Archive pour le Tag 'race'

Race, religion et richesse: L’amalgame

Race, religion et richesse: L’amalgame

 

 

Trois économistes ont revisité, pour la démentir, la thèse de Max Weber expliquant les différences de revenu par la religion, lesquelles résultent plutôt d’une discrimination d’Etat, rapporte Pierre-Cyrille Hautcœur, directeur d’études à l’EHESS, dans sa chronique au « Monde ».

 

Chronique.

 

Les résurgences nationalistes actuelles s’alimentent volontiers d’affirmations à l’emporte-pièce sur l’infériorité d’une culture ou d’une religion, au nom parfois de leur incompatibilité avec la modernité. Les sciences sociales elles-mêmes ne sont pas toujours à l’abri.

Parmi les œuvres les plus célèbres de Max Weber, un des pères fondateurs de la sociologie, figure L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme, publiée (en allemand) en 1905 et intensément débattue depuis. On en retient, en simplifiant beaucoup, que l’éthique du protestantisme conduit les croyants à accumuler les richesses par l’épargne et l’investissement, à l’inverse d’un catholicisme plus prompt à jouir des richesses. Un article récent réexamine l’argumentation empirique de Weber, qui comparait notamment les revenus des protestants et des catholiques allemands pour démontrer sa thèse (« Weber revisited : the protestant ethic and the spirit of nationalism », Felix Kersting, Iris Wohnsiedler et Nikolaus Wold, Journal of economic history, n° 80/3, 2020).

Soucieux de mettre en évidence les processus par lesquels la religion pourrait affecter le revenu, les auteurs incluent, parmi leurs variables, le niveau d’alphabétisation et le taux d’épargne, données disponibles au niveau des 434 comtés prussiens pour plusieurs années, entre 1875 et 1904.

En premier lieu, les auteurs montrent qu’une analyse rigoureuse ne permet pas de confirmer la thèse de Weber. Les différences de revenu, d’épargne et d’alphabétisation entre catholiques et protestants ne sont pas significatives. En revanche, les populations de culture et de langue polonaises (« d’ethnicité polonaise », écrivent les auteurs), nombreuses à l’Est et massivement catholiques, sont significativement moins riches que celles de culture et de langue allemandes. Si une variable affecte les revenus négativement (ainsi que l’épargne et l’alphabétisation, d’ailleurs), ce serait donc l’appartenance nationale polonaise.

Ces résultats doivent être compris dans le contexte de la construction de l’Etat national allemand par Bismarck à la suite des victoires prussiennes de 1866 et 1870 contre les empires « catholiques » autrichien et français. Invoquant la menace culturelle que représenterait l’« ennemi de l’intérieur » catholique (qui domine en Bavière, en Rhénanie et dans l’ancienne Pologne), Bismarck conduit, à partir de 1871, un Kulturkampf (« combat des cultures »), qui se traduit par la laïcisation de l’enseignement, l’expulsion des congrégations religieuses et la confiscation de leurs biens, ainsi que par des discriminations dans la fonction publique et dans la politique foncière, et, enfin, par la germanisation forcée des minorités linguistiques. Si le Kulturkampf est atténué à partir de 1881 grâce à un accord avec la papauté – Bismark a besoin du soutien du parti catholique face à la montée socialiste –, certains de ses éléments perdurent dans l’est de l’Allemagne.

Morano : candidate pour 2017 contre « la race des lâches »

