Rambouillet: l’horreur et la lâcheté islamiste
Ce nouvel attentat contre la police témoigne de l’horreur des actes islamistes autant que de leur lâcheté. Un nouvel événement qui interroge aussi sur la politique des pouvoirs publics prolixes en déclaration et promesse et bien économes en actions. Des pouvoirs publics qui peuvent même être en situation de totale contradiction voire à cet égard les jugements concernant l’affaire Halimi ou encore celle de Viry Châtillon.
On peut se demander quel est le courage dans cet attentat contre une femme désarmée ? En même temps sans doute un règlement de comptes sociétal des extrémistes vis-à-vis des femmes. Ce tragique événement mais évidemment aussi encore en cause la politique contre le terrorisme et l’islamisme radical. Face à la puissance voir la démission des pouvoirs publics, il paraît évident qu’on va encore ajouter une loi à d’autres lois déjà non ou mal appliquées.
Certes le dispositif législatif peut être modifié et par exemple prévoir des peines automatiques contre tout agent représentant le service public et en particulier les policiers ; le problème est évidemment de mettre en œuvre sur le terrain cette politique. On peut se demander ce que faisait sur le territoire ce Tunisien de 36 ans régularisé récemment ?
La question se pose évidemment pour des milliers et des milliers d’individus plus ou moins marginaux, plus ou moins dangereux, qui arrivent à passer à travers les mailles complexes d’une législation qui contredit les orientations affichées des pouvoirs publics. Des orientation en outre avec Macron qui sont d’autant plus floues qu’on veut remettre en cause les valeurs du pays avec une relecture de l’histoire pour satisfaire les gauchistes et autres minorités agissantes. La contradiction centrale c’est que le pouvoir a besoin des voix des quartiers sensibles et qu’il ne peut donc engager une politique volontariste contre l’islamisme, le terrorisme, et plus généralement la délinquance.