Coronavirus : DIDIER RAOULT CONTRE UNE « DRAMATISATION PERPÉTUELLE »
Didier Raoult a été interviewé hier sur LCI, il s’est montré très dubitatif vis-à-vis du climat de dramatisation perpétuelle et a expliqué ses positions précédentes. Patrick Poivre d’Arvor s’est montré particulièrement pugnace pour critiquer le scientifique alors que l’animateur a plutôt tendance à dormir dans l’émission du soir qu’il anime. Il faut dire que le Raoult bashing est à la mode dans les milieux parisiens en particulier chez les mandarins et dans l’administration centrale. Évidemment, on lui a posé la question de l’efficacité de l’Hydrochloroquine. Il a répondu avec justesse que le Remdesevir de l’Américain Gilead n’était pas efficace mais qu’il avait le soutien des autorités.
Notons cependant qu’on n’a pas évoqué la question de la relative maîtrise du virus en Afrique justement du fait l’utilisation de la quinine couramment utilisée pour lutter contre certaines maladies en particulier le palu mais aussi le Coronavirus.
Le professeur Raoult a aussi encore dénoncé les avis contradictoires de certains experts autoproclamés qui déclament sur les chaînes d’info et de ces chefs de service qui ne sont plus depuis longtemps de vrais praticiens.
Le professeur Raoult critique ses collègues de Marseille qui répandent la panique en justifiant une montée des contaminations injustifiées. « Vous portez une responsabilité dans les mesures déraisonnables prises contre la ville, par le ministre de la santé. » Ces messages alarmistes auraient nourri la décision du ministère de la santé de prendre des décisions très restent fictives sur les activités économiques. Contrairement à l’administration de l’AP-HP Didier Raoult observe, « une stabilisation du nombre de cas diagnostiqués depuis le 6 septembre, avec une diminution régulière du nombre de cas (…) des résidents de Marseille ».
Sondage professeur Raoult : 49 % lui font confiance
Après le travail de démolition de la part des caciques du milieu médical, il est encore surprenant que le professeur Raoux bénéficie de 49 % de soutien dans la population selon un sondage de l’institut Harris Interactive pour la chaîne LCI publié aujourd’hui. Il faut dire que les pouvoirs publics et l’administration de la santé n’ont guère brillé en matière d’efficacité et de clarté. Le président de la république lui-même ‘est aussi un peu emporté à propos des contradictions de cette politique concernant les tests.
La parole publique officielle est souvent incompréhensible et il n’est pas étonnant que les Français prêtent une oreille attentive aux propos décapants du professeur Raoult qui a au moins le mérite d’être clair même si certaines de ces affirmations peuvent être parfois discutées.
.Un Français sur deux a donc une image positive de Didier Raoult, professeur spécialiste des maladies infectieuses à Marseille connu pour sa promotion de l’hydroxychloroquine comme remède contre le Covid-19, selon un sondage de l’institut Harris Interactive pour la chaîne LCI publié aujourd’hui.
Un tiers (33%) des personnes interrogées déclarent en avoir une mauvaise opinion et 15% estiment ne pas le connaître assez ou préfèrent ne pas se prononcer.
«Cette bonne opinion est particulièrement ancrée auprès des Français âgés de 65 ans et plus (68% contre 52% pour l’ensemble des Français) et des habitants de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (64%)», région où les équipes du professeur Raoult testent et traitent les malades du coronavirus, souligne le sondage.
L’enquête révèle aussi que «quand il s’agit de prendre la parole sur l’épidémie de coronavirus, les Français ont légèrement plus tendance à faire confiance à Didier Raoult qu’au conseil scientifique missionné par le gouvernement».
Ils sont 49% à faire confiance au médecin marseillais face aux 46% déclarant avoir confiance dans les prises de parole du conseil scientifique. Les sympathisants de la France Insoumise (62%) et du Rassemblement National (72%) se montrent les «plus positifs à son égard», relève Harris Interactive.
Toujours très attaqué par les caciques parisiens, Didier Raoult a encore remis les pendules à l’heure en remettant notamment les compétences de ceux qui n’ont de cessent de le démolir. Il y a d’abord eu l’affaire de la chloroquine condamnée avec une force surprenante par de nombreux sommités médicales largement liées aux intérêts de l’industrie pharmaceutique. Curieusement les mêmes critiques n’ont pas été adressées à d’autres traitements scientifiquement pas davantage reconnus comme efficaces.
Didier Raoult, invité du plateau de Darius Rochebin sur LCI, a estimé qu’il y avait «80% de la centaine de papiers scientifiques publiés sur l’hydroxychloroquine» qui montraient une baisse de la mortalité liée au traitement.
«Comment The Lancet a-t-il pu affirmer que l’hydroxychloroquine était mortelle ?», s’est-il questionné. «C’est une bouffée délirante. En psychiatrie, on demande aux victimes de bouffées délirantes s’ils s’en sont rendus compte. S’ils ne s’en rendent pas compte», ils en sont toujours victimes, a-t-il affirmé. «4,6 milliards de gens vivent dans des pays qui recommandent l’hydroxychloroquine», a-t-il enfin indiqué.
La nouvelle polémique porte sur l’évolution possible, et on retrouve à peu près le même clivage entre ceux qui soutiennent l’Hydro chloroquine et ceux qui sont contre. Le professeur Raoult observé en effet un certain nombre d’évolutions du virus, phénomène d’ailleurs classique tandis que d’autres le nient avec la même force qu’ils avaient condamné l’ Hydro chloroquine. Dans cette affaire le milieu scientifique médical ne ce grandit pas en affichant des contradictions alimentées par les égos des mandarins et par des intérêts personnels.
200 médecins et professionnels de santé exerçant en PACA pour lancer un appel pour soutenir le professeur Raoux attaqué de toutes parts par les caciques de la profession.
Au mois de février dernier, les Français découvraient le visage et la voix du Pr Didier Raoult.Sous l’apparence atypique de ce scientifique se révélait alors ce que le monde de la recherche connaissait déjà: un immense chercheur de dimension mondiale, capable de se montrer direct, clair et rassurant. Dans cette première vidéo restée célèbre, Didier Raoult annonçait l’efficacité reconnue de la chloroquine sur le nouveau coronavirus. Nous ne le savions pas, mais c’était le premier des nombreux jalons d’espoir qu’il allait poser tout au long de cette crise.
De l’espoir, il en a beaucoup apporté aux Français pendant ces quelques mois. Et nous en avions tous besoin! Depuis, plus de 200.000 personnes ont été dépistées à l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection [dirigé par Didier Raoult, NDLR] et dans les hôpitaux de Marseille, ce qui en fait l’une des populations les plus testées au monde.
Une cabale sans précédent est organisée contre le professeur Raoult qui a eu l’imprudence de dire qu’elle est la réalité du monde médical. Certes des progrès extraordinaires y sont effectués mais on ne peut cacher que le système repose encore sur un mandarinat et des superstructures qui ont grandement hypothéqué l’efficacité du traitement du virus. Les attaques contre le professeur sont à la fois de nature corporatiste et financière. Corporatistes, parce que l’establishment surtout parisien ne tolère pas la moindre voix différente, une sorte d’Omerta dans un milieu très hiérarchisé et convenu. Le procès fait à Raoult est aussi de nature financière car la plupart des infectiologue qui ont porté plainte auprès de la des médecins entretiennent des liens sulfureux avec le grand industrie pharmaceutique. Certains touchant des rémunérations substantielles. Enfin il y a la détestation du monde parisien vis-à-vis de tout ce qui peut venir de la province. À juste titre, l’ancien président de la République estime donc « déplacées » les attaques contre le professeur marseillais car il a « fait ce qu’il a pu ».
Quelques jours après qu’une plainte ait été déposée à son encontre auprès de l’Ordre des Médecins, Didier Raoult vient de recevoir un soutien de choix. Ce mercredi, en marge du forum des entrepreneurs qui se tient à Marseille, Nicolas Sarkozy a volé au secours du directeur général de l’IHU Méditerranée Infection, estimant que ce dernier a « fait ce qu’il a pu. »
« Pour moi l’adversaire c’est le Covid, ce n’est pas tel ou tel médecin, je pense au professeur Raoult, je ne comprends pas pourquoi il y a tant de violence à son endroit », a commencé l’ancien président de la République.
Dans la suite de son argumentaire, il s’en est pris aux personnes qui ont critiqué le spécialiste des maladies infectieuses, fervent défenseur de l’hydroxychloroquine comme traitement du coronavirus.
« Il a sûrement fait des erreurs, mais j’observe qu’en période de crise il y a les pseudo-spécialistes qui se précipitent et qui disent du mal de quelqu’un, il faut un coupable et c’est celui-là. Franchement ça m’a paru déplacé, je n’ai aucune compétence pour dire qui a raison, en tout cas ce n’était pas le sujet, chacun a fait ce qu’il a pu et lui le premier », a-t-il assuré.
Une honteuse plainte qui ne grandit pas la médecine et les responsables en mal de reconnaissance médiatique a été déposée contre Le professeur Didier Raoult auprès de l’Ordre des médecins.
Une opération pseudo judiciaire qui ressemble à un règlement de comptes entre des caciques mis en cause par le professeur Raoul pour leur inefficacité et même leurs mensonges. Il faut dire que nombre d’experts et d’instituts en ont reçu pour leur grade de la part de cet atypique professeur.
La lecture même des accusations portées démontre l’attitude lamentable des confrères du professeur marseillais bien entendu jaloux de la notoriété internationale de l’intéressé. La justification de la plainte : Promotion d’un traitement qui n’a pas démontré son efficacité, diffusion de fausses informations auprès du public, graves manquements au devoir de confraternité, réalisation d’essais cliniques dont la légalité reste à démontrer… En juillet dernier, la Société de pathologie infectieuse de langue française a déposé une plainte contre le très médiatique Didier Raoult, auprès du Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône.
On notera qu’il s’agit d’une opération pseudo judiciaire car la plainte n’a pas été déposée auprès d’un procureur de la république mais auprès du très rétrograde Ordre des médecins, composé essentiellement de vieilles barbes et de quelques chapeaux à plumes qui se caractérisent par des prises de position de plus souvent réactionnaires.
Certes il faut convenir que le chloroquine n’a pas scientifiquement fait la preuve de sa totale efficacité dans le traitement du virus mais c’est le cas pour la totalité des molécules concurrentes. Derrière cette plainte ,il y a aussi la lutte redoutable que se livrent sur le plan financier les laboratoire pharmaceutiques. Ce qui explique largement cet affrontement entre experts dont beaucoup sont en fait rémunérés discrètement par les laboratoires pharmaceutiques en plus évidemment des rémunérations qu’ils reçoivent de leurs institutions médicales. Ces rétributions peuvent parfois être marginales de l’ordre de 500 € mais peuvent atteindre des milliers d’euros, voire des centaines de milliers. Cette guerre Inter instituts est aussi une guerre obtenir des financements pour chaque boutique de recherche. Il y a longtemps en effet que les laboratoires internationaux contribuent financièrement au financement de la plupart des instituts français.
Haro sur Raoult du Conseil scientifique et de l’HAS
Un guerre de gros sous ! On comprend évidemment que certaines institutions et certains mandarins réagissent avec vigueur après les propos du professeur Raoult de Marseille concernant la crise sanitaire. Ce dernier a en effet nettement dénoncé l’incompétence de nombre de responsables, voir leurs liens de consanguinité avec des industries pharmaceutiques qui les financent. Le professeur Raoult a même parlé de liens financiers entre ces industries pharmaceutiques et certains de ces experts. En clair il a mis en cause les conflits d’intérêts qui expliquent d’ailleurs l’ampleur des controverses et même la haine qu’a suscité le professeur Raoult chez certains de ses confrères.
Il faut dire qu’il s’agit sans doute de questions d’ego et de lutte entre des mandarins en recherche de poste prestigieux mais aussi et surtout de questions économiques. Que peut peser en effet l’IHU du professeur Raoult ? Quelques dizaines de millions pas plus face à la déferlante de la puissante industrie américaine Gilead qui s’en étude pourtant probante vient d’obtenir de leur la diffusion de son médicament remdesivir même si aucune étude n’a démontré la plus grande efficacité que la chloroquine ( voir sur WIKI). Mais Gilead, c’est 100 milliards de chiffres d’affaires et des milliards de dividendes. Nombre de labos et d’experts mangent dans cette gamelle de financement par les industries pharmaceutiques. Et les querelles méthodologiques, souvent incompréhensibles, sont aussi là pour rendre encore plus opaque les évaluations. Témoin le fait que plus grande revue scientifique the Lancet a avoué s’être complètement plantée à propos de ces évaluations.
La probité de certains experts mis en cause par le professeur Raoult à l’Assemblée nationale
« Faites une enquête sur les liens entre certaines industries pharmaceutiques et certains experts » a déclaré le professeur Raoult devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale. Le professeur a laissé entendre que des membres du conseil scientifique ainsi qu’un responsable chargé des essais cliniques sur le Covid-19 – dont il n’a pas divulgué les noms – avaient des liens d’intérêt avec l’entreprise, ce qui aurait joué selon lui en défaveur de l’hydroxychloroquine.
Très mécontent de l’interdiction de prescription du médicament aux médecins, le Pr Raoult a aussi laissé entendre que des hauts responsables sanitaires, tels que les directeurs de l’Agence du médicament et de la Haute autorité de Santé avaient failli dans leur rôle. Des accusations très graves, conseillant juste aux députés «d’aller voir sur internet».
Le chercheur a bien sûr été interrogé sur l’hydroxychloroquine, avec laquelle il affirme avoir traité plus de 3000 patients au sein de son institut. «Pourquoi n’avez-vous pas randomisé vos études?», lui ont tour à tour demandé Jean-Christophe Lagarde (UDI) et Julien Borowczyk (LREM). C’est un point crucial. Car c’est précisément ce que lui reproche la communauté scientifique. En médecine, il n’y a qu’un seul moyen d’évaluer l’efficacité d’un traitement: disposer de deux groupes de patients comparables en tout point (tirés au sort) et délivrer le médicament à tester à l’un et un placebo à l’autre. «Ce n’est pas la dictature des méthodologistes, c’est une norme qui a presque 50 ans!», s’exclame le Pr François Chast, président honoraire de l’Académie nationale de pharmacie. Sans ce type d’étude, aucune conclusion n’est possible, a fortiori pour une maladie qui guérit spontanément dans 90 % des cas. «On ne peut pas se contenter d’affirmer qu’un médicament est efficace sans aucune preuve, juste sur la base d’une intuition. Nous ne sommes plus au XIXe siècle», proteste le Pr Nicholas Moore, pharmacologue à l’université de Bordeaux. Pas vraiment deux spécialistes du coronavirus §
En quelques minutes, le Pr Raoult a envoyé valser les critiques de ses pairs qui visiblement ne sont pas de son niveau scientifique.. «Le rite des essais randomisés, qu’on me dise que c’est la doxa, ça ne m’impressionne pas, a-t-il lancé. La randomisation est un espèce de standard très associé à l’industrie pharmaceutique.»
Pr Raoult: L’extrême défiance à l’égard des institutions et des médias est l’un des principaux traits communs aux soutiens du professeur marseillais, analyse (Antoine Bristielle)
Personnage fantasque et dangereux pour les uns, médecin héroïque pour les autres, le professeur Didier Raoult divise l’opinion publique. Ainsi, 30 % des Français lui font davantage confiance qu’au ministre de la santé, alors que l’inverse n’est vrai que pour 20 % des Français, selon une enquête de l’institut de sondage YouGov publiée fin mai par le mensuel Capital.
Il est en tout cas suffisamment populaire pour que de nombreux groupes sur les réseaux sociaux se soient constitués pour le soutenir, allant même jusqu’à rassembler 254 000 inscrits sur Facebook pour le plus influent d’entre eux. Qu’une controverse scientifique suscite autant d’émotion et soit à l’origine d’une telle vague de soutiens spontanés pose question. Pourquoi, alors que l’efficacité de la chloroquine dans le cas présent demeure au mieux incertaine, le professeur Raoult bénéficie-t-il d’une telle popularité ?
C’est à cette question que nous apportons une réponse à partir d’une enquête conduite par questionnaire auprès de plus de 1 000 individus soutenant le professeur Raoult et membres des groupes Facebook qui lui sont dédiés. Sans prétendre à la représentativité des soutiens à Didier Raoult dans leur ensemble, notre étude, de par son ampleur, donne néanmoins un bon aperçu du profil de ses partisans inconditionnels.
La principale caractéristique des soutiens du professeur Raoult est leur grande défiance envers les principales figures d’autorité à la fois politiques et médiatiques. Sur le versant politique, plus de neuf interrogés sur dix n’ont confiance ni dans les partis politiques ni dans l’institution présidentielle. Cette défiance structurelle dans les institutions politiques se traduit par un rejet
Seuls 3 % des personnes interrogées ont confiance en Emmanuel Macron, à peine plus en Edouard Philippe (10 %). Sur le versant médiatique, 96 % des personnes interrogées sont d’accord avec l’idée selon laquelle les grands médias cachent des choses aux citoyens et moins de 7 % des personnes interrogées ont confiance dans les informations relayées par la télévision, contre 29 % dans la population française [les comparaisons avec les sondages d’opinion sur des échantillons représentatifs de l’ensemble de la population viennent ici du« Baromètre de la confiance politique » du Cevipof, (vague 11 bis, 2020), d’« European Values Study » (enquête française, 2018) et de « French Electoral Study » (2017)]. »
Coronavirus : incompétence et conflits d’intérêts d’après le Pr Raoult
C’est un véritable réquisitoire auquel s’est livré le Professeur Raoult lors de lraudition par la commission d’enquête sur la crise du coronavirus à l’Assemblée nationale. Sa principale critique a été adressée au conseil scientifique surtout accusé d’incompétence et de défense des intérêts de leurs boutiques voir de leurs egos. En outre, une sorte de comité de chapeau à plumes pas toujours au fait de la problématique du Coronavirus.
La seconde attaque a été encore plus directe allant jusqu’à la mise en cause de la probité de certains chercheurs et autres responsables sanitaires aux liens un peu trop consanguins avec certains laboratoires pharmaceutiques. Il a fortement recommandé à la commission parlementaire de faire une enquête sur ces liens dont chacun sait qu’ils sont très forts puisque pour l’essentiel les laboratoires sont financés par les lobbys des industries pharmaceutiques.
D’où cette guerre curieuse entamée sous des prétextes scientifiques contre la chloroquine utilisée par le professeur Raoult, une guerre tenue par les partisans d’autres molécules fabriquées par d’autres laboratoires pharmaceutiques… qui les financement . En clair le professeur Raoult à mis en évidence les liens financiers qui unissent non seulement les industries pharmaceutiques à certains laboratoires mais aussi aux responsables parfois. De ce point de vue la dernière attaque lancée par la revue britannique Lancet qui démolit la chloroquine est révélatrice de la guerre des lobbys en même temps que de l’insuffisance scientifique des études prétendues telles et qui ne sont en fait que de la propagande. Le Professeur Raoult n’a pas non plus ménagé la stratégie sanitaire des pouvoirs publics. Si le professeur août a très tôt quitté le comité scientifique qui pour lui n’en était pas un il n’a cessé de fournir des éléments d’analyse aux pouvoirs publics. Il n’a pas manqué de souligner la différence de taux de létalité entre la région de Marseille et la région de Paris mettant une certaine manière en cause les deux stratégies développées.
on sait que le professeur Raoult a surtout milité pour développer au maximum une stratégie de dépistage, déconseillée d’abord puis interdites officiellement.
Interrogé à plusieurs reprises sur sa stratégie de dépistage très large, Didier Raoult a déclaré que l’organisation des tests dans le pays était «archaïque», accusant les deux centres nationaux de référence sur la grippe d’avoir voulu garder la mainmise sur leur réalisation. «Au début, on m’a interdit de faire des tests (…) Si on maintient ce système, vous développerez des personnalités de blaireaux dans leur terrier qui mordent quand on les approche.»
« Si on m’avait écouté, il y aurait eu deux fois moins de morts” du coronavirus (Didier Raoult:)Le controversé professeur marseillais revient dans une interview dans La Provence sur la gestion de la crise épidémique en France. Didier Raoult estime qu’on n’ »a pas soigné les gens » provoquant « une surmortalité ».
« Depuis le début, je le dis, j’ai peur de la peur ». Didier Raoult revient dans une interview accordée au journal quotidien La Provence sur la gestion de la crise du coronavirus en France. Pour le professeur marseillais, l’épidémie a été gérée par la « peur » plus que par une « mauvaise gestion médicale ».
« Parmi ces morts, plus de la moitié l’ont été, non pas en raison de la mauvaise gestion médicale, ni du Covid, mais du bordel qu’on a foutu dans la santé, car en pratique on n’a pas soigné les gens », tranche Didier Raoult.
« Deux fois moins de morts »
Le professeur marseillais poursuit en expliquant que les autorités sanitaires n’étaient pas prêtes à l’arrivée d’une telle vague et ont été « terrifiées parce que la moyenne d’âge est importante ». « À force d’avoir peur des risques, on n’arrive plus à les gérer », estime-t-il, engendrant alors « une surmortalité ».
« Si on n’avait pas eu peur, on aurait eu deux fois moins de morts, si on m’avait écouté, on aurait eu deux fois moins de morts » pour Didier Raoult qui pense que son discours a été “inaudible”, et rappelant que la surmortalité a été “quatre fois plus à Paris que dans les Bouches-du-Rhône”.
Cette mauvaise préparation est liée également, selon Didier Raoult, à l’absence d’un « véritable programme réfléchi sur le devenir de la recherche hospitalière et médicale ».
“Alors que les maladies infectieuses, cela devrait être un domaine régalien, martèle encore Didier Raoult. C’est de la défense nationale. » Il appelle à la création de « sept infectiopoles en France ».
Didier Raoult s’en prend également au conseil scientifique qui selon lui n’a pas fait les bons choix dans la gestion de cette crise. « Si cela avait été un vrai conseil scientifique, on aurait fait des sondages dans quatre ou cinq endroits pour mesurer la cinétique de l’épidémie. On aurait eu des chiffres plutôt que des fantasmes », lance-t-il expliquant avoir été l’un des premiers à définir, grâce à des dépistages, que l’épidémie serait en forme « de cloche ».
La gestion de la crise a été selon lui parasitée par « les pieds nickelés » qui ont travaillé sur le Remdesivir, un antiviral envisagé comme traitement du Covid-19. “Il n’y en avait que pour le Remdesivir, s’insurge-t-il. Je n’ai jamais vu ça. La puissance de Gilead!” Didier Raoult réagit également à la polémique autour de l’étude controversée sur l’hydroxychloroquine publiée dans The Lancet. Cette publication avait entraîné l’interdiction de l’utilisation de la molécule contre le covid-19.
“La plus grande faute gouvernementale ne concerne pas les décisions sur la chloroquine. Ils ont été embarqués dans une histoire dont ils n’arrivaient plus à se sortir, dans l’émotion, ils étaient dans la surréaction. En revanche, on a fait tout l’inverse de ce que l’on doit faire dans le traitement des maladies infectieuses”, conclut Didier Raoult.
Coronavirus : le professeur Raoult critique la gestion à Paris
«La mortalité de Paris est plus de cinq fois supérieure à celle de Marseille : c’est-à-dire que lorsqu’une personne mourait à Marseille, il en mourait un peu plus de cinq à Paris». C’est le constat que fait le professeur Didier Raoult, infectiologue et directeur de l’IHU de Marseille, dans une nouvelle vidéo publiée sur la chaîne YouTube de l’IHU de Marseille où il compare les courbes épidémiques de Covid-19 des deux villes françaises.
«On voit que ce n’est pas parce que les gens étaient plus âgés ; ce sont les jeunes qui sont morts en Île-de-France», poursuit l’infectiologue, avant de lancer cette accusation : « Il y a une grande différence dans la prise en charge, ce qui doit amener à se poser des questions très sérieuses sur la gestion de l’épidémie dans cette partie de la France».
Une mise en cause grave à laquelle Benjamin Davido, infectiologue à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), répond sur BFMTV que l’Île-de-France était située en «zone rouge», avec une mortalité en effet importante, mais due notamment à la «densité de population» de Paris et de l’Île-de-France, sans pour autant, selon lui, de «déficit de prise en charge». «On a libéré en urgence des lits de réanimation (…) et au final on est arrivé à ne pas saturer le système de soin», assure-t-il.
«Il y a eu plus de morts en Île-de-France, qui compte 12 millions d’habitants, qu’à Wuhan pour le même nombre d’habitants, affirme encore le Professeur Raoult dans cette vidéo. La gestion de l’épidémie en Île-de-France a été moins performante en termes de résultats que celle de Wuhan, qui s’est pourtant pris la toute première vague et ne savait pas comment traiter les choses». D’après les chiffres fournis par Santé Publique France, à la date du 19 mai, 6816 décès liés au coronavirus étaient recensés en Île-de-France. Mi-avril, Wuhan avait revu à la hausse le nombre de décès confirmés du Covid-19, passant de 2579 à 3869, soit une augmentation de 50%.
Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult
Il y a quelques jours le ministre de la santé avait fortement critiqué le professeur pour ses remarques acerbes concernant la politique sanitaire du gouvernement. Cette fois, c’est le premier ministre qui a pris le relais en utilisant la bonne vieille dialectique des contradictions caricaturales . Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, est monté ce lundi après-midi à la tribune du Sénat pour présenter le plan de déconfinement que l’exécutif compte mettre en place à compter du 11 mai. Dès le préambule de son discours, le Premier ministre a souligné qu’on ne savait « pas tout », encore, du coronavirus. Citant les zones d’ombre invitant les pouvoirs publics à la prudence, il a notamment lancé:
« Tel savant nous dit, affirmatif et catégorique, qu’il ne peut pas y avoir de deuxième vague et que le virus s’éteindra avec l’été, tel autre, tout aussi savant et respecté, nous dit l’inverse. L’Histoire nous dira qui avait raison. Mais je crains que nous n’ayons pas le temps d’attendre que l’Histoire se fasse juge ».
Règlement de compte entre Olivier Véran et le professeur Raoult
Il est clair que le gouvernement n’apprécie pas spécialement les critiques récurrentes du professeur Raoult concernant la stratégie sanitaire officielle. Dans la politique de communication du pouvoir Olivier Ferrand a monter en grade et c’est vrai qu’il a l’art d’expliquer y comprit l’inexplicable. faut-i rappelé que lui aussi a largement que les masques étaient inutiles un moment donné, comme les tests. Faut-il aussi rappeler ces contradictions concernant y compris la minimisation de la pandémie sans parler des EHPAD. Olivier virant reproche à Raoult d’avoir dans le passé minimiser les risques du Coron virus. On pourrait faire à ce sujet un procès à la plupart des responsables du gouvernement. L a polémique s’alimente des propos tenus jeudi soir par le directeur de l’IHU-Méditerranée, selon qui le coronavirus «est une maladie dont la contagiosité n’est pas extrême et dont la mortalité, pour l’instant, n’est pas extraordinaire». Pour rappel, l’épidémie a tué 24.760 personnes en France depuis le 1er mars, et 3827 patients graves étaient toujours en réanimation samedi.
La seconde critique concerne la déclaration du professeur Raoult relative à une deuxième vague de virus très hypothétique comme pour tous les Coronavirus. «Le Professeur Raoult est inventif, ingénieux, touche-à-tout. C’est un grand virologue. Mais en termes de prévisions, je préfère me référer à des experts qui ne disent pas qu’il y aura moins de morts du coronavirus que par accidents de trottinette ! Ou qui ne disent pas qu’il n’y aura pas de seconde vague après avoir dit qu’il n’y aurait pas de première vague», assène Olivier Véran.
Le ministre de la Santé fait notamment allusion aux multiples vidéos publiées par l’infectiologue sur sa chaîne YouTube, dans lesquelles il n’a eu de cesse de minimiser l’ampleur de l’épidémie depuis son apparition à Wuhan. Le professeur Raoult a peut-être pas raison en permanence et sur tout mais il a au moins le mérite de dire ce qu’il pense y compris de ce conseil scientifique de chapeaux à plumes instrumentalisées par le pouvoir pour justifier l’insuffisance des moyens sanitaires mis en œuvre.