Nadine Morano se lâche à nouveau et se présente comme la candidate contre la race des lâches à l’occasion des primaires de la droite. Experte approximative en génétique, Nadine Morano invente donc le concept de race de lâches après l’avoir appliqué au blanc  (le terme race peut s’employer pour les chien, pas pour les hommes) Une confusion qu’on lui pardonnera en raison du caractère rudimentaire de son bagage intellectuel. Sa candidature serait surtout justifiée par sa grande « expérience de vie ». « Moi, je connais la vie » affirme-t-elle en se fondant sur sa vie personnelle, professionnelle et politique. La vérité est moins romantique car Nadine Morano a passé sa vie dans les milieux politiques et où administratifs liés à la politique. C’est une oligarque  comme les autres ;  ce qui la distingue c’est qu’elle n’a pas fait Sciences-po ou l’ENA. Une oligarque qui ne ce console pas d’avoir été écartée des mandats nationaux et même de la direction des républicains. Nadine Morano prépare donc  sa campagne en vue de la primaire de droite. Alors qu’elle assure avoir « pratiquement récupéré les 2.500 signatures de militants nécessaires », elle va publier un livre sur son « expérience d’élue » mais aussi son « expérience de vie ».  Nadine Morano est optimiste. Lundi matin, sur BFMTV, elle a rappelé qu’elle était candidate à la primaire avant de détailler quelques-unes de ses propositions, notamment sur l’immigration. Auprès du JDD, elle a fait un état des lieux : elle assure avoir « pratiquement récupéré les 2.500 signatures de militants nécessaires » à sa candidature à la primaire de droite. « Pour les élus, ça rentre bien aussi », précise-t-elle, après avoir démenti vouloir quitter Les Républicains pour rejoindre le CNIP.  L’ancienne ministre présentera un ensemble de propositions au travers d’un livre à paraître mi-avril. « Mais ce ne sera pas un programme », prévient-elle. Dans ce « livre-projet », elle compte fendre l’armure. Elle détaille pour le JDD : « Je parle de mon expérience d’élue mais aussi de mon expérience de vie. »  J’ai travaillé, j’ai dû gérer des budgets, je suis mère de famille et aujourd’hui grand-mère. Moi, je sais ce qu’est la vie », raconte-t-elle encore. Et de viser ses concurrents, « tous masculins » au passage : « Il y a un formatage chez eux. Ils ont tous toujours été dans la politique. » Comme elle pendant près de 20 ans, en commençant comme chargée de mission auprès du vice-président conseil régional de Lorraine.

Delon : race blanche, OK avec Morano

 

Delon : race blanche, OK avec Morano

 

Le naufrage de la vieillesse se confirme avec cette nouvelle sortie du Philosophe Delon qui approuve les propos de Morano. La pathologie réactionnaire affecte nombre de vieux du showbiz Delon, Bardot, Sardou,  bien d’autres. Malheureusement une maladie difficile à soigner, transmissible parfois  en plus aux plus jeunes, souvent pas les plus évolués. Comme Morano il y a longtemps qu’il a du lire un livre pour confondre race et pigmentation de la peau. A part TV magazine. Pathétique quand la vieillesse rend crétin à ce point. . Dans une interview accordée à TV Magazine, Alain Delon prend la défense de l’eurodéputée concernant ses propos tenus fin septembre sur la France « pays de race blanche ». « Juste une question: le Kenya est un pays de quelle race? Les gens sont noirs. C’est une polémique ridicule, grotesque, qui n’a aucun sens », estime l’acteur qui s’apprête à fêter ses 80 ans.   Pour lui, l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy « a des c… de tenir comme elle tient et de dire: ‘Je vous emmerde tous, je dis ce que je pense et je continuerai à le dire’. Chapeau! ».  Egalement interrogé sur le Front National, Alain Delon affirme ne pas être proche de ce parti: « Et, si je l’étais, pourquoi n’en aurais-je pas le droit? L’extrême gauche et Mélenchon, c’est valable, mais l’extrême droite, non? », s’interroge-t-il. « Le Front national représente quand même six millions de personnes. C’est six millions de cons? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter. »  L’acteur ne nie pas en revanche sa proximité avec le fondateur du Front national avec qui il est « ami depuis cinquante ans ». les gens ne savent plus où ils en sont, alors pourquoi pas le Front national… » Et oui, c’est ce qu’ont dans les bistrots auusi !

« Race blanche » : Nadine Morano, de plus en plus pathétique

« Race blanche » : Nadine Morano, toujours pathétique

Une nouvelle fois Nadine Morano instrumentalise le général De Gaulle pour justifier ses propos concernant la race blanche française. On pourra au moins reconnaître à Morano la cohérence de ses déclarations honteuses et haineuses. Après son dérapage volontaire dans l’émission de Ruquier, elle a confirmé à Moscou ses propos racistes et cette fois utilise un voyage sur la tombe du général De Gaulle pour donner une légitimité à sa théorie. Une posture pathétique qui traduit le populisme de Morano mais aussi sans doute son incapacité intellectuelle à appréhender la portée de mots qu’elle ne maîtrise pas. Quand elle a évoqué la France de « race blanche » pour la première fois, Nadine Morano a affirmé avoir cité les mots du général de Gaulle. Après le tollé suscité par ses propos, la député européenne s’est rendue dimanche à Colombey-les-Deux-Églises sur la tombe du général. Elle a une nouvelle fois évoqué sa théorie sur « la race blanche » à cette occasion. C’est dans un texte qu’elle a posté sur Facebook que Nadine Morano a dévoilé avoir effectué le pèlerinage au cimetière de Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, comme l’a publié BFMTV. Tout juste arrivée de Russie, où jeudi elle a une nouvelle fois réitéré ses propos, Nadine Morano s’est emportée dans sa publication sur le réseau social. Affirmant ne pas être « de la race des lâches », elle a confié que jamais elle ne « renierait le général de Gaulle». Dans ce très long texte, Nadine Morano a fustigé ses amis des Républicains, affirmant que « NKM et Juppé ont été les plus virulents. NKM ça ne m’étonne pas. Quant à Alain Juppé, je suis troublée« , a-t-elle ajouté. L’ancienne ministre a aussi publié les photos de son hommage à Charles de Gaulle sur Twitter, affirmant une nouvelle fois ne pas être « de la race des lâches ». Mercredi, la commission des investitures des Républicains se réunira à la demande de son président Nicolas Sarkozy. Nadine Morano devrait ainsi être sortie de la course aux régionales dans le Grand-Est. Nicolas Sarkozy s’est d’ailleurs exprimé au sujet de son ancien soutien ce week-end, rappelant à chacun de « maîtriser son vocabulaire ». Un sondage Odoxa pour iTélé et Paris Match dévoilé vendredi soir démontre que 60% des Français estiment que les propos tenus par Nadine Morano  »sont le signe que la plupart des responsables des Républicains partagent des positions proches de celles du FN ».

Morano répète que la France est un « pays de race blanche »….. à Moscou !

Morano répète que la France est un « pays de race blanche »….. à Moscou !

. En déplacement à Moscou, cette dernière a estimé jeudi que la France est « un pays de race blanche avec des noirs, comme le Congo est un pays de race noire avec des blancs », répétant ses propos polémiques qui pourraient lui coûter son investiture pour les régionales.   »Vous voyez, au Congo, ils reconnaissent que la France est un pays de race blanche avec des noirs, comme le Congo est un pays de race noire avec des blancs », a déclaré l’eurodéputée, juste après avoir discuté avec un représentant de la République démocratique du Congo.  Nadine Morano participe à Moscou à un forum parlementaire sur la sécurité internationale où sont également présents le député des Français de l’étranger Thierry Mariani ou la député du Front national Marion Maréchal-Le Pen. Elle risque de se voir retirer son investiture Les Républicains en Meurthe-et-Moselle aux élections régionales après qu’elle a réitéré mercredi ses propos polémiques sur la France.

La France n’est pas une race (réponse à Morano)

La France n’est pas une  race (réponse à Morano)

 

 

Volée de bois vert pour Morano suite à ses propos racistes. Curieux  cette haine de l’autre surtout quand on est soi-même descendante d’immigré. Morano dont la mère était la fille d’un maçon piémontais ! Un peu comme Sarkozy qui donne des brevets de citoyenneté français quand lui même est fils de hongrois et dont le père parle à peine le français. Visiblement ces personnages sont mal dans leurs godasses et ils ont en commun la vulgarité, la haine et la bêtise. Trois qualificatifs qui conviennent parfaitement à Morano qui porte jusque dans son  visage sa grossièreté et son fanatisme imbécile. Davantage le profil d’uen marchande de poissons que d’une  femme d’Etat. Pas étonnant c’est aussi un le produit de l’oligarchie, non seulement elle na pratiquement jamais travaillé mais en définitive ne dispose que d’un vague diplôme de communication. Pas de quoi compenser vraiment son déficit initial de culture dont elle n’est pas responsable mais qui ne saurait l’autoriser à s’ériger en philosophe de bistrot mal fréquenté.  « La France, ce n’est pas une race. La France, ce n’est pas une couleur. La France, ce n’est pas une religion. La France, c’est une identité multiple qui doit être fière de ses racines », a-t-il dit dans un discours prononcé lundi à Avignon. Ses mots ont fait écho à ceux prononcés quelques heures plus tôt sur BFM TV par Bruno Le Maire, candidat à la primaire des Républicains pour la présidentielle de 2017. « La France, ce n’est pas une race. La France, ce n’est pas une religion, la France (…) n’est pas une couleur de peau. La France c’est une idée, c’est des principes, c’est des valeurs essentielles, l’égalité homme-femme, la laïcité, notre histoire, notre mémoire, notre langue », a-t-il déclaré. L’ancien Premier ministre Alain Juppé a lui aussi réagi lors d’une conférence de presse à Bordeaux.   »La nation ne se définit pas par une race », a-t-il dit en refusant toutefois de dire si Nadine Morano avait toujours sa place chez Les Républicains : « Je ne suis pas le grand excommunicateur, ni le grand inquisiteur. Je défends mes valeurs, voilà. » Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains, a dit lundi lors d’un point de presse que Nadine Morano n’était « pas habilitée à parler au nom de notre famille politique ». Il a déploré une « expression malheureuse » à laquelle les Républicains ne s’ »associent pas ». Mais Nadine Morano ne sera pas sanctionnée car elle s’exprimait en son nom, a-t-il précisé. Philippe Richert, candidat des Républicains à la présidence de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, dont Nadine Morano est co-listière, a diplomatiquement fait connaître son désaccord dans un communiqué. « Les propos attribués au général de Gaulle (…) ne peuvent pas être utilisés en dehors du contexte historique qui était celui de l’époque. La connotation et la charge des mots ont considérablement changé en un demi-siècle », a-t-il écrit. Nadine Morano a publié lundi soir un communiqué dans lequel elle ne retire pas un mot de ses propos, qualifiant la polémique de « tempête dans un petit verre de liqueur » De humour ? Comme le reste,  plus qu’approximatif et pathétique !!

