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Croissance Chine : nouveau ralentissement

Croissance Chine : nouveau ralentissement

Seuil critique  atteint en Chine avec un nouveau recul de 0,2 point en novembre, au plus bas depuis juillet 2016, selon l’indice des directeurs d’achats (PMI) publié mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Plus bas que prévu par les analystes sondés par l’agence financière Bloomberg, l’indice a baissé à 50, contre 50,2 le mois précédent, un « seuil critique », souligne le BNS. Ce nouveau ralentissement intervient alors que la Chine fait face à des sanctions commerciales de la part de l’administration américaine du président Donald Trump et que son économie ralentit. La croissance du PIB était de 6,5% au troisième trimestre contre 6,7% au trimestre précédent. Ce baromètre, fondé notamment sur les carnets de commandes des entreprises, est considéré comme annonçant la conjoncture future: un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité et, en deçà, d’une contraction. Signe de ce  ralentissement économique, L’indice des prix à la production industrielle a augmenté de 2,7% sur un an, contre 3,3% le mois précédent, sa plus faible progression depuis octobre 2016, conforme néanmoins à la prévision d’analystes. Le ralentissement de la progression des prix à la sortie d’usine est le reflet d’une demande qui faiblit. L’indice des prix à la consommation (IPC), principale jauge de l’inflation en Chine, a enregistré une hausse de 2,2% sur un an, contre 2,5% en octobre. L’alimentaire a davantage augmenté (+2,5%) que le non alimentaire (+2,1%), alors que les prix de l’énergie ont chuté au cours du mois. Goldman Sachs tablait cette semaine sur un IPC en hausse de 2,3%, contre 2,4% selon un consensus d’analystes cités par Bloomberg dont la note de GS faisait état. « La modération généralisée des pressions inflationnistes semble refléter une croissance de la demande plus faible au cours des six derniers mois et devrait atténuer les craintes d’une éventuelle stagflation », commentaient les analystes de Goldman Sachs. La croissance des échanges commerciaux de la Chine avec le reste du monde a ralenti le mois dernier, avec des exportations en hausse de 5,4% et des importations à +3% sur un an — contre +15,6% et + 21,4% respectivement en octobre.

Croissance Etats –Unis : vers un ralentissement en 2019-2020 ?

Croissance Etats –Unis : vers un ralentissement en 2019-2020 ?

 

 

L’économie américaine connaît actuellement une croissance insolente : plus de 4 % en rythme annualisé au second trimestre. Cependant,  cette croissance pourrait connaître une fin de cycle et se tasser un peu lors des deux prochaines années d’après  Vincent Mortier, directeur adjoint des investissements chez Amundi, témoin et annonciatrice de ce ralentissement, la courbe des taux pourrait s’inverser (les taux courts ce rapprochant puis devenant plus élevé que les taux longs). Cela d’autant plus que la banque fédérale américaine a décidé de ces désengagés progressivement de son influence artificielle sur les taux. “Le cycle économique aux Etats-Unis a été prolongé par la réforme fiscale du président Donald Trump mais il montre des signes de fatigue”, a-t-il dit lors d’un entretien à Reuters. “On ne prévoit pas de cassure mais une baisse graduelle en 2019-2020. Une récession n’est pas notre scénario central”, a ajouté le gérant. Il prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis de 2% en 2020, “avec plus de risques de révision à la baisse qu’à la hausse”.L’affaiblissement de la croissance sera notamment influencé par l’augmentation des droits de douane et par le niveau  de l’inflation Selon Vincent Mortier, la courbe des taux aux Etats-Unis, qui mesure le différentiel entre les taux courts et les taux longs, pourrait s’inverser dans quelques mois. Une telle inversion est généralement le signe d’un ralentissement de l’économie aux Etats-Unis, voire d’une récession. Les emprunts d’Etat américains à dix ans font toujours office d’actifs refuges pour les investisseurs face aux risques de marché, ce qui explique pourquoi le rendement peine à franchir durablement les 3%.Mais leur niveau actuel reflète aussi “une vraie remise en question du potentiel à long terme de la croissance américaine”, estime Vincent Mortier.“Si on prévoit une croissance de 2% en 2020 et une inflation de 2%, un taux américain à dix ans à 3% n’est pas stupide”.

