Archive pour le Tag 'rebelote'

Taxe sur les milliardaires : rebelote avec la dimension mondiale de Bruno Le Maire !

Taxe sur les milliardaires : rebelote avec la dimension mondiale de Bruno Lemaire !

 

Alors qu’on cherche un peu partout des gisements d’économie pour boucher les trous du budget qui dérive de plus en plus, on ressort évidemment la fiscalité sur les plus riches. Le problème c’est que le ministre de l’économie refait le coup de la dimension mondiale. Comme précédemment il affirme son soutien à une taxe sur les très riches mais à condition qu’elle soit mondiale. Or on a la certitude qu’elle ne sera jamais mondiale. Une manière pour le ministre de l’économie de balayer la proposition.

Exemple de l’hypocrisie dans ce domaine: l’accord sur la taxation des multinationales signé après d’âpres et longs débats en 2021. Mais cet outil qualifié « d’historique » à l’époque n’est toujours pas en application dans de nombreux pays.

Présidé par le Brésil de Lula, le G20 a déjà commencé à aborder ce dossier lors des précédentes réunions de février. Accompagné par la France, l’ancien syndicaliste brésilien compte obtenir un consensus des pays les plus riches de la planète d’ici juillet. Il s’agit de « parfaire la transformation de la fiscalité internationale pour la rendre plus juste et plus efficace », a expliqué Bruno Le Maire, toujours opposé à une hausse de la fiscalité sur les « superprofits » en France. Dans le viseur de Bercy, « ce sont les personnes les plus fortunées qui échappent à l’impôt par des montages fiscaux légaux mais sont inacceptables moralement », a détaillé le ministre. Il ne s’agit pas de viser « les personnes à l’impôt sur le revenu », a déclaré de manière très ambiguë le ministre

À ce stade, les contours de ce nouvel impôt mondial sont encore flous sachant qu’il n’y a pas de consensus dans les pays du G20. «

Reconfinement: rebelote jusqu’à quand ?

Reconfinement: rebelote jusqu’à quand ?

Pour n’avoir pas su confiner à temps, puis avoir géré de façon lamentable la crise sanitaire, la France dit rebelote au confinement. Mais cette alternance de périodes restrictives et de moments plus laxistes pourrait bien se reproduire pendant longtemps tellement le flou persiste dans les orientations gouvernement. Faut-il encore rappeler qu’au départ on contestait officiellement l’utilité du masque, le considérant même comme dangereux.

 

Après en avoir reconnu l’intérêt, on s’est subitement aperçu que les stocks avaient disparu. Même chose pour l’insuffisance de produits de tests. Une insuffisance aussi plus générale d’équipements, de personnels et le produits sanitaires. On objectera que la crise est mondiale qu’elle affecte nombre de pays;  pas tous cependant et pas de la même manière.

 

Par parenthèse,  les moqueries à l’égard des les États-Unis concernant le Coronavirus sont bien peu pertinentes dans la mesure où les résultats français sont à peu près équivalents à ceux des Américains, c’est-à-dire très mauvais. À l’inverse la Chine bien sûr mais aussi le Japon qui ont su mieux gérer la crise.

 

Le gouvernement fait payer aux Français son incurie notamment en matière de contrôle de la mobilité. Il est clair que c’est  la fermetures des frontières qui devait très tôt intervenir il y a maintenant près d’un an, sitôt que le virus est apparu. Aujourd’hui, on immobilise les Français le plus possible, en retard évidemment même si c’est nécessaire car le virus a contaminé une part non négligeable de la population.

 

Le gouvernement est visiblement perdu accumulant les instructions contradictoires se  rabat donc sur le recours au reconfinement balayant d’un coup le couvre-feu décidé il y a quelques jours et qui pourtant devait aussi être le remède.

“J’ai décidé qu’il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus”, a dit le chef de l’Etat lors d’une allocution télévisée d’une demi-heure à Elysée.

Macron avoue-même son impuissance :

“Les mesures prises ne suffisent plus”, a-t-il souligné, alors qu’une cinquantaine de départements sont soumis à un couvre-feu depuis une dizaine de jours et que le nombre de contaminations explose en Europe. Macon oublie de dire que la situation française est l’une des plus graves comme lors de la première vague

Un peu à tout hasard pour ne pas péjaurer  encore davantage l’économie on va maintenir l’ouverture des crèches, écoles, collèges et lycées. Cela au motif de ne pas priver les enfants d’éducation nationale. En fait pour que les établissements scolaires assurent une garderie pendant que les parents travaillent. Notons cependant qu’on vient de découvrir que la charge virale des enfants – le plus souvent asymptomatiques– est aussi importante que celle des adultes !

Les cours devront se faire en revanche à distance à l’université.

“L’activité continuera avec plus d’intensité”, a dit le président. “L’économie ne doit ni s’arrêter ni s’effondrer”.

Certes l’économie ne va pas s’arrêter mais l’effondrement est probable. Alors qu’on prévoyait une chute du PIB de l’ordre de 10 % en 2020, il faudra s’attendre à une baisse sans doute voisine de 12 %.

Comme il est probable que des formes de confinement vont se prolonger au-delà d’un mois, l’hypothétique redressement du PIB de 5 % en 2021 sera aussi remis en cause.

Bygmalion: rebelote pour Sarko qui va plonger

Bygmalion: rebelote pour Sarko qui va plonger

 

 

Avec ce nouvel épisode de l’affaire Pygmalion qui a révélé des détournements concernant la campagne électorale   d2012, les carottes paraissent bien cuites pour l’avenir de Sarkozy dans la perspective de 2017. Pas sûr qu’il soit condamné avant les élections (et même après) mais le scandale va plomber définitivement l’hypothèse de son retour. Des faits essentiels sont reprochés, les très larges dépassements autorisés pour les campagnes électorales, les surfacturations et sans doute aussi des détournements d’argent de plusieurs personnages constituant l’entourage de Sarkozy. Et ce n’est pas l’argumentaire de sophiste de son avocat qui va le sortir de ce bourbier.  Les écueils judiciaires qui ébranlent la reconquête politique de Nicolas Sarkozy depuis 2014 se sont donc  brusquement élevés lundi avec la menace d’un renvoi en correctionnelle, portant un coup sérieux à ses chances pour l’investiture à droite. Dans un registre désormais éprouvé, les proches de l’ancien président ont dénoncé un « télescopage » avec la campagne pour la primaire des 20 et 27 novembre, suggérant une entreprise de déstabilisation du pouvoir en place, tout en soulignant la « sérénité » du candidat. Nicolas Sarkozy est apparu souriant lundi au sortir de son QG de campagne parisien mais a refusé de répondre aux questions des journalistes. « Nous sommes face à la poursuite de cette opération de harcèlement politique de Nicolas Sarkozy », a dit à des journalistes le député LR Eric Ciotti, l’un de ses partisans. « On a eu des non-lieux, des affaires qui ont fait ‘pschitt’. On le sait, c’est comme ça », a voulu relativiser le sénateur LR Roger Karoutchi. Le parquet de Paris a requis le 30 août son renvoi en correctionnelle pour financement illégal de campagne électorale en marge de l’affaire dite « Bygmalion », symbole involontaire de sa campagne perdante de 2012. Nicolas Sarkozy soutient n’avoir « jamais trahi la confiance des Français ». Son avocat, Me Thierry Herzog, a contesté « une nouvelle manoeuvre politique grossière » en s’étonnant des chefs retenus et de l’argumentaire du parquet voulant que Nicolas Sarkozy ait « exercé une autorité incontestable sur de multiples aspects matériels de la campagne » et « était le premier bénéficiaire et le principal donneur d’ordre des événements ». Les soutiens de Nicolas Sarkozy, même s’ils concèdent en privé un coup du sort, relaient la thèse de la « présomption de culpabilité » pesant sur leur champion, un argument qui porte auprès de la base militante de LR, mais guère au-delà. « Au fond, cela devrait être un parcours initiatique obligé pour toute personne aspirant à exercer les responsabilités du pouvoir de se retrouver, un jour, dans la peau du ‘gibier », c’est-à-dire de celui qui, quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, devient à un instant donné coupable, forcément coupable », écrit Nicolas Sarkozy dans son livre « La France pour la vie ». Les états-majors concurrents, notamment chez Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire, se gardent de commenter « une décision de justice » mais ce nouveau développement dans un dossier pour lequel l’ex-président des Républicains a été mis en examen le 16 février n’est pas le moindre de leurs atouts. Il rencontre ainsi un écho troublant avec les attaques de François Fillon, qui a lancé le 28 août une formule assassine contre Nicolas Sarkozy (« Qui imagine le général de Gaulle mis en examen? ») et ne cesse de plaider pour la probité en politique.

(Avec Reuters)

Manif loi travail : rebelote le 15 septembre

Manif loi travail : rebelote le 15 septembre

 

 

Sans doute pour faire oublier l’échec total de la dernière mobilisation contre la loi travail, les organisations contestataires remettent une nouvelle fois le couvert et promettent encore une manif pour le 15 septembre. Notons quand même la subtilité sémantique, il ne s’agit pas vraiment d’une manif mais d’une journée » d’action et d’initiative » ! Formulation suffisamment vague permettant de contester toute évaluation de la mobilisation. De toute évidence ces organisations contestataires (comme le gouvernement d’ailleurs) ne sortiront pas grandies  de la gestion de la loi travail. D’une certaine façon elles auront même encore contribué à affaiblir le poids et la crédibilité de leur intermédiation sociale. Sept organisations syndicales et de jeunesse hostiles à la loi Travail, dont la CGT, Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ont donc appelé vendredi à une « journée d’actions et d’initiatives » le 15 septembre pour demander l’abrogation de ce texte. Le processus d’adoption de cette réforme très contestée est entré mercredi dans sa dernière ligne droite, après un nouvel échec des « frondeurs » de gauche, qui n’ont pu réunir assez de signatures de députés pour une motion de censure. Dans un communiqué commun, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, le syndicat étudiant Unef et les organisations lycéennes Unl et Fidl dénoncent dans ce nouveau recours du gouvernement à l’article 49-3 de la Constitution un « déni de démocratie ». « C’est bien la preuve (…) que ce texte de régression sociale reste minoritaire », écrivent ces organisations, qui invitent les salariés, les chômeurs, les retraités, les lycéens et les étudiants à envoyer une carte postale au chef de l’Etat, pour lui dire qu’elles seront encore mobilisées à la rentrée. Ces organisations « donnent rendez-vous à l’ensemble des salariés, privés d’emplois, étudiants, lycéens, retraités pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre, pour obtenir l’abrogation de la loi Travail ». Celle-ci doit revenir devant les députés le 20 juillet pour une lecture définitive et être promulgué en août. Mais il faudra encore de nombreux décrets d’application pour qu’elle entre pleinement en vigueur.

(Avec Reuters)




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol