Archive pour le Tag 'ras'

Information médias : un certain ras le bol !

Information médias : un certain ras le bol !

 

Trop d’infos tuent l’info, ce que semblerait montrer la baisse d’intérêt des Français pour les médias. Des médias auxquels on accorde une confiance relative, moins de la moitié de la population. Peut-être aussi le résultat d’une certaine uniformisation des médias classiques dont beaucoup appartiennent désormais aux financiers. Quant aux médias publics, ils semblent  encore assez souvent sous influence du pouvoir en place. D’une façon générale , les médias souffrent sans doute d’une approche un peu trop superficielle et trop orientée des événements. D’après le baromètre « la confiance des Français dans les médias », réalisé par le cabinet Kantar pour le journal La Croix baromètre, 59% des Français interrogés suivent les nouvelles avec un intérêt « très grand » ou « assez grand », soit une baisse de 8 points par rapport à l’année précédente. Jamais ce chiffre n’était descendu aussi bas depuis le lancement du baromètre en 1987. À l’inverse, 41% des personnes interrogées ont un intérêt « assez faible » ou « très faible » pour les nouvelles.

La confiance envers les médias traditionnels connaît quant à elle un léger rebond, 46% des Français affichant leur confiance (+ 2 points). La radio reste le média avec le plus fort taux de confiance (50%), devant la presse écrite (46%) et la télévision (40%). Internet suscite une incrédulité jamais atteinte (23% de confiance). Les efforts des rédactions restent globalement peu perceptibles : un an après l’émergence des « gilets jaunes », 71 % des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent « mieux et davantage compte » de leurs préoccupations.

Le détail de ce baromètre est diffusé ce jeudi 16 janvier dans le journal La Croix, ainsi que sur le site la-croix.com. Ce baromètre a été réalisé par le cabinet Kantar pour La Croix entre le 2 et le 6 janvier 2020. Les entretiens ont été réalisés en face à face selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Affaire Benalla : ras le bol

Affaire Benalla : ras le bol

 

 

Sans doute à juste titre, les Français commencent à considérer à exprimer leur ras-le-bol par rapport à l’affaire Benalla qui occupe les « une » depuis l’été il est clair que l’été constitue une certaine période de diète pour les médias et que tout événement même mineur peut prendre un certain relief pour remplir la ligne éditoriale. On a donc reproché aux médias d’en faire trop, c’est aussi l’avis des Français d’après un sondage Odoxa. Une nette majorité des Français (58%) jugent, par ailleurs, que les médias parlent trop de l’affaire Benalla. Un quart d’entre eux (26%) estiment que les médias sont dans la juste mesure, alors que 15% trouvent que le retentissement médiatique donné à l’affaire n’est pas suffisant.

Ce sentiment de saturation médiatique est à mettre en parallèle avec le gros succès d’audience de l’audition d’Alexandre Benalla mercredi au Sénat. Si les chaînes d’information qui l’ont retransmise ont réuni près de 750 000 téléspectateurs, le sondage révèle que plus de quatre millions de personnes ont suivi en intégralité ou en partie l’audition, soit plus de 8% de la population adulte. À cela doit s’ajouter ceux, trois fois plus nombreux, qui ont vu des extraits a posteriori, soit un quart des Français interrogés. Les auteurs de l’enquête soulignent que l’impact de cette audition va encore bien au-delà des personnes qui y ont été personnellement exposées. À ces téléspectateurs ou auditeurs directs ou indirects, s’ajoutent tous ceux qui ont entendu parler de cette audition en voyant, lisant ou entendant des commentaires dans les médias. Au total les trois quarts des Français ont entendu parler de cette audition, selon ce sondage. Pourquoi un tel emballement médiatique ? Non pas tellement parce qu’il  s’agit réellement d’une grande affaire d’État mais que cela révèle un certain dysfonctionnement résultat du centralisme de Macron. Si les médias en ont rajouté c’est aussi justement du faite de l’intervention malvenue de l’Élysée et du gouvernement dans cette affaire. À plusieurs reprises l’Élysée directement ou encore Griveaux, le porte-parole de la majorité ou encore Castaner membre du gouvernement et responsable du parti en marche enfin la ministre de la justice elle-même n’ont cessé d’intervenir pour empêcher l’audition de Benalla devant le Sénat. Pourquoi une telle obstination si dans le même temps le pouvoir en place considère  Benalla  comme un personnage secondaire responsable d’une bavure personnelle. Conclusion l’État consciemment ou non a contribué à donner à un caractère d’État à une affaire qui ne l’était sans doute pas.

 

 

Macron : le ras de marée

Macron : le ras de marée

Défaite lourde des républicains, recul du FN et des Insoumis et sans doute la fin du PS, Macron aura réussi à faire exploser le système et ses partis. Même si effectivement il faudra tenir compte de l’indifférence de plus de 50% d’abstentionnistes qui n’attendent pas grand chose de la politique. Selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l’Intérieur, l’alliance La République en marche-Modem obtient 32,32% des voix, devant le bloc LR/UDI/Divers droite (21,56%), la France insoumise/PCF (13,74%), le FN (13,20%) et le PS et ses alliés (9,51%). Depuis 1981, tous les présidents ont obtenu une majorité lors des élections législatives suivant leur élection. « Le message des Français est sans ambiguïté (…) vous avez été des millions à confirmer votre attachement au projet de renouvellement, de rassemblement et de reconquête du président de la République », a dit Edouard Philippe, lors d’une déclaration à la presse. Pour le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, « les Français, ce soir, par leur vote, ont montré massivement leur volonté d’aller vite sur les sujets majeurs ». La réforme du droit du travail, probablement la plus dangereuse pour le gouvernement, doit selon l’exécutif passer par des ordonnances et donc une loi d’habilitation. Le projet de loi doit être présenté au conseil des ministres le 28 juin et au Parlement durant l’été. « Il n’y a pas de majorité dans ce pays pour détruire le Code du travail, réduire les libertés publiques, ni non plus pour l’irresponsabilité écologique, ni pour cajoler les riches, toutes choses qui figurent au programme du parti du président », a ajouté le chef de file de La France insoumise. Reconnaissant « le recul sans précédent de la gauche dans son ensemble et notamment du Parti socialiste », le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, lui-même battu, a mis en garde contre une majorité « quasiment sans opposition réelle » et une Assemblée « sans véritable pouvoir de contrôle, sans débat démocratique ».

 

Valeurs de la République : ras le bol ( Marion Maréchal Le Pen)

Valeurs de la République : ras le bol ( Marion Maréchal Le Pen)

. Je suis d’une génération un peu saoulée par les valeurs de la République qu’on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu’elles recouvrent, ce qui évite d’aller sur le fond des idées », justifie la nièce de Marine Le Pen. La nièce de Marine Le Pen a insisté sur le fait que, selon elle, les valeurs de la République ne sont pas cohérentes avec l’exclusion du Front national  »du pseudo-champ républicain« .  »Je défends évidemment la Ve République, c’est un système auquel je suis attachée, mais la Ve République, c’est un régime politique. La France, c’est mon pays, je ne confonds pas tout à fait les deux. La France a commencé avant la République« , a-t-elle lancé, invitant les dirigeants politiques à « expliciter » ce que sont les valeurs républicaines.

Sondage : Hollande toujours au ras des pâquerettes à 18%

Sondage : Hollande toujours au ras des pâquerettes à  18%

Hollande  toujours au plus bas dans les sondages. Selon l’étude IFOP, le pourcentage de personnes satisfaites de « François Hollande comme président de la République » est en effet de 18 %, comme en juin, contre 81 % qui se disent mécontentes et 1 % qui ne se prononce pas. Du coup Hollande entraine Valls dans le fond, ; la cote de popularité du chef du gouvernement a en effet baissé de six points en juillet, à 45 %, tandis que celle de François Hollande est restée stable à un très bas niveau, 18 %, selon un sondage Ifop publié dans le JDD. 45 % des personnes interrogées (- 6 % par rapport à juin) se déclarent satisfaites de « Manuel Valls comme Premier ministre », contre 51 % qui se disent mécontentes.  

 




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