Depardieu : la fable du dictateur, du rat et de l’andouille
Pantomime pathétique cette farce du dictateur Poutine, du rat Depardieu et de l’andouille Hollande. Poutine qui défend la démocratie et reçoit un brevet de vertu de la part de Depardieu, il y aurait de quoi rire si ce n’était pathétique ; les russes en prison pour délit d’opinion ou les opposants syriens victimes du soutien de Poutine à Assad peuvent en témoigner. Le maître du Kremlin, débarrassé de la doctrine communiste peut désormais s’adonner complètement à l’idéologie du fric et du pouvoir (comme les nouveaux riches, anciens apparatchiks de l’URSS); son expérience du KGB le met à l’abria des aléas de la démocratie. Il suffit de mettre en prison les opposants potentiels ( même les artistes) !. Depardieu dans le rôle du rat est évidemment pitoyable. Intellectuellement, moralement et même physiquement. Il fait davantage pitié qu’envie tellement ses propos sont grandiloquents et ridicules. Il recherche en vain une philosophie pour planquer son fric, après l’amour de la Belgique, c’est l’amour de la Russie comme ce pourrait être l’amour de la Corée du nord ou de la Chine. Quand on aime (le fric), on ne compte pas ses amours mais les billets. Ces vedettes su show-biz finissent pas se prendre pour des intellos ; non seulement ils se gavent mais en plus ils parlent alors que d’ordinaire leur métier est de déclamer les mots des autres ; évidemment une vraie catastrophe quand ils deviennent auteurs. Dernier personnage, Hollande l’andouille qui se fait ridiculiser par Poutine, par Depardieu, par tous les exilés fiscaux et surtout par son incapacité à remettre à plat la fiscalité des pseudos exilés fiscaux. Et quelle idée (si cela est prouvé) d’avoir accepté de parler à Depardieu,-l’exilé fiscal,- au téléphone ! On croit rêver, non, on ne rêve pas. Les victimes de la crise ne sont pas les chômeurs ou les smicards mais ces sexagénaire riches qui cherchent à planquer leur magot à l’étranger ; une sorte d’inversion des thématiques dramaturgiques classiques ; bref une vraie farce, mais mauvaise.