Croissance 2060 : net ralentissement !!! (OCDE)

Croissance  2060 : net ralentissement !!!

 

Cette fois l’OCDE fait dans le marc de café en imaginant que la croissance mondiale va s’écrouler en 2060.  Des prévisions plus qu’aléatoires, très fumeuses car, les projections n’ont jamais permis d’envisager l’avenir à une échéance si lointaine. En cause,  le fait qu’on a jamais prévu les événements majeurs de nature économique, sociale ou géopolitique. En fait on tire les traits du passé, plus exactement du présent en l’occurrence,  mais il se pourraiat que les choses accélèrent dans un sens ou dans un autre sous l’effet notamment de la diffusion de la formation et de la connaissance, de la mise sur le marchés de produits et services complètement inconnus, d’une autre conception de la régulation multilatérale ou bilatérale, sans parler de catastrophes naturelles ou non. Chez les experts, il est connu qu’il est plus facile de prévoir l’avenir à 50 ans qu’à 5 ou dix ans !   En 2005, le taux de croissance mondiale était évalué à 3,7% mais au fur et à mesure des années, les prévisionnistes de l’OCDE  estiment qu’il risque de chuter autour de 2% d’ici 2060. Du coté des pays membres de l’OCDE, le PIB devrait légèrement ralentir à 1,9% en 2060, comparé aux 2,1% en 2006, en raison notamment de la baisse de la consommation privée. La reconstitution des stocks et les exportations nettes ont cependant atténué le ralentissement de la croissance globale du PIB ces dernières années. En ce qui concerne les BRIICS (Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine et Afrique du Sud), la croissance du PIB était estimée à 7,6% en 2006. Mais dans les 40 prochaines années, le rythme du PIB mondial devrait ralentir de manière très considérable au point d’atteindre 2,1%. Selon le communiqué de l’OCDE« une part croissante de la production mondiale est imputable à l’Inde et à la Chine – qui réaliseront chacune entre 20% et 25% du PIB mondial d’ici 2060, contre un peu plus de 40% pour les pays de l’OCDE – le centre de gravité de l’économie mondiale continuant de se déplacer vers l’Asie ». « La Chine et l’Inde devraient voir leur revenu annuel par habitant multiplié par sept, mais le niveau de vie dans ces pays et quelques autres du monde émergent ne représentera encore que 25% à 60% de celui des pays les plus riches en 2060″selon un rapport de l’OCDE. Dans le même temps, le changement démographique pèse sur les niveaux de vie dans les pays avancés et soumet à très rude épreuve les budgets, contraignant les pouvoirs publics à augmenter leurs recettes fiscales d’en moyenne 6,5 points de PIB pour pouvoir financer leurs dépenses de santé et de retraite tout en empêchant la dette publique de grimper. C’est ignorer évidemment les mouvements de population ou les coopérations internationales.

Etats-Unis: Ralentissement des exportations chinoises en juin

Etats-Unis Ralentissement des exportations chinoises en juin

Net tassement de la croissance des exports chinois vers les Etats-Unis en juin (avant donc la mise en application des nouveaux droits de douane). . Mais les volumes demeurent toujours importants. En effet le déficit annuel américain était de 370 milliards sur l’année 2017. (À comparer aux 150 milliards de déficits avec l’UE).  Les exportations chinoises vers les Etats-Unis libellées en yuans n’ont augmenté que de 3,8% le mois dernier par rapport à juin 2017, ont annoncé lundi les douanes chinoises. Ce rythme est de près de 24 points inférieur à la croissance enregistrée en juin 2017, soulignent-elles.  Au premier semestre, la croissance des exportations vers les Etats-Unis s’est élevée à 5,4% alors qu’elle avait atteint 19,3% au cours des six premiers mois de l’année dernière. Cette statistique est publiée alors que les Etats-Unis et la Chine ont engagé un bras de fer commercial qui pourrait dégénérer en guerre commerciale ouverte. Les deux pays doivent appliquer dès vendredi de nouveaux droits de douane sur leurs importations.

