Archive pour le Tag '« Rassemblement'

Les moins diplômés votent Rassemblement national

 Les ouvriers votent RN, les cadres NFP et Ensemble

D’ après une étude de BFM,  les sondés n’ayant pas le baccalauréat indiquent à 49% avoir placé le bulletin d’un candidat soutenu par le Rassemblement national dans l’urne. Ensemble obtient la deuxième place, à égalité avec le Nouveau Front populaire (17%).

Le Rassemblement national reste en tête chez les sondés ayant comme dernier diplôme le baccalauréat (38%) et un niveau Bac+2 (32%). Dans ces deux catégories, la gauche est deuxième (26 et 28%) et le camp présidentiel distancé (19 et 22%).

Seuls les personnes ayant obtenu un niveau licence (bac +3) ont plus voté pour le Nouveau Front populaire (37%), loin devant le RN et et Ensemble (22%).

 

 

« Rassemblement » contre « Front » : une sémantique symbolique

« Rassemblement » contre « Front » : une sémantique symbolique

À l’issue des élections européennes, qui ont vues la nette victoire du Rassemblement national, et la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, les partis de gauche ont acté la mise en place d’un « front populaire » pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Aujourd’hui, il semble y avoir une inversion des termes qui orientent l’interprétation de l’offre politique : à travers la manière dont ils se désignent, le RN pourrait être vu comme un parti de propositions alors que les formations qui avaient constituées la Nupes seraient perçues comme un ensemble d’opposition. préciser cela, interrogeons-nous sur ce que nous apprend cette dénomination de « front populaire » dans le contexte de ces élections ? En quoi diffère-t-il du « front républicain » que l’on a pu connaître en 2022 particulièrement actif dans les années 1990 à 2010. Dans le discours politique, le terme « république » a un usage ritualisé qui donne au concept une valeur «  quasi religieuse  ».

 

par 

Professeur des universités en sciences du langage, AGORA/IDHN, CY Cergy Paris Université dans The Conversation

On remarquera aussi qu’à l’inverse de ce mouvement relatif aux fronts (républicain puis populaire), le Front national a préalablement choisi de changer de nom, pour devenir un Rassemblement.

Certes, les raisons de ce changement sont en partie historiques (en lien avec l’héritage de Jean-Marie Le Pen), mais il s’agit aussi d’une stratégie d’ouverture, en plus de celle de dédiabolisation.

Finalement, avec ce renversement des dénominations, ne serait-on pas face à un enjeu plus important : du FN au RN, on passe du FN contestataire au RN rassembleur. En effet, tant qu’il se nommait « Front », le FN véhiculait une image d’opposition, et de positionnement face à quelque chose de préalable : en devenant le « Rassemblement », il cherche à prendre une dimension pro-active, qui ne se définit pas au regard d’un tiers.

Si le Front populaire fait évidemment référence au Front populaire de 1936, il ancre contextuellement l’orientation à gauche, et vise à fédérer les partis concernés (PS, PCF, EELV et LFI).

En fédérant ainsi, il ne rassemble plus toutes les forces dites « républicaines », alors que le Rassemblement national apparaît comme fédérateur des « patriotes », terme largement revenu dans les éléments de langage du RN lors de la soirée électorale.

 

Selon le Trésor de la langue française informatisée (TLFI), un front, dans le contexte politique, est une « Coalition de partis politiques en vue d’une action commune », en particulier la « coalition des partis de gauche au pouvoir en France, en 1936 ». Cette coalition crée aussi une représentation des forces en présence, comme le communiqué de presse publié le 10 juin en atteste :

« Nous appelons à la constitution d’un nouveau front populaire rassemblant dans une forme inédite toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes. Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite. »

Si ce front populaire est qualifié de « nouveau » c’est peut-être qu’au lieu d’un adversaire, il vise à en repousser deux (Emmanuel Macron et l’extrême droite). Le « front » peut aussi faire référence à une « ligne de démarcation », une barrière – qui rejoint aussi le « barrage » invoqué face à la montée de l’extrême droite.

Le rassemblement, dans le cadre du « Rassemblement national », mobilise de son côté « l’action de rassembler ou de se rassembler », ou l’« action de mettre ensemble ». Ici, « rassemblement » est suivi d’un adjectif désignant ce qui est rassemblé : dans son étymologie, en 1426 le rassemblement est l’action de « rassembler des choses dispersées ».

Les deux stratégies s’opposent donc, et créent aussi une sorte de renversement historique, puisque traditionnellement le Front national était vu comme un parti protestataire et d’opposition, et qu’il apparaît maintenant comme le parti qui rassemble, et vis-à-vis duquel les autres partis protestent et s’opposent.

Si comme nous l’avons mentionné le Front populaire active une mémoire discursive du fait de la dimension historique de l’expression, renvoyant au premier Front populaire de 1936 mené par Maurice Thorez, Léon Blum, la charge linguistique due au contexte actuel ajoute aussi une dimension plus « littérale » de l’expression.

Faisons un très rapide détour grammatical sur le fonctionnement des adjectifs, en particulier leurs fonctions de qualification et de catégorisation.

Si j’analyse l’adjectif « vert » dans « voiture verte » et classe verte », je peux dire que vert est qualifiant pour voiture, mais qu’il est catégorisant pour classe. Des tests linguistiques attestent des propriétés différentes de ces deux types d’adjectifs. Ainsi la nominalisation « le vert de la voiture » est possible, mais pas « le vert de la classe » ; de même on peut dire « la voiture qui est verte » mais pas « la classe qui est verte.

Dans notre contexte politique, nous observons différents usages de l’adjectif « populaire », dont l’usage qualifiant ou catégorisant varie notamment en fonction de l’ajout de « nouveau ». Par exemple lorsque le PS diffuse ce message

Par contre, on voit apparaître un autre usage par François Ruffin. L’expression « Une bannière : front populaire ! » s’ancre davantage dans l’usage qualificatif de populaire pour illustrer le fait que l’opposition est celle du peuple, et qu’elle s’ancre dans un programme de gauche.

Certes, on pourra objecter que ce sont des broutilles qui n’intéressent que des linguistes… Pourtant, cette distinction, se trouvent deux visions : d’un côté la réactivation d’un symbole du passé, une icône, qui est vue comme un argument d’autorité, et de l’autre un message de la gauche pour le peuple et les électeurs de gauche, qui qualifie la coalition de populaire.

Avec l’expression « Faire front populaire », qui fonctionne presque comme un mot-valise, en groupant « Faire front » et « Front populaire », et en mettant en valeur l’adjectif « populaire » dans l’action à entreprendre. Ce titre fonctionne aussi comme un défigement des expressions « faire front » et « front populaire ». Elle procède à ce que l’on peut appeler une « remotivation » de la signification des termes, dans la mesure où « faire » et « populaire » s’interprètent pleinement : l’action, et le peuple, deviennent constitutifs du front. Aussi, nous n’avons pas seulement le terme collectif, « coalition », mais l’idée que la lutte ou l’opposition est intrinsèque à ce regroupement.

Cette dualité de sens est nouvelle en pareilles circonstances, puisque lors de précédentes élections, l’invocation d’un « Front républicain » n’avait pas la charge mémorielle du « Front populaire ». Par ailleurs, l’adjectif républicain est utilisé de manière performative, pour donner de l’efficacité à l’expression sans que son sens littéral ne soit activé.

Aujourd’hui, « populaire » a certes les attraits du peuple, mais l’adjectif est aussi ambigu, pouvant avoir des connotations péjoratives (voir les expressions « quartier populaire », « musique populaire » etc.). Il y a donc des enjeux linguistiques et communicationnels très forts dans les stratégies de dénomination des protagonistes du débat.

En face, le RN, d’un point de vue terminologique, a fait le choix du terme « rassemblement », qui ne présuppose pas l’opposition, et a précisé la nature de la mise en commun des éléments avec le qualificatif « national » : il tente d’afficher une unité même si ses entités sont différentes, alors que le front populaire vise à créer une démarcation entre plusieurs ensembles.

Les prochains jours nous dirons comment la charge sémantique des mots et expressions utilisées pour se désigner, et désigner ses adversaires, impactera le débat : fédérer et rassembler, lutter et s’opposer, agir ou réagir, un grand nombre de termes, liés aux champs lexicaux du front et du rassemblement, pourront être mobilisés.

Rassemblement national: l’inconséquence

Rassemblement national: l’inconséquence

Le piège stratégique consiste à manier le double discours, sans logique. Peut-on prôner le sérieux budgétaire et promettre la retraite à 60 ans ? papier de  » l’Opinion »
Il y a ce fatalisme d’une élite hier vent debout et aujourd’hui résignée à l’idée d’une victoire en 2027. Il y a aussi cet ostracisme de l’establishment, désormais de plus en plus difficile à justifier et près de céder. Il y a enfin ces analyses répétitives sur le fait que crises, colères ou couacs finissent toujours par profiter au Rassemblement national. A moins de cent jours des européennes, le national-populisme de Marine Le Pen – donné en tête, avec 29 % – semble hypnotiser une partie de la France. Avec comme incarnation de la normalisation souriante, un Jordan Bardella maître dans l’art du selfie, à l’ère du narcissisme absolu.

Depuis les régionales de 2021, le RN se veut plus consensuel. Non qu’il ait renoncé à discréditer la caste dirigeante, à s’attaquer à ses boucs émissaire favoris – immigration, Europe. Non qu’il ait opéré un recentrage idéologique ou cherché une cohérence programmatique. Mais la respectabilité et la crédibilité dont il croit maintenant disposer lui permettent de moins instrumentaliser les passions tristes pour mieux accompagner des Français inquiets de perdre le contrôle de leur vie. Grâce à ce positionnement apaisé, Marine Le Pen peut s’adresser à son socle, les gens du peuple, quand Jordan Bardella parle à la droite.

Mais le scénario d’une alternance en douceur est une illusion. Une impasse économique. Un piège stratégique. Il consiste à manier le double discours, sans logique. Peut-on prôner le sérieux budgétaire et promettre la retraite à 60 ans ? Rejeter l’assistanat et refuser de conditionner l’accès au RSA ? Défendre les prix planchers au nom d’un étatisme supposé protecteur et ne pas les défendre car assimilés à une « trappe à pauvreté » ? Se dire contre les régimes spéciaux et ne pas voter leur suppression ? Etc. Le populisme permet, paraît-il, toutes les inepties. C’est à ça qu’on le reconnaît. Et c’est pour ça qu’on doit le dénoncer.

Sondage Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le « rassemblement national »

Sondage Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le « rassemblement national »

Selon le premier sondage de l’institut Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, la liste macroniste accuse plus de 10 points de retard sur celle du Rassemblement national (RN), donnée à 28,5 % des voix. Un cauchemar pour l’exécutif, qui sortirait démonétisé d’un tel rapport de force. En 2019, l’équipe conduite par Nathalie Loiseau a terminé la course avec 22,42 % des suffrages exprimés, derrière un Jordan Bardella à 23,34 %. Les dégâts avaient été limités.

La liste Bardella fait le plein avec 86 % des électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 . D’autre part, le RN attire un tiers des électeurs d’Éric Zemmour et un tiers des abstentionnistes. Le parti populiste domine également dans la plupart des catégories socioprofessionnelles : 28 % chez les CSP+ (contre 26 % pour les macronistes), 34 % chez les CSP- (contre 12 %), 24 % chez ceux qui bouclent leurs fins de mois sans se restreindre (contre 21 %), etc. « Ce sondage peut se lire comme un bilan de l’année politique 2023, note Bernard Sananès, président de l’institut Elabe. Le RN s’est installé dans le paysage et a élargi sa base. »

Socialistes, Insoumis et écolos sont au coude-à-coude dans ce sondage, suivis de loin par les communistes. Au total, le bloc de gauche représente 30,5 % des intentions de vote, soit 3 points de moins qu’en 2019. Annoncé comme la potentielle surprise du scrutin, Raphaël Glucksmann – leader du mouvement Place publique et tête d’affiche du PS au Parlement de Strasbourg – est pour l’instant crédité de 9,5 % des intentions de vote.

Marie Toussaint, tête de liste Les Écologistes, est à 8,5 % et Manon Aubry, celle de LFI, est à 7,5 %.

Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le rassemblement national

Élections Européennes : liste Macron plus de 10 points derrière le rassemblement national

Selon le premier sondage de l’institut Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, la liste macroniste accuse plus de 10 points de retard sur celle du Rassemblement national (RN), donnée à 28,5 % des voix. Un cauchemar pour l’exécutif, qui sortirait démonétisé d’un tel rapport de force. En 2019, l’équipe conduite par Nathalie Loiseau a terminé la course avec 22,42 % des suffrages exprimés, derrière un Jordan Bardella à 23,34 %. Les dégâts avaient été limités.

La liste Bardella fait le plein avec 86 % des électeurs de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2022 . D’autre part, le RN attire un tiers des électeurs d’Éric Zemmour et un tiers des abstentionnistes. Le parti populiste domine également dans la plupart des catégories socioprofessionnelles : 28 % chez les CSP+ (contre 26 % pour les macronistes), 34 % chez les CSP- (contre 12 %), 24 % chez ceux qui bouclent leurs fins de mois sans se restreindre (contre 21 %), etc. « Ce sondage peut se lire comme un bilan de l’année politique 2023, note Bernard Sananès, président de l’institut Elabe. Le RN s’est installé dans le paysage et a élargi sa base. »

Socialistes, Insoumis et écolos sont au coude-à-coude dans ce sondage, suivis de loin par les communistes. Au total, le bloc de gauche représente 30,5 % des intentions de vote, soit 3 points de moins qu’en 2019. Annoncé comme la potentielle surprise du scrutin, Raphaël Glucksmann – leader du mouvement Place publique et tête d’affiche du PS au Parlement de Strasbourg – est pour l’instant crédité de 9,5 % des intentions de vote.

Marie Toussaint, tête de liste Les Écologistes, est à 8,5 % et Manon Aubry, celle de LFI, est à 7,5 %.

Gauche : une apparence de rassemblement

Gauche : une apparence de rassemblement

 

 

L’accord conclu entre La France insoumise, EELV, le PCF et le PS est moins un programme de gouvernement, contrairement à ce que ses promoteurs disent, qu’une union électoraliste pour devenir la principale force d’opposition à Emmanuel Macron estime un papier du » Monde » . 

 

Les électeurs de gauche ont tranché le 10 avril. En propulsant le candidat de La France insoumise à seulement 420 000 voix d’un second tour face à Emmanuel Macron, ils ont fait de Jean-Luc Mélenchon le maître du jeu au sein de leur camp. Ce faisant, ils ont validé son pari tactique qui a consisté à négliger une introuvable unité avant la présidentielle pour mieux l’imposer à ses conditions après cette dernière.

La manœuvre a été exécutée en un temps record depuis le 24 avril, permettant de transformer, du moins en apparence, la troisième défaite d’affilée de l’ancien socialiste en tremplin vers un « troisième tour ». Il s’agit de celui des élections législatives, fixées au 12 et 19 juin, qui promettent d’être plus disputées qu’anticipé, même si la coalition présidentielle en reste la favorite.

Ce regroupement à gauche a une apparence et une réalité. L’apparence est celle d’une union qui pousse ses architectes et ses supporteurs à convoquer bruyamment l’Histoire en traçant des parallèles avec le Front populaire de 1936, l’Union de la gauche adossée au programme commun de gouvernement de 1972 et la gauche plurielle de 1997, synonymes à chaque fois de conquête du pouvoir.

La réalité est un accord purement électoraliste qui a pour objectif, pour chacun des participants, soit de limiter ses pertes, soit de maximiser ses gains. Les écologistes, les communistes et les socialistes, affaiblis par les scores piètres, voire désastreux, de leurs candidats respectifs au soir du 10 avril, n’ont eu d’autre solution que le premier calcul. Le second est celui que fait La France insoumise, qui avait dû se contenter de dix-sept sièges de députés en 2017, alors que le Parti socialiste, pourtant laminé au premier tour de la présidentielle, en avait obtenu bien plus.

Le résultat est donc le produit de marchandages inhérents à la politique, dans lesquels est également entré en considération l’accès au financement public (en fonction du nombre de candidats présentés et élus), ou encore la capacité de se constituer en groupe à l’Assemblée nationale (le seuil est de quinze parlementaires).

Le Canossa des défaits a non seulement été illustré par le faible nombre de circonscriptions électorales favorables qui leur a été alloué, mais également par un alignement sur les exigences programmatiques de La France insoumise. Finalement, la somme des contorsions sémantiques, des silences assourdissants, ou bien des reniements consentis par les écologistes et les socialistes, principalement à propos de l’Union européenne, pèse lourd.

Cela n’en fait cependant pas un programme de gouvernement, contrairement à ce que Jean-Luc Mélenchon va probablement s’efforcer de faire accroire pour combattre une abstention qui pourrait tout particulièrement le pénaliser en juin. Si on lui applique l’analyse qu’il a été prompt à développer, le vote utile à gauche qui a porté le chef de La France insoumise au premier tour ne vaut sans doute pas plus adhésion à son programme de rupture que celui qui a permis la réélection d’Emmanuel Macron.

Même en écartant le facteur aggravant des détestations recuites et réciproques, les divergences entre les familles de la gauche exprimées pendant la campagne présidentielle sont réelles, profondes et insolubles dans une campagne législative. L’objectif de devenir la principale force d’opposition au président réélu peut permettre de s’en accommoder, tant bien que mal, à titre provisoire. Pas celui d’exercer les responsabilités.

 

« Le Rassemblement National est une secte  » (N.Bay)

« Le Rassemblement National est une secte « 

 

Il aura fallu une trentaine d’années pour que Nicolas des s’aperçoivent des dérives sectaires du Front National. De quoi s’interroger sur la lucidité et la duplicité de certains responsables qui sont nombreux en ce moment à surfer sur la vague des trahisons opportunistes à gauche comme à droiteL’ancien cadre porte-parole de Marine le Pen    dénonce en effet  les « dérives un peu sectaires » du parti de Marine Le Pen et affirme avoir déposé plainte suite aux « mensonges diffamatoires » de la candidate. Elle l’accuse d’avoir transmis des informations stratégiques à son concurrent.

Une petite phrase lourde de sens pour Nicolas Bay qui, après avoir passé 30 ans sur les bancs du RN, vient de rejoindre Éric ZemmourExclu du parti de Marine Le Pen, le député européen s’est défendu ce jeudi matin sur BFMTV-RMC et a dénoncé un fonctionnement « sectaire » du Rassemblement national.

« Il y a évidemment un problème dans la gestion. Ça relève plus du fonctionnement d’une secte que du fonctionnement d’un parti politique mature. Et je le dis avec une certaine gravité. (…) C’est un fonctionnement avec des dérives un peu sectaires. Il faut qu’il y ait des sensibilités, des personnalités, un débat », a estimé l’élu ce jeudi sur BFMTV-RMC.

Zemmour : nouvelle prise de guerre au rassemblement national

Zemmour : nouvelle prise de guerre au rassemblement national

 

Le mercato politique continue pour Zemmour qui tente de avec une certaine réussite de débaucher des personnalités importantes du Front National.

Cette fois il s’agit de  l’eurodéputée Rassemblement national qui  officialise a sa rupture avec le parti de Marine Le Pen et son ralliement à Éric Zemmour. «C’est quelqu’un qui n’est pas politicien. Je me retrouve en lui. Il est à l’écoute, il ne prétend pas parler à la place des Ultramarins», confie l’agricultrice guadeloupéenne de 46 ans.

Le Pen propose le rassemblement à Zemmour

Le Pen propose le rassemblement à Zemmour

 

 

Marine Le Pen n’a pas fait de cadeau à Zemmour surtout après les incidents de Marseille. Non seulement elle a enfoncé son rival mais d’une certaine manière l’invite à boire le calice jusqu’à la lie en lui proposant le baiser de Judas et le rassemblement.

Pour la cheffe de file du Rassemblement national, Éric Zemmour n’a pas le profil de l’emploi«n’a pas l’air très à l’aise dans cet exercice». Si celui-ci «avait lancé sa candidature sur une promesse qui était celle de pouvoir battre Emmanuel Macron et donc de rassembler plus largement que moi», elle estime que «cette promesse aujourd’hui n’est clairement pas tenue». C’est pourquoi elle appelle le non-candidat à renoncer à sa candidature à la présidentielle. «Il est temps de faire le rassemblement pour pouvoir lancer cette campagne», estime-t-elle.

Elle a ajouté qu’il fallait bien se  »préparer le rassemblement le moment venu, soit avant soit après le premier tour». Un rassemblement qu’elle souhaite d’autant plus que les sondages la placent désormais nettement devant Zemmour,

Pour enfoncer un peu plus Zemmour, Marine Le Pen a évoqué la problématique du nombre de signatures à recueillir pour valider une candidature présidentielle. Marine LE pen  affirme qu’elle dispose d’ores et déjà de 300 signatures ce qui évidemment est loin d’être le cas de Zemmour.

 

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Référendum Ecologie un contre-projet du « rassemblement national »

Référendum Ecologie un contre-projet du « rassemblement national »

Pour le rassemblement national il y a déjà la charte sur l’environnement qui a valeur constitutionnelle. Il s’agit simplement de compléter cette charte et non la constitution elle-même.

 

Première question de cette consultation : la défense d’un principe de « sécurité environnementale, sanitaire et culturelle », à inscrire dans les textes constitutionnels. Concept mis à mal par plusieurs « ennemis », selon Marine Le Pen qui cite entre autres les accords de libre-échange ou encore « l’écologie radicale, ce fondamentalisme qui entend en finir avec (…) les moeurs qui sont les nôtres ». La cheffe de file du Rassemblement national a par ailleurs rappelé qu’elle n’était pas « climato-sceptique » et qu’elle reconnaissait la part de l’homme dans le changement climatique.

 

Parmi les quinze questions de cette consultation, auxquelles le RN répond favorablement, le thème de l’énergie est présent via des propositions orientées en faveur du nucléaire – « Souhaitez-vous que la France continue d’investir dans le nucléaire, énergie décarbonée? » – et contre l’éolienne - »Souhaitez-vous suspendre tout projet de construction d’éoliennes? » D’autres questions sont plus précises, telle que : « Souhaitez-vous que l’entretien de ‘zone de stockage naturel du carbone’ fasse l’objet d’une rémunération pour les agriculteurs? ». « Souhaitez-vous développer les espaces verts dans les villes et les trames verte et bleue en mettant en place des contraintes pour les communes? », interroge encore Marine Le Pen.

 

La « priorité au local plutôt qu’au global » se devine à travers différentes interrogations portant sur l’interdiction d’importation de certains produits agricoles ou manufacturés, l’engagement de la responsabilité d’un importateur ou d’un distributeur en cas de vente d’un produit défectueux ou non conforme, ou encore l’instauration d’une taxe sur les importations pour compenser « les effets de leur production et de leur transport sur l’environnement ».

