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Après la mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

Après la  mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

 D’une façon générale, les pays proches du Liban et le monde musulman condamnent avec la plus grande fermeté  la mort du chef du Hezbollah. Parmi ceux qui se réjouissent il y a évidemment Israël mais aussi les États-Unis. Une troisième catégorie de pays dont la France se montre très mesurés en regrettant les violences et en souhaitant mollement un accord de paix mais sans trop prendre parti. L’avenir est en effet incertain mais on peut faire l’hypothèse d’une poursuite d’une guerre larvée entre Israël et ses voisins avec des accalmies mais aussi des montées en puissance. 
 

En Iran, le guide suprême Ali Khamenei a décrété cinq jours de deuil national. « La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods [Jérusalem]« , a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié sur X (Nouvelle fenêtre). Financé et armé par l’Iran, le Hezbollah a été créé en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution. Le mouvement islamiste chiite fait d’ailleurs partie de ce que l’Iran appelle l’ »axe de la résistance » contre Israël. Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a également estimé que cette « effusion de sang injuste » entraînerait la « destruction » d’Israël.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé un « acte terroriste lâche » d’Israël. « Nous condamnons dans les termes les plus forts cette agression barbare sioniste et la prise pour cible de bâtiments résidentiels », a détaillé dans un communiqué le Hamas, soutenu comme le Hezbollah par l’Iran. Les rebelles houthis du Yémen ont pour leur part affirmé que la mort d’Hassan Nasrallah aboutirait à  »la victoire et à la disparition de l’ennemi israélien ». Samedi après-midi, l’armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen.

 

Le Premier ministre irakien a, lui aussi, réagi à l’assassinat du chef du mouvement islamiste. La frappe israélienne est une « attaque honteuse » et « un crime qui montre que l’entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges », a déclaré Mohamed Chia al-Soudani. La présidence de l’Autorité palestinienne a également « présenté ses sincères condoléances au gouvernement libanais et au peuple frère libanais ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas directement commenté la mort du chef du Hezbollah, mais il a accusé samedi Israël de préparer un  »génocide » au Liban, dénonçant des « attaques brutales » visant le Hezbollah.

La Russie, alliée de l’Iran, a à son tour condamné  »fermement » l’assassinat par Israël du chef du mouvement pro-iranien du Hezbollah. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué « un nouvel assassinat politique commis par Israël ». La diplomatie russe affirme qu’Israël porte  »l’entière responsabilité » des conséquences « dramatiques » que l’événement pourrait entraîner dans la région. « Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités » pour « mettre fin à l’effusion de sang », a ajouté Moscou.

De son côté, assumant son opération, Israël estime que Hassan Nasrallah « méritait d’être tué » et que c’est « une bonne chose qu’il l’ait été »« L’élimination de l’archi-terroriste Nasrallah est l’une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël », écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, sur son compte X(Nouvelle fenêtre). Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a également estimé que « l’élimination » du chef du Hezbollah rendait le monde « plus sûr », et insisté sur le fait que son pays continuerait à tuer d’autres commandants du mouvement islamiste armé.

L’assassinat de Hassan Nasrallah est « une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais », a estimé pour sa part le président américain Joe Biden. « Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d’Israël à se défendre », a-t-il ajouté.

La communauté internationale appelle mollement , de son côté, à cesser les combats.  » On notera aussi des réactions de pure forme de certains Etats notamment arabes .

Après les Législatives en France–réactions de l’étranger: ouf !

Après  les Législatives en France–réactions de l’étranger:  ouf !

 

D’après le journal Le Monde nombre de pays étrangers se montrent relativement satisfaits de voir le rassemblement national écarté du pouvoir après les résultats des législatives.

Le socialiste Pedro Sanchez s’est félicité, dimanche soir, que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un « rejet de l’extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale »« Cette semaine, deux des plus grands pays d’Europe ont choisi la même voie que l’Espagne, il y a un an »a-t-il écrit sur X après les élections législatives françaises et britanniques. « Le Royaume-Uni et la France ont dit OUI au progrès et à l’avancée sociale et NON à la régression des droits et libertés », a-t-il ajouté.

Luiz Inacio Lula da Silva a salué, dimanche, le triomphe « contre l’extrémisme » et la « maturité des forces politiques » en France. « Très heureux de la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme », a déclaré le leader de gauche sur X. Lula, au pouvoir de 2003 à 2010, avant d’être réélu en 2023, a estimé que le résultat en France et la victoire des travaillistes au Royaume-Uni, cette semaine, « renforcent l’importance du dialogue entre les segments progressistes pour défendre la démocratie et la justice sociale ». Et d’ajouter : « Ils doivent servir d’inspiration à l’Amérique du Sud. »

Le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire des sociaux-démocrates allemands (SPD) à la chambre des députés (Bundestag), Nils Schmid, a jugé, dimanche, auprès du groupe de presse Funke que « le pire » avait été « évité », avec le score décevant de l’extrême droite aux élections législatives, dont Emmanuel Macron ressort, à ses yeux, « politiquement affaibli ».

« La constitution d’un gouvernement va être compliquée », a ajouté M. Schmid, appelant les « partis démocratiques » français à faire preuve de « flexibilité ». L’Allemagne est rodée à la formation de coalitions gouvernementales parfois hétéroclites. C’est le cas de celle que dirige l’actuel chancelier Olaf Scholz, qui inclut, à gauche, des sociaux-démocrates et des écologistes et, à droite, des libéraux.

Donald Tusk a déclaré, dimanche sur X, que l’incapacité de l’extrême droite française à remporter une majorité aux élections législatives rendait Varsovie « heureuse » et entraînerait la « déception » de la Russie et le « soulagement » de l’Ukraine.

L’ancien candidat à la présidentielle américaine, représentant de la gauche du parti démocrate, a félicité sur X « la gauche française pour avoir affronté l’extrême droite et l’avoir vaincue ». Le sénateur du Vermont affirme que « si les hommes politiques sont aux côtés des familles de travailleurs, les familles de travailleurs seront à vos côtés », relevant que « l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont très populaires ».

Le ministre chargé de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme a posté, dimanche soir sur X, un message s’opposant à Jean-Luc Mélenchon, « la version française de Jeremy Corbyn, un haineux d’Israël de cœur et d’âme, qui a refusé de condamner les événements [attentats] d’octobre et de définir le Hamas comme une organisation terroriste ». Selon le ministre israélien, « l’alliance rouge-verte [gauche et islam] conduira l’Europe vers un abîme profond, très profond ». Le responsable politique avait estimé, cette semaine, au micro de la radio israélienne Kan qu’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française serait une « excellente » nouvelle pour IsraëL

Législatives France–réactions de l’étranger: ouf !

Législatives France–réactions de l’étranger:  ouf !

 

D’après le journal Le Monde nombre de pays étrangers se montrent relativement satisfaits de voir le rassemblement national écarté du pouvoir après les résultats des législatives.

Le socialiste Pedro Sanchez s’est félicité, dimanche soir, que la France et le Royaume-Uni aient opté pour un « rejet de l’extrême droite et un engagement ferme en faveur de la gauche sociale ». « Cette semaine, deux des plus grands pays d’Europe ont choisi la même voie que l’Espagne, il y a un an », a-t-il écrit sur X après les élections législatives françaises et britanniques. « Le Royaume-Uni et la France ont dit OUI au progrès et à l’avancée sociale et NON à la régression des droits et libertés », a-t-il ajouté.

Luiz Inacio Lula da Silva a salué, dimanche, le triomphe « contre l’extrémisme » et la « maturité des forces politiques » en France. « Très heureux de la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme », a déclaré le leader de gauche sur X. Lula, au pouvoir de 2003 à 2010, avant d’être réélu en 2023, a estimé que le résultat en France et la victoire des travaillistes au Royaume-Uni, cette semaine, « renforcent l’importance du dialogue entre les segments progressistes pour défendre la démocratie et la justice sociale ». Et d’ajouter : « Ils doivent servir d’inspiration à l’Amérique du Sud. »

Le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire des sociaux-démocrates allemands (SPD) à la chambre des députés (Bundestag), Nils Schmid, a jugé, dimanche, auprès du groupe de presse Funke que « le pire » avait été « évité », avec le score décevant de l’extrême droite aux élections législatives, dont Emmanuel Macron ressort, à ses yeux, « politiquement affaibli ».

