Voyage Berlin-Valls: un radin et un crétin
Un radin c’est évident car sur environ 20 000 euros, il réussit ( ou tente de faire croire) qu’il n’ y a que le transport de ses deux enfants à rembourser. En fait ce voyage était inutile, il n’avait rien d’officiel ; Valls doit donc rembourser la totalité. Notons cependant que la somme de 20 000 euros est très approximative car outre le prix du transport proprement dit il y a la mobilisation d’une dizaine de personnes. Fillon en son temps avait bien été contraint ( par la cour des comptes) de rembourser totalement ses voyages personnels. Conclusion Valls qui n’est pas avare de paroles pour justifier l’ austérité est plutôt prés de ses sous quand il s’agit d’honorer ses dépenses. lI aurait mieux fait de régler la totalité de la somme car la vraie facture celle de la popularité sera beaucoup plus lourde pour lui dans quelques jours. Il n’y a en effet aucune raison de pardonner au père la rigueur une telle entorse à l’éthique politique et au bon sens. Valls est aussi un crétin ( qualificatif attribué en premier par le philosophe Onfray). Sil réfléchissait un peu au lieu de se livrer mains et poings liés aux spécialité de la com. de RSCG , il devrait mesurer le décalage qu’il peut y avoir entre les sentiments des Français de base et le mépris que témoignent certains politiques à l’égard de ceux qui les ont désignés. Cette fois, il est mal coaché par cette boite de publicité dont il est très proche. Habituellement on lui conseille de suivre les sondages , mais « la gauche RSCG » qui a déjà coulé Cahuzac risque de faire plonger le Clemenceau d’opérette. Au lieu de s’entourer de marchands de baratins et de savonnettes, Valls ferait mieux de s’entourer de conseillers en prise avec les réalités économiques et sociales. Au royaume du faire savoir le savoir faire n’a guère sa place. Mais cette fois la « gauche RSCG » ( et autres boites de pub) se révèle comme elle est : un vide sidéral quant au contenu.