Archive pour le Tag 'réac'

« Les échos »: un article vraiment très réac

Les échos: un article vraiment très réac

Le journal les Échos est sans conteste l’un des outils d’information les plus intéressants et les plus pertinents en particulier dans le domaine économique. Par contre, sur le plan politique, il est englué dans une vision patronale très réactionnaire. Témoin, cet édito à propos de la réforme des retraites, un papier qui sans nuance condamne tous les opposants à la réforme oubliant évidemment que Macron n’a pas tenu sa promesse de réforme des retraites universelle qui, elle, était davantage soutenue. Bref davantage du militantisme partial que du journaliste de la part des Echos.

Ne craignez pas une victoire des populistes en 2027, Marine Le Pen ou un autre : c’est fait. Après l’Italie, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France est tombée sous leur régime. Il en est mille exemples, comme le livre antivaccins d’Alexandra Henrion-Claude, classé n° 1 des ventes d’essais. Ou les sondages qui montrent que les jeunes se défient de la science, pensent que l’élection de Biden a été faussée (33 %) et croient en l’occultisme. Mais c’est la réforme des retraites qui était « la grande épreuve ». Elle a été parfaitement réussie : victoire totale.

La colère a gagné, le sentiment du malheur et du pessimisme est porté en triomphe, tous les arguments de « l’élite », les faits et chiffres, les bonnes volontés de débat et de compromis, la démocratie représentative elle-même, ont été balayés comme faux, faux parce que ceux de l’élite. La haine construite de la personne d’Emmanuel Macron a servi de « cause finale ». Le tout avec la complicité active, quotidienne, systématique, de la majorité des journalistes.

Comme si les journalistes des Echos étaient neutres !

Projet de dividende salarié : le Medef toujours aussi réac !

Projet de dividende salarié : le  Medef toujours aussi réac ! 

On ne peut pas vraiment dire que la France dispose du syndicat patronal le plus moderne du monde avec le Medef qui a toujours été en retard sur nombre de problèmes de relations sociales. 

 

On peut regretter la faiblesse et l’inutile radicalité de certains syndicats de salariés mais la responsabilité en incombe aussi au grand patronat français qui n’a pas compris, comme le patronat allemand,  que la participation sociale constituait  aussi un atout de la modernisation des entreprises. Ainsi sur le dossier du dividende salarié, le patronat recherche des arguties pour ne pas s’engager dans une voie qui permettrait une nouvelle rétribution en fonction de la valorisation et des résultats de l’entreprise.

Il est clair que le Medef a moins de scrupules quand les dividendes s’enflamment de manière indue grâce surtout à la politique très accommodante de la Banque centrale Européenne qui a distribué de l’argent sans intérêt à des nombreuses entreprises qui ont ainsi réalisé de supers profits et distribuer de super dividendes  à cette occasion et dont on paye aujourd’hui le prix à travers l’inflation.

Le  « dividende salarié » voulu par Emmanuel Macron est une « négociation impossible », a estimé ce mercredi le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. Pourquoi ? « Parce que les membres du gouvernement et/ou les membres du parti Renaissance ont annoncé les résultats avant la fin » des débats.

« Renaissance a annoncé qu’il prévoyait de faire voter une loi au printemps, qui imposerait une participation généralisée dans les entreprises de moins de 50 » salariés, lesquelles ne sont pas encore soumises à l’obligation de distribuer une participation aux bénéfices, a expliqué le président de l’organisation patronale. Il a ajouté que le parti présidentiel prévoyait en outre « un système beaucoup moins clair de participation à des super-dividendes » en cas de profits exceptionnellement élevés réalisés par les entreprises.

Durant la campagne présidentielle de 2022, Emmanuel Macron a proposé la création d’un « dividende salarié » qui permettrait un meilleur partage du profit des entreprises en direction des salariés. Mais selon le négociateur du Medef, Hubert Mongon, « nulle part dans le document d’orientation » transmis par le gouvernement aux partenaires sociaux pour négocier sur le partage de la valeur « il n’est question de dividende ».