Croissance : net ralentissement au premier trimestre…et au second

Croissance : net ralentissement  au premier trimestre…et au second

Ralentissement net au premier trimestre et sans doute au second même si grâce à l’acquis de croissance 2018devrait se terminer sur uen augmentation de l’activité autour de 1.8%. Selon les derniers chiffres de l’Insee publiés le 30 mai, le produit intérieur brut en volume a ralenti pour s’élever à 0,2% sur les trois premiers mois de l’année, après 0,7% au dernier trimestre 2017. L’institut de statistiques a ainsi révisé ses chiffres de croissance à la baisse par rapport à sa première estimation. L’augmentation du PIB de la France était initialement prévue à 0,3%. Cette baisse est à mettre en regard d’une croissance encore plus robuste qu’estimée pour les trimestres précédents. Si la croissance du dernier trimestre 2017 a été confirmée à 0,7%, les trois autres trimestres ont connu des révisions favorables à 0,8% pour le premier trimestre et à 0,7% pour les deux suivants). Ce freinage apparaît très brutal, mais il représente plutôt « un contrecoup, une respiration après une fin d’année 2017 très dynamique », a estimé le directeur général de l’Insee, Jean-Luc Tavernier, mercredi matin lors d’une audition par la commission des finances de l’Assemblée. Ce coup de mou s’explique par un ralentissement de l’investissement des entreprises et  de la consommation des ménages. Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,1% entre janvier et mars, alors qu’elles avaient augmenté de 0,2% lors des trois mois précédents. La consommation en biens est « en léger repli » pour le deuxième trimestre consécutif tandis que celle en services « ralentit légèrement », précise l’organisme public, qui qualifie les dépenses des ménages d’« atones« . Les investissements des entreprises se sont de leur côté effondrés, pour atteindre +0,1% au lieu du 0,5% jusque-là annoncés. « Ce ralentissement est principalement dû au repli de l’investissement en biens manufacturés (−1,3% après +1,6% au dernier trimestre 2017) », précise l’Insee. D’après l’institut public, l’investissement des ménages a, lui aussi, marqué le pas, avec une croissance de 0,2% contre +0,6% au trimestre précédent, « en raison d’un ralentissement dans le secteur de la construction ». Le commerce extérieur, qui s’était fortement redressé entre octobre et décembre, a quant à lui eu un effet nul sur la croissance: les exportations ont ainsi en effet reculé de 0,3% (après +2,3%), mais les importations ont connu une dynamique similaire (-0,3%, après +0,1%). L’institut de statistiques a également expliqué que les dépenses de consommation des ménages en biens ont reculé au mois d’avril de 1,5%. La consommation d’énergie s’est nettement repliée tout comme les achats alimentaires. En ce qui concerne l’énergie (−5,4 % après −0,9 %), les dépenses de chauffage ont nettement baissé en raison de températures supérieures aux normales saisonnières en avril, après des mois de février et mars froids. Du côté des produits raffinés, les dépenses en gazole ont diminué alors que celles en essence ont progressé.

Croissance zone euro : ralentissement ?

Croissance zone euro : ralentissement ?

Selon les dernières enquêtes d’IHS Markit la croissance a tendance à se tasser. Le niveau est au plus bas depuis 20 mois. En cause surtout des éléments géopolitiques comme la menace des Etats-Unis sur les importations américaines, sur l’Iran. Parallèlement le pétrole comme l’inflation remontent. En zone euro s’ajoutent les incertitudes concernant la politique qui pourrait être conduite ne Italie. L’emploi en France a continué de progresser, là encore à un rythme inférieur à celui des derniers mois bien qu’encore soutenu. Mais le chômage a légèrement augmenté au premier trimestre (et sans doute au second).  L’euro est tombé à un creux de six mois après les PMI allemands, faisant craindre que le ralentissement de la première économie européenne ces derniers mois ait eu des répercussions plus importantes qu’on ne le pensait. L’indice composite PMI de la zone euro, considéré comme un baromètre fiable de la croissance, a reculé à 54,1 ce mois-ci, contre 55,1 en avril, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un repli moindre, à 55,0. Le seuil de 50,0 distingue croissance et contraction de l’activité. L’économie de la zone euro, après avoir surperformé en 2017, tourne désormais au ralenti. Les indicateurs avancés inclus dans les PMI se sont également détériorés, suggérant l’absence de tout rebond dans l’immédiat. “La baisse de l’indice PMI de la zone euro en mai est une nouvelle fois liée en partie à des facteurs temporaires, mais la faiblesse persistante des enquêtes au deuxième trimestre est certainement préoccupante”, a déclaré Jessica Hinds de Capital Economics, ajoutant que le repli des composantes avancées était quelque peu “préoccupant”. IHS Markit a indiqué qu’au regard des PMI la croissance du deuxième trimestre s’orientait vers un rythme de 0,4%, en retrait par rapport à un consensus Reuters qui donnait 0,6% le mois dernier. Avec la décélération de l’inflation dans la zone euro, revenue à 1,2% en avril, la composante des prix à la production (mais pas à la consommation)  de l’enquête PMI s’est repliée à 53,0 contre 53,4 en avril. Malgré les pressions à la baisse sur les prix, l’indice PMI des services est tombé à son plus bas depuis début 2017, à 53,9 contre 54,7, à comparer à un consensus de 54,6. Avec le ralentissement de la croissance des nouveaux contrats, l’optimisme est tombé à son plus bas en neuf mois, avec un sous-indice à 64,4 ce mois-ci contre 66,2 en avril. La déception a été la même dans le secteur manufacturier, avec un indice “flash” à un plus bas de 15 mois de 55,5 contre 56,2 en avril et un consensus à 56,0. Le sous-indice mesurant la production, qui entre dans le calcul du PMI composite, a reculé à un plus bas de 18 mois de 54,5 contre 56,2. Le sentiment s’est également détérioré dans le secteur manufacturier, avec un sous-indice de l’emploi à 55,5, à son plus faible niveau en neuf mois, contre 56,6 en avril.

Pourquoi le ralentissement des créations d’emplois

Pourquoi le  ralentissement  des créations d’emplois

60 000 emplois du privé créés lors des 4 trimestres précédents et seulement la moitié lors du dernier trimestre connu. Pourquoi ? La progression de la croissance en 2017 ne faiblit pas et tourne autour de 0.5% par trimestre. La consommation est toujours assez solide comme les investissements. Mais la faiblesse structurelle du commerce extérieure prive la France de ce surplus de croissance qui permettrait de créer bien davantage d’emplois. Autres raisons surtout, l’attentisme des entreprises. Pour preuve 90% des nouveaux emplois sont des CDD ou des recours à l’intérim. Les différentes réformes engagées par le gouvernemenet ne sont par ailleurs pas entrées encore en  application et nombre d’entreprises s’interrogent sur le futur environnement économique, fiscal  et juridique. La progression de l’activité générale en France a été relativement satisfaisante au troisième trimestre 2017 avec une hausse de 0, 5 %. Cependant, les créations d’emplois dans le privé n’ont pas complètement suivi. Ces créations sont du essentiellement au secteur tertiaire. Pourtant la croissance du PIB français a atteint 0,5% au troisième trimestre 2017.  La demande intérieure hors stocks a apporté 0,6 point au PIB, grâce à la consommation des ménages (+0,5%) et à la formation brute de capital fixe (+0,8%). Le solde extérieur coûte en revanche -0,6 point de PIB, à cause d’une accélération de l’import et d’un ralentissement de l’export. La variation positive des stocks (+0,5 point) contribue elle aussi à la croissance. Par rapport au même trimestre de l’année précédente, le PIB est en hausse de 2,2%, un rythme qui n’avait plus été atteint depuis 2011. Mais parallèlement Les créations d’emploi marquent le pas. En cause le fait  que certaines entreprises sont encore en surcapacité de production aussi les incertitudes concernant les modifications relatives à l’environnement fiscal et économique dont la lisibilité n’interviendra pas avant 2018. Témoin de ses interrogations l’embauche qui se fait de manière prioritaire en CDD voir par recours à l’intérim. Selon des chiffres provisoires publiés vendredi par l’Insee, les effectifs salariés du secteur privé ont augmenté de 29.700 personnes (+0,2%) au troisième trimestre. S’il s’agit du douzième trimestre consécutif de hausse, ce chiffre marque néanmoins un net ralentissement de la progression de l’indicateur, qui avait comptabilisé plus de 60.000 créations lors des quatre trimestres précédents. L’emploi privé n’a plus connu d’aussi faible hausse depuis 2015. 29.700 créations nettes d’emploi ont été recensées par l’organisme public contre 81.500 au deuxième trimestre. Sur un an, l’emploi salarié privé s’accroît de 1,3 % (soit 240.900 supplémentaires). Hors intérim, il augmente de 0,2 % sur le trimestre (soit +28.200) et de 0,8 % sur un an (+152.800). Du côté de l’industrie, la situation de l’emploi salarié privé est resté quasi stable  (-0,1%, soit −3.600), un secteur qui n’a pas été en situation de création nette d’emplois depuis début 2001. Ce secteur sinistré a perdu près d’un million d’emplois depuis le début des années 2000 malgré une solde positif d’ouvertures d’usines sur les huit premiers mois de l’année. L’emploi salarié n’a pas non plus connu d’évolution significative dans l’agriculture (+0,2%, soit 700 créations nettes).  Dans le détail, de juillet à septembre, le tertiaire marchand (+29.500, +0,3%) est resté la principale locomotive de l’emploi privé et l’intérim (+1.500, +0,2%) a atteint un nouveau record d’effectifs, avec 718.000 postes. La construction (+6.700, +0,5%) a aussi créé des emplois, enregistrant une troisième hausse d’affilée, après avoir perdu plus de 200.000 postes depuis 2008.  L’Insee s’attend à voir les effectifs non marchands (associations, collectivités) baisser de 46.000 postes sur l’ensemble du second semestre. Résultat: malgré de solides prévisions de croissance (+1,8% à 2%  en 2017), le chômage devrait arrêter de reculer, selon la plupart des organismes de prévision.

Créations d’emplois : ralentissement

Créations d’emplois : ralentissement 

La progression de l’activité générale en France a été relativement satisfaisante au troisième trimestre 2017 avec une hausse de 0, 5 %. Cependant, les créations d’emplois dans le privé n’ont pas complètement suivi. Ces créations sont du essentiellement au secteur tertiaire. Pourtant la croissance du PIB français a atteint 0,5% au troisième trimestre 2017.  la demande intérieure hors stocks a apporté 0,6 point au PIB, grâce à la consommation des ménages (+0,5%) et à la formation brute de capital fixe (+0,8%). Le solde extérieur coûte en revanche -0,6 point de PIB, à cause d’une accélération de l’import et d’un ralentissement de l’export. La variation positive des stocks (+0,5 point) contribue elle aussi à la croissance. Par rapport au même trimestre de l’année précédente, le PIB est en hausse de 2,2%, un rythme qui n’avait plus été atteint depuis 2011. Mais parallèlement Les créations d’emploi marquent le pas. En cause le fait  que certaines entreprises sont encore en surcapacité de production aussi les incertitudes concernant les modifications relatives à l’environnement fiscal et économique dont la lisibilité n’interviendra pas avant 2018. Témoin de ses interrogations l’embauche qui se fait de manière prioritaire en CDD voir par recours à l’intérim. Selon des chiffres provisoires publiés vendredi par l’Insee, les effectifs salariés du secteur privé ont augmenté de 29.700 personnes (+0,2%) au troisième trimestre. S’il s’agit du douzième trimestre consécutif de hausse, ce chiffre marque néanmoins un net ralentissement de la progression de l’indicateur, qui avait comptabilisé plus de 60.000 créations lors des quatre trimestres précédents. L’emploi privé n’a plus connu d’aussi faible hausse depuis 2015. 29.700 créations nettes d’emploi ont été recensées par l’organisme public contre 81.500 au deuxième trimestre. Sur un an, l’emploi salarié privé s’accroît de 1,3 % (soit 240.900 supplémentaires). Hors intérim, il augmente de 0,2 % sur le trimestre (soit +28.200) et de 0,8 % sur un an (+152.800). Du côté de l’industrie, la situation de l’emploi salarié privé est resté quasi stable  (-0,1%, soit −3.600), un secteur qui n’a pas été en situation de création nette d’emplois depuis début 2001. Ce secteur sinistré a perdu près d’un million d’emplois depuis le début des années 2000 malgré une solde positif d’ouvertures d’usines sur les huit premiers mois de l’année. L’emploi salarié n’a pas non plus connu d’évolution significative dans l’agriculture (+0,2%, soit 700 créations nettes).  Dans le détail, de juillet à septembre, le tertiaire marchand (+29.500, +0,3%) est resté la principale locomotive de l’emploi privé et l’intérim (+1.500, +0,2%) a atteint un nouveau record d’effectifs, avec 718.000 postes. La construction (+6.700, +0,5%) a aussi créé des emplois, enregistrant une troisième hausse d’affilée, après avoir perdu plus de 200.000 postes depuis 2008.  L’Insee s’attend à voir les effectifs non marchands (associations, collectivités) baisser de 46.000 postes sur l’ensemble du second semestre. Résultat: malgré de solides prévisions de croissance (+1,8% à 2%  en 2017), le chômage devrait arrêter de reculer, selon la plupart des organismes de prévision.

Croissance Chine ralentissement de l’activité manufacturière

Croissance Chine ralentissement de l’activité manufacturière

L’activité manufacturière en Chine est toujours dans le vert mais a ralenti en juillet, pour la première fois depuis mars et plus fortement qu’attendu, selon un indice officiel publié lundi, à l’heure où Pékin s’efforce de réduire les risques financiers dans la deuxième économie mondiale. En cause le recentrage de l’économie sur la consommation intérieure et le faible dynamisme des exportations. L’indice des directeurs d’achat (PMI), publié par le Bureau national des statistiques (BNS), s’est établi en juillet à 51,4, après 51,7 en juin et 51,2 en mai. Les experts interrogés par Bloomberg tablaient sur un chiffre de 51,5. Un PMI supérieur à 50 reflète une expansion de l’activité.

Croissance Chine -Ralentissement du secteur manufacturier

Croissance Chine -Ralentissement du secteur manufacturier

 

La Chine enregistre un assez net tassement de la production manufacturière d’après les chiffres officiels. Un tassement également confirmé par les directeurs d’achats. Des chiffres évidemment au caractère officiel apprendre avec prudence qui témoigne en tout cas que l’économie mondiale n’est pas sortie de la croissance molle témoin la croissance de seulement 07 % en tendance annuelle enregistrée L’activité manufacturière a ralenti en avril, la croissance du secteur s’établissant à un plus bas de sept mois, selon l’indice Caixin-Markit des directeurs d’achat (PMI) du secteur publié mardi. Lau premier trimestre aux États-Unis  L’activité des directeurs d’achats du secteur manufacturier a ralenti plus fortement que prévu en avril, montrent les données officielles publiées dimanche. L’indice PMI des directeurs d’achats du secteur calculé par les autorités chinoises, s’est inscrit à 51,2 en avril, après 51,8 en mars, où il avait atteint un pic de près de cinq ans. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un indice à 51,6. L’indice reste pour le neuvième mois consécutif au-dessus de la barre des 50 qui sépare la croissance de la contraction en rythme mensuel. La hausse modérée des prix à la production, enregistrée en mars, ainsi que les mesures prises par les autorités pour réduire les risques liés au marché immobilier et au crédit ont pu contribuer à ce ralentissement.

Croissance zone euro ralentissement

Croissance zone euro  ralentissement

Le ralentissement de la croissance est confirmé en zone euro pour le second trimestre, la croissance du second trimestre sera inférieure de moitié à celle du premier avec des écarts autour de cette moyenne puisque l’Espagne enregistre plus 0,7 %, l’Allemagne 0,4 % et la France 0 %.  La croissance économique a donc ralenti au deuxième trimestre dans la zone euro, avec notamment une stagnation en France, en raison en particulier des différents blocages, grèves et manifestations d’après l’institut européen de la statistique. Le produit intérieur brut (PIB) des 19 économies de la zone euro a progressé de 0,3% sur la période avril-juin par rapport aux trois mois précédents et de 1,6% sur un an, a annoncé Eurostat. Ces chiffres sont conformes aux attentes des économistes interrogés par Reuters et confirment les premières estimations d’Eurostat publiées fin juillet. La croissance au premier trimestre a été de 0,6% par rapport aux trois mois précédents et de 1,7% sur un an. Le PIB de l’ensemble de l’Union européenne a pour sa part progressé de 0,4% au deuxième trimestre, de 1,8% sur un an. Pour l’avenir, Marquis prévoit un redressement de la croissance sauf pour la France  l’indice PMI final Markit composite de l’activité globale dans l’Eurozone s’établit à 53,2 en juillet, et traduit ainsi la plus forte croissance du secteur privé de la zone depuis six mois (contre 53,1 en juin).   L’accélération repose principalement sur un renforcement de la hausse de l’activité économique allemande, alors que la croissance ralentit en Italie et en Espagne tandis qu’elle continue d’afficher un rythme proche de la stagnation en France.

 

 

Ralentissement prévisible de la production automobile (Continental)

Ralentissement prévisible de la production automobile (Continental)

D’après l’équipementier et pneumaticien Continental la production de voitures automobiles connaîtra intensivement au cours du second semestre. Un tassement déjà enregistré en zone euro, aux États-Unis et en Chine. En cause, les  incertitudes concernant l’activité économique mondiale et l’attentisme des ménages. Le groupe allemand, l’un des principaux fournisseurs de l’industrie automobile, intervient aussi dans les  systèmes d’assistance à la conduite et les technologies de réduction des émissions. Wolfgang Schäfer, le directeur financier, a déclaré à Reuters que le groupe anticipait une légère baisse de la production automobile en Europe et aux Etats-Unis au deuxième semestre, et constatait également un ralentissement de la croissance de la production en Chine. Après la chute des immatriculations constatée en zone euro et en particulier en France, ce sont les États-Unis qui sont touchés avec une nette dégradation de la croissance. Tassement qui s’inscrit dans la tendance générale de l’activité économique.Les ventes automobiles aux Etats-Unis, elles,  sont restées soutenues en juillet, les ménages ayant continué à acheter des pickups et des SUV, mais les deux leaders du marché, General Motors et Ford, ont moins bien performé que prévu. Les trois constructeurs ont annoncé mardi des ventes inférieures aux attentes des analystes du secteur, alors que le N°3 du marché, Toyota Motor a fait mieux que prévu malgré un repli de 1,4% de ses ventes sur le mois. Les livraisons de General Motors, numéro un du marché américain, ont reculé de 2% à 267.258 unités, et celles de Ford, le numéro deux, ont baissé de 3% à 216,479 véhicules. Chacun des quatre modèles les plus vendus de Ford a perdu du terrain, y compris la SUV Explorer, dont les ventes ont chuté de 22%. Les ventes de FCA, le plus petit des « Big Three de Detroit » et le numéro quatre du secteur aux Etats-Unis, ont pour leur part augmenté de 0,3%. Ces données semblent confirmer la prévision faite la semaine dernière par le directeur financier de Ford, Robert Shanks  (avec Reuters)

 

Croissance Grande-Bretagne : des signes de ralentissement

Croissance Grande-Bretagne : des signes de ralentissement

 

La banque d’Angleterre semble confirmer les signes d’affaiblissement de la croissance britannique. Sitôt après le brexit,  on avait notamment observé une baisse du moral    La confiance des ménages britanniques a en effet enregistré sa plus forte baisse depuis plus de cinq ans juste après la victoire des partisans du Brexit lors du référendum du 23 juin, selon une enquête mensuelle de l’institut GfK. Réalisée dans les jours qui ont suivi le scrutin, elle montre une chute de l’indice de confiance du consommateur à -9 contre -1 en mai, le recul le plus marqué depuis janvier 2011. L’indice revient ainsi à son plus bas niveau depuis décembre 2013.  Gertjan Vlieghe, membre du Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE), a indiqué dans une chronique publiée par le Financial Times qu’il avait déjà perçu des signes montrant que l’économie britannique s’acheminait vers une période de croissance plus lente et d’inflation plus élevée à la suite du vote pro-Brexit du mois dernier. Dans un point de vue , Gertjan Vlieghe, seul membre du MPC à avoir voté pour une baisse des taux ce mois-ci, estime qu’il faut sur le champ réduire les taux d’intérêt et compléter cela par un ensemble de mesures le mois prochain. « Les implications précises (du résultat du référendum du 23 juin) pour l’économie sont incertaines, encore que l’évolution générale de la trajectoire soit sans doute celle d’une croissance plus basse et d’une inflation plus haute pendant un moment, résultant d’une offre et d’une demande affaiblies et d’un taux de change plus bas », dit-il. « Les premiers signes donnés par les entreprises et les ménages, et les conclusions des propres agents de la BoE, vont tous dans ce sens ».

 

Croissance Allemagne : ralentissement

Croissance Allemagne : ralentissement

Après une croissance relativement dynamique au premier trimestre, un tassement est à attendre pour le second. En cause un environnement mondial peu dynamique  (Chine bien sûr mais aussi Japon, États-Unis Grande-Bretagne) qui freine la production industrielle. Finalement la croissance de l’année en cours sera à peu près du même niveau que celle de 2015. La croissance allemande devrait ralentir fortement au deuxième trimestre avant de rebondir et de retrouver une trajectoire solide dans les mois qui suivent, estime donc  la Bundesbank dans son rapport mensuel publié lundi. La banque centrale impute ce ralentissement à la baisse de la demande pour les exportations industrielles, aux fluctuations du secteur de la construction et à l’atténuation de l’impact positif des températures clémentes de l’hiver. Dans son rapport mensuel également publié lundi, le ministère de l’Economie dit tabler lui aussi sur une croissance moins dynamique mais parle néanmoins d’un solide début de deuxième trimestre. La première économie européenne a enregistré une croissance de 0,7% en janvier-mars, sa meilleure performance depuis deux ans, grâce à une hausse de la consommation privée, de l’investissement dans le BTP et des dépenses publiques qui ont plus que compensé un coup de mou du commerce extérieur. Pour l’ensemble de 2016, la Bundesbank maintient sa prévision d’une croissance de 1,7%, comme en 2015, ce qui correspond aussi à la prévision du gouvernement. « Le sentiment positif que dénotent les enquêtes auprès des entreprises et des ménages suggère que la croissance économique va accélérer de nouveau sur les six prochains mois après un accès de faiblesse au deuxième trimestre », écrit la Buba.

(Avec Reuters)

La croissance : ralentissement au deuxième trimestre ?

La croissance : ralentissement au deuxième trimestre ?

 

 

D’après la Banque de France, la croissance pourrait se tasser au second trimestre, elle n’atteindrait que 0,3 % au lieu de 0,5 % au premier trimestre. En cause surtout le recul de l’activité industrielle depuis mars. Du coup comme les exportations sont assez peu dynamiques, la croissance reposera surtout sur l’investissement des entreprises et sur la consommation intérieure.- Le rythme de croissance de l’économie française devrait ralentir au deuxième trimestre après son début d’année très dynamique même si les industriels maintiennent leurs prévisions de nette hausse des investissements cette année, selon une série de données publiées mardi. La Banque de France dit tabler sur une hausse de 0,3% du PIB pour la période avril-juin dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture d’avril, en retrait par rapport à celle de 0,5% du premier trimestre. Les chefs d’entreprise interrogés par l’Insee voient pour leur part une hausse de 7% de leurs investissements cette année, un niveau inchangé par rapport à leurs anticipations de l’hiver. Mais l’institut a fait état aussi d’un recul de 0,3% de la production industrielle en mars, là où les économistes attendaient une hausse de 0,5%, ce qui pourrait selon eux se traduire par une révision à la baisse du PIB des trois premiers mois de l’année. « Il n’est pas impossible que la croissance du premier trimestre soit légèrement revue en baisse à la lumière des chiffres de la production industrielle », estime Hélène Bauchon (BNP Paribas). François Cabau (Barclays) juge pour sa part que les chiffres publiés laissent présager une croissance du premier trimestre qui serait ramenée à 0,4%. La baisse de la production industrielle en mars a touché la quasi-totalité des secteurs à l’exception de celui de l’énergie et la ramène à son plus bas niveau depuis juillet dernier. L’acquis de croissance de cet indicateur pour le deuxième trimestre est aujourd’hui négatif de 0,6%. « On s’attend à un contrecoup sur la croissance au deuxième trimestre après les bons chiffres de début d’année qui ont été dopés par une forte hausse de la consommation des ménages. Les prévisions de la Banque de France vont dans ce sens », estime Hélène Baudchon. « On ne voit pas de décélération au-delà de ce contrecoup mais pas d’accélération non plus », ajoute-t-elle. Elle souligne sur ce point que l’indicateur du climat des affaires de l’Insee est relativement stable, juste au-dessus de sa moyenne de long terme depuis le début de l’année, dans une zone cohérente avec une croissance de 0,3% à 0,4% par trimestre. Dans ce contexte, les prévisions sur l’investissement dans l’industrie, maintenues à +7%, sont positives. Alors que le commerce extérieur de la France est toujours à la peine, « ils montrent que, avec la consommation, l’investissement des entreprises devrait rester le principal moteur de la croissance cette année », dit l’économiste de BNP Paribas.

(Avec Reuters)

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