est aussi un moment de construction et de réinvention.

De la contrainte sort toujours des choses positives. Il est fondamental de capitaliser sur elles pour construire l’avenir – traverser les crises et se reconstruire. Nos entrepreneurs doivent être soutenus pour continuer à penser et développer leurs capacités créatives, préserver leurs ressources physiques et psychologiques pour y consacrer beaucoup de leur énergie et de leurs initiatives, mais surtout, ils doivent continuer à y croire, ils doivent rester convaincus de leurs capacités à surmonter l’inédit !

Une capacité de rebond qui est hautement créative et solidaire

Force est de constater que le mouvement est lancé. La période actuelle se révèle être un moment de forte créativité entrepreneuriale, au niveau des business models, des stratégies de vente, des réseaux logistiques, de la mise en œuvre du télétravail, etc. Les entrepreneurs font montre d’ingéniosité et d’une grande richesse d’idées. Des solidarités magnifiques sont aussi nées de cette crise inédite. Au-delà des divisions dont les JT télévisés nous assènent, les entrepreneurs ont montré leur volonté de faire corps, de s’entraider, de tenir ensemble, de se serrer les coudes.

 

On a vu des plateformes comme Oh my Band et Act for entrepreneurs se mettre en place dès avril 2020 pour proposer des échanges de missions et de boulots entre entrepreneurs. On a vu des commerçants s’accueillir les uns les autres, les grands distributeurs créer des espaces pour accueillir les petits commerçants de proximité. On a vu des chaines de production s’adapter pour fabriquer des produits différents de ce pour lesquels elles avaient été conçues. On a vu des artistes se lancer dans des spectacles live « à la maison ». Si ce n’est pas la panacée, cela reste une expression formidable de leur créativité et de leur volonté de ne pas se laisser abattre.

Les associations entrepreneuriales ont quant à elles toutes mobilisé leurs bénévoles pour aider les entrepreneurs à décrypter les dispositifs publics, à mettre en place leurs projets de rebond, à trouver les bons relais autour d’eux et à ne pas perdre pied.

Soutenir le rebond des entrepreneurs

Finalement, la crise confirme la valeur créée par le rebond des entrepreneurs. Outre les subventions et aides publiques, ils ont besoin que leurs écosystèmes économiques et politiques leur fassent confiance et lèvent les réserves ou restrictions posées à cause de précédents échecs. Ils ont besoin de sentir la confiance accordée à leur capacité de rebond, le soutien apporté à leurs démarches, et ce, quelle que soit l’incertitude qui pèserait sur leurs résultats.

Plus que jamais, il faut donc apporter des garanties sur l’ouverture d’esprit et un changement de regard sur l’échec. C’est une condition fondamentale pour leur rebond puisse pleinement s’exprimer et générer de la croissance économique au profit du plus grand nombre. C’est pourquoi nos deux associations appellent aujourd’hui tous les entrepreneurs à poursuivre leurs efforts, et tous ceux qui les entourent – entourage proche, partenaires économiques et financiers, administration, État – à les soutenir et les encourager.

Alors oui, cette crise sanitaire inédite et très dure aura contribué à développer encore un peu plus les capacités de résistance et la résilience des entrepreneurs. Il y aura un avant et un après, mais les compétences se sont sûrement diversifiées, étendues, renforcées !

 

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