Archive pour le Tag 'rapprochement'

France–Algérie : un rapprochement qui sent encore le gaz !

France–Algérie : un rapprochement qui sent encore le gaz !

 

En raison du passé historique,  les tentatives de rapprochement entre la France et l’Algérie sentent  toujours le gaz ! En clair ,il n’a jamais été possible d’élaborer des relations relativement égalitaires et fructueuses pour les deux pays.
Pour des raisons politiques,  le pouvoir algérien s’est aussi rapproché de pays comme la Russie, la Chine et d’autres afin de diversifier les soutiens à un régime toujours fragile.
La dernière tentative de rapprochement est évidemment surtout justifiée par la crise en Ukraine et ses conséquences sur les approvisionnements de gaz de l’Europe

L’Elysée explique cependant que ce rapprochement n’est pas lié à la guerre en Ukraine et à la crise énergétique. Pour autant on voit mal dans quel domaine les coopérations pourraient se renforcer ailleurs que dans le gaz du faite du relatif gel des relations entre les deux pays notamment à propos des visas

 

À l’image de la Turquie, l’Algérie développe une diplomatie tous azimuts. Entre son armée qui dispose des liens forts avec la Russie, ses excellentes relations avec les pétroliers américains, ses entrées en Iran et en Turquie, ses ressources minières, notamment en métaux rares, et son ouverture à la Chine, le pays sait largement se débrouiller économiquement sans la France. Le  président Tebboune doit d’ailleurs partir prochainement en visite à Moscou et à Pékin.

En outre la concurrence pour le gaz entre pays européens complexifient la question. Et  l’Algérie ne pourra pas résoudre l’équation européenne d’approvisionnement en gaz. Si ses ressources restent très bon marché par rapport au gaz de schiste américain, le fameux « gaz de la liberté », poussé par Biden après avoir été poussé par Trump, les sous investissements de ces dernières années dans la filière algérienne du pétrole et du gaz l’empêche d’augmenter largement sa production face à l’urgence européenne.

Rapprochement Bombardier Alstom en route ?

Rapprochement Bombardier Alstom en route ?

Paradoxalement, il semble plus facile de rapprocher une société européenne de celle d’un autre continent que de rapprocher deux entreprises appartenant toutes les deux à l’union économique. La démonstration semble être faite avec les difficultés entre l’italien Fincantieri et Naval Group dont le projet est contesté par l’union européenne. À l’inverse, la même commission ne semble pas manifester les mêmes réticences vis-à-vis du rapprochement entre le constructeur ferroviaire européen Alstom et son homologue canadien bombardier. La condition était que bombardier se débarrasse d’un certain nombre actif , ce qui semble être en cours

Bombardier, a-t-il ajouté, “progresse bien” sur ces projets de cession d’actifs, dont cet accord avec Alstom qui pourrait atteindre 6,2 milliards d’euros.

Dévoilé en février dernier, le projet de cession de la division ferroviaire de Bombardier à Alstom doit aboutir au cours du premier semestre 2021 et donner naissance au numéro 2 mondial dans le rail, mieux armé pour faire face à la concurrence du géant chinois CRRC.

Mais il est soumis à l’accord des autorités de régulation concernées. La Commission européenne s’est donnée jusqu’au 16 juillet pour rendre sa décision.

Alstom : rapprochement avec Bombardier, Hitachi …. mais pas avec Siemens !

Alstom : rapprochement avec Bombardier, Hitachi …. mais pas avec Siemens !

On se souvient que les autorités de la concurrence de l’union européenne s’étaient opposées aux rapprochements de la branche ferroviaire d’Alstom avec celle de Siemens. Tout cela au nom du risque de monopole. On se demande bien de quel monopole il s’agit puisque le marché est maintenant largement dominé par le géant public chinois CRRC, numéro un mondial du secteur.  En fait il y a longtemps qu’il n’y a plus de marché captif et que les sociétés d’exploitation ferroviaire diversifient l’origine géographique de leur matériel. La France par exemple s’approvisionne aussi en matériel d’origine canadienne. Le problème comme dans nombre d’autres secteurs est celui de la taille pour être en capacité de suffisamment investir, de développer la recherche et de nouveaux processus de production à la fois de compétitifs et plus respectueux  de l’environnement. Le français Alstom n’est pas dans une situation reluisante depuis qu’on a bradé la branche énergie à GE. Bombardier connaît aussi des difficultés dans le ferroviaire mais pas seulement. Du coup l’entreprise canadienne cherche des partenaires comme Alstom et Hitachi.