 

« La France est un pays de race blanche » (Morano)…. aussi de connes

« La France est un pays de race blanche » (Morano)….  aussi  de connes

Bedos avait déjà traité Morano de conne lors de sa d’un spectacle, la justice ne l’a d’ailleurs pas condamné. Ses propos étaient sans doute pertinents puisque sur France 2 la subtile Morano a déclaré samedi que la France était un pays de race blanche. Aussi un pays de connes sans doute tellement l’outrance, la vulgarité et la haine caractérisent  l’ancienne égérie de Sarkozy. Une égérie qui n’hésite pas à en rajouter pour avoir été écartée de la direction du nouveau parti les républicains. Ce qui a justifié sa candidature aux primaires contre Sarkosy. Ce qui légitime aussi sans doute ses saillies extraterrestres. On peut se demander comment de tels personnages peuvent parvenir à d’aussi hautes fonctions comte tenu de leurs bagages intellectuels et morales.   Avec Morano on est assuré de propos extrémistes mais aussi du populisme le plus vulgaire Les propos de Nadine Morano dans «On n’est pas couché», samedi soir sur France 2, suscitent de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. La candidate à la primaire des Républicains a répété plusieurs fois que la France était «un pays judéo-chrétien de race blanche». «Et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane, car dans ce cas ce ne serait plus la France», a-t-elle également assuré. Interrogée par la chroniqueuse Léa Salamé sur les Antillais, Nadine Morano a reconnu qu’ils étaient français mais insisté encore pour dire que «la France était à majorité de race blanche». L’animateur de l’émission lui a répondu que «c’était incroyable d’entendre ça ! Le problème c’est qu’aujourd’hui en 2015 vous fassiez encore cette distinction, il y a des gens qui ne sont pas de peau blanche et qui sont autant Français que vous et moi !»

Copé prof à Sciences Po : ou la dégénérescence de la race politicienne

Copé prof à Sciences Po : ou la dégénérescence de la race politicienne

 

 

On explique très bien le phénomène de dégénérescence quand les populations ne se croisent plus, c’est valable pour les animaux comme pour les hommes. Et  avec Copé , nous en avons un excellente exemple, ancien élève de science po, celui qui a plombé les fiances de l’UMP, autorisé le détournements de fonds, il   vient expliquer aux petits nouveaux de sciences Pô commente gérer les politiques publiques dans un monde mondialisé ( comprendre dans un monde où les dessous de tables sont devenus internationaux ). Copé qui vient expliquer le rôle des lois ! non il n’y’a pas lieu d’en rire, Montebourg va bien  expliquer l’économie aux Etats Unis et Sarko la mondialisation à Dubaï. Science po dont le rôle est surtout de fournir à la classe  politiques les aspirants oligarques ne sert de toute manière à pas grand-chose ( comme l’ENA, comme nombre d’instituts politiques)°. Dès lors pourquoi ne pas permettre à un ancien élève impliqué dans le non respect des lois d’en expliquer le fonctionnement à des élèves qui eux mêmes ne les appliqueront qu’à la marge, les détourneront quand ils sont le privé, .ne les mettront pas œuvre quand il sont dans le public ( plus de la moitié des lois ne sont pas ou mal appliquées) C’est un peu comme si Dieudonné intervenait sur l’égalité raciale ou Johnny Halliday sur l’évolution des concepts philosophique depuis Platon.  Notons que Copé n’enseigne pas depuis hier, Jean-François Copé avait obtenu un poste de maître de conférences dans l’école parisienne entre 1990 et 1993, mais en économie et finances locales. Selon un élève , c’est pourtant son passé politique qui ressort le plus souvent : « Il mène son cours comme il mène une conférence politique. C’est-à-dire qu’il tient des discours très généraux », explique-t-il. Il attend quoi cet élève,  que Copé parle concrètement des problématiques, juridiques économiques et sociales ? Il  a du se tromper de classe ou même d’école.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol