Archive pour le Tag 'raison'

Espagne: une forte croissance à 2.5% e raison du contrôle des prix de l’énergie

Espagne: une forte croissance à 2.5% en raison du contrôle des prix de l’énergie


Des résultats très satisfaisants qui méritent d’être soulignés en Espagne avec une croissance dynamique, une inflation maîtrisée et le développement de l’emploi.

La croissance de l’Espagne sera de leur de 2,5 % en 2023 est à comparer à la moyenne de l’union européenne L se limite à 1 %. Même chose pour l’inflation maîtrisée à plus de pour cent en Espagne 5 % environ en Europe

Grâce notamment sa politique de contrôle des prix de l’énergie, l’Espagne obtient des résultats très remarquables à la fois concernant la croissance et la création d’emplois. Ainsi l’économie espagnole a créé plus de 600.000 emplois en seulement trois mois, entre avril et juin 2023. Par ailleurs la croissance devrait atteindre 2,5 % en termes de progression pour l’année 2023

La demande intérieure a été aidée par le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité qui a permis de réduire l’inflation supportée par les ménages.

Climat: Une raison supplémentaire pour faire augmenter le prix des assurances

Climat: Une raison supplémentaire pour faire augmenter le prix des assurances

Les risques climatiques représentaient environ 2 milliards d’euros par an sur la période 2010-2015, puis 4 milliards d’euros en 2016-2021, avant d’atteindre un pic de 10 milliards en 2022. Certains risques, comme la fissuration des bâtiments liée au retrait et gonflement des sols argileux (consécutif à des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquent et intense), donnent le vertige : une facture de l’ordre de 45 à 50 milliards d’euros pour réparer les maisons concernées, alors que le chiffre d’affaires total de l’assurance dommages s’élèvent à 60 milliards. Sans compter que l’aléa devient de plus en plus une certitude, ce qui remet en cause le principe même de l’assurance. La conséquence au plan mondial sera une augmentation sensible du prix de l’assurance.

Economie-Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

Economie-Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

La légère amélioration de la balance commerciale est toujours bonne à prendre mais elle résulte essentiellement d’une diminution des importations liées à la baisse de la consommation et de la croissance.

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Après avoir diminué de 0,3 milliard d’euros sur un mois en décembre dernier, le déficit commercial continue de se résorber « à la suite d’une contraction des importations plus forte que celle des exportations », écrit la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans son analyse mensuelle disponible sur Internet. En janvier 2023, les importations ont diminué de 0,8 milliard d’euros, pour atteindre 63,6 milliards d’euros. Les exportations ont de leur côté connu une baisse de 0,3 milliard d’euros, s’établissant à 50 milliards d’euros.

Raisons. « L’évolution des importations est portée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques d’une part et non énergétiques d’autre part, respectivement de 0,3 milliard d’euros et 0,5 milliard d’euros », justifie la DGDDI. En ce qui concerne le recul des exportations, les douanes françaises expliquent que « la baisse est due principalement au recul de 0,3 milliard d’euros des exports de biens hors énergie ».

« En cumul sur 12 mois glissants, le solde commercial poursuit sa dégradation et atteint – 169,2 milliards d’euros », rappelle néanmoins la DGDDI.

Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

La légère amélioration de la balance commerciale est toujours bonne à prendre mais elle résulte essentiellement d’une diminution des importations liées à la baisse de la consommation et de la croissance.

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Après avoir diminué de 0,3 milliard d’euros sur un mois en décembre dernier, le déficit commercial continue de se résorber « à la suite d’une contraction des importations plus forte que celle des exportations », écrit la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans son analyse mensuelle disponible sur Internet. En janvier 2023, les importations ont diminué de 0,8 milliard d’euros, pour atteindre 63,6 milliards d’euros. Les exportations ont de leur côté connu une baisse de 0,3 milliard d’euros, s’établissant à 50 milliards d’euros.

Raisons. « L’évolution des importations est portée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques d’une part et non énergétiques d’autre part, respectivement de 0,3 milliard d’euros et 0,5 milliard d’euros », justifie la DGDDI. En ce qui concerne le recul des exportations, les douanes françaises expliquent que « la baisse est due principalement au recul de 0,3 milliard d’euros des exports de biens hors énergie ».

« En cumul sur 12 mois glissants, le solde commercial poursuit sa dégradation et atteint – 169,2 milliards d’euros », rappelle néanmoins la DGDDI.

Covid France 2023 : des chiffres approximatifs en raison de la grève des labos

Covid France 2023 : des chiffres approximatifs en raison de la grève des labos

 

Les derniers chiffres transmis par les labos ne sont guère pertinents en raison de la grève;  Selon le dernier bilan, on dénombrerait  +145 morts supplémentaires au total et +1.702 nouveaux cas en 24h.

Les derniers chiffres un peu fiables sont du 6 janvier. total, et 10 383 cas nouveaux en plus 24h.

Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.533 (+7) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 133.117 (0 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,58 le taux d’incidence à 179,31 et la tension hospitalière à 26,7 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.

La France compte actuellement 22.664 (-503) personnes hospitalisées et 1.352 (-37) malades en réanimation.

Bilan des régions:

Ile-de-France : 5.542 (-71) hospitalisées, 352 (-17) en réanimation et +27 décès en 24h
Grand Est : 1.995 (-46) hospitalisés, 127 (0) en réanimation et +16 décès en 24h
Hauts de France : 2.292 (-36) hospitalisés, 122 (-8) en réanimation et +12 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 2.446 (-78) hospitalisés, 146 (+9) en réanimation et +7 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.073 (-104) hospitalisé, 115 (-4) en réanimation et +22 décès en 24h
Bretagne: 844 (-20) hospitalisés, 48 (-5) en réanimation et +4 décès en 24h
Normandie : 1.060 (-20) hospitalisés, 39 (-1) en réanimation et +5 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.721 (-17) hospitalisés, 127 (-3) en réanimation et +15 décès en 24h
Pays de la Loire : 528 (-57) hospitalisés, 35 (-4) en réanimation et +7 décès en 24h
Occitanie: 1.825 (-20) hospitalisés, , 128 (-2) en réanimation et +10 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 1.004 (-20) hospitalisés, 48 (+1) en réanimation et +3 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 996 (-11) hospitalisés, 52 (0) en réanimation et +3 décès en 24h

 

Production réduite notamment en raison des grèves

Nucléaire: Production réduite notamment en raison des grèves

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation n’aide pas EDF à promouvoir l’indispensable électricité nucléaire. Le constat est terrible 29 des 56 réacteurs nucléaires en France sont à l’arrêt. Des facteurs explicatifs externes à l’entreprise mais aussi des responsabilités internes.

Ainsi la production a été retardée après la nécessité de remettre aux normes la quasi-totalité des réacteurs. Une opération de grand carénage retardé par le Covid qui a neutralisé l’action des agents EDF et des sous-traitants. EDF n’a cependant rien fait pour développer une stratégie de rattrapage de cet entretien.

Récemment, il y a eu aussi une grève qui a paralysé les réacteurs en cours d’entretien. Il aura fallu attendre des semaines pour que syndicats et direction se mettent d’accord sur une revalorisation des salaires.

On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les retards de production. Certains ont des raisons objectives mais certains pourraient constituer des formes de pression d’EDF pour obtenir de nouveaux financements en particulier concernant la construction EPR. Outre les questions techniques l’entreprise doit faire face à un management défaillant.Le groupe français a donc annoncé jeudi avoir abaissé sa prévision de production nucléaire en France pour 2022, en raison de l’impact des grèves sur la maintenance de ses réacteurs et l’allongement de la durée d’arrêt de 4 réacteurs nucléaires. . Résultat : la production nucléaire ne sera pas comprise entre 280-300 TWh (térawattheures) en 2022 comme l’énergéticien français l’envisageait jusqu’ici, mais devrait se situer dans une fourchette allant de 275 à 285 TWh (térawattheures).

Le groupe a confirmé ses estimations de la production nucléaire en France pour 2023 et 2024, soit respectivement 300-330 TWh et 315-345 TWh. Pour rappel, la capacité du parc français avoisine les 460 TW.