 

Le paradoxe  c’est que l’union économique risque d’être plus favorable à cette alliance mondiale qu’à un rapprochement entre Français et Allemands. Il faut dire que la superstructure européenne et surtout composée de fonctionnaires détachés des différents pays qui entretiennent avec l’économie réelle des rapports assez théoriques et approximatifs.

En dépit des préoccupations environnementales qui émergent  de plus en plus la situation des entreprises ferroviaires n’est  pas florissantes du fait notamment de la concurrence routière ( camions, voiture particulières voir les cars).

Des progrès technologiques sont indispensables pour effectuer un saut de compétitivité car jusque-là le mode ferroviaire se montre généralement encore trop cher. En cause un environnement économique et fiscal défavorable, le rail se trouve en effet coincé entre la concurrence de l’avion et de la route, y compris dans les villes où la voiture individuelle a encore de l’avenir compte tenu des coûts exceptionnels de création de transports collectifs en site propre notamment de métro.

 

Le gouvernement français est quant à lui ouvert à l’idée d’un rapprochement pour Alstom. Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a estimé jeudi qu’il y aurait à terme une consolidation dans l’industrie ferroviaire. Pour les analystes de Berenberg, un rapprochement d’Alstom avec Bombardier poserait moins de problèmes de concurrence que celle préparée avec Siemens qui a été rétorquée par Bruxelles pour des raisons de concurrence. Car leur part de marché cumulée est plus faible dans la construction de trains à grande vitesse et la signalisation ferroviaire.

Bombardier, comme Alstom d’ailleurs ont besoin de partenaires pour continuer d’exister au plan mondial. Le groupe bombardier est dans une situation particulièrement difficile, il a a déjà cédé en 2018 le contrôle de son programme d’avions régionaux à Airbus, a vu son cours de Bourse plonger de 37% depuis le début de l’année à la suite d’un avertissement sur ses résultats de 2019 le 16 janvier.

Rapprochement entre PSA et Fiat

Rapprochement entre PSA et Fiat

Les spéculations continuent quant à un rapprochement de Fiat avec un autre constructeur. Il y a eu l’épisode GM, puis le projet de fusion avec Renault et maintenant on parle d’un accord avec Peugeot. Un accord qui serait sans doute plus équilibré que dans les hypothèses précédentes. Du fait des concentrations, Fiat est devenu un petit constructeur dont la gamme est très étroite et qui n’a pas les moyens financiers pour investir  dans les nouvelles technologies de motorisation (motorisation mixte, totalement électrique voir filière hydrogène). Fiat a besoin de grossir pour continuer d’exister en particulier à l’international. Reste à savoir quelle sera l’attitude des actionnaires .  Si le regroupement avec Renault a échoué, c’est en particulier parce que les actionnaires italiens s’étaient montrés particulièrement gourmands. Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a longtemps été en discussion avec Renault mais a annoncé en juin dernier le retrait de son offre de fusion à 30 milliards d’euros avec le constructeur français, .

Un mariage entre Fiat Chrysler et Peugeot devrait toutefois rencontrer des obstacles. Les gouvernements français et chinois détiennent 12% du capital de PSA, tout comme la famille Peugeot. De son côté, le président de Fiat Chrysler, John Elkann, et d’autres membres de la famille Agnelli contrôlent 29% de Fiat Chrysler par le biais d’Exor NV.

Depuis plusieurs années, le marché spécule sur les velléités de Fiat Chrysler en matière de fusion-acquisition et de recherche de partenaire. En 2015, son ancien patron Sergio Marchionne avait plaidé en faveur d’une consolidation de l’industrie automobile et avait pour ce faire tenté – en vain – d’intéresser General Motors Co à un accord. Dans une note publiée mardi, Arndt Ellinghorst, analyste chez Evercore, une fusion Fiat Chrysler-Peugeot “devrait inciter à une attitude plus rationnelle de l’industrie en matière d’allocation de capital, et cette fusion a plus de sens qu’une éventuelle fusion FCA-Renault”.

PSA et Fiat Chrysler avaient discuté d’un rapprochement plus tôt cette année, avant que le constructeur italo-américain ne propose une fusion avec Renault. À cette époque, Fiat Chrysler avait déclaré qu’un accord avec Renault offrait plus d’avantages qu’une combinaison avec Peugeot.

Le regroupement est encore loin d’être finalisé, ce qui est certain parce qu’on sait que l’italo américain Fiat Chrysler reste isolé sera condamné à terme

France : un rapprochement douteux avec Moscou

France : un rapprochement douteux avec Moscou

On peut légitimement s’interroger sur la pertinence du rapprochement entre la France et Poutine. Cela d’autant plus qu’il n’y a pas d’objectif précis dans le contenu de cette nouvelle diplomatie. Le ministre des affaires étrangères français Jean-Yves le Drian, dit le saumon rose pour sa capacité à évoluer dans tous les courants a justifié  cette rencontre « pour réduire la défiance. Le problème c’est qu’on ne reviendra pas bien entendu sur l’envahissement de la Crimée par la Russie et qu’on aura bien du mal à obtenir un apaisement pour les conflits qui se déroulent dans l’est de l’Ukraine. Bref on voit mal ce que la France pourrait obtenir de concret dans cette évolution de sa politique diplomatique. Poutine n’a pas l’habitude de faire des concessions, pire il conteste le bien-fondé du concept de démocratie dans les pays développés. En outre ce rapprochement intervient à un moment où Poutine est en difficulté politique. Lors  des très récentes élections, Poutine a reçu un camouflet puisque l’opposition a emporté de nombreuses sièges à Moscou par exemple et la majorité poutinienne  n’a pu être maintenue que d’un cheveu. «  Réduire la défiance » ne serait constitué un objectif politique en diplomatie. Il convient de fixer des objectifs précis. Il se pourrait bien que ce virage diplomatique constitue en quelque sorte une manière de protester contre la politique de Trump  qui snobe désormais Macron et qui  s’oppose à toutes les initiatives françaises en matière par exemple de climat ou encore de fiscalité sur les grands du numérique. «Le moment est venu de travailler à réduire la défiance» avec la Russie, a déclaré Jean-Yves Le Drian, aux côtés de Florence Parly et de leurs homologues, Sergueï Lavrov et Sergueï Choïgou. «Nous n’avons pas toujours la même vision», a dit de son côté la ministre. Mais «il est important de pouvoir se parler, d’éviter des incompréhensions, des frictions».

 

Dans ce nouveau contexte, la France a proposé à la Russie un «agenda de confiance et de sécurité» dans «cinq directions complémentaires» : coopération dans le domaine sécuritaire, culturel et le dialogue des sociétés civiles, création de mécanismes de concertation pour éviter tout incident (dans le domaine nucléaire, l’espace et le cyber), mise en place d’une «architecture de sécurité» en Europe, rapprochement des valeurs et des principes et travail commun face aux crises. Des les objectifs relativement ambigus et flous qui pourraient surtout servir à Poutine pour se recrédibiliser  dans le champ international mais aussi national.

Rapprochement Renault Fiat : le chantage de Nissan

Rapprochement Renault Fiat : le chantage de Nissan

On aurait pu croire qu’un éventuel rapprochement entre le groupe Renault et Fiat aurait pu être encouragé par Nissan. Mais Nissan continue dans sa reconquête nationaliste. En clair, le gouvernement japonais veulent marginaliser la présence de Renault chez Nissan. Le Japon pratique actuellement une politique nationaliste inquiétante qui certes s’appuie sur une stratégie capitaliste internationale mais applique quand bon lui semble les règles qui régulent le monde économique mondial. En réalité Nissan est peu intéressé par le rapprochement avec Fiat qui le marginalise rait  un peu plus dans le groupe Renault. Du coup, il propose une sorte de chantage : le Japon accepterait le rapprochement Renault Fiat à condition que Renault se désengage capitalistiquement de Nissan. Finalement une opération de regroupement qui perdrait alors beaucoup de sens d’autant que stratégiquement ce rapprochement entre Renault et Fiat peut-être discuté.

Des dirigeants de Nissan et Renault tentent donc de parvenir à un accord pour revoir leur alliance, dans l’espoir pour le constructeur français de relancer les négociations de rapprochement avec Fiat Chrysler, rapporte vendredi le Wall Street Journal, citant des emails et des sources informées. D’après le journal, citant des correspondances qu’il a pu consulter, Nissan souhaite une réduction de la participation de Renault, qui détient 43,4% du capital du constructeur japonais – Nissan détient lui 15% du groupe Renault sans aucun droit de vote.

Véto pour un rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

Véto pour un  rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

 

L’idéologie libérale dominante supplante toute politique industrielle à l’intérieur de l’union économique. Ainsi l’Europe va se tirer une balle dans le pied en s’opposant à la fusion Siemens ; Alstom. Un double scandale pour la France qui a déjà bradé sa branche électrique à Général Electric et risque de disparaitre pour partie avec la fusion d’Alstom dans Siemens pour l’activité ferroviaire. La Commission européenne va en bloquer le projet de rapprochement entre Alstom et Siemens censé créer un champion franco-allemand du ferroviaire, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier. À juste titre le ministre de l’économie française  dénoncé l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion. Alstom et Siemens ont concédé une série de mesures compensatoires, et attendent désormais la réponse de Bruxelles d’ici le 19 février.

Blocage du rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

Blocage du rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

L’idéologie libérale dominante supplante toute politique industrielle à l’intérieur de l’union économique. Ainsi l’Europe va se tirer uen balle dans le pied en s’opposant à la fusion Siemens ; Alstom. Un double scandale pour la France qui a déjà bradé sa branche électrique à Général Electric et risque de disparaitre pour partie avec la fusion d’Alstom dans Siemens pour l’activité ferroviaire. La Commission européenne va en bloquer le projet de rapprochement entre Alstom et Siemens censé créer un champion franco-allemand du ferroviaire, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier. À juste titre le ministre de l’économie française  dénoncé l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion. Alstom et Siemens ont concédé une série de mesures compensatoires, et attendent désormais la réponse de Bruxelles d’ici le 19 février.

FN : vers un rapprochement avec Mélenchon et Wauquiez ?

FN : vers  un rapprochement avec Mélenchon et Wauquiez ?

C’est en tout cas ce que souhaite le  vice-président contesté du Front national Florian Philippot pour que  la formation d’extrême droite s’élargisse aux « patriotes de droite » et aux « patriotes de gauche». Il faut dire que nombre de points les positions nationalistes ne sont guère éloignées même si sur le terrain sociétal des divergences importantes demeurent entre FN et insoumis. .    »J’aimerais bien prendre un café » avec Laurent Wauquiez, a-t-il déclaré sur franceinfo. « Pourquoi pas avec Mélenchon, pourquoi pas avec d’autres ? Mais qu’on discute, que l’on voie ce qui nous oppose». La position du vice-président est contestée au sein du parti qui tient un séminaire de deux jours se terminant samedi soir. Un clivage oppose ses partisans, hostiles à l’euro avant tout, à ses adversaires en interne, pour qui le FN ne gagnera qu’à la condition de revenir au triptyque sécurité-immigration-identité et de réaliser l’union des droites. Dans ce contexte, Florian Philippot souhaite tendre la main au président du groupe La France insoumise (LFR) à l’Assemblée nationale et ancien député européen, Jean-Luc Mélenchon, très eurosceptique lui aussi. « On n’est pas en guerre civile. Il faut qu’on soit constructif, tout en ne niant pas nos divergences qui sont parfois très importantes », a ajouté Florian Philippot. Il a aussi une nouvelle fois ouvert la porte à Laurent Wauquiez, qui pourrait prendre la tête des Républicains en décembre en défendant une ligne identitaire et anti-immigration. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été considéré à plusieurs reprises ces derniers mois comme un possible allié du FN en cas de recomposition de l’échiquier politique, notamment par Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen.

BeIN Sports en exclusivité sur Canal + : Le rapprochement se précise

BeIN Sports  en exclusivité sur Canal + : Le rapprochement  se précise

Il  S’agit pour Canal+ de mettre un frein à la baisse des abonnements et pour Beijing sport de stopper le déficit qui se chiffre à 300 millions par an. Reste à savoir si l’autorité de la concurrence approuva l’accord passé entre les deux chaînes. Cela d’autant plus que cela risque de faire augmenter sensiblement le montant actuel de l’abonnement. En effet pour s’abonner à la chaîne qatarienne, les téléspectateurs pourraient à l’avenir être obligés de passer par CanalSat ou Canal +. Le dossier n’est pas simple. À ce stade, le scénario se heurte à un obstacle majeur: l’obligation par CanalSat de reprendre, «sur une base non exclusive», une chaîne premium et indépendante. Cette injonction formulée par l’Autorité de la concurrence s’applique jusqu’en juillet 2017 et pourrait être prolongée de cinq ans. Vincent Bolloré tente aujourd’hui de faire lever ce frein. D’ici à la fin de la semaine prochaine, l’antitrust lancera une consultation auprès des acteurs du marché: diffuseurs, fédérations sportives, opérateurs télécoms… Car le sujet inquiète. D’autant qu’il pose un autre problème: l’inflation du prix de l’abonnement si demain il faut souscrire à Canal + pour regarder beIN Sports. L’Autorité de la concurrence veillera sans doute à préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. Actuellement, selon plusieurs sources, un peu moins de la moitié des clients de beIN Sports, soit quelque 1,2 million de personnes, ne cumulent pas leur abonnement avec une offre de Canal  +. La raison principale: le faible coût de beIN Sports, proposé à 13 euros, contre plus du double pour Canal +. Si les prix flambaient, les clients pourraient à l’avenir renoncer.

Bolloré annonce un rapprochement entre Canal+ et BeIN Sports

Bolloré annonce un rapprochement entre Canal+ et BeIN Sports

 

Une bonne nouvelle peut-être pour Canal+ dont l’audience ne cesse de s’effriter. Cette bonne nouvelle concerne le rapprochement entre Canal+ et BeIN Sports. Ce rapprochement est devenu d’autant plus nécessaire que BeIN Sports détient maintenant les droits de diffusion du football de la ligue un anglaise. La ligue la plus regardée au monde. Plus de la moitié des téléspectateurs de Canal+ sont motivés essentiellement par le football. Dans les autres champs d’activité Canal+ est de plus en plus concurrencé. Le Grand journal par exemple perd régulièrement des téléspectateurs. La faute sans doute à la reprise en main musclée de l’industriel Bolloré qui a viré nombre de responsables et a imposé une dépolitisation de la ligne éditoriale. Bien sûr en cas de regroupement avec beIN sports se posera la question du montant et de la répartition des droits télés mais pour que l’opération réussisse il conviendra sans doute de rassurer sur le maintien du montant. L’Autorité de la Concurrence devra néanmoins valider ce rapprochement, s’il a lieu. Il pourrait avoir, à terme, un impact sur le montant des droits TV reçus par la LFP pour la diffusion de la Ligue 1 notamment, renégociés récemment jusqu’en 2020 pour un montant de 748,5 millions d’euros par an. « Il est indispensable que nous réinvestissions dans le sport », affirmait en novembre Vincent Bolloré. Mais peu de droits de compétitions majeures seront remis en jeu prochainement.

 

Sondage : 70 % des Français pour un rapprochement gauche droite centre

 

Paradoxalement c’est peut-être parce que la sociologie tant  du PS que de la droite classique encore du centre est assez voisine qu’il paraît assez difficile d’envisager un rapprochement entre ses forces. Globalement le modèle culturel de toutes élites, c’est c’est celui de Sciences-po et de l’ENA. Même ceux qui n’ont pas suivi ce cursus adoptent le langage technocratique qui domine le monde politique. Cela d’autant plus facilement qu’on retrouve la même sociologie à la tête des administrations ou des grandes entreprises ;  sur le fond il n’y a guère de différence entre la gauche modérée la droite libérale et le centre.  Seules  quelques luttes d’appareils savamment entretenues permettent  de légitimer nombre d’oppositions. D’une manière générale lorsque la droite est au pouvoir la gauche s’oppose à tout et inversement ;  seuls les centristes font parfois exception. Avec de telles mentalités, un gouvernement d’union nationale n’est donc pas pour demain car il y a longtemps que les logiques d’appareil et les stratégies personnelles ont pris le pas sur l’intérêt général ;  pourtant de domaine pourraient justifier le rassemblement des forces les moins les extrémistes à savoir la lutte contre le chômage et la guerre contre le terrorisme. Sur le premier point Raffarin vient de tendre la main aux gouvernements de gauche. Reste à savoir s’il sera la saisir et si les contradictions internes au parti de Sarkozy ne viendront pas annihiler ce premier pas vers l’union. Il est clair que les stratégies personnelles pour 2017 vont favoriser une accentuation des clivages artificiels entre les candidats alors que l’opinion publique souhaiterait une plus grande convergence des différentes sensibilités politiques français moyen se rend bien compte que nombre d’oppositions sont relativement artificiels et non d’autres intérêts que de maintenir un affrontement illusoire entre la gauche et la droite un affrontement surtout dans les discours mais pas tellement dans les pratiques car une fois au pouvoir la gauche pratique  plutôt une politique de droite ; quant à la droite ,  elle est bien obligée de faire une politique sociale démocrate pour ne pas se couper des corps intermédiaires. La vraie question qui se pose est de savoir si dans un tel contexte de crise la France peut encore se payer le luxe d’affrontements politiques stériles. De ce point de vue l’Allemagne a donné l’exemple en réussissant à mettre en place un véritable gouvernement d’union nationale au service de son économie et de l’emploi ;  encore une fois compte tenu des l enjeux de la crise tant en termes de croissance que de sécurité la France ferait bien s’inspirer de la convergence des forces politiques allemandes au lieu de se disperser dans des affrontements ridicules et où dans des guerres picrocholines.

Rapprochement Etats-Unis Russie sur la Syrie

-

 

Les Etats-Unis et la Russie ont commencé dimanche à rapprocher leurs positions sur le dossier syrien deux jours après les attentats meurtriers de Paris, et décidé avec leurs partenaires du G20 en Turquie de renforcer leur coopération contre la menace djihadistes. Au premier jour du sommet des dirigeants des grands pays de la planète à Antalya (sud), les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine ont brisé la glace lors d’un aparté d’une demi-heure largement consacré à la guerre en Syrie, qualifié de « constructif » par la Maison Blanche. Lors de ce tête-à-tête inattendu surpris en direct par la télévision turque, MM. Obama et Poutine ont apporté leur soutien à une transition politique avec des « négociations sous l’égide de l’ONU entre l’opposition syrienne et le régime et un cessez-le-feu », selon un responsable américain. Sous la pression des attentats de Paris revendiqués par le groupe Etat Islamique (EI), ce principe a été posé samedi à Vienne lors de pourparlers internationaux sur la Syrie, en même temps que la formation d’un gouvernement provisoire et l’organisation d’élections d’ici dix-huit mois. Aucun commentaire n’a toutefois été fait dans les deux camps sur la principale source de divergences entre les deux pays, le sort à réserver au président syrien Bachar al-Assad. « Nous avons des objectifs stratégiques liés à la lutte contre l’EI, et ceux-ci sont proches l’un de l’autre, mais il reste toujours des divergences «

Ariane : rapprochement d’Airbus et Safran

Ariane : rapprochement d’Airbus et Safran

Le constructeur aéronautique Airbus et l’équipementier Safran vont rapprocher leurs activités dans le domaine des lanceurs, selon le site internet des Echos ce dimanche, qui assure que l’annonce de ce futur rapprochement se fera ce lundi matin à l’issue d’une réunion à l’Elysée. Les patrons d’Airbus, Tom Enders, et de Safran, Jean-Paul Herteman, sont reçus à 8h00 par François Hollande et devraient annoncer la création d’une « co-entreprise et une nouvelle configuration d’Ariane 6″, assure le site du quotidien économique. Il s’agirait d’une rationalisation entre le maître d’oeuvre industriel de la fusée européenne et le responsable de la propulsion, destinée à réagir aux succès des mises en orbite de satellites par l’américain Space X. Selon Les Echos, « malgré une fiabilité qui n’est plus à démontrer, Ariane souffre d’une organisation industrielle trop éclatée, plombée par la pratique des retours géographiques, ce qui nuit gravement à sa compétitivité », alors que « la société américaine, elle, travaille de manière totalement intégrée ». La réunion à l’Elysée vise à « prendre acte de la nécessité pour Airbus et Safran, de mieux travailler ensemble, le plus vite possible, pour préparer au mieux les projets Ariane 5 ME et Ariane 6″, explique-t-on encore.

Telecom : rapprochement entre Bouygues et Orange ?

Telecom : rapprochement entre Bouygues et Orange ?  

Le groupe Bouygues vient, ce jeudi 15 mai, de publier ses résultats, il a annoncé travailler sur un plan de refonte pour Bouygues Telecom qui permettra d’économiser 300 millions d’euros en année pleine à partir de 2016. Mais ce plan « aura des conséquences sociales », a déclaré le directeur financier de l’opérateur, Eric Haentjens. Néanmoins, la direction n’a pas confirmé les chiffres évoqués par les syndicats.   Les organisations syndicales du groupe craignent qu’entre 1.500 et 2.000 postes soient supprimés chez Bouygues Telecom, avait révélé lundi Le Figaro.  Plus tôt dans la journée, Sébastien Crozier, Président CFE-CGC Orange, avait envoyé un courrier au Premier ministre pour demander un rapprochement avec Bouygues afin d’y sauver les emplois. Et ce malgré les problèmes de concurrences que cela peut poser.  « Fusionner les équipes télécom de Bouygues et d’Orange permettrait d’éviter les licenciements dans les premières et de rajeunir la pyramide des âges dans les secondes », écrit-il.  Et il conclut : « espérant que l’urgence de la situation et la sauvegarde de l’emploi primeront sur l’idéologie de la concurrence ».

 

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol