Archive pour le Tag 'Ras-le-bol'

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«Cancel culture» : ras-le-bol d’OBAMA

«Cancel culture» : ras-le-bol d’OBAMA

 

Dans une interview pour CNN l’ancien président Obama a clairement évoqué les «dangers» de la mode qui consiste selon lui «à condamner les gens en permanence», expliquant qu’il s’en rend compte à travers l’expérience de ses propres filles, Malia et Sasha, qui vivent cela de l’intérieur sur les campus d’université. «Elles se rendent bien compte que cela va trop loin», commente-t-il encore, ajoutant que «l’on ne peut pas exiger des gens qu’ils se montrent politiquement corrects en toutes circonstances». Il a ensuite distingué la lutte contre les discriminations, nécessaire selon lui, de la victimisation permanente par l’entremise notamment des réseaux sociaux.

 

Barack Obama avait également plaidé par le passé déjà contre la vision manichéenne des interactions sociales prônée par le mouvement «woke», expliquant lors d’un sommet à Chicago que «le monde est complexe, ambigu» et s’était délibérément moqué des gens qui «tweetent ou lancent un hashtag pour dénoncer l’emploi d’un verbe inadapté dans une phrase, puis se rasseyent et se sentent fiers d’eux».

Sondage Tour de France de Macron : ras-le-bol des Français

  • Sondage Tour de France de Macron : ras-le-bol des Français
  • Selon l’enquête Odoxa-Backbone consulting pour Le Figaro, 56% des Français désapprouvent les déplacements entrepris par le chef de l’État.
  • Les Français rejettent majoritairement la tournée initiée par le chef de l’État : 56% d’entre eux y voient une «campagne déguisée d’Emmanuel Macron en vue de sa réélection», selon les termes de l’enquête Odoxa-Backbone consulting réalisée pour Le Figaro et Franceinfo. Ils sont 40% à saluer une «bonne chose» car ces dix déplacements «permettront au président, comme il le dit lui-même, de  »prendre le pouls du pays et d’aller au contact » des Français». L’appréciation diverge selon l’âge.

Quatre ans après son élection, Emmanuel Macron voit son action critiquée par 59% des Français (ils sont 40% à la saluer).

Au delà des retraites, un ras-le-bol social général

Au delà des retraites, un ras-le-bol social général

 

 Certains experts politiques passent leur temps à expliquer qu’il n’y a pas une vraie convergence des luttes mais plutôt juxtaposition de revendications dont certaines peuvent même être contradictoires . L’analyse n’est pas complètement  fausse dans la mesure où le thème des retraites concerne la plupart des Français  mais s’y ajoutent des revendications spécifiques concernant les effectifs, le service public les rémunérations ou les conditions de travail. S’il fallait trouver un point réellement commun à toutes ces protestations, on pourrait convenir qu’il s’agit d’un ras-le-bol social général à l’égard de la politique de Macron. Une politique jugée à la fois inefficace et injuste par presque 70 % de l’opinion. Or on ne peut pas réformer un pays en étant soutenu par 30 à 35 % des Français. Cette réforme des retraites vient beaucoup trop tard. Elle aurait pu être imposée dés le débuts du mandat mais elle n’a plus aujourd’hui la légitimité politique même si la légitimité juridique ne peut être mise en cause.

Pour le gouvernement, les mécontentements sont  dus à une incompréhension de la réforme. En réalité sous couvert d’universalité, il s’agit d’un plan pour réduire de manière assez drastique le niveau moyen des pensions (niveau moyen prévu de 1000 euros en 2050 au lieu  de 1400 aujourd’hui en euros constants ) et d’opérer une redistribution, prendre aux uns et donner aux autres. Mais pas forcément une réforme plus  juste et plus progressiste. Le concept de retraite par points est  en effet une énorme arnaque qui consiste à calculer la retraite sur l’ensemble de la carrière au lieu des meilleures années. Mécaniquement les droits vont diminuer pour  tout le monde. Il y aura cependant des catégories qui risquent de payer davantage comme les enseignants, les femmes à carrière courte, les cadres, les infirmiers ou les avocats. En même temps, c’est l’occasion de répondre favorablement à une très vieille revendication du Medef concernant la mise en cause d’une partie du système par répartition pour y substituer des assurances. Des assurances dans le cout sera forcément exorbitant pour  d’obtenir des compléments un peu significatif. La réforme se résume à une baisse générale des pensions et à une privatisation du risque découlant de cette baisse. On ne peut évidemment nier le problème de déséquilibre démographique dans le système actuel de répartition qui fait peser évidemment le financement des retraites sur les actifs. Or la grande faiblesse de la France c’est précisément l’insuffisance de ce nombre d’actifs, environ 7 à 9 millions de personnes qui ne travaillent pas. Deuxième grande faiblesse de la France, l’insuffisance de sa compétitivité qui  vient en grande partie à d’ une productivité trop faible. En moyenne sur une année, les français sont ceux qui travaillent de moins en Europe. La réforme aurait consisté à s’attaquer à ce problème fondamental de compétitivité pour créer de la richesse au lieu de viser la méthode classique du rabot qui consiste à diminuer le montant des prestations.

Un ras-le-bol social général

Un ras-le-bol social général

 

 Certains les experts politiques passent leur temps à expliquer qu’il n’y a pas une vraie convergence des luttes mais plutôt juxtaposition de revendications dont certaines peuvent même être contradictoires . L’analyse n’est pas complètement  fausse dans la mesure où le thème des retraites concerne la plupart des Français  mais s’y ajoute des revendications spécifiques concernant les effectifs, les rémunérations ou les conditions de travail. S’il fallait trouver un point réellement commun à toutes ces protestations, on pourrait convenir qu’il s’agit d’un ras-le-bol social général à l’égard de la politique de Macron. Une politique jugée à la fois inefficace et injuste par presque 70 % de l’opinion. Or on ne peut pas réformer un pays en étant soutenu par 30 à 35 % des Français. Cette réforme vient beaucoup trop tard. Elle aurait pu être imposée dés le débuts du mandat mais elle n’a plus aujourd’hui la légitimité politique même si la légitimité juridique ne peut être mise en cause.

Pour le gouvernement les mécontentements est due à une incompréhension de la réforme. En réalité sous couvert d’universalité, il s’agit d’un plan pour réduire de manière assez drastique le niveau moyen des pensions et d’opérer une redistribution, prendre aux uns et donner aux autres. Mais pas forcément une réforme du juste et plus progressiste. Le concept de retraite par points est  en effet une énorme arnaque qui consiste à calculer la retraite sur l’ensemble de la carrière au lieu des meilleures années. Mécaniquement les droits vont diminuer tout le monde. Il y aura cependant des catégories qui risquent de payer davantage comme les enseignants, les femmes à carrière courte, les cadres, les infirmiers ou les avocats. En même temps c’est l’occasion de répondre favorablement à une très vieille revendication du Medef concernant la mise en cause d’une partie du système par répartition pour y substituer des assurances. Des assurances dans le cout sera forcément exorbitant pour  d’obtenir des compléments un peu significatif. La réforme se résume à une baisse générale des tensions et à une privatisation du risque découlant de cette baisse. On ne peut évidemment nier le problème de déséquilibre démographique dans le système actuel de répartition qui fait peser évidemment le financement des retraites sur les actifs. Or la grande faiblesse de la France c’est précisément l’insuffisance de ce nombre d’actifs, environ 7à 9 millions de personnes qui ne travaillent pas. Deuxième grande faiblesse de la France, l’insuffisance de sa compétitivité qui  vient en grande partie à d’ une productivité trop faible. En moyenne sur une année, les français sont ceux qui travaillent de moins en Europe. La réforme aurait consisté à s’attaquer à ce problème fondamental de compétitivité pour créer de la richesse au lieu de viser la méthode classique du rabot qui consiste à diminuer le montant des prestations.

Aménagement du Territoire- : ras le bol de l’ «ultracentralisation»

Aménagement du Territoire- : ras le bol de l’ «ultracentralisation»

On ne peut que se réjouir sans doute de cette nouvelle association qui tente de réunir le maximum d’élus locaux pour protester contre l’hyper centralisation du pays qui conduit notamment à la désertification d’une grande partie du territoire. Cette association a raison de constater que l’approche exclusivement technocratique va réduire le pays à quelques métropoles qui concentrera rapidement plus de 80 % des activités économiques et de la population. Bref un véritable massacre de l’aménagement du territoire une nouvelle association qui comprend   Régions de France, associations d’élus locaux, maires de France (AMF) et départements de France (ADF) viennent de créer une nouvelle structure, parrainée par le président du Sénat Gérard Larcher : Territoires unis.  « Notre pays meurt à petit feu de son ultracentralisation ! La France ne peut se résumer à quelques métropoles, est-il dit dans cet   »appel de Marseille » signé par 1.200 élus locaux. La décentralisation est une chance. C’est le modèle qui permet de rapprocher les décisions et les investissements. Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État, nous demandons un agenda partagé des réformes et une concertation sincère entre l’État et les collectivités. L’avalanche des normes et des réglementations sur les communes doit cesser. ».

Territoire-«Ultracentralisation» : ras le bol

Territoire- C«ultracentralisation» : ras le bol

On ne peut que se réjouir sans doute de cette nouvelle association qui tente de réunir le maximum d’élus locaux pour protester contre l’hyper centralisation du pays qui conduit notamment à la désertification d’une grande partie du territoire. Cette association a raison de constater que l’approche exclusivement technocratique va réduire le pays à quelques métropoles qui concentrera rapidement plus de 80 % des activités économiques et de la population. Bref un véritable massacre de l’aménagement du territoire une nouvelle association qui comprend   Régions de France, associations d’élus locaux, maires de France (AMF) et départements de France (ADF) viennent de créer une nouvelle structure, parrainée par le président du Sénat Gérard Larcher : Territoires unis.  « Notre pays meurt à petit feu de son ultracentralisation ! La France ne peut se résumer à quelques métropoles, est-il dit dans cet  »appel de Marseille » signé par 1.200 élus locaux. La décentralisation est une chance. C’est le modèle qui permet de rapprocher les décisions et les investissements. Nous ne sommes pas des opérateurs de l’État, nous demandons un agenda partagé des réformes et une concertation sincère entre l’État et les collectivités. L’avalanche des normes et des réglementations sur les communes doit cesser. ».

 

Mariage princier : ras le bol

Mariage princier : ras le bol

 La plupart des unes des grands médias sont consacrés à cet événement fondamental pour l’humanité : le mariage du prince britannique, Harry et de l’actrice. Et de donner tous les détails de la cérémonie qui n’ont aucun intérêt. Exemple : «. Contrairement à son frère, le prince William, et à son grand-père, le prince Philip, Harry a choisi de porter une alliance. Concernant celle du prince Harry, il s’agit d’un anneau de platine. Meghan, elle, porte désormais une alliance, dont l’or provient d’une mine galloise appartenant à la souveraine et a été offert par la reine. C’est une tradition depuis le mariage de la reine-mère, la mère de la reine Elisabeth, en 1923.

Meghan n’a pas promis d’ »obéir » à son mari. Harry et Meghan ont choisi une version moderne de l’échange des consentements. Tout comme Kate en 2011, et contrairement à ce qu’avait fait la reine Elizabeth II, Meghan n’a pas juré « obéissance » à son mari. Harry et Meghan ont promis « de s’aimer et de se chérir », « pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse comme dans le dénouement, dans la santé comme dans la maladie », et ce « jusqu’à ce que la mort » les sépare. Dans le bouquet de Meghan se trouvaient enfin des fleurs cueillies par le prince Harry lui-même dans le jardin de leur résidence à Kensington Palace. »

 

 Par contre on ne sait pas si le prince portait des slips brodés avec l’emblème de la couronne.  Bref des niaiseries qui ont rempli les pages entières de l’info de la télé, de la presse écrite et des grands sites internet.

Mélenchon : Venezuela, ras le bol !

Mélenchon : Venezuela, ras le bol !

 

Alors que le régime du Venezuela est en pleine dérive économique et démocratique, Mélenchon ne supporte plus d’être interrogé à propos d’un pays dont il avait fait son modèle proposant même de créer une « alliance bolivarienne »  lors des élections présidentielles. Invité de “l’Émission politique”, le leader de la France insoumise (LFI) n‘a pas apprécié d’être interpellé par l’écrivain Laurence Debray sur les difficultés rencontrées au quotidien par les Vénézuéliens. “J‘en ai par-dessus la tête de ce genre de numéro. Chaque fois que je vais quelque part, je me tape ‘Venezuela’. On va faire une boîte comme les vaches qui font ‘meuh !’, ‘Venezuela’!”, a-t-il lancé. “Y‘en a ras-le-bol ! Allez faire votre propagande à l‘ambassade !” “Vive les Etats-Unis ! A bas le Venezuela et le chavisme! Vive les riches, à bas les pauvres ! J‘aimerais bien savoir dans quel quartier ils habitent, les vôtres”, a encore ironisé Jean-Luc Mélenchon à l‘adresse de son interlocutrice, fille de l‘ex- révolutionnaire et philosophe français Régis Debray. Dans son programme présidentiel, le leader de La France insoumise proposait d‘adhérer à l‘Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba), une organisation politique et économique antiatlantiste créée en 2004 par les leaders vénézuélien et cubain Hugo Chavez et Fidel Castro. Sur son compte Twitter, actif pendant l’émission de jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon écrit s’être intéressé au Venezuela d‘Hugo Chavez “parce que c‘est un pays qui a essayé de redistribuer la rente pétrolière, contrairement aux monarchies pétrolières du Golfe”. Sur le plateau, il s‘est aussi montré agacé par les questions relatives à la députée LFI Danièle Obono, qui s‘est attirée les foudres d‘une partie du monde politique à la suite de déclarations portant notamment sur la pratique de la non-mixité dans des réunions associatives. “Un coup de Venezuela, un coup d‘Obono, un coup d‘Obono, un coup de Venezuela (…) Je ne suis pas d‘accord avec elle”, a-t-il dit à propos des positions de Danièle Obono, ajoutant toutefois qu‘il pouvait comprendre ceux “qui ont tellement souffert du racisme, de la discrimination qu‘ils éprouvent une espèce de sentiment de réconfort, des fois, à se retrouver ensemble”.

Internet ras-le-bol de l’information payante des grands médias

 Internet ras-le-bol de l’information payante des grands médias

 

Pour faire face à la baisse tendancielle irréversible du nombre de lecteurs des versions papier, les grands médias ont investi Internet avec des politiques éditoriales relativement proches qui pour l’essentiel se contentent  de reprendre les dépêches des agences, du gouvernement, des grandes entreprises et institutions. Le vrai travail journalistique d’investigation ou de réflexion est relativement marginal. Il faut d’ailleurs laisser la place à une montagne publicitaire à caractère de plus en plus intrusif qui normalement devrait permettre d’assurer l’équilibre économique. Malheureusement,  ce n’est pas le cas car les sites d’information connaissent une expansion quasi exponentielle ;  des sites  à vocation commerciale ou des sites gratuits de citoyens ou d’experts. Pour appâter le client,  les versions numériques des grands médias offrent généreusement un ou deux articles gratuits, ensuite il faut évidemment cracher au bassinet. Pas nécessairement d’ailleurs car la même information est offerte à peu près en même temps et sans paiement sur d’autres sites.  il conviendra que les grands médias un jour choisissent  ou bien le financement par la pub ou bien le financement par les articles payants. On objectera que les sites d’infos sont bien contraints de rechercher l’équilibre financier et qu’il convient donc de multiplier les sources de financement. Cependant cet équilibre financier demeurera précaire voire impossible si les grands médias n’améliorent pas la qualité de leur ligne éditoriale. Pourquoi payer quand en fait les Unes de ces médias sont  constituées des mêmes 20 ou 30 informations qu’on retrouve partout. Des informations souvent livrées brut de brut sans analyse, sans approfondissement et même sans vérification. Dernier exemple en date le plan de simplification administrative annoncée par le ministre du budget. En fait, une grande illusion car il ne s’agit nullement de réduire le nombre de normes ou de procédures mais de substituer le numérique au papier et d’autoriser l’administré à dialoguer avec  l’administration. Bref un changement de climat et une informatisation des procédures mais pas une remise en cause de la cathédrale administrative qui s’appuie sur plus de 10 000 lois et plus de 100 000 décrets contenant eux-mêmes en moyenne une vingtaine de dispositions réglementaires. La plupart des médias ont repris les communiqués du gouvernement ou des agences oubliant même de signaler que dans ce champ de réforme environ 500 mesurettes avaient  déjà été prises par le gouvernement précédent là où il en faudrait 10 000 ou 100 000 vraies mesures. Évidemment ce serait remettre en cause la cathédrale administrative dont se nourrissent les fonctionnaires inutiles. Bref pour mériter d’être payées,  les versions numériques des grands médias devront montrer davantage de pertinence et de travail.

Internet : pub intrusive, ras-le-bol

Internet : pub intrusive ras-le-bol

 

Ras le bol de la pub intrusive qui bloque l’accès des informations sur Internet, ras-le-bol des critères de sélection de Google qui fait passer en tête les sites de pub avant les sites recherchés et déréférence sans raison Pas étonnant que se développe de plus en plus l’utilisation de logiciels qui bloquent la pub. Trop de pub tue la pub. Certes le modèle économique sur Internet repose essentiellement sur les recettes de la pub ce qui permet un très large accès, le plus souvent gratuit, à l’information. Pour autant dans ce domaine comme dans d’autres, les excès  se payent. En effet de nombreux internautes ne supportent plus cette pub Intrusive  qui envahit les écrans avant l’accès aux contenus recherchés. Parmi les formats irritants identifiés par ce groupe de pression figurent les fenêtres surgissantes, les vidéos avec du son qui se déclenchent toutes seules, les messages animés clignotants et les annonces en plein écran qui masquent le contenu que l’internaute souhaite lire ou visualiser. L’explosion de l’usage des outils de blocage publicitaire a relancé le débat au sein même du secteur de la pub quant à savoir s’il faut freiner les pratiques abusives d’annonces ou simplement empêcher les consommateurs d’utiliser un bloqueur publicitaire. « Coalition for Better Ads » (Coalition pour de meilleures publicités) a annoncé mercredi son intention de mettre en place des normes, non contraignantes, s’appuyant sur une étude dans laquelle plus de 25.000 internautes sur les réseaux fixe et mobile ont évalué différentes formats d’annonces. Elle a identifié six formats de publicités sur le web et 12 autres pour le mobile jugés inacceptables par le consommateur et a invité les annonceurs à ne pas les utiliser. Les formats publicitaires identifiés par la coalition « ont déjà été déconseillés pendant des années par ces organismes et pourtant ils sont encore fréquents », fait toutefois remarquer Matti Littunen, analyste au cabinet d’études Enders Analysis spécialisé dans les médias numériques. La coalition est composée de grandes fédérations de l’industrie de la publicité en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis, de géants de la publicité en ligne comme Google et Facebook, d’annonceurs tels que Procter & Gamble et Unilever, et groupes d’informations, dont News Corp, le Washington Post et Thomson Reuters, maison mère de Reuters News. « C’est une occasion, vu l’ampleur de notre participation, non seulement de noter ce dont le consommateur ne veut pas mais aussi d’éduquer et prendre des mesures pour en faire une réalité de l’expérience en ligne », a dit Chuck Curran, un avocat de la coalition, lors d’une conférence de presse téléphonique. « Il s’agit de repérer le moment où le consommateur n’est pas juste mécontent de l’expérience publicitaire mais où il est plus disposé à utiliser des bloqueurs de publicité (…). » Le blocage des publicités, un phénomène en constante progression depuis 2013, a concerné 615 millions d’ordinateurs ou de terminaux mobiles en 2016, soit 30% de plus qu’il y a un an, selon des estimations de PageFair, une société irlandaise qui propose des outils visant à lutter contre le développement des bloqueurs de publicité. Rapporté au nombre d’internautes dans le monde, cela représente 11% de la population. En 2015, Facebook, la deuxième plus importante plate-forme de publicité au monde derrière Google, avait averti que les logiciels anti-publicité affectaient son chiffre d’affaires. Depuis, le groupe a réagi en réduisant sévèrement les formats publicitaires impopulaires tout en déployant sur son site une technologie pour contrer le blocage publicitaire. Matti Littunen du cabinet Enders Analysis s’interroge cependant sur la portée de ces mesures. Pour lui, certaines des raisons qui poussent à l’utilisation d’un bloqueur de publicité ne sont pas abordées. Il cite en exemple le temps trop long de chargement des pages (souvent lié à un contenu publicitaire mal optimisé ou aux requêtes excessives d’un logiciel tiers) et l’absence d’outils simples permettant aux consommateurs de contrôler la manière dont leurs données sont collectées et utilisées pour le ciblage publicitaire en ligne.

Ras-le-bol des policiers une protestation contre l’impunité

Ras-le-bol des policiers une protestation contre l’impunité

 

 

Même si l’on ne peut exclure le fait que certains profitent de l’environnement électoral pour encourager la protestation, il n’empêche que la colère des policiers est largement justifiée. En cause,  l’organisation de la police de terrain surtout dans les quartiers sensibles, les moyens affectés mais aussi le sentiment d’impunité dans bénéficie les coupables. En fait,  c’est l’autorité de l’État qui est en cause quand leurs représentants surtout des policiers voient leur travail annihilé par des décisions de justice incohérentes et laxistes. Et quand en plus,  ces  policiers sont désormais la cible de criminels potentiels. Du coup,  les policiers n’ont pas tenu compte des menaces proférées par leur hiérarchie et le gouvernement et ils ont à nouveau manifesté. Environ 500 policiers se sont rassemblés dans la soirée du mercredi 19 octobre sur la place de la République à Paris. C’est une nouvelle manifestation du ras-le-bol policier, parti de l’Essonne après l’attaque de policiers au cocktail Molotov le 8 octobre. Au pied de la statue de la République, ils ont entonné la Marseillaise. Certains ont crié « Cazeneuve démission » à l’adresse du ministre de l’Intérieur. Le rassemblement s’est déroulé dans le calme, sous l’œil de gendarmes mobiles restés à distance. La plupart des policiers étaient en civil, dont une poignée portait un brassard. Puis ils se sont rendus devant l’hôpital Saint-Louis où est toujours hospitalisé un de leurs collègues, grièvement blessé lors de l’agression de Viry-Châtillon. Un peu plus tôt, le gouvernement s’est efforcé d’apaiser la fronde des policiers en recevant leurs syndicats. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que des « concertations » seraient lancées dès lundi dans les départements sur les revendications des fonctionnaires de police, qui se plaignent notamment d’un manque de moyens. François Hollande a réaffirmé son  »soutien » aux policiers et appelé au« dialogue » avec leurs syndicats, après deux nuits de manifestations et avant une « marche de la colère » la semaine prochaine. De son côté, le patron des socialistes Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé la  »patte » du Front national dans ces actions  »hors la loi.

Paris : le ras-le-bol des policiers

Paris : le ras-le-bol des policiers

Les policiers de l’Essonne avaient déjà manifesté de la sorte à Evry au cours du week-end. Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, une centaine d’entre eux, rejoints par 400 autres policiers venus de toute l’Île-de-France ont exprimé leur mécontentement à l’entrée de l’hôpital Saint-Louis (Paris X) où est toujours hospitalisé l’adjoint de sécurité grièvement blessé le 8 octobre par un jet de cocktail Molotov à l’entrée du quartier de la Grande Borne à Viry-Châtillon (Essonne). Le cortège s’est ensuite rendu sur les Champs-Elysées. « C’est un ras le bol général » réagit ce gardien de la paix affecté au XVe arrondissement de Paris. « Les policiers en ont par exemple marre de voir leur administration leur répondre que s’ils veulent s’équiper ils doivent acheter eux-mêmes leur matériel. » Une jeune femme montre son équipement : « Mon gilet tactique je l’ai payé moi-même. Ca coûte 70 euros. » Particularité de ce rassemblement, il a été organisé sans organisation syndicale. Un autre policier tempête : « Vous les avez entendus réagir les syndicats quand Cazeneuve a parlé de sauvageons ? Des gens qui lancent un cocktail molotov sur les policiers pour les tuer, ce ne sont pas des sauvageons, ce sont des criminels. » Il reprend : « La patrouille visée était composée d’un adjoint de sécurité et d’un gardien de la paix, c’est illégal. Normalement, il doit y avoir deux gardiens par patrouille, c’est dans les textes. »

(AFP)

Loi travail – manifs : ras-le-bol

Loi travail – manifs : ras-le-bol

Alors que de nouvelles manifestations sont programmées les 23 et 28 joints, l’opinion commence sérieusement à réagir vis-à-vis des débordements que cela génère. Il y a bien sûr les actes de violence, les dégradations,  les perturbations économiques notamment dans le domaine touristique mais aussi et surtout l’image déplorable que ses actions donnent du pays. Des actions qui relèvent de stratégies gauchistes des trotskistes, des anars, des autonomes et autres alters. Mais une stratégie gauchiste qui maintenant a largement pénétré la CGT tant au niveau local que national. D’une certaine manière la CGT se transforme en un mouvement politique d’opposition dont l’objet est moins dans la prise en compte de l’intérêt des salariés que le combat contre le gouvernement et la social-démocratie. Pas étonnant depuis des années les gauchistes devant la déliquescence de leur organisation (autour de 1 % chacune lors des élections politiques) se sont massivement investis dans les syndicats CGT et FO pour substituer la lutte révolutionnaire au combat syndical traditionnel. Par ailleurs les milliers de gauchistes qui ont quitté la CFDT ces dernières années ont  rejoint Solidaires (sud) ou la CGT. Des gauchistes qui grâce à leur discours populiste n’ont aucun mal à recueillir l’adhésion des corporatistes qui veulent surtout protéger leur statut au détriment de la croissance et de l’emploi. Pas sûr cependant qu’en dépit des menaces verbales le gouvernement prenne les moyens pour mettre un terme à ces débordements gauchistes. Certes on peut comprendre le désarroi voire l’opposition de certains vis-à-vis de la manière dont a été géré le projet de loi travail : un véritable fiasco du point de vue de la concertation. Pour autant, on ne saurait tolérer qu’une très faible minorité s’autorise à de tels dérèglements qui discréditent l’image du pays. Or les organisateurs de ces manifs n’ont ni la possibilité parfois ni la volonté de gérer ses dérèglements. Seule la pression de l’opinion publique pourra discréditer des actions devenues désormais irresponsables et intolérables. Au lendemain d’une manifestation émaillée de nombreuses violences, François Hollande a mollement  annoncé qu’il n’y aurait plus d’autorisation de manifester si la préservation des «biens et des personnes» ne pouvait être «garantie». «Pour l’instant, elles ne le sont pas ; à ce moment-là, les décisions seront prises au cas par cas de ne pas autoriser les manifestations», a insisté le chef de l’État. La CGT, de son côté, a réaffirmé ce vendredi qu’elle maintenait pour l’instant son appel à la mobilisation les 23 et 28 juin prochains. Les menaces de l’Exécutif peuvent-elles être mises à exécution et s’imposer aux organisations syndicales? Consacré par la Convention européenne des droits de l’Homme (CEDH), le droit de manifester n’existe pas à proprement parler dans le droit français. En revanche, «il existe un système déclaratif qui permet ces rassemblements», explique Maître Olivier Vasset, avocat spécialisé en droit social au cabinet Baker & McKenzie. Détaillée dans le décret d’octobre 1935, conservée par une ordonnance de mars 2012, la procédure consiste en un dépôt en préfecture ou en mairie, par les organisateurs, d’une déclaration de manifestation au moins trois jours avant la date de la mobilisation.

Aubry : « Macron? Ras-le-bol….La déclaration de trop

Aubry : « Macron? Ras-le-bol….La déclaration de trop

En déclarant : « Macron ras-le-bol » Martine Aubry a sans doute fait le dérapage de trop. D’abord parce qu’elle ne dispose pas de la légitimité de la gauche du PS pour porter un tel jugement. Elle n’a cessé en effet de slalomer depuis des années entre majorité et minorité du PS. Témoin sont dernier ralliement surprise  à la majorité lors du congrès du PS. Un ralliement qu’elle considère aujourd’hui trahi par les orientations de Hollande. La seconde raison qui discrédite Martine Aubry c’est sans doute ne fait qu’elle n’a pas assumé ses responsabilités dans le cadre de la campagne des régionales. Or elle savait pertinemment que la gauche risquait  d’être malmenée et il lui revenait de prendre le leadership de cette campagne et  de se présenter. Au lieu de cela elle a transmis le bâton merdeux un second couteau. Autre raison aussi qui discrédite Aubry : c’est sa partialité par rapport aux 35 heures. Si les 35 heures, critiquées par Macron, ont été appliquées en France c’est essentiellement sous l’impulsion d’Aubry qui comme le gouvernement de l’époque surpris par sa victoire n’avait d’autre orientation à proposer en matière de politique économique et sociale. On  connaît malheureusement les conséquences désastreuses des 35 heures. Enfin la brutalité de cette déclaration n’est sans doute pas non plus étrangère aux relations tumultueuses qu’entretient Aubry avec Hollande qu’elle a toujours considérée comme un mollasson. Aubry  a donc appelé le ministre de l’Economie à « mettre toute son énergie, qui est grande sans doute, et ses talents, à accélérer la croissance et l’emploi ». « Je supporte de moins en moins (son) arrogance », a poursuivi Martine Aubry, rappelant qu’Emmanuel Macron est « un ancien fonctionnaire » (comme elle ! NDLR). « En période de crise, on a jamais autant besoin de fonctionnaires », a-t-elle plaidé, citant les enseignants et les policiers. Martine Aubry a également dénoncé « l’ignorance de ce que vivent les gens aujourd’hui ». « Je dis très simplement : qu’il s’occupe de son ministère », a conclu, très critique, la maire de Lille. Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, s’est refusé à faire tout commentaire.  »Je rappelle simplement que, dans un gouvernement, toutes les expressions comptent et elles doivent être maîtrisées à l’aune de l’intérêt, de la ligne et des choix collectifs qui sont faits. Ca doit rester la règle », a-t-il cependant averti mercredi lors du compte-rendu du Conseil des ministres. »La question évoquée par Emmanuel Macron, jamais (elle) n’a été évoquée de quelque manière que ce soit » au gouvernement, a-t-il assuré.  » J’en reste à la ligne du gouvernement, elle est clairement affichée et ferme sur les objectifs ». Dans la foulée, Martine Aubry s’en est prise mercredi matin au projet du gouvernement, endossé par Manuel Valls, de « modifier le Code du travail, pour accroître la précarité », ce qui relève selon elle « d’une espèce d’idéologie du passé ». « Comment voulez-vous que les gens ne soient pas inquiets? », a-t-elle lancé.  »Le meilleur moyen de réunir la gauche, c’est de faire une politique qui réponde aux attentes des Français et aux valeurs de la gauche, qui redonne un sens à ce qu’on fait », a poursuivi la maire de Lille, répondant au Premier ministre qui, la veille, avait appelé les socialistes à satisfaire  »l’exigence de responsabilité ». Signataire de la même motion au congrès de Poitiers que Manuel Valls et ses ministres, elle les a accusés de « ne pas respecter » le vote interne sur ce texte qui réclamait des aides aux entreprises mieux ciblées et une inflexion de la politique économique, notamment par un soutien à la demande.  »La question qui se pose au Premier ministre et aux ministres qui l’ont signée, c’est : comment avez-vous pu signer un texte devant les militants et aujourd’hui, dire que vous n’allez pas l’appliquer? », les a-t-elle interpellés.

Départementales FN : un vote de protestation et de ras-le-bol

Départementales FN : un vote de protestation et de ras-le-bol

Un sondage IFOP Atlantico montre que ceux qui iront voter pour le FN ( mais sil y aura près de 60% d’abstention ce qui doit relativiser les résultats) le font surtout par protestation, aussi du fait de leur déception quant à l’état du pays et de leur déception à l’égard des autres partis. En fait il n’ya que 17% qui votent FN pour ses orientation et son programme économique. L’analyse d’Atlantico :

Atlantico : La première question du sondage IFOP pour Atlantico concerne les motivations du vote des électeurs du Front national. Vous leur avez demandé quelles étaient la raison première, puis les secondaires, pour lesquelles ils votaient pour ce parti. Que ressort-il du questionnaire ?

Jérôme Fourquet : Ce que l’on constate, c’est qu’à deux semaines des élections départementales, différents enquêtes d’opinion montrent que le Front national est toujours en dynamique et qu’il pourrait, éventuellement, arriver en pole-position au soir du premier tour, ou du moins s’installer à un niveau très élevé, aux alentours de 29 ou 30%. C’est inédit, surtout que nous parlons d’un scrutin local qui n’est pas spécialement réputé comme favorable au Front national, celui-ci déploie son potentiel électoral plutôt sur des scrutins nationaux. Nous souhaitions travailler et réfléchir sur ce qui pouvait encore freiner cette dynamique et empêcher des électeurs de voter Front national, et, au contraire, savoir sur quels ressorts ce vote s’appuyait. Avec la première question, nous avons exploré un certain nombre d’arguments et de thématiques. Ce qui ressort, c’est que la dimension protestataire de voter demeure toujours très importantes. Elle se place en tête du critère de la première citation, avec 27%. C’est ce qui arrive en tête. Mais, quand on dit que le Front national est d’abord et avant tout un vote protestataire, on voit que cela est à nuancer. Arrive en deuxième position, à 19%, la raison du « partage du constat que fait le parti sur l’état de la France », et ensuite, avec 16%, les questions d’immigration, et 15% sur « ce parti se soucie des gens comme vous ». Si on regarde maintenant sur le total des citations, c’est-à-dire toutes les autres raisons que peuvent donner les électeurs autres que la première, car les gens votent sûrement sur plusieurs critères, la dimension protestataire est égale au constat partagé sur l’état de la France, puis arrive la question de l’immigration et la proximité du Front national par rapport aux gens comme soi.

 

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