Cet environnement encore dégrader les résultats financiers du groupe. Par ailleurs se pose la question récurrente de la situation financière de l’entreprise qui traîne un lourd boulet d’endettement alors qu’elle doit aussi faire face au financement des nouveaux EPR.

Tesla plonge en raison de prévisions alarmistes

Tesla plonge en raison de prévisions alarmistes

 

En raison de prévisions alarmistes sur l’état de l’économie mondiale et des conséquences sur les activités du groupe,Tesla plonge en bourse.

Une information qui risque peut-être de remettre en cause le projet de rachat de Twitter par Elon Musk. Un objectif déjà manipulé par les informations contradictoires du patron de Tesla laissant entendre qu’il pourrait renoncer à cette achat d’un prix de leur de 50 milliards !

Dans un message envoyé jeudi à des cadres de Tesla et intitulé «suspendre toutes les embauches dans le monde», Elon Musk explique avoir «un super mauvais pressentiment sur l’économie», affirme l’agence Reuters qui a consulté le courriel. Selon son rapport annuel, Tesla et ses filiales employaient un peu plus de 100.000 personnes fin 2021. Une réduction de 10% correspondrait donc à la suppression d’environ 10.000 emplois. Le groupe n’avait pas, dans l’immédiat, répondu à une sollicitation de l’AFP.

Également secouée par la baisse plus généralisée du marché boursier, l’action du constructeur a perdu plus de 30% depuis début avril. Pour Dan Ives, du cabinet Wedbush, Elon Musk «essaie de devancer le fait que les livraisons n’augmenteront pas autant que prévu cette année et de préserver les marges du groupe avant un ralentissement économique». Plusieurs dirigeants de grandes entreprises ont récemment fait part de leurs inquiétudes sur la situation économique. Jamie Dimon, le PDG de JPMorgan Chase, a ainsi estimé mercredi que les investisseurs devraient se préparer à un «ouragan» économique, même s’il est encore difficile de prédire s’il s’agira d’un ouragan mineur ou d’une méga tempête.

Covid-19 : le ministre de la Santé démissionne en raison d’une liaison ….. en Grande-Bretagne !

Covid-19 : le ministre de la Santé démissionne en raison d’une liaison ….. en Grande-Bretagne !

 

 

On voit mal en France pourquoi responsable politique aurait à démissionner de sa responsabilité en raison d’une liaison y compris avec une secrétaire. Ce qui est pourtant intervenu en Grande-Bretagne où le ministre de la santé a été contraint d’abandonner son portefeuille pour eux cette question morale.

 

En France , le président de la république lui-même n’a jamais été mis en cause politiquement pour des questions de morale privée. Mitterrand étant le parfait exemple d’une liaison connue de tous les milieux officiels mais jamais utilisée à des fins politiques.

 

C’est ce qui sépare de la conception humaniste française du puritanisme anglo-saxon qui s’effarouche de la moindre égratignure aux principes moraux mais tolère par ailleurs les pires entraves parfois aux valeurs démocratiques et éthiques. Matt Hancock, le ministre de la santé a donc fait l’objet d’un scandale après les révélations dans les tabloïds d’une liaison avec une conseillère avec qui il a enfreint les règles sanitaires.

Pétrole : légère hausse en raison de la réduction de production

Pétrole : légère hausse en raison de la réduction de production

Deux raisons à la hausse du prix du pétrole, d’une part les faibles réserves américaines d’autre part la réduction de la production décidée par l’OPEP et ses alliés. «Les prix du brut ont augmenté plus haut maintenant que l’OPEP + a convaincu le marché de l’énergie qu’il est déterminé à accélérer le rééquilibrage du marché sans délai», a déclaré Edward Moya, analyste de marché senior chez OANDA.

Le pétrole a rebondi après des creux historiques atteints l’an dernier, grâce aux baisses record de production de l’OPEP + que le groupe commence à se détendre.

Soutenant également les prix, les stocks de pétrole brut américain ont chuté de 994 000 barils la semaine dernière à 475,7 millions de barils, leur plus bas depuis mars, a annoncé mercredi l’US Energy Information Administration. Les analystes d’un sondage Reuters avaient prévu une hausse de 446 000 barils.

Alors que les taux d’utilisation des raffineries ont augmenté de 0,6 point de pourcentage à 82,3% de la capacité, les stocks d’essence américains ont augmenté de 4,5 millions de barils, selon l’EIA.

Les hausses paraissent justifier par le fait que les pays de l’OPEP hypothèquent déjà une reprise grâce au développement des vaccins pourraient mettre un terme à la crise sanitaire et ainsi favoriser la reprise économique. Comme rien n’est sûr dans ce domaine il faut sans doute s’attendre à des mouvements de yo-yo du pétrole au cours de l’année 2021.

CO2: baisse de 7% en raison du Coronavirus

CO2: baisse  de 7% en raison du Coronavirus

Jamais une telle diminution n’avait été observée auparavant. Pour autant, cela ne suffit pas pour réduire le réchauffement climatique et ses impacts.

Une baisse record de 7% en 2020, liée aux mesures de confinement prises selon le bilan annuel du Global carbon project (GCP) publié vendredi 11 décembre.

 

Une baisse estimée à 7% des émissions mondiales de CO2 fossiles sur l’année qui représente 2,4 milliards de tonnes. Au plus fort du confinement au printemps, elles ont même chuté d’environ 17% comparé à 2019. Jamais une telle diminution n’avait été observée auparavant, selon un communiqué de presse. Lors des précédentes crises mondiales (1945, 1981, 1992, 2009), elles n’avaient jamais dépassé 0,9 milliard de tonnes.

«La diminution des émissions en 2020 semble plus prononcée aux États-Unis (-12%), dans l’UE-27 (-11%) et en Inde (-9%), l’effet des restrictions Covid-19 s’ajoutant à une tendance précédente, et étant moins prononcée en Chine (-1,7%), où les mesures de restriction ont été prises au début de l’année et ont été plus limitées dans le temps», selon le communiqué.

 

Iconoclasme: pas une exclusivité musulmane , encore moins une raison de tuer

Iconoclasme: pas une exclusivité musulmane , encore moins une raison de tuer

 

Encore récemment dans plusieurs journaux certains musulmans expliquaient  que leur religion interdisait la représentation du prophète est évidemment des caricatures. Le problème c’est que les que l’iconoclasme n’est pas l’exclusivité musulmane et ne constitue donc pas un argument pour considérer que le dessin ou plus généralement la représentation constitue une injure spécifique à la religion musulmane. C’est oublier  évidemment que d’autres religions ont longtemps aussi interdit -et interdisent encore– les représentations de Dieu et a fortiori leurs caricatures. Un extrait de Wikipédia sur le sujet :

 

 La main de Dieu est représentée plusieurs fois dans des anciennes synagogues accompagnée de décorations diverses, comme dans la synagogue de Doura Europos au milieu du iiie siècle. Cette représentation de la main de Dieu dans l’art juif a sans doute été reprise par les premiers chrétiens dans l’art paléochrétien. Il est ainsi commun d’avoir dans l’Antiquité tardive tant occidentale qu’orientale des représentations des actions de Dieu représentées par la main et ceci jusqu’à la fin de l’art romain.

Historiquement, Dieu le Père se manifeste beaucoup plus fréquemment dans l’Ancien Testament et Dieu le Fils se manifeste surtout dans le Nouveau Testament. Cependant certains artistes représentent Dieu le Père à travers la représentation traditionnelle de Jésus-Christ1, notamment pour représenter Dieu le Père dans le récit d’Adam et Eve, où certains artistes utilisant la figure de Jésus-Christ pour représenter Dieu marchant dans le jardin (Livre de la Genèse 3,8).

Le récit de la Genèse affirme que la création du monde a la figure unique de Dieu, généralement créditée à Dieu le Père. Toutefois, ce même récit parle à la première personne du pluriel pour décrire l’œuvre créatrice de Dieu : « Dieu dit, faisons l’homme à notre image et notre ressemblance » (Livre de la Genèse 1, 26 ). Le Nouveau Testament mentionne à deux reprises l’œuvre créatrice de Jésus-Christ (Jean 1, 3 et Épître aux Colossiens 1,15), ce qui conduisit certains chrétiens à associer la Création au Verbe, ou à Dieu le Fils. Ces interprétations ont été en partie confirmées par le symbole de Nicée, en 325 après Jésus-Christ, affirmant la consubstantialité de Dieu.

C’est une habitude d’avoir des représentations de Jésus-Christ comme Verbe prenant la place de Dieu le Père en créant le monde seul, ou commandant à Noé de construire l’arche, ou même parlant à Moïse dans le Buisson ardent2. Au cours du ive siècle c’est une période où les représentations des trois personnes de la trinité sont similaires, comme le Dogmatic Sarcophagus en est l’un des exemples au Vatican.

D’autres cas isolés dans l’iconographie tout au long du Moyen Âge montrent des images similaires de la Trinité, comme le montre la peinture d’Enguerrand Quarton lors du couronnement de la Sainte Vierge.

L’utilisation d’images de Dieu continuait à augmenter tout au long du viie siècle, jusqu’à ce que l’empereur byzantin Justinien II, mis une image de Dieu dans les pièces en or. Cependant le développement des images de Dieu n’incluait pas les représentations de Dieu le Père. Le concile in Trullo en 692 ne condamne pas spécifiquement les images de Dieu le Père mais suggère que les représentations de Jésus-Christ soient préférées dans les représentations de l’Ancien Testament.

Le début du viiie siècle marque le début de la crise iconoclaste. L’empereur Leon III (717-741) supprima l’utilisation et la représentation de Dieu à travers des icônes par un décret impérial au sein de l’Empire byzantin. Les arguments théologiques affirmaient qu’il était impossible de représenter la nature divine et humaine de Jésus dans le même temps. Toutes les représentations de Dieu étaient alors suspectes et on n’observa aucune représentation de Dieu pendant près de deux siècles au sein de l’Empire byzantin.

Le deuxième concile de Nicée en 787 met fin à la première période de l’iconoclasme byzantin et restaure la dévotion aux icônes et aux représentations de Dieu. Cependant la fin de la condamnation des représentations de Dieu ne se traduit pas par un développement des représentations de Dieu le Père. Même les partisans des représentations de Dieu, comme Jean Damascène, continuent à faire une distinction entre les représentations de Dieu le Père et de Jésus-Christ. Dans son traité Traités contre ceux qui décrient les saintes images Jean Damascène affirme que Dieu le Père ne s’étant pas incarné comme Jésus-Christ conduit à l’impossibilité de le représenter par des images.

L’iconoclasme existe depuis l’Antiquité. Dans l’Égypte pharaonique, il n’était pas rare de voir les statues des pharaons divinisés détruites par leurs successeurs (ex. : destruction de statues de Hatchepsout par son successeur Thoutmôsis III).

L’interdit de la représentation est présent dans le monothéisme juif bien avant l’ère chrétienne. Cet interdit sera repris lors de l’apparition des autres monothéismes, chrétien puis musulman……..

La question théologique de la représentation du divin traverse les trois monothéismes. Tous trois attribuent à la divinité la propriété de transcendance, qui la situe au-delà de l’humanité telle qu’on la représente.

Dans le judaïsme comme dans le christianisme, l’interdiction de représenter une figure divine vient formellement du second commandement de Dieu qui est le suivant dans la Bible :

« Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

— Exode 20:4-6

« Petits enfants, gardez-vous des idoles. »

— 1 Jean 5:21

Pourtant, le christianisme produisit assez tôt des images. Il ne s’agit pas d’idoles mais d’icônes, associées au culte du Dieu unique. Dès avant la crise iconoclaste, l’Église formule des avis sur le statut des images : c’est la théologie de l’icône, qui règle le culte et vise à éviter les dérives idolâtriques.

La Torah met clairement en garde contre toute forme de représentation.

L’iconoclasme caractérisera aussi particulièrement la Réforme protestante.

 

Livret A : nouvelle hausse en raison de l’attentisme des ménages

Livret A : nouvelle hausse en raison de l’attentisme des ménages

Mauvais signe évidemment pour l’économie avec cette hausse des dépôts sur les livrets d’épargne. La confirmation que les ménages choisissent l’attentisme et retardent voire annulent leurs projets de dépenses notamment d’investissement.

En août, la collecte du livret A et livret de développement durable et solidaire est de nouveau repartie à la hausse, après plusieurs mois de baisse progressive. Ces deux produits ont récolté 2,85 milliards d’euros, contre 2,49 milliards d’euros le mois précédent. Dans le détail, le livret A a reçu 2,25 milliards d’euros, contre 600 millions d’euros pour le LDDS.

Depuis  début 2020, les dépôts nets sur les livrets A ont atteint 24,5 milliards d’euros, contre un peu moins de 7 milliards d’euros sur les LDDS, soit un total de plus de 31 milliards d’euros mis de côté en huit mois.  L’encours total des différents livrets d’épargne tourne autour de 450 milliards et il y aurait à peu près la même somme qui dort sur les comptes courants. Une épargne d’autant plus contradictoire en apparence qu’elle ne rapporte pas grand-chose sur les livrets d’épargne et rien du tout sur les comptes courants.

La ministre Élisabeth Borne constate que les Français ont épargné et elle espère qu’ils vont maintenant dépenser. Il faudrait d’abord faire observer que tous les Français n’épargnent pas, ensuite qu’aucune incitation à l’achat n’a été mise en œuvre dans le cadre du plan de relance. La crainte évidemment c’est que cette éventuelle incitation profite surtout aux importations compte tenu du manque de productivité de la production de biens en France.

Mutation écologique : nécessaire et avec raison

Mutation écologique : nécessaire et avec raison

 

 

Jérôme Batout, Philosophe et économiste, Michel Guilbaud, ancien directeur général du Medef estiment, dans une tribune au « Monde », que la nécessaire mutation écologique doit être menée avec prudence.(Extrait)

 

 

« La question environnementale, pour franchir le seuil critique qui la fait basculer dans l’histoire, avait besoin d’un événement. La crise du Covid-19 est cet événement : soudain, global, dangereux.

Jusque-là, nous avions le sentiment d’avoir atteint un niveau de contrôle presque total sur la nature. Or, celle-ci nous a dominés à nouveau. Sur le plan symbolique, elle a repris la main sur les hommes, leur envoyant un ultime avertissement. Beaucoup plus efficace que des catastrophes localisées, comme les incendies ou les inondations, et même que le changement climatique, dont les effets sont lents et moins tangibles pour beaucoup. Le principe d’un événement est qu’il sépare irrémédiablement un avant d’un après. Quel est le potentiel politique de ce changement ?

Pour la première fois dans son histoire, l’humanité s’est trouvée au même moment tout entière face au même problème biologique : cette crise sanitaire, qui met tous les hommes face à un seul virus, est un événement qui s’inscrit non pas dans l’histoire des hommes entre eux, mais dans l’histoire des hommes avec la nature. Si bien que la seule conséquence de long terme de la crise liée au Covid-19 dont nous soyons déjà sûrs est le tournant écologique.

Le sommet européen de juillet a montré que l’Europe était enfin capable de faire preuve d’audace. Pour permettre un plan de relance d’une ampleur inédite, elle va plus loin dans son intégration en mutualisant une dette au niveau continental. En parallèle, s’affirme aussi l’audace d’un continent qui s’apprête à précéder tous les autres dans la transformation écologique de son économie.

Des trois principales zones mondiales – Amériques, Asie, Europe –, une seule semble pour le moment avoir pris une option écologique très forte : l’Europe. Et précisons, à l’intérieur de l’Europe, la France. Il faut reconnaître à notre nation un goût pour l’histoire, et donc une certaine aptitude à ressentir le changement d’atmosphère. Il est donc finalement revenu à Emmanuel Macron d’affirmer et d’expliciter le 14 juillet – et c’est l’élément le plus novateur de son interview – ce à quoi songe une partie de l’Europe : « On peut, en France, redevenir une grande nation industrielle grâce et par l’écologie. »

Cette option est un pari historique. Et il ne s’agit pas d’un pari pascalien au sens où ce pari, lui, ne sera pas gagnant à tous les coups. Dans une économie mondialisée, où les Etats-Unis et la Chine veulent repartir immédiatement – et c’est déjà le cas pour la Chine –, l’Europe prend le temps de la méditation historique. C’est séduisant. Elle est dans son rôle.

Coronavirus: pas de raison de s’alarmer d’une deuxième vague !