Geoffroy Roux de Bézieux a précisé que les divergences avec les syndicats portaient sur « la gestion de la participation, qui est une charge supplémentaire pour les entreprises, surtout pour les PME », la définition de la « super-participation » et le maintien en l’état de la prime de partage de la valeur (ex-prime Macron), « dont les syndicats demandent la fiscalisation » et qui « est un outil qui a été massivement utilisé par les entreprises et qu’il faut conserver ».

Malgré le caractère « impossible » de la négociation en cours, le Medef a quand même décidé de poursuivre jusqu’à fin janvier les négociations qui ont permis de dresser « un état des lieux assez intéressant des dispositifs existants » avec les organisations syndicales, a encore dit le président du Medef.

Social et dividende salarié : le Medef Toujours aussi réac !

Social et dividende salarié : le  Medef Toujours aussi réac ! 

On ne peut pas vraiment dire que la France dispose du syndicat patronal le plus moderne du monde avec le Medef qui a toujours été en retard sur nombre de problèmes de relations sociales. 

 

On peut regretter la faiblesse et l’inutile radicalité de certains syndicats de salariés mais la responsabilité en incombe aussi au grand patronat français qui n’a pas compris, comme le patronat allemand,  que la participation sociale constituait  aussi un atout de la modernisation des entreprises. Ainsi sur le dossier du dividende salarié, le patronat recherche des arguties pour ne pas s’engager dans une voie qui permettrait une nouvelle rétribution en fonction de la valorisation et des résultats de l’entreprise.

Il est clair que le Medef a moins de scrupules quand les dividendes s’enflamment de manière indue grâce surtout à la politique très accommodante de la Banque centrale Européenne qui a distribué de l’argent sans intérêt à des nombreuses entreprises qui ont ainsi réalisé de supers profits et distribuer de super dividendes  à cette occasion et dont on paye aujourd’hui le prix à travers l’inflation.

Le  « dividende salarié » voulu par Emmanuel Macron est une « négociation impossible », a estimé ce mercredi le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. Pourquoi ? « Parce que les membres du gouvernement et/ou les membres du parti Renaissance ont annoncé les résultats avant la fin » des débats.

« Renaissance a annoncé qu’il prévoyait de faire voter une loi au printemps, qui imposerait une participation généralisée dans les entreprises de moins de 50 » salariés, lesquelles ne sont pas encore soumises à l’obligation de distribuer une participation aux bénéfices, a expliqué le président de l’organisation patronale. Il a ajouté que le parti présidentiel prévoyait en outre « un système beaucoup moins clair de participation à des super-dividendes » en cas de profits exceptionnellement élevés réalisés par les entreprises.

Durant la campagne présidentielle de 2022, Emmanuel Macron a proposé la création d’un « dividende salarié » qui permettrait un meilleur partage du profit des entreprises en direction des salariés. Mais selon le négociateur du Medef, Hubert Mongon, « nulle part dans le document d’orientation » transmis par le gouvernement aux partenaires sociaux pour négocier sur le partage de la valeur « il n’est question de dividende ».

Geoffroy Roux de Bézieux a précisé que les divergences avec les syndicats portaient sur « la gestion de la participation, qui est une charge supplémentaire pour les entreprises, surtout pour les PME », la définition de la « super-participation » et le maintien en l’état de la prime de partage de la valeur (ex-prime Macron), « dont les syndicats demandent la fiscalisation » et qui « est un outil qui a été massivement utilisé par les entreprises et qu’il faut conserver ».

Malgré le caractère « impossible » de la négociation en cours, le Medef a quand même décidé de poursuivre jusqu’à fin janvier les négociations qui ont permis de dresser « un état des lieux assez intéressant des dispositifs existants » avec les organisations syndicales, a encore dit le président du Medef.

Elon Musk : le patron réac , premier opposant politique

 Elon Musk :  le patron réac , premier opposant politique 

Entre un président des Etats-Unis qui soutient la place des syndicats dans les entreprises et le milliardaire, adepte du laisser-faire par l’initiative privée, la guerre est ouverte, raconte Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » à New York, dans sa chronique.

Elon Musk s’oppose  non seulement à tout progressisme, à toute évolution démocratique mais lutte aussi contre le dollar symbole de l’action régalienne étatique y compris en spéculant sur le bitcoin ! NDLR 

 

Chronique.

 

Depuis que Donald Trump a été privé de réseaux sociaux, on s’ennuie ferme sur Twitter. Heureusement qu’il y a Elon Musk, l’homme le plus riche du monde. Le patron de Tesla et de SpaceX a pris la place du premier opposant à Joe Biden, et l’attaque désormais sur son âge. « Il existe déjà des conditions d’âge minimum pour la Chambre, le Sénat et la présidence. Réciproquement, il devrait y avoir aussi des limites d’âge maximum », a twitté M. Musk, 50 ans, sous une photo de Joe Biden, qui entre dans sa quatre-vingtième année.

Dans cette affaire, c’est le président démocrate qui a déclenché les hostilités. En août, Joe Biden a convié les constructeurs américains historiques (General Motors − GM −, Ford, Chrysler) à un sommet sur la voiture électrique à la Maison Blanche, mais pas Tesla, qui lança ce marché quand tous l’avaient abandonné. Imagine-t-on un sommet du luxe à l’Elysée sans Bernard Arnault ou LVMH ?

Un plan pour les usines syndiquées

La faute d’Elon Musk, diriger une entreprise sans syndicats. M. Biden « n’a pas mentionné Tesla une seule fois et a félicité GM et Ford pour avoir mené la révolution des véhicules électriques. Cela semble peut-être un peu biaisé ? », s’est étonné M. Musk en septembre, alors que son groupe a vendu les deux tiers des véhicules électriques aux Etats-Unis. Mi-novembre, à Detroit, Joe Biden a déclaré à la patronne de General Motors, Mary Barra : « Vous avez changé toute l’histoire, Mary. Vous avez électrifié toute l’industrie automobile. » Cette fois-ci, c’est la mère d’Elon Musk qui est montée au front : « Le discours de Biden a été écrit il y a vingt ans, juste avant que GM ne tue la voiture électrique. Le rédacteur de son discours a téléchargé le mauvais fichier », a twitté Maye Musk le 18 novembre.

Surtout, le président a proposé dans son plan Build Back Better (« reconstruire en mieux ») un crédit d’impôt de 12 500 dollars pour les véhicules à condition qu’ils soient assemblés dans une usine syndiquée. Autrement, ce crédit ne serait que de 7 500 dollars. « Joe Biden est la marionnette de l’UAW [United Auto Workers, le syndicat de l’automobile américain] », a rétorqué Elon Musk. Il n’est pas le seul s’agacer : Toyota, installé dans le Sud non syndiqué, a protesté par le biais de pages de publicité : « Ne faisons pas de petits jeux politiques avec l’environnement. » Les constructeurs allemands, exclus du dispositif, et le Canada voisin, ostracisé, sont aussi furieux. Le président assume et a déclaré en septembre devant les syndicats à la Maison Blanche : « Vous m’avez entendu le dire à maintes reprises : j’ai l’intention d’être le président le plus pro-syndicat, à la tête de l’administration la plus pro-syndicat de l’histoire américaine. »

Bruno Retailleau, le réac, critique la conférence de financement des retraites

Bruno Retailleau, le réac,  critique  la conférence de financement des retraites

Bruno Retailleau, l’un  des représentants les plus réacs des républicains considère que  tous les syndicats sont à mettre dans le même sac. Pas étonnant, l’intéressé manifeste peu d’affection pour les organisations sociales. Retailleau, réac dans le domaine sociétal comme dans le champs socioéconomiques condamne donc aussi la perspective de conférence de financement des retraites proposées par la CFDT. Pas étonnant que les républicains en tant que parti glisse tout doucement vers l’extinction avec des propos aussi rétrogrades. Faut-il mettre en place une conférence de financement du système des retraites, comme le souhaite le patron de la CFDT Laurent Berger ? Pas selon Bruno Retailleau, qui estime au micro d’Europe 1 qu’il s’agit d’ »une mauvaise piste ». Invité du Grand journal du soir d’Europe 1 mardi, le président du groupe LR demande au gouvernement de tenir bon sur l’âge pivot, pomme de discorde du conflit sur la réforme des retraites, quelques heures après que le Premier ministre ait accepté d’en discuter avec les syndicats lors d’une réunion qui doit se tenir vendredi.

« Le système à points peut être le meilleur ou le pire. La valeur du point influencera sur le niveau des pensions, et la seule façon de la maintenir, c’est d’avoir un régime équilibré », estime Bruno Retailleau. « Or, si vous faites une réforme systémique et vous remettez les mesures paramétriques, qui font l’équilibre du système, à demain, vous faites l’inverse de ce que tous les pays européens qui ont adopter un système à points ont fait », rappelle-t-il. Bruno Retailleau s’en est ensuite pris à l’universalité du nouveau système de retraites voulu par le gouvernement : « Je vois bien que cette réforme est complètement déchiquetée, elle n’a plus rien d’universelle. Au fil du temps, on achète des catégories, comme les militaires, routiers, employés du gaz, etc. Et les régimes spéciaux vont se multiplier. » Là ce n’est pas faux !

Le sénat, vieux cénacle réac, refuse la consigne pour le plastique

Le sénat, vieux cénacle réac, refuse la consigne pour le plastique

 

 

 

Il ne fallait évidemment pas s’attendre à des mesures courageuses de la part du sénat vis-à-vis de la gestion des emballages plastique. Ce cénacle composé essentiellement de vieux réacs et de politique recyclés ayant transformé la fonction élective en métier, s’est en effet opposé au principe de la consigne sur les emballages plastiques en particulier les bouteilles.  Le projet du gouvernement concernant le plastique a du plomb dans l’aile. Après les collectivités locales, les recycleurs, les sénateurs ont torpillé le projet.

 

A propos du plastique ; on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées.

 

On se demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de cette eau n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet

Réalisateur de document sur l’environnement, Luc Jacquet  constatait  le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps?

 

On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

Européennes : une réac tête de liste ou la fin des Républicains !

Européennes : une réac tête de liste ou la fin des  Républicains !

Il est clair que sous la houlette de Laurent Wauquiez, le parti des républicains se ratatine de plus en plus sur sa fraction réactionnaire comme si finalement il avait décidé de se suicider. En se radicalisant sur les positions les plus extrêmes, le parti des républicains efface de plus en plus les différences avec le front national. Ce qui faisait l’originalité de l’UMP, c’était de rassembler des gaullistes, des progressistes, des centristes et la droite plus traditionnelle. Cet assemblage a volé en éclats avec des républicains qui ont été absorbés par Macron, d’autres qui ont le cul entre deux chaises entre Macon et le RN et qui ne veulent pas choisir l’un ou l’autre camp. D’autres enfin qui sont très proches du Front National et même pour certains qu’ils rejoignent. Aujourd’hui les républicains ne pèsent plus que 10 % dans l’opinion publique. Ils vont forcément être écrasés par le rassemblement national qui, lui, peut revendiquer autour de 25 %. Pire s’il veut continuer d’exister et contrairement à ce qu’il affirme le parti de Wauquiez sera contraint de s’allier le moment venu lors des prochaines élections. Sinon il risque purement et simplement de disparaître laissant ainsi le champ à l’affrontement entre le pouvoir et le rassemblement national puisque la gauche est également dans état lamentable et qui lui faudra sans doute des années et des années pour se reconstruire si elle ne disparaît pas avant. C’est sans doute délibérément que Wauquiez a choisi un responsable particulièrement marqué à droite et il faut le dire : en plus en provenance de Versailles,  Tout un symbole.

 

Fillon, le catho réac

Fillon le catho réac

 

Fillon est sans doute ce qui représente les cathos réacs les plus détestables et les pus hypocrites. Dun coté l’apparence de la religiosité et de l’autre l’avarice, la veulerie et l’hypocrisie. Heureusement, une  minorité chez les cathos mais qui discrédite les valeurs chrétiennes. Fillon qui pique dans la caisse mais n’hésitera pas à donner un euro à un pauvre pour peu que les caméras éclairent  son geste de générosité. Fillon qui accepte maintenant t de faire entre dans son gouvernement des personnalités issues du mouvement Sens commun, émanation politique de la « Manif pour tous ». Par souci d’œcuménisme pourquoi pas aussi des musulmans de France, des évangélistes, d’autres lobbys confessionnels ?  Et pourquoi pas aussi comme en Turquie ou en Iran un gouvernement religieux. Interrogé sur l’éventualité d’une présence de personnalités de Sens commun – l’organisation a apporté son soutien au député de Paris dès la primaire de la droite et du centre – au sein d’une éventuelle future équipe gouvernementale, François Fillon a répondu : « Pourquoi pas ? » On pourrait faire un mauvais jeu de mots  en considérant que François Fillon en envisageant l’entrée de militants de la manif pour tous dans son gouvernement perd tout sens commun. On objectera avec juste raison que du côté d’une certaine gauche le concept de laïcité est fortement teinté d’anti religion. Pourtant la vraie laïcité et d’assurer et de protéger la liberté de conscience, de permettre de croire ou de ne pas croire. Les considérations spirituelles n’ont rien à faire dans une campagne présidentielle et encore moins dans la composition d’un gouvernement. Les membres de Sens commun font « partie des hommes et des femmes qui sont des Français fiers de leur pays, attachés à leurs traditions « , a  déclaré Fillon  mais cette évidence n’autorise à intégrer dans un gouvernement des membres de lobbies confessionnels.

 

2017 : le choix entre un réac corrompu et une démagogue raciste (aussi corrompue)

2017 : le choix entre un réac corrompu et une démagogue raciste  (aussi corrompue)

C’est en ces termes que résumaient certains journaux étrangers le climat politique en France à la veille des élections présidentielles. Deux  phénomène surprennent  particulièrement la presse étrangère ;  d’abord l’extrême tolérance des Français à l’égard des les affaires politico- financières. Une tolérance relativement ancienne avec des affaires qui ont concerné la IVe République puis  la cinquième. Les plus récentes concernant Chirac, Sarkozy et Fillon mais aussi la gauche avec en particulier l’affaire Cahuzac. Le sentiment général de la presse étrangère notamment dans les pays anglo-saxons c’est que ces affaires auraient dû entraîner la démission immédiate de tous les intéressés. Il faut dire qu’en France l’imagination est sans limite puisqu’on a inventé un objet juridique non identifié à savoir la cour de justice de la république composée essentiellement d’élus pour juger ministres et présidents de la république. Un peu comme si les voleurs de poules se jugeaient eux-mêmes. Au-delà des affaires, le second sujet d’étonnement concerne les deux principaux choix offerts aux électeurs : soit voter pour un hobereau réactionnaire, soit voter pour une marchande d’illusions qui conduira le pays à la faillite. Notons aussi que les deux champions de la rénovation politique, les deux candidats qui s’affiche comme anti systèmes sont en réalité des vrais professionnels de la politique qui ont bien vécu de cette politique et accessoirement de revenus sulfureux qui font l’objet dans les deux cas d’enquêtes judiciaires. D’une certaine façon,  la situation politique en France est à l’image de son économie : décadente. Il n’y a plus en France de choix de gauche puisque la gauche traditionnelle une nouvelle fois s’est noyée au contact de la gestion. La citadelle étant assiégée, les derniers partisans de la gauche se réfugient dans le confortable discours gauchiste qui n’a aucune chance de reconquérir le pouvoir et qui lui évite ainsi le pêché de gouvernance. De toute évidence, si Fillon ou Le Pen devaient être élu, la France s’orienterait vers une catastrophe politique, démocratique et sociale. Aucun des deux candidats ne disposerait en effet de la légitimité nécessaire pour effectuer les réformes qui s’imposent pourtant en France. Pour avoir mis les doigts dans le pot de confiture, c’est deux candidats aurait du mal à convaincre les Français de leur attachement à l’intérêt général.

 




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