« La constitution d’un gouvernement va être compliquée », a ajouté M. Schmid, appelant les « partis démocratiques » français à faire preuve de « flexibilité ». L’Allemagne est rodée à la formation de coalitions gouvernementales parfois hétéroclites. C’est le cas de celle que dirige l’actuel chancelier Olaf Scholz, qui inclut, à gauche, des sociaux-démocrates et des écologistes et, à droite, des libéraux.

Donald Tusk a déclaré, dimanche sur X, que l’incapacité de l’extrême droite française à remporter une majorité aux élections législatives rendait Varsovie « heureuse » et entraînerait la « déception » de la Russie et le « soulagement » de l’Ukraine.

L’ancien candidat à la présidentielle américaine, représentant de la gauche du parti démocrate, a félicité sur X « la gauche française pour avoir affronté l’extrême droite et l’avoir vaincue ». Le sénateur du Vermont affirme que « si les hommes politiques sont aux côtés des familles de travailleurs, les familles de travailleurs seront à vos côtés », relevant que « l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation du salaire minimum sont très populaires ».

Le ministre chargé de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme a posté, dimanche soir sur X, un message s’opposant à Jean-Luc Mélenchon, « la version française de Jeremy Corbyn, un haineux d’Israël de cœur et d’âme, qui a refusé de condamner les événements [attentats] d’octobre et de définir le Hamas comme une organisation terroriste ». Selon le ministre israélien, « l’alliance rouge-verte [gauche et islam] conduira l’Europe vers un abîme profond, très profond ». Le responsable politique avait estimé, cette semaine, au micro de la radio israélienne Kan qu’une victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française serait une « excellente » nouvelle pour IsraëL

Réforme de la haute fonction publique : des réactions très corporatistes

Réforme de la haute fonction publique : des réactions très corporatistes

Dans la réforme du gouvernement, les hauts fonctionnaires vont se fondre dans une seule entité, ouverte à tous les profils. Une «déspécialisation» et une «interchangeabilité» qui suscitent l’incompréhension.La diplomatie et la préfectorale suscitent les plus fortes réactions. Des réactions à la tonalité très corporatiste puisque les autres hauts fonctionnaires sont bien contraints de changer de filière.

Dans la filière diplomatique, on s’honorait d’appartenir à une sorte d’élite. Pourtant force est de constater l’inefficacité de nos ambassades tant sur le plan géopolitique que sur le plan économique ou encore du co-développement. Une sorte d’aristocratie qui a un sérieux besoin de renouvellement et de dynamisme.

Même chose pour la préfectorale dont la principale mission consiste à appliquer les directives du gouvernement y compris avec toutes ses contradictions. Des préfets qui sont les véritables patrons des régions et départements alors que les élus font souvent de la figuration. Là aussi, il y a un sérieux besoin de renouvellement pour que les préfets ne limitent pas leur rôle à une fonction de super flic ou de super commissaire du gouvernement.

Dans ce dernier domaine, il y aurait sans doute nécessité de faire une véritable révolution copernicienne afin de transformer nos régions administratives en véritable régions politiques et économiques.

Hausse de l’énergie : attention aux réactions des Français (conseil d’analyse économique)

Hausse de l’énergie : attention aux réactions des Français (conseil d’analyse économique)

Le conseil d’analyse économique préconise un certain nombre de mesures déjà largement connues pour maîtriser l’énergie mais tout autant pour surveiller les réactions des Français face à l’augmentation des prix.

Ainsi le conseil d’analyse économique propose en particulier d’effectuer régulièrement des enquêtes de terrain pour mesurer la nature et l’ampleur de l’opinion confrontée à des hausses tarifaires qui pourraient créer un climat de révolte

Parmi les grandes préconisations soulignées par le conseil d’analyse économique, la première concerne la réalisation d’enquêtes régulières menées auprès de la population. « Il s’agit de mieux comprendre les perceptions et les contraintes légitimes en menant régulièrement des enquêtes en amont de la mise en oeuvre des politiques publiques. L’enquête annuelle de l’Ademe est une excellente initiative qu’il faut renforcer », a déclaré l’économiste et professeure d’économie politique à Harvard, Stéphanie Stancheva, membre du CAE. Ce travail permettrait notamment de mieux comprendre les contraintes qui pèsent sur certains types de ménages situés dans le bas de la distribution par exemple.

La seconde recommandation concerne l’information des citoyens. Les résultats de la note du CAE montrent que si les Français sont bien conscients des conséquences dramatiques du réchauffement climatique, le soutien aux politiques climatiques sera bien plus fort si les citoyens sont bien informés des effets de toutes ces mesures. Cette information doit concerner « trois aspects clé des politiques climatiques : efficacité à réduire les émissions, équité et intérêt personnel », soulignent les auteurs de l’étude. Cette mission pourrait être confiée au Haut conseil pour le climat avec des moyens budgétaires accrus suggère l’organisme compte tenu de la défiance à l’égard du gouvernement. Cette sensibilisation pourrait également passer par les programmes scolaires.

Plan de relance Biden : des réactions positives et des interrogations sur l’inflation

Plan de relance Biden : des réactions positives et des interrogations sur l’inflation

 

Globalement ,les milieux d’affaires sont plutôt positifs après l’annonce d’un énorme plan de soutien à l’économie par Biden. À noter toutefois des interrogations sur le réveil de l’inflation face à cette nouvelle montagne de liquidités.

PETER TUZ, PRÉSIDENT, CONSEILLER EN INVESTISSEMENT CHASE, CHARLOTTESVILLE, VIRGINIA

«D’après ce que j’ai vu jusqu’à présent, le plan ressemble à ce que je pense que le monde attendait.»

«Le marché étudie ce plan pour maintenir l’économie forte au premier trimestre et on espère qu’au deuxième trimestre et pour le reste de l’année, nous serons suffisamment vaccinés là où l’économie se redresse d’elle-même sans ces extraordinaires colis d’aide. »

OLIVER PURSCHE, PRÉSIDENT ET CHEF DES PLACEMENTS, BRONSON MEADOWS CAPITAL MANAGEMENT, FAIRFIELD, CONNECTICUT

«C’est beaucoup d’argent, mais c’est dans la fourchette de ce qui était attendu. Même lorsque nous nous sommes vendus à la clôture, les petites capitalisations se sont bien comportées, et je pense que c’est parce que les mesures de relance de 2 000 $ profiteront massivement aux consommateurs à faible revenu. Ils vont faire leurs achats dans les petites entreprises. »

«Vous pouvez toujours affirmer qu’il faut faire plus. Mais c’est à peu près tout ce que le Congrès peut supporter en ce moment, même avec une majorité démocrate. Je n’ai rien vu qui dise que c’est ça. Il y a plus sur la route si nécessaire. Le président (Jerome) Powell nous a déjà dit que la Fed ne voyait pas une augmentation des taux d’intérêt de si tôt. L’inflation est à distance même si les rendements obligataires ont augmenté au cours des deux dernières semaines. Je me sens plutôt bien dans les choses. En général, le ciel est plus clair.

CHUCK CARLSON, DIRECTEUR GÉNÉRAL, HORIZON INVESTMENT SERVICES, HAMMOND, INDIANA est cependant plus mesuré et estime que cette injection massive pourrait raviver l’inflation.

«Vous pourriez aussi bien commencer en grand. Je pense qu’à un moment donné, alors que la sagesse conventionnelle à Wall Street est que le marché est enthousiasmé par la relance, il pourrait y avoir trop de bonnes choses. Il y a une certaine prise de conscience que jeter 2 billions de dollars supplémentaires dans le mélange est exagéré. Ce sera intéressant si cela commence à être le récit. Il y a cette préoccupation sous-jacente que l’inflation pourrait reprendre »

Réactions à l’annonce du nouveau gouvernement: en marche arrière

Réactions à l’annonce du nouveau gouvernement: en marche arrière

 

 

Les différentes réactions dans l’opposition se rejoignent au moins sur un point : en marche arrière pour Macron. Fini le temps du recours à la nouveauté politique sauf exception pour la justice, retour aux politiques  de métier et surtout recentrage complet à droite. C’est la fin du en même temps.

Macron sait qu’il a perdu tout appui à gauche et va surtout picorer dans les gamelles politiques de droite. Notons d’ailleurs qu’il n’a débauché aucune personnalité de premier plan tant à gauche qu’à droite. Bref pour ce gouvernement une sorte de  bricolage, on  a  fabriqué du neuf avec du vieux mais désormais clairement sous la tutelle de Macron.

Il n’y aura sûrement pas de changement de cap sauf peut-être un peu sur la méthode avec un retour à la multiplication des présences médiatiques un peu partout. Pour preuve le Premier ministre a déjà additionné  les rencontres qui ne servent pas à grand-chose car trop générales et trop rituéliques.

Pas étonnant pour l’innovation, ce sera comme d’habitude le champ d’action privilégiée du président de la république.

Ci-après les principales réactions à la composition du nouveau gouvernement du Premier ministre Jean Castex dévoilé ce lundi, qui compte 16 ministres et 14 ministres délégués.

MARINE LE PEN, présidente du Rassemblement national (RN), sur Twitter: “À la Justice est nommé un militant d’extrême gauche qui souhaite l’interdiction du RN, premier parti d’opposition. Ça promet…”

OLIVIER FAURE, Premier secrétaire du Parti socialiste, sur Twitter: “La crise appelait un changement profond. Au final, c’est un gouvernement plus à droite que jamais. Macron promettait de se réinventer mais il continue de concentrer tous les pouvoirs. Ce n’est pas un gouvernement, c’est un caprice.”

CHRISTIAN JACOB, président du parti Les Républicains, sur Twitter: “Tout ça pour ça. Ce jeu de chaises musicales ne fera pas oublier l’essentiel : l’échec de la politique menée depuis 3 ans, la défaite cinglante aux #Municipales2020 et l’incapacité d’Emmanuel #Macron à tracer un cap et à réagir face à la crise.”

ERIC COQUEREL, député La France insoumise, sur Twitter : “Le nouveau chemin se prépare en marche arrière : ce gouvernement c’est un commis, courroie de transmission de l’Elysée, un jeu de chaise-musicale entre les mêmes et deux papillons qui aiment les paillettes médiatiques en guise d’ouverture. Rien de changé.”

JULIEN BAYOU, secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sur Twitter : “Bon vent à #Pompili ministre de l’écologie. Une feuille de route simple, celle de la #conventioncitoyenne #climat. Espérons qu’elle fasse mieux que lors de son passage comme secrétaire d’Etat à la biodiversité sous Hollande. Assez de discours, des actes.”

Baisse des aides à l’emploi : réactions à prévoir

Baisse des aides à l’emploi : réactions à prévoir

On peut s’attendre à des réactions assez vives suite aux propos de Bruno Lemaire qui a déclaré qu’il fallait envisager des baisse des aides (dont sans doute notamment les chômeurs) avec l amélioration de l’emploi. Une déclaration inopportune d’abord parce mécaniquement s’il y a il y a moins de chômeurs, il y aura en moyenne forcément moins de soutiens financiers. Par contre Lemaire laisse entendre qu’il y aura à situation comparable moins d’aides. Du coup même dans les rangs d’En Marche, la grogne monte. Evidemment les syndicats vont aussi monter au créneau contre cette annonce maladroite et qui est jugée anti sociale.  Le nouveau secrétaire général de Force ouvrière, Pascal Pavageau, a évoqué sur RTL “une politique inégalitaire”, en faveur des “10%, 5% de premiers de cordée” qui ont selon lui “coupé la corde depuis bien longtemps”. “C’est pas parce que vous avez de la création d’emploi (…) que pour celles et ceux qui n’ont pas la chance d’en trouver, il faudrait leur baisser leurs droits (…) à pouvoir être indemnisés ou à avoir une solidarité sociale”, a-t-il déclaré. Le député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière (La France insoumise) a quant à lui dénoncé sur CNEWS des “méthodes de voyou” et estimé que toutes les annonces du gouvernement visaient “à raboter les aides sociales, à supprimer de la solidarité”. Mais la grogne n’est pas restée circonscrite à l’opposition et la députée du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon, ex-socialiste et figure de l’aile “sociale” de La République en Marche, a fait valoir ses réserves sur France info. “C’est une mauvaise idée, c’est une idée de Bercy et nous ne sommes pas là pour traduire uniquement les idées de Bercy”, a-t-elle dit en ajoutant espérer qu’il s’agit seulement d’un “ballon d’essai”. “Je ne suis pas là pour accréditer l’idée que le président de la République est le président des riches et c’est par ce genre de propos qu’on pourrait encore l’accréditer davantage”, a-t-elle déploré. “C’est certainement pas là qu’il faut chercher des économies et c’est certainement pas le moment”, alors que “la représentation nationale travaille sur le volet social du projet présidentiel”, a ajouté Brigitte Bourguignon. La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, qu’elle préside, doit en effet procéder cette semaine à une série d’auditions sur le projet de loi réformant la formation professionnelle, l’assurance chômage et l’apprentissage.

“Qu’il faille réformer certains dispositifs qui ne sont pas efficients, tout le monde est d’accord (mais) on ne commence pas par en parler dans une logique comptable”, a-t-elle déclaré.

Transition énergétique : réactions mitigées avant les critiques des prochains jours

Transition énergétique : réactions mitigées avant les critiques des prochains jours

 

C’est une tradition en France dans les grands médias, on commence par se limiter aux déclarations du gouvernement ; On attend qu’une tendance se dégage dans l’opinion et en suite on analyse. Ce sera le cas pour cette fameuse transition énergétique qui n’en est pas une. Dans quelques jours les critiques vont affluer  car  c’est encore une réforme molle qui met par exemple en parenthèse le nucléaire (c’est EDF qui va décider) ou encore la politique des transports (quelques bricoles, c’ est tout).  La ministre de l’Écologie Ségolène Royal a donc présenté ce mercredi 18 juin les grandes lignes de son projet de loi sur la transition énergétique. Les ONG comme Greenpeace manifestent leur mécontentement.  Après des mois de débats, la ministre de l’écologie Ségolène Royal a présenté en Conseil des ministres, mercredi 18 juin, son projet de loi sur la transition énergétique, « l’un des plus importants du quinquennat » selon François Hollande.  Si globalement, les écologistes et les industriels des énergies renouvelables sont plutôt satisfaits du texte, des ONG comme Greenpeace ne cachent pas leur désarroi.  « Tout ça pour ça ? », s’interroge le Réseau Action Climat (RAC). Selon eux, « le projet de loi ne répond pas à la commande initiale qui était d’identifier une trajectoire claire et des mesures concrètes pour orienter massivement la France vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. » La loi sur la transition énergétique se fixe pour objectif de ramener à 50% la part d’électricité d’origine nucléaire d’ici à 2025, contre 75% aujourd’hui. Pour autant, le gouvernement ne pourra pas décider seul de la fermeture d’une centrale nucléaire.  En effet, à ce jour, seuls l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et EDF peuvent le faire. « Le calibrage du parc nucléaire se fera par un dialogue fructueux entre l’État » et EDF, a expliqué Ségolène Royal au Monde.  « La question de la place du nucléaire a encore sclérosé le gouvernement, qui, faute de trancher, renvoie les décisions qui s’imposent aujourd’hui à plus tard et empêche les alternatives de se développer », juge cependant Anne Bringault, qui coordonne les ONG sur la transition énergétique. Pour le président de Greenpeace France, Jean-François Julliard, le texte présenté par Ségolène Royal « donne les clés de la politique énergétique de la France à EDF ». « Dans ce projet de loi, il manque l’essentiel : la limitation à 40 ans de la durée de fonctionnement des réacteurs nucléaires et la mise en place d’un mécanisme permettant à l’État de décider de la fermeture de réacteurs pour des raisons de pilotage de mix énergétique », ajoute Jean-François Julliard.   Même avis pour Sortir du nucléaire, qui juge « la transition énergétique enterrée à la pelle le 18 juin ». Du côté des Verts, l’heure est à la « prudence », comme l’a rappelé la secrétaire générale d’EELV Emmanuelle Cosse, au micro de RTL. Pour le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée, François de Rugy, il s’agit d’un « virage sans précédent ». Cela permet de « mettre fin au fait qu’EDF fait la politique de l’énergie en France », a-t-il encore déclaré sans pour autant afficher une satisfaction totale. « Ce n’est pas facile, on se heurte à des lobbies extrêmement puissants, à des intérêts qui ne veulent pas que ça bouge, qui ont des relais y compris au sein du gouvernement, donc jusqu’au bout il faudra se battre ». Pour  Nicolas Hulot faux-cul, normal il a un poste officiel attribué par Hollande,  la future loi est « à la hauteur des objectifs ». « C’est un beau moment d’espoir pour la France, un projet qui permet de se mettre en disposition pour entrer dans l’économie de demain, dans l’économie du futur. »  La Fondation Hulot précise qu’il « faudra, sur les principales mesures, fixer un délai maximal pour la sortie des décrets d’application, mais aussi sacraliser les moyens financiers dans les projets de loi de finances et mobiliser la fiscalité écologique ».

 




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