Archive pour le Tag 'ratisse'

Couches populaires : Le Pen ratisse plus large que Zemmour

Couches populaires : Le Pen ratisse plus large que Zemmour

L’institut Kantar Public a interrogé, pour « Le Monde » et Franceinfo, plus de 1 000 personnes en face à face et à leur domicile, sur l’image qu’ils ont des deux candidats d’extrême droite. Le directeur international des études politiques de l’institut a répondu, lundi, à nos lecteurs.

Tout en étant visible sur les mêmes thèmes, il se peut que Mme Le Pen apparaisse sur ses propositions moins isolée et plus en phase avec les attentes d’un électorat plus large que le sien, et avec des propositions émises par d’autres qu’elle, ce qui la marginalise moins. L’une des hypothèses auxquelles notre baromètre invite est que la candidature et les positions d’Eric Zemmour concourent à faire apparaître Marine Le Pen moins extrémiste. Il est aussi à noter qu’elle a infléchi ses positions sur l’Europe par rapport à 2017, notamment sur la sortie de l’euro, proposition qui n’était pas partagée par ses propres électeurs.Mme Le Pen s’est, par ailleurs, efforcée d’adoucir son image personnelle. De fait, en ce début d’année présidentielle, elle apparaît un peu plus « sympathique et chaleureuse » (pour 33 % des personnes interrogées, contre 29 % l’an dernier). Mais elle reste moins bien perçue qu’au début de sa présidence du RN. En 2014, 40 % des sondés la trouvaient sympathique.

Peut-on dire qu’il y a encore et toujours un plafond de verre pour Marine Le Pen ?

Le plafond de verre s’applique toujours pour l’essentiel. La proportion de sondés qui se disent en accord avec les idées du Rassemblement national, 29 % en ce début d’année, reste en deçà de son maximum (34 % en 2014), et le rejet de Marine Le Pen, dont 50 % considèrent qu’elle représente « un danger pour la démocratie » la distingue du reste des leaders politiques (31 % pensent la même chose d’Emmanuel Macron, et 29 % de Jean-Luc Mélenchon).

A cet égard, notre baromètre montre quelques fissures : la proportion de sympathisants LR qui verraient d’un bon œil des alliances avec le RN (47 % ) augmente de 14 points par rapport à l’an dernier. Et la volonté de lui faire barrage est aussi limitée : seule la moitié des sympathisants de gauche souhaitent un retrait au profit du candidat le mieux placé pour empêcher l’élection d’un député RN dans une circonscription.

Marine Le Pen paie-t-elle toujours son débat manqué de 2017 face à Macron ?

Oui, c’est flagrant lorsque l’on observe l’évolution de son image dans ce baromètre depuis près de dix ans maintenant : Marine Le Pen n’a pas restauré sa crédibilité abîmée lors de sa défaite. Aucune des qualités testées ne lui est attribuée dans les mêmes proportions qu’avant 2017, et la cassure est très nette et s’est produite il y a cinq ans concernant les qualités qui font un bon dirigeant : 65 % la jugent volontaire, alors qu’ils étaient 80 % en 2017, et 52 % capable de prendre des décisions, contre 69 % en 2017.

Sa capacité à ressembler au-delà de son camp s’est aussi détériorée, mais il faut noter que c’était déjà le cas avant la dernière présidentielle. De ce point de vue, la stratégie « seule contre tous » a pu lui porter préjudice. Là où les alliés européens de Mme Le Pen ont pu se porter au pouvoir, notamment en Italie et en Autriche, ou au niveau régional en Espagne, ils l’ont fait en alliance avec la droite classique, et non en opposition frontale.

Congrès PS : Valls ratisse large

Congrès PS : Valls ratisse large

 

Comme prévu Valls a cherché à obtenir une  légitimité de la part du PS lors de son congrès et pour cela en ratissant très large. Il a réaffirmé la nécessité de la réforme pour conforter es siens mais a parlé égalité pour satisfaire la gauche ( En fait, surtout de la prochaine retenue à la source pour l’impôt, pourtant on ne voit guère où se situe l’égalité tant que la réforme fiscale n’est pas réalisée ;  pas avant 2017). Habile, Valls a fait applaudir Hollande par des militants afin de se faire applaudir lui même. En fait un bon discours sur la forme qui a tenté d’arroser toutes les sensibilités mais sans grande nouveauté sur le fond. Avec aussi des attaques virulentes contre Sarkozy et la démonstration que le PS lui est rassemblé contrairement à la droite. Pour autant les clivages demeurent au PS. Mais de toute  manière les congrès au PS ne servent à peu près à rien Manuel Valls qui suggérait jadis que le PS change de nom et prophétisait la mort de la gauche si elle n’adoptait pas une ligne résolument social-démocrate, a fait amende honorable. « Je respecte le Parti socialiste et j’aime les socialistes (…) Je sais ce que je vous dois », a-t-il lancé. « Non, le parti socialiste n’est pas mort. » Le ministre des Finances, Michel Sapin, a résumé d’une phrase cet exercice de 54 minutes, clou d’un congrès sans suspense après les votes militants de mai qui ont approuvé à 60% la motion d’orientation soutenue par le gouvernement : « C’est maintenir le cap dans le dialogue, la compréhension et l’échange avec un parti qui est beaucoup plus homogène qu’on ne le dit », a-t-il dit à Reuters. La maire de Lille, Martine Aubry, ralliée avec ses partisans à la motion majoritaire, qui avait déclaré vendredi venir « faire appliquer ce qui a été voté et signé, y compris par le Premier ministre », n’a pas jugé utile de monter à la tribune. Elle a confié à des journalistes être contente que Manuel Valls ait repris ses propositions et soit sur le « bon chemin ». Les chefs de file de l’aile gauche et des « frondeurs » du PS ont salué la performance du Premier ministre mais pour mieux se plaindre de ne pas avoir de réponse à leurs demandes. »C’est un très beau discours sur la forme (…) mais plaider pour l’égalité sans parler une seule fois de la redistribution et de la réforme fiscale, au bout d’un moment ça fini par être une langue morte », a ainsi déclaré Marie-Noëlle Lienemann.




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