2022 : Plate-forme collaborative aussi au Rassemblement National

2022 : Plate-forme collaborative aussi au rassemblement national

En mal existentiel compte tenu notamment de la mise entre parenthèses du débat politique par le virus, les organisations politiques tentent d’innover et essayent d’associer les citoyens à la définition de leur programme. Ainsi on voit se multiplier les plates-formes collaborative. À gauche,  c’est un peu une habitude même si ensuite le programme est surtout l’action n’a plus grand-chose à voir avec les espérances formulées par la base.

 

Chez les écolos, c’est la grande mode, tout est participatif. On prend d’ailleurs tout en compte pour  aboutir àcà une sorte d’auberge espagnole qui n’a rien à voir avec un programme politique. Maintenant, c’est le rassemblement national qui se rallie à la plate-forme collaborative. Un site vient d’ailleurs d’être créé dans ce but mais avec toutefois des limites quant à l’utilisation et à la validation des propositions.

 

«Quand il nous apparaîtra que des idées proposées méritent d’être creusées, nous irons les extraire de ce site pour les étudier, pour voir leur faisabilité et, éventuellement, pour les intégrer dans mon projet présidentiel», promet Marine Le Pen, avant de poser comme limite que les contributions «correspondent, bien évidemment, à ce que pense le mouvement».

 

Un filtre à bien des sorties contre la politique sanitaire du gouvernement, par exemple, que Marine Le Pen s’emploie à ne critiquer que mezza voced ans un souci de crédibilité. «On ne sort pas des situations troublées avec des constats vains, des indignations sans lendemain ou des jérémiades improductives, a-t-elle lâché. On en sort, je le crois, par des solutions politiques.»

Un rassemblement catholique entraîne une flambée de contamination

Un  rassemblement catholique entraîne une flambée de contamination

Un  rassemblement religieux s’est déroulé à La Chapelle-Montligeon dans le département de l’Orne, en pleine vacances de la Toussaint. 190 personnes se sont réunies pendant trois journées dans le sanctuaire situé dans ce petit village de 500 habitants.

À ce moment, le pays n’était certes pas encore reconfiné mais la tenue d’un rassemblement religieux en pleine pandémie pose question. La direction de la basilique affirme qu’il n’y avait pas besoin d’autorisation de la Préfecture pour organiser ce séminaire et assure que les consignes sanitaires étaient respectées. Outre l’autorisation, le suivi sanitaire est également en cause. Quelques jours seulement après le rassemblement, les premiers cas de Covid-19 ont été détectés parmi les participants.

Santé : UN RASSEMBLEMENT ÉVANGÉLIQUE de 700 personnes à Orléans

SANTÉ : UN RASSEMBLEMENT ÉVANGÉLIQUE de 700 personnes à Orléans !

600 et 700 pasteurs doivent venir de toute la France pour élire le conseil d’administration de l’association cultuelle Vie et Lumière, un regroupement d’églises chrétiennes évangéliques, rapporte France 3 Centre-Val de Loire. Un événement validé par la sous-préfecture de Montargis, étant donné qu’il se déroule sur un terrain privé et qu’il n’est pas festif.

 

« On a bien regardé les conditions dans lesquelles ce rassemblement est organisé. Ce n’est pas un rassemblement festif, ça se déroule sur un terrain privé, sur une journée. Je me suis rendu sur place ce matin pour vérifier l’organisation, j’ai fait le tour du dispositif, j’ai rencontré le pasteur qui organise cette manifestation… J’ai pu constater que tout le monde respectait les consignes de sécurité », a souligné Régis Castro, sous-préfet de Montargis, sur BFMTV.

Cette autorisation donnée par le sous-préfet de Montargis montre toutes les contradictions du gouvernement par rapport à la politique sanitaire. Un gouvernement qui ici ou là interdit les rassemblements de plus de 10 personnes, ferme les bars, limite la participation aux événements sportifs ( exemple actuellement à Roland-Garros), événementiels et festifs y compris en plein air et qui va autoriser la réunion de 700 personnes dans le même lieu. Nombre d’autres organisations sont évidemment touchées par l’impossibilité de réunir leurs organisations statutaires sous forme  d’assemblée générale. La question est de savoir les règles sanitaires s’appliquent aux uns et pas aux autres.

 

Mute

Coronavirus: l’incohérence totale des interdictions de rassemblement

Coronavirus: l’incohérence totale des interdictions de rassemblement

 

Alors qu’il y a encore beaucoup d’inconnues concernant le Corona virus notamment son mode de propagation voire sa mutation possible. Le gouvernement de manière très anarchique multiplie les contradictions à propos des rassemblements. Ainsi par exemple vient-il de décider brutalement que l’’interdiction des rassemblements de plus de 5.000 personnes en milieu clos restera en vigueur jusqu’au 15 avril et non jusqu’au 31 mai comme l’avait dans un premier temps décidé le gouvernement, montre un arrêté publié samedi dans le Journal officiel. On se demande bien pourquoi on avance d’un mois et demi la suppression de l’interdiction. De toute manière certains rassemblements sportifs sont aussi curieusement autorisés là ou  évidemment la promiscuité est également très importante. L’l'argumentation du ministre de la santé est complètement incohérente :

“La situation sanitaire et les modalités d’organisation de la prévention contre la propagation du virus conduisent à fixer au 15 avril 2020 l’échéance initiale des mesures prévues (…) s’agissant de l’interdiction des rassemblements”, dit l’une des dispositions de l’arrêté signé par le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Les autorités françaises avaient annoncé la semaine dernière ces mesures de restriction pour freiner la propagation du coronavirus qui ont conduit à l’annulation de plusieurs manifestations, comme le semi-marathon de Paris ou le salon international de l’immobilier Mipim, programmé à Cannes du 10 au 13 mars.

La vérité sans doute c’est que le gouvernement est coincé entre ses préoccupations sanitaires vis-à-vis de l’opinion publique inquiète de la propagation du virus est la protection du business de certaines manifestations. Aucune autorité scientifique sérieuse ne peut en effet affirmer aujourd’hui que la décroissance de l’épidémie commencera 15 avril au lieu du 31 mai. Ce mélange sulfureux de préoccupations sanitaires avec la gestion de la communication du gouvernement est assez pitoyable.

Paris municipales Ferrand appelle à « un large rassemblement » autour de ……personne !

Paris municipales Ferrand appelle à « un large rassemblement » autour de ……personne !

 

Richard Ferrand , le magnifique, actuellement président de l’Assemblée nationale appelle un large rassemblement au moment il n’a plus de candidat. Et d’en appeler à l’histoire républicaine et citoyenne justifiée cet appel . « Il est des moments où l’Histoire oblige à dépasser les querelles », affirme le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand au Journal du Dimanche, appelant à un rassemblement « le plus large », y compris avec Cédric Villani, derrière le successeur de Benjamin Griveaux à Paris. « Une nouvelle personnalité va reprendre le flambeau de Benjamin Griveaux et j’espère que le rassemblement le plus large se fera autour d’elle, y compris avec l’équipe Villani« , dit-il, jugeant que « ceux qui, à Paris, se reconnaissent dans l’action du président Macron doivent se serrer les coudes, avoir l’esprit d’équipage ! »

« Si le dévoilement de la vie privée est toléré, la vie de chaque citoyen va devenir un enfer », juge encore Richard Ferrand qui appelle à ne pas confondre « transparence et voyeurisme, prélude à une forme d’inquisition ». « À ce rythme, qui prendra le risque de la vie publique si elle devient l’antichambre du lynchage permanent ? », demande-t-il.

Richard Ferrand a raison et ce n’est pas la première fois qu’ il s’inquiète de cette transparence qui pourrait menacer les élus. Richard Ferrand connaît un rayon en matière de transparence. Richard Ferrand a en effet largement utilisé son double statut de dirigeant des Mutuelles de Bretagne et d’élu pour directement et indirectement se remplir les poches. L’affaire la plus scandaleuse  concerne un contrat de location d’un local par les Mutuelles de Bretagne à la compagne de Ferrand alors  que cette dernière ne possédait pas encore ce local. Grâce à de généreuses conditions de location de ce local, la compagne de Ferrand a pu réaliser un petit profit de l’ordre de 800 000 €. Le détail de ces opérations est rappelé ci-après à partir d’une information tirée de Wikipédia. Toute la famille Ferrand a bénéficié des largesses mutuelles de Bretagne : son ancienne femme, ensuite sa compagne et lui-même. La justice de Brest avait enterré l’affaire considérant qu’il s’agissait d’une affaire privée et que les délais d’instruction étaient dépassés. Comme le dossier a été dépaysé à Lille, les nouveaux juges ont porté un autre regard sur ses affaires en mettant en examen Richard Ferrand. Ces nouveaux juges connaissent évidemment le contexte politique particulièrement délicat qui entoure cette affaire et s’ils ont mis en examen Richard Ferrand s’est qu’il dispose d’éléments nouveaux. Tout cela révèle que les bonnes vieilles pratiques provinciales de la IVe République ne sont pas mortes avec des relations plus ou moins sulfureuses  entre les élus politiques,  le monde économique et la justice.  Bref le nouveau monde promis par macro et bien mort-né surtout si on n’y ajoute les autres affaires concernant par exemple le MoDem et Bayrou, Benalla, de Rugy, le secrétaire de l’Élysée, Macron lui-même avec les conditions de financement de sa campagne. On pourrait ajouter les lenteurs de la justice concernant aussi bien les affaires de Sarkozy que celle de tapie vis-à-vis desquels le pouvoir semble manifester une grande bienveillance. Bref, il n’y a pas de Nouveau Monde dans la république en marche mais plutôt la résurgence de pratiques caractérisées par la confusion des intérêts entre le monde politique, le monde économique et l’État.

 

Le résumé de l’affaire dans Wikipédia :

 

 

En mai 2017, Le Canard enchaînéLe Monde et Mediapart révèlent que les Mutuelles de Bretagne (MDB) ont été subventionnées à hauteur de 55 000 euros par de l’argent public99 lorsque Richard Ferrand les dirigeait dans les années 2010. Selon eux, son ex-femme Françoise Coustal, artiste plasticienne, a facturé aux Mutuelles de Bretagne des travaux d’aménagement d’un Ehpad, situé à Guilers, qui a bénéficié d’une subvention de 1,66 million d’euros100 du Conseil départemental du Finistère, dont Richard Ferrand était alors vice-président. Les Mutuelles de Bretagne ont ensuite fait effectuer d’autres travaux, pour 184 000 euros, dans un local appartenant à l’avocate Sandrine Doucen, sa compagne et mère de sa fille101, qui a par ailleurs facturé régulièrement aux Mutuelles de Bretagne des services de conseil juridique. Plus anecdotiquement, selon ces mêmes médias, Richard Ferrand a, une fois élu député en juin 2012, conservé un poste de chargé de mission des Mutuelles de Bretagne, rémunéré 1 250 euros102 par mois ou 1 547 euros par mois, selon les sources, et embauché comme assistant parlementaire Hervé Clabon, compagnon de son ex-adjointe puis son fils101. Ces révélations ont déclenché une polémique nationale, le Front national demandant sa démission du gouvernement, LR la saisie du Parquet national financier, et le 1er secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis à l’exécutif de s’exprimer103. Le 1er juin 2017, Éric Mathais, procureur de la République de Brest, ouvre une enquête préliminaire, confiée à la police judiciaire de Rennes104.

Richard Ferrand affirmera qu’il n’était « jamais intervenu pour qu’elle obtienne un quelconque contrat » et que « la première fois que les Mutuelles ont fait appel à ses prestations, c’était en 2002, donc 8 ans après notre divorce »105.

Appel d’offres attribué par les Mutuelles de Bretagne à sa compagne[modifier | modifier le code]

Le 23 décembre 2010106, Richard Ferrand signe un compromis de vente avec une clause suspensive en cas de non-location ultérieure par les Mutuelles de Bretagne107, pour un local de 379 m2108, 2 rue George-Sand à Brest109.

Le 25 janvier 2011, le conseil d’administration des Mutuelles de Bretagne choisit à l’unanimité la proposition de la Saca, une SCI qui « n’a pas encore d’existence légale » et « n’est même pas encore propriétaire des surfaces qu’elle propose » comme le rappelle Le Canard enchaîné110. Sur le procès-verbal de la réunion du conseil d’administration à aucun moment n’est mentionné le nom de Sandrine Doucen110.

Sandrine Doucen crée le 28 mars 2011 la Saca, une SCI, dont elle détient 99 % des parts111.

Le 1er juillet 2011110, la SCI la Saca achète 402 000 € frais de notaire inclus108, grâce à un crédit remboursable sur quinze ans du Crédit agricole qui finance intégralement l’achat, sans aucun apport, ayant selon Le Canard enchaîné un « traitement réservé aux acquéreurs qui disposent d’un locataire dont les revenus sont garantis ». Revenus garantis par les 42 000 € de loyers annuels versés par les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand est le directeur général.

Les Mutuelles de Bretagne effectuent peu après, sans contrepartie, pour 184 000 euros de travaux dans le local acheté par Sandrine Doucen. Quelques années plus tard, la SCI de Sandrine Doucen est valorisée, lors d’une transaction, à 3 000 fois le montant du capital initial de 100 € soit 300 000 €112. Selon Le Canard enchaîné, l’avocate Sandrine Doucen a par ailleurs facturé des conseils juridiques aux Mutuelles de Bretagne en matière de gestion des ressources humaines.

Selon la défense de Richard Ferrand, l’opération n’a « rien d’illégal »113,114 : la démarche « respectait la procédure »[réf. nécessaire] et l’entreprise de sa compagne offrait « le meilleur prix » parmi les réponses .

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