Archive pour le Tag 'rabais'

Cop 25: le projet au rabais des Chinois adopté

Cop 25: le projet au rabais des Chinois adopté

les Chinois qui président la COP 25 ont fait part d’un projet qu’on pourrait qualifier de projet au rabais tellement les contraintes sont faibles et ce projet légèrement amendé a été adopté. Pour résumer, les mesures pour la biodiversité pourraient éventuellement concerner 30 % des terres et des mer. Mais tout cela à la bonne volonté Etats qui globalement ne tiennent pas leurs promesses aussi bien concernant le climat que la biodiversité.

Toutefois, comme le rapporte Reuters, l’objectif « 30-par-30 » ne contient pas d’objectif mondial et ne fait qu’une mention limitée des océans, ce qui pourrait laisser les eaux internationales sans protection. A ce jour, seuls 17% des terres et 8% des mers sont protégées.

Concernant l’aide financière, même timidité. La Chine propose progressivement le niveau des ressources financières pour atteindre au moins 200 milliards de dollars par an d’ici 2030. Sur ce total, les pays les plus développés – ou volontaires – devraient verser d’ici 2025 au moins 20 milliards de dollars par an d’aide internationale aux pays les moins avancés, aux petits Etats insulaires en développement, ainsi qu’aux pays à économie en transition, et 30 milliards d’ici 2030.

Les pays en développement réclamaient d’augmenter à 100 milliards de dollars annuels l’aide versée par les pays riches pour la sauvegarde de la nature, actuellement estimée entre 7 et 10 milliards d’euros.


Le document final adopté
:

-L’accord appelle aussi à restaurer un tiers des terres qui ont souffert en raison de l’activité humaine. « Ils ont augmenté l’ambition de 20 à 30%, on aurait préféré une cible en hectares, mais c’est un pas important », analyse l’écologue Paul Leadley. Un objectif en hectares aurait été plus simple à appliquer, car personne n’est d’accord sur la proportion actuelle de terres abîmées.

-Envers les pays en développement , un compromis a finalement été trouvé sur une aide de 20 milliards de dollars par an à partir de 2025 et 30 milliards à partir de 2030. C’est nettement plus que les 10 milliards actuellement déboursés, mais loin des 100 milliards demandés. Un fonds dédié sera créé au sein d’une structure existante, le Fonds mondial pour l’environnement.

-Le problème des pesticides, un temps menacé, y figure bien, ainsi que l’objectif de réduire le risque de 50%. Même chose pour l’excès de nutriments, qui provoque diverses pollutions, par exemple les algues vertes en Bretagne.

-l’agroécologie est traitée dans le texte. Ce terme regroupe les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Il figure bien dans la cible 10, sur l’exploitation durable des ressources agricoles, forestières, piscicoles et halieutiques (pêche). Mais elle est accompagnée de l’ »intensification durable », un concept mal défini qui laisse la porte ouverte à d’autres pratiques. « Ceux qui ne veulent pas faire d’agroécologie se réclament de l’intensification durable », résume l’écologue Philippe Grandcolas, observateur des négociations pour le CNRS.

Politique et Carburants : un rabais de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

Politique et Carburants : un rabais  de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

 

Une réduction de 0,15 € sur le carburant au parfum électoral !

 

Une «remise à la pompe de 15 centimes par litre» s’appliquera en effet à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français, afin de faire face à l’envolée des prix du carburant, a annoncé samedi Jean Castex au Parisien .

 

Cette mesure, qui coûtera environ 2 milliards d’euros à l’État, concerne les ménages comme les entreprises et sera «valable sur tous les carburants», a précisé le premier ministre. «Cela signifie que pour chaque plein de 60 litres, vous économiserez 9 euros», a-t-il évalué dans un entretien accordé au quotidien.

 

«Comment les Français comprendraient qu’ils payent un plein de gasoil à 2 euros, pendant qu’au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices», s’est-il interrogé.

Interrogé sur un éventuel procès en clientélisme, à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle, le chef du gouvernement a argué que le prix des carburants était devenu «la première préoccupation des Français».

 

Une réduction avec un avantage pour le gouvernement. Il  faudra attendre plus d’un mois avant qu’elle soit effective mais l’annonce pourra peser dès maintenant peser sur les intentions de vote.

Carburants : un rabais de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

Carburants : un rabais  de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

 

Une réduction de 0,15 € sur le carburant au parfum électoral !

 

Une «remise à la pompe de 15 centimes par litre» s’appliquera en effet à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français, afin de faire face à l’envolée des prix du carburant, a annoncé samedi Jean Castex au Parisien .

 

Cette mesure, qui coûtera environ 2 milliards d’euros à l’État, concerne les ménages comme les entreprises et sera «valable sur tous les carburants», a précisé le premier ministre. «Cela signifie que pour chaque plein de 60 litres, vous économiserez 9 euros», a-t-il évalué dans un entretien accordé au quotidien.

 

«Comment les Français comprendraient qu’ils payent un plein de gasoil à 2 euros, pendant qu’au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices», s’est-il interrogé.

Interrogé sur un éventuel procès en clientélisme, à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle, le chef du gouvernement a argué que le prix des carburants était devenu «la première préoccupation des Français».

 

Une réduction avec un avantage pour le gouvernement. Il  faudra attendre plus d’un mois avant qu’elle soit effective mais l’annonce pourra peser dès maintenant peser sur les intentions de vote.

Des créations d’emplois au rabais ?

Des créations d’emplois au rabais ?

L’économiste Florence Jany-Catrice relativise, dans une tribune au « Monde », les annonces triomphales de l’exécutif sur les créations d’emplois, rappelant que le bilan serait bien différent si l’on raisonnait en équivalent temps plein.

Tribune.

 

L’annonce fait beaucoup de bruit : l’emploi salarié privé au quatrième trimestre aurait augmenté de 0,5 %, portant les créations d’emplois supplémentaires à près de 650 000 pour l’ensemble de l’année 2021, soit 300 000 emplois de plus qu’en 2019, c’est-à-dire avant la crise liée à la pandémie de Covid-19.

Ce résultat est tiré du titre d’un document de l’Insee, une « estimation flash » de l’évolution de l’emploi salarié au quatrième trimestre 2021. Malheureusement, si la note rappelle soigneusement la définition d’un emploi qu’elle a retenue – à savoir des emplois occupés par des personnes « ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée », ainsi que les personnes en situation de chômage partiel ou en arrêt maladie –, elle n’en tire pas toutes les conséquences. Pas plus que les médias, qui ont abondamment relayé cette donnée statistique.

En effet, les chiffres mis en avant additionnent des choux et des carottes, sur au moins deux plans. Premier plan : le type de contrat de travail. La croissance de 0,5 % de l’emploi salarié au quatrième trimestre comprend tous les contrats de travail, donc des emplois en contrats à durée indéterminée, en contrats à durée déterminée ou encore en intérim. Il faut noter que l’Insee prend le temps de préciser que les deux tiers des 107 000 emplois nets créés au quatrième trimestre 2021 sont dans l’intérim. La Dares [direction des études du ministère du travail] rapporte par ailleurs que les contrats d’intérim en 2021 ont été d’une durée moyenne de deux semaines. A ce rythme, en moyenne sur un trimestre, il faut huit contrats d’intérim signés pour obtenir un volume d’un seul emploi, en équivalent temps plein.

 

 Ce qui nous amène au deuxième plan : le temps de travail des personnes recrutées. La notion d’emploi retenue par l’Insee recouvre des situations très disparates, qui vont de la personne embauchée à temps complet à celle qui ne décroche qu’un « bout d’emploi ». En effet est considérée en emploi une personne ayant travaillé « au moins une heure rémunérée » sur la période… Or, il existe une manière classique, en statistiques, de tenir compte de ces durées très variables du temps de travail : raisonner en équivalents temps plein (ETP). Ce qui n’est pas fait dans ces récentes annonces de création d’emplois… Tenir compte du temps de travail est donc essentiel pour saisir les évolutions réelles de l’activité. 

De deux choses l’une. Soit l’Insee possède l’information sur le nombre d’heures de travail créées, neutralisant ainsi l’effet de durée du travail. Ce devrait être le cas puisqu’elles sont disponibles dans les « déclarations sociales nominatives » [DSN, déclarations des entreprises sur la situation de chaque salarié]. Le fait que l’Insee ne communique pas sur ce point pose problème à quelques mois de l’élection présidentielle et interroge l’indépendance dont l’Institut se réclame tant. De ce point de vue, l’avertissement sibyllin contenu dans la « note flash » sur la définition d’emploi retenue n’y change rien.

Droit: Non à un concours d’agrégation au rabais

Droit: Non à un concours d’agrégation au rabais

Dans une tribune au « Monde », les juristes Jean-François Cesaro et Pierre-Yves Gautier critiquent le projet, en provenance du ministère de l’enseignement supérieur, d’abandon de la « leçon de 24 heures » des épreuves de droit.

 

Tribune.

 

Il existe un mauvais génie français. Il est tel qu’il faut souhaiter qu’il ne s’intéresse pas à vous. Il prend sa source dans le centralisme qui a survécu à la Révolution, fondé sur la récusation du mérite, l’indifférence à l’effort, dès lors qu’il ne touche pas l’accès aux grands corps de la fonction publique, jalousement gardés en dépit des réformes essentiellement d’annonce.

Un projet d’arrêté en provenance du ministère de l’enseignement supérieur en constitue une inquiétante illustration. Il porte sur le concours d’agrégation pour le recrutement des professeurs des universités des disciplines juridiques, politiques et de gestion, très différent des autres types d’agrégations de l’enseignement. Celui-là même que [l’avocat et académicien] Jean-Denis Bredin, récemment disparu, et [l’ancien ministre de la justice] Robert Badinter réussirent avec panache.

Ce concours comporte quatre épreuves, dont une, particulièrement exigeante, qui fait la sidération, empreinte d’admiration, de la part des professeurs étrangers, à travers la planète : il s’agit de la fameuse « leçon de 24 heures ». Demain, si cet arrêté est adopté, elle disparaîtrait.

Le principe de cette leçon est d’une stimulation exceptionnelle : le candidat tire un sujet qui impose la maîtrise de nombreuses disciplines, c’est le jeu même (exemples du dernier concours de droit privé : « la vérité », « les troubles », « le climat », « la vulnérabilité »). De sorte qu’il devra en sortir l’ampleur et la variété, et en dégager le fil conducteur. Cette épreuve est une ouverture de l’esprit, une évasion des spécialisations, autre mal de ce siècle, du moins lorsqu’elles manquent de mesure.

Entouré d’une équipe qu’il a choisie, le candidat dispose d’une journée et d’une nuit pour rédiger une leçon de 45 minutes qu’il présentera le lendemain au jury, comme s’il s’exprimait devant un amphithéâtre. Il pourra, s’il le souhaite, s’entourer de philosophes, d’historiens, de sociologues, d’économistes, car les questions du droit sont par essence celles de la cité.

Au petit matin, après une nuit de fiévreuses discussions, de construction d’un plan, de recherche d’une trame et d’écriture, le candidat sera seul pour porter sa leçon. Eloquence, résistance du cerveau et du corps, esprit de synthèse et rapidité intellectuelle sont ainsi mis à l’épreuve, car c’est bien ce qui attend le futur professeur, homme ou femme, durant sa carrière.

Le caractère collectif de l’épreuve est une singularité. Elle exige du candidat le sens du travail en commun. Ce sont des qualités que l’on attendra de lui, s’il est reçu : identifier les meilleurs collaborateurs dès leur recrutement, conduire des équipes de chargés de travaux dirigés, mener un groupe de recherche scientifique. Les participants ne sont pas en reste : on commence « petite main », puis corédacteur, c’est l’apprentissage par l’expérience, le cheminement, qui fait un agrégé du supérieur, ici, de droit.

Enseignants : protestation contre les recrutements « au rabais »

Enseignants : protestation contre les  recrutements « au rabais »

Une trentaine d’associations d’enseignants remet en cause les conditions de recrutement qui considère au rabais dans les orientations retenues par le gouvernement. (Tribune dans le JDD)

La tribune

 

« Le ministère de l’Education nationale vient de publier un arrêté réformant, pour la troisième fois en une dizaine d’années, le recrutement et la formation des professeurs de collèges et lycées. S’il est bien des constats communs à tous les formateurs dans nombre de matières, c’est l’actuelle faiblesse de beaucoup de candidats dans les connaissances académiques et la perte d’attractivité des métiers d’enseignement. Cette réforme y répond-elle? Assurément pas. Les universités et les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspe), en charge de la formation des futurs enseignants et de la préparation des concours des Capes et Capet, sont sommés d’improviser des maquettes applicables dès la rentrée de septembre 2021. Cette précipitation reflète un constat lourd de conséquences : celui du refus ministériel de discuter sereinement d’une réforme majeure pour l’avenir de la jeunesse et du système éducatif, donc pour la société tout entière.

Les premières victimes en seraient les élèves et les jeunes enseignants, sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire

Deux nouveautés sont particulièrement inquiétantes, dans les épreuves des Capes et Capet et dans l’organisation des deux années de master MEEF qui préparent à ce concours. Une épreuve orale à fort coefficient consistera désormais en un entretien de motivation non disciplinaire, qui aboutira sans doute à la récitation mécanique et creuse d’une leçon de morale civique, réduisant d’autant la possibilité d’évaluer les connaissances que le futur professeur devra transmettre à ses élèves, et ce dans l’ensemble des disciplines qu’il devra enseigner. Par ailleurs, dans la nouvelle organisation du master, les étudiants devront, au cours de la deuxième année, cumuler la préparation du concours, la rédaction d’un mémoire de recherche, et un stage très lourd devant plusieurs classes, alors que jusqu’à présent ce stage s’effectuait une fois le concours obtenu, laissant à l’enseignant en formation le temps et la disponibilité pour apprendre véritablement le métier. Cela offrirait au ministère de gros bataillons de stagiaires scandaleusement sous-payés – peut-être est-ce là la vraie raison, purement comptable, de cette réforme – mais mettrait devant les élèves des enseignants dont le niveau disciplinaire n’aurait pas encore été évalué, et dont la charge de travail rendrait impossible l’investissement nécessaire dans la préparation des cours et l’apprentissage du difficile métier d’enseignant. Les premières victimes en seraient les élèves et les jeunes enseignants, sacrifiés sur l’autel de la rigueur budgétaire.

Ne nous y trompons pas : ces changements, qui peuvent apparaître techniques, mineront en profondeur la qualité de l’enseignement qui sera offert aux futures générations. Les professeurs n’exercent pas un métier comme les autres : ils forment les adultes et les citoyens de demain. Ils sont porteurs d’un savoir qu’ils transmettent à leurs élèves, souvent avec passion, et ce savoir doit plus que jamais être défendu comme une valeur centrale de l’enseignement, à l’heure où il est menacé de toutes parts par des ‘vérités alternatives’ portées par des groupes et des individus prêts à les imposer par la violence et même le crime. Ce savoir ne s’oppose pas à l’apprentissage de la didactique, mais est au contraire le socle indispensable d’une pédagogie solide qui permet au professeur de transmettre les connaissances et de former à l’esprit critique les futurs citoyens. Affaiblir le premier au prétexte de renforcer le second, au nom d’une professionnalisation mal pensée, prétexte depuis si longtemps à tous les mauvais coups portés à la formation des enseignants, est une absurdité qui ne conduira qu’à affaiblir cet équilibre nécessaire.

Nous demandons que cette réforme mal préparée soit reportée et qu’une nouvelle version des arrêtés soit précédée d’une authentique concertation avec tous les acteurs du secteur éducatif

Quels professeurs voulons-nous pour les générations de demain? Des techniciens de l’enseignement, formés et évalués suivant un système de compétences transdisciplinaires qui tendent à se substituer aux contenus et méthodes de nos disciplines, immédiatement employables et à qui l’on demandera simplement de restituer un savoir officiel, dûment contrôlé? Ou des professeurs maîtrisant pleinement leurs savoirs et capables à partir de là de construire une pédagogie adaptée à leurs élèves? En amputant drastiquement la part de contrôle des connaissances dans les épreuves du Capes et du Capet, en réduisant la formation disciplinaire des futurs enseignants, en sacrifiant leur année de stage pour faire des économies budgétaires, le ministère a fait un choix lourd de conséquences, qui n’a pas fait l’objet d’un débat public contradictoire. L’enjeu est aussi celui de l’attractivité du métier d’enseignant pour les étudiants, du rôle de l’Université dans la formation des maîtres et celui de la revalorisation symbolique et matérielle des professeurs. Recruter au rabais, qu’est-ce promettre à la jeunesse?

C’est pourquoi nous demandons que cette réforme mal préparée soit reportée et qu’une nouvelle version des arrêtés soit précédée d’une authentique concertation avec tous les acteurs du secteur éducatif, et non imposée à la va-vite dans le contexte de crise sanitaire actuel. »

 

Les signataires :

1.      Association des Formateurs des Professeurs de SVT (AFPSVT)

2.      Association Française d’Etudes Américaines

3.      Association française de sociologie (AFS)

4.      Association des germanistes de l’enseignement supérieur (AGES)

5.      Association des historiens contemporanéistes de l’enseignement supérieur et de la recherche (AHCESR)

6.      Association des historiens modernistes des universités françaises (AHMUF)

7.      Association des Professeurs d’Archéologie et d’Histoire de l’art des Universités (APAHAU)

8.      Association des professeurs de biologie et de géologie (APBG)

9.      Association des professeurs d’éducation musicale (APEMU)

10.  Association des professeurs d’histoire et géographie (APHG)

11.  Association des Professeurs de Langues Anciennes de l’Enseignement Supérieur (APLAES)

12.  Association des professeurs de langues vivantes (APLV)

13.  Association des professeurs de lettres (APL)

14.  Association des professeurs de mathématiques de l’Enseignement public (APMEP)

15.  Association des professeurs de philosophie de l’Enseignement public (APPEP)

16.  Association des professeurs de sciences économiques et sociales (APSES)

17.  Association des professeurs de sciences médico-sociales (APSMS)

18.  Comité National Français de Géographie (CNFG)

19.  Coordination Nationale des Associations Régionales des Enseignants de Langues Anciennes (CNARELA)

20.  Sauver les Lettres

21.  Société des Anglicistes de l’Enseignement Supérieur (SAES)

22.  Société d’études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles

23.  Société française d’études irlandaises (SOFEIR)

24.  Société Française des Microscopies (Sfµ)

25.  Société française de philosophie

26.  Société Française de Physique (SFP)

27.  Société Française de Statistique (SFdS)

28.  Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public (SHMESP)

29.  Société des langues néolatines (SLNL)

30.  Société Mathématique de France

31.  Société des professeurs d’histoire ancienne de l’université (SoPHAU)

32.  Union des professeurs de Physiologie, Biochimie et Microbiologie (UPBM)

33.  Union des professeurs de physique chimie (UdPPC)

Brexit: La France dit non un accord au rabais

Brexit: La France dit non un accord au rabais

En  réponse au chantage de Boris Johnson qui menace d’un brexit dur, la France réplique qu’elle n’acceptera pas un accord faisant trop de concessions aux Britanniques. “Il ne s’agit pas de faire un accord au rabais, un mauvais accord, un accord précipité”, a dit Clément Beaune, secrétaire d’État aux affaires européennes à la presse.

“Oui à la négociation, essayons de trouver ce bon accord (…) mais pas d’accord à tout prix, pas d’accord au rabais, c’est clair nous l’avons répété”, a-t-il ajouté.

Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, a déclaré lundi que “des propositions britanniques successives, notamment sur la pêche, (…) ne répond(ai)ent pas aux priorités ni aux exigences européennes” que la France a posée.

Pas de vaccin au rabais

Pas de vaccin au rabais

 

Il était temps que les grands laboratoires pharmaceutiques réaffirment le principe méthodologique de base pour labelliser un vaccin car la course politique et financière actuellement en cours pour trouver un vaccin le plus rapidement possible prenait une dimension complètement irresponsable. Rappelons par exemple que Poutine comme Trump pour des questions électorales ont annoncé un vaccin dans les semaines à venir ; avant l’élection américaine bien entendu et avant la modification constitutionnelle de la Russie qui permettra à Poutine de prolonger son mandat d’une vingtaine d’années. Plusieurs dirigeants d’entreprises pharmaceutiques se sont donc engagés aujourd’hui à «ne rogner sur rien» et à respecter les normes de «sécurité» dans la course au vaccin contre le Covid-19, en dépit d’appels parfois insistants à lui préférer la rapidité. «Nous ne rognerons sur rien», a promis Albert Bourla, le directeur général de Pfizer, au cours d’un échange par visioconférence avec des journalistes. «Nous ne sacrifierons la sécurité sous aucun prétexte», a renchéri Kenneth Frazier, le PDG de Merck. Les dirigeants s’exprimaient dans le cadre d’un point presse de la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA).

Investissements : un accord franco-allemand au rabais

Investissements : un accord franco-allemand au rabais

 

Il fallait s’y attendre cet accord est loin des 50 milliards d’investissements que voulait Sapin tant en France qu’en Allemagne. Et comme prévu pour de raisons diplomatiques on ne veut pas afficher le différend entre les deux pays. Du coup, les décisions sont remises à plus tard avec une ambition nettement moins importante. Ce ne sera pas la première déclaration  franco-allemande qui ne débouche sur pas grand chose. L’Allemagne et la France sont donc sur la voie d’un accord pour stimuler les investissements au niveau européen, ont quand même  annoncé lundi les ministres des Finances des deux pays. Un document commun sera présenté d’ici décembre, a déclaré le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, lors d’une conférence de presse à Berlin avec Michel Sapin, le ministre français de l’Economie Manuel