Coronavirus: pas de raison de s’alarmer d’une deuxième vague !

C ‘est un éminent professeur qui parle et qui déclare qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer d’une éventuelle deuxième vague du Coronavirus en France. Bref presque la répétition de ce qui était dit lorsque le virus est apparu en Chine et que l’Europe a accueilli cette catastrophe sanitaire avec un certain dédain. Certes rien n’est certain surtout dans un domaine de science aussi évolutive que la médecine. En outre on ne connaît pas surtout les capacités d’évolution de ce virus qui pourrait avoir changé de nature après le tour quasi mondial qu’il  a d’effectuer. Reste à savoir si la France serait davantage prête à affronter une deuxième vague.

 

On pourrait sans doute se fonder sur les extraordinaires capacités d’adaptation des personnels soignants qui ont montré de bousculer l’organisation traditionnelle des hôpitaux et de leur fonctionnement. Le problème en réalité c’est qu’en dépit de toutes les déclarations ronflantes des grandes industries pharmaceutiques surtout à la recherche de capitaux d’État c’est que pour l’instant on ne dispose pas- contrairement à ce qu’a déclaré hier une grande industrie britannique -de traitement universel et encore moins de vaccin. Le traitement est promis depuis des semaines en rien ne vient d’indiscutable tellement les tâtonnements sont incontournables en cette matière. Quant au vaccin on est dans davantage pour l’instant dans le bricolage financier que dans l’innovation technologique. Il faudra peut-être encore des mois et des mois avant d’envisager ce vaccin.

 

Un éventuel vaccin contre le Covid-19 ne sera sans doute pas disponible avant 18 mois, a jugé samedi la ministre de la Recherche Frédérique Vidal, contredisant le président américain Donald Trump, selon qui ce serait possible d’ici à la fin de l’année.

Ce que nous disent les laboratoires, les chercheurs, c’est que l’accélération qu’on a vue dans le développement des essais cliniques nous laisse espérer un vaccin à l’horizon de 18 mois, mais ça n’est pas raisonnable de penser qu’on puisse aller plus vite que ça, sauf à mettre en danger la sécurité des gens, a déclaré Frédérique Vidal sur Europe 1 .

Elle était interrogée sur les affirmations de Donald Trump qui avait espéré quelques heures plus tôt avoir (un vaccin) d’ici à la fin de l’année, peut-être avant, comme il l’avait déjà déclaré début mai.

De son côté, l’agence européenne du Médicament (EMA) avait évoqué jeudi un délai d’un an, mais selon un scénario optimiste.

La recherche sur le vaccin, tout le monde en est bien conscient, est quelque chose qui prend habituellement plusieurs années, a souligné Frédérique Vidal.

Par ailleurs, comme l’exécutif français l’a martelé ces derniers jours, elle a jugé inacceptable […] de réserver un vaccin à un pays plutôt qu’à un autre pour des raisons pécuniaires.

Plus de 100 projets de vaccin existent dans le monde et une dizaine d’essais cliniques sont déjà en cours. En France, l’Institut Pasteur démarrera des essais cliniques pour son projet de vaccin le plus avancé en juillet et espère des premiers résultats en octobre.

 

 

Droit à l’oubli : l’Europe donne raison à Google

Droit à l’oubli : l’Europe donne raison à Google

 

 

La  Cour de justice de l’Union européenne donne raion à Google et considère que le règlement de protections des données (RGPD) ne s’applique pas hors de l’Europe. En clair, Google et les autres Gafa pourront continuer de diffuser hors de l’Europe  des données sensibles. Le  RGPD permet pourtant à tout citoyen de l’UE de faire retirer d’un moteur de recherche un lien contenant des données sensibles. La Cnil estime que pour être efficace, le droit à l’oubli doit s’appliquer partout dans le monde, et avait même sanctionné Google de 100.000 euros d’amende, en 2016, pour refus d’appliquer le droit au déréférencement dans l’intégralité de ses résultats de recherche, même en dehors du territoire de l’Union européenne. Au contraire, Google affirme qu’un droit à l’oubli mondial est la porte ouverte à tous les abus. Son argument principal est qu’il est important de limiter sa portée au cas où un pays non-démocratique l’utiliserait pour sa propagande.

Du coup, lorsque Google reçoit une demande de déréférencement en Europe, il supprime les résultats concernés uniquement de ses noms de domaines européens (google.fr, google.be, google.de…). Cela signifie qu’on peut retrouver le contenu sur la version américaine ou brésilienne du site, par exemple. L’entreprise restreint bien l’accès à ces liens en fonction de l’adresse IP de l’appareil qui effectue la recherche, mais cette petite protection reste facilement contournable, par exemple avec un VPN (logiciel qui masque ou change la localisation). La Cnil espérait donc étendre le droit à toutes les versions du moteur de recherche.

Sabine Marcellin, avocate spécialisée en droit du numérique et fondatrice du cabinet Aurore Légal, explique à La Tribune les enjeux de ce jugement. Entretien.

-Pour quels types d’informations peut-on demander un déréférencement ?

SABINE MARCELLIN - Cela ne concerne pas toutes les informations personnelles, mais seulement ce que les textes appellent les « données particulières », qu’on qualifie dans le langage courant de  »données sensibles ». Elles sont listées à l’article 9 du RGPD et regroupent tout ce qui a un lien avec les opinions politiques et philosophiques, l’origine, les données génétiques, les données biométriques, l’orientation sexuelle… Ce sont les données les plus intimes, dont la divulgation peut vraiment porter atteinte à la vie privée des personnes. Elles requièrent donc une protection plus importante.

Pourquoi la CJUE a-t-elle donné raison à Google ?

Le droit à l’oubli dans les recherches Google limité à l’UE

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Les magistrats ont simplement rappelé que le texte s’appliquait dans toute l’Union européenne, même s’ils ont tout de même indiqué qu’il serait souhaitable de « rendre plus difficile les recherches sur les autres extensions. » Mais pour Google, les contraintes ne s’appliquent qu’au sein de l’UE, c’est donc une victoire. Si demain l’autorité allemande se pose une question similaire, elle devra prendre en compte cette interprétation de la CJUE qui s’applique à tous les états membres, dans toutes les commissions nationales. Pour justifier cette interprétation, les magistrats ont développé que tous les pays n’ont pas la même analyse de l’équilibre entre respect de la vie privée et droit à l’information. En revanche, si Google ne respecte pas le droit dans l’UE, il s’expose à des sanctions importantes dans le cadre du RGPD.

Cette décision souligne-t-elle les limites de la conception européenne de la protection des données ?

La Cnil avait l’ambition de faire appliquer l’idée qu’une demande de déréférencement doit s’appliquer partout. Elle argumentait que la protection des données personnelles est un principe absolu, quelle que soit la localisation de l’internaute. Elle s’appuyait sur l’article 3 du RGPD, qui indique que le texte s’applique dans le cadre des activités d’un établissement sur le territoire de l’union, que le traitement de données ait lieu dans le territoire de l’Union ou pas.

Mais la CJUE a dû prendre en compte la question complexe de l’extra-territorialité, dans tous les cas difficiles à mettre en place, car il faut avoir les moyens d’appliquer des règles européennes dans le reste du monde. Or, on touche là à une limite du droit européen : dans d’autres pays, dans ce cas les États-Unis, le droit à l’information est constitutionnel donc très puissant. On peut difficilement lui opposer le RGPD.

Avec ce jugement, la notion d’un droit à l’oubli mondial est-elle définitivement enterrée ?

C’est toujours difficile de se projeter. Mais le monde est découpé en zones, et chacune affirme sa propre conception du droit. La zone européenne a une vision très humaniste du droit : elle privilégie la défense de tous les droits humains, dont le respect de la vie privée, mais également la liberté d’expression. Des pays comme le Canada ou le Japon prennent une voie similaire. En revanche, les États-Unis ont une vision plus économiste qui privilégie la liberté d’entreprendre et la liberté d’entreprise. Certes, ils ont des textes pour encadrer le droit de la vie privée, mais ils sont moins puissants qu’en Europe. Et puis enfin, il y a des zones où le droit est plus utilitariste, comme en Chine. Ces différentes régions vont avec différents équilibres dans la défense des intérêts entre la personne, les entreprises et l’État.

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