Archive pour le Tag 'réacs'

Royaume-Uni : les réacs irlandais pour faire une majorité à Theresa May

Royaume-Uni : les réacs  irlandais pour faire une majorité à Theresa May

Theresa May , a réussi à conserver une courte majorité absolue grâce à une alliance entre les Tories et le Parti unioniste démocrate nord-irlandais (DUP). Cette formation, parti majoritaire à l’Assemblée d’Irlande du Nord, est profondément conservatrice. Si elle accepte de travailler avec Theresa May, c’est pour mieux mener à bien le Brexit, alors que les négociations entre le gouvernement britannique et l’Union européenne doivent débuter. Mais la dirigeante du DUP, Arlene Foster, a déjà prévenu : « Le DUP cherchera d’abord toujours le meilleur pour l’Irlande de Nord et son peuple. » Une formation extrémiste devenue pragmatique le Parti unioniste démocrate nord-irlandais est avant tout une formation d’ultras-protestants qui voulaient « casser du catholique ». Créé par le pasteur fondamentaliste Ian Paisley, le parti se décrivait alors comme le bras politique de la très traditionnelle Eglise presbytérienne irlandaise. Ses responsables voulaient se démarquer du Parti unioniste d’Ulster (UUP), modéré et, à l’époque, majoritaire. Pour cela, Ian Paisley et ses troupes avaient leurs méthodes. Le pasteur accusait publiquement les catholiques de « se reproduire comme des lapins » et de « se multiplier comme la vermine », pendant que des groupes de jeunes liés au mouvement affrontaient les indépendantistes armés de l’IRA. Ian Paisley s’est d’ailleurs opposé à l’Accord du Vendredi saint qui mit fin, en 1998, à trente années de troubles. Mais depuis 2004 et son départ du parti, le DUP a bien changé. Devenu le premier parti d’Irlande du Nord, la formation politique s’est résolue à gouverner localement avec le Sinn Féin, la formation historique des nationalistes catholiques, comme l’impose l’accord de 1998.  Les nouveaux alliés de Theresa May ne vont donc rien lâcher sur le Brexit, mais pourraient également ralentir les autres réformes du gouvernement. Le DUP reste profondément empreint de valeurs conservatrices. Ses élus sont ainsi en désaccord avec le mariage homosexuel, l’ avortement ou encore le principe même du planning familial. Ils nient le réchauffement climatique et combattent toute mise en place d’énergie renouvelable.

Démocratie française : sortir du choix entre les bobos gauchos et les réacs racistes ?

Démocratie française : sortir du  choix entre les bobos gauchos et les réacs racistes ?

 

Depuis des dizaines d’années,  la démocratie française se réduit schématiquement à un choix soit entre les bobos gauchos au, soit entre  les réacs racistes. D’un côté, il y a le bloc clairement sur une idéologie théoriquement en rupture avec le capitalisme et de l’autre ceux qui en défendent les principes. Bien sûr il y a des nuances à l’intérieur de ces deux tendances très opposées. L’extrême gauche,  Mélenchon,  frondeurs et les proches de Hollande (hier proches de Jospin ou de Mitterrand) se différencient par leur radicalité mais tous condamnent le capitalisme, la finance ou le marché. Tous proposent la distribution des richesses avant de les avoir produites. À droite, on milite pour le conservatisme sociétal mais aussi économique et social avec là aussi des nuances en matière de xénophobie. On objectera qu’il existe à droite des humanistes et des socio-libéraux. De la même qu’existent  à gauche des progressistes. Autre objection,  les contradictions qui concernent ces deux tendances quand elles se retrouvent  au pouvoir ou finalement elles se laissent manœuvrer parler lobbies et les technocrates.  ces tendances modérées ont toujours été marginalisées dans les deux grands courants. De ce fait les choix de démocratie en France sont demeurés longtemps très manichéens et suscitent d’ailleurs la surprise dans nombre de pays étrangers. Des pays étrangers toujours très surpris que demeurent en France des courants qui se réclament du communisme voire du trotskisme (idéologies condamnés depuis un siècle !). Surpris tout autant que le courant réactionnaire et raciste puisse triompher dans une élection présidentielle. Pour 2017, la tendance bobo gaucho est incarnée par deux candidats trotskistes, par Mélenchon et par Hamon.  La tendance réac raciste étant incarnée par Fillon et Le Pen. Ce qui caractérise la démocratie française, c’est son archaïsme, ses vieilles idées comme ses vieilles pratiques qui consistent  essentiellement à dresser artificiellement une partie de la population contre l’autre de sorte  que la France se trouve paralysée face aux évolutions structurelles qui devraient pourtant s’imposer de manière consciente et active face aux grandes mutations qui affectent le monde. En cause surtout, la sociologie des partis avec à gauche surtout des bobos hors-sol mais qui parlent au nom des couches laborieuses ; avec à droite les bénéficiaires de privilèges qui ressemblent à ceux de l’ancien régime. Pas étonnant qu’une énorme majorité de Français n’espère pas grand-chose de cette élection à moins évidemment de sortir de ces clivages néandertaliens qui flattent les incompréhensions, les peurs et même la haine entre couches sociales.

 

Manif Fillon dimanche au Trocadéro : le rassemblement des réacs

Manif Fillon dimanche au Trocadéro : le rassemblement des réacs

 

 

Une partie des réacs français, en tout cas les plus sectaires, vont se retrouver au Trocadéro pour contester les accusations portées par la justice à l’encontre de Fillon. Il serait évidemment intéressant d’analyser la sociologie des protestataires. Sans doute trouvera-t-on une majorité de personnes âgées relativement aisées aussi de membres de la manif pour tous par principe opposés à toute évolution sociétale, de grands bourgeois aussi inquiets pour leurs privilèges. Si l’on se fie aux participants au meeting de Fillon, le public habituel se situe entre le troisième et le quatrième âge. Bref des vieux, des riches et des réacs. L’équipe de campagne de François Fillon organisera donc  dimanche, à Paris, ce  rassemblement de soutien au candidat de la droite à la présidentielle, fragilisé par une information judiciaire sur les emplois de sa famille Cette manifestation se tiendra sur la place du Trocadéro (16e arrondissement) à 15h00, a précisé le camp Fillon, qui cherche le moyen de sortir de la crise ouverte par la convocation de l’ex-Premier ministre devant les juges. « C’est un rassemblement de soutien à François Fillon pour voir si le peuple considère qu’il faut lui apporter un soutien massif », a déclaré Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France, sur BFM TV. « Ce n’est pas un rassemblement contre les juges, c’est un rassemblement pour sa candidature », a pour sa part affirmé Jérôme Chartier, conseiller spécial et membre du premier cercle de François Fillon, sur France 5. Selon l’hebdomadaire Valeurs actuelles, plusieurs centaines de milliers de personnes sont espérées par l’équipe de campagne. Mais il a diminué ses objectifs de participation après les critiques de nombre de responsables des Républicains. De 50.000 à 80.000 personnes seraient attendues. Samedi matin, Pierre Dannon, animateur de «la société civile» dans la campagne Fillon, a dit espérer réunir de 40 à 45.000 personnes. François Fillon lui-même doit s’y rendre pour y prononcer un discours. Côté sécurité, «un filtrage sera réalisé par le service d’ordre des organisateurs avec le soutien d’une société privée» et «un dispositif policier adapté» sera déployé «pour assurer la sécurité aux abords du rassemblement», indique la préfecture de police de Paris. «On ne veut pas de dérapages, alors on fait tout pour cadrer les participants», via un service d’ordre de 200 personnes, «en harmonie avec la Préfecture de Paris», dit Dannon. Aucune banderole n’est autorisée, pour éviter «les messages intempestifs». Interdits également sacs à dos et à main, rien qui puisse «handicaper le travail de la sécurité».Des cars sont affrétés par l’équipe Fillon dans l’espoir de faire venir le plus de monde possible Plusieurs appels ont été lancés pour une contre-manifestation, le même jour à la même heure, à Paris, place de la République. Des appels à se mobiliser, casseroles en main, «contre la corruption des élus» et «pour le respect du peuple, de la justice et de la presse».

Alain Juppé dénonce le déclinisme des intellos réacs

Alain Juppé dénonce le déclinisme des intellos réacs

Juppé règle ses comptes avec les chantres du déclinisme français qui prévoit la désintégration de la société. En fait,  il dénonce cet attitude réac très à la mode qui entretient la nostalgie du passé en espérant que le futur sera fait à nouveau de ce passé révolu. En réalité des peurs de vieux (maladie d’ailleurs transmissible à tous les âges !). Dans un post de blog tout en allusions et sans jamais citer personne nommément, le candidat à la primaire de la droite et du centre, Alain Juppé, s’est prend aux  »chantres du déclinisme », aux « nostalgiques d’un prétendu ‘âge d’or’ », aux « Cassandre » et estiment qu’ils sont « le nouveau politiquement correct ». Alain Juppé semble viser dans sa diatribe Eric Zemour et Alain Finkielkraut, qui vient de sortir un nouveau livre et qui expliquait encore dernièrement à l’Express que « la France se désintègre ». Il fustige aussi « l’abaissement du débat public, la course à la vulgarité, la recherche du bon mot, ou mieux encore du gros mot qui fera la une des médias … et en même temps nourrira la dérision quotidienne que ces mêmes médias entretiennent avec délectation au détriment des hommes politiques. » Une référence à NKM qui a qualifié les climato-sceptiques de « connards » cette semaine au Grand Journal?  Autre objet du courroux d’Alain Juppé, Nadine Morano. Dans une allusion limpide, Alain Juppé regrette  »la sottise qui inspire la caricature d’une France de race blanche et insulte du même coup les Français de Guadeloupe, les Français de Martinique, les Français de Guyane, la belle société multiraciale de la Réunion ». Il estime que « la patrie française ne se définit pas par la couleur de la peau mais par le partage du bien commun que constituent les valeurs de la République, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’égalité entre les femmes et les hommes, le respect de la laïcité. » Dernière cible pour Alain Juppé, les « bien-pensants qui se réclament bruyamment des racines chrétiennes de la France sans y être vraiment fidèles. » « Certes notre pays a des racines chrétiennes, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient exclusives! J’ai été élevé dans la religion catholique et j’y demeure attaché. C’est pourquoi j’ai retenu des Evangiles, des Pères de l’Eglise, de l’enseignement des papes que les valeurs chrétiennes, c’est l’amour du prochain, l’accueil de l’étranger, le respect de l’autre, l’attention porté au plus petit, au plus faible, au plus pauvre », explique-t-il. On n’oserait croire qu’Alain Juppé vise sans le citer Nicolas Sarkozy qui prend bien soin à chaque meeting de rappeler que « la France a des racines chrétiennes. »

 

 

lien:

  • site poèmes-chansons-théâtre de l’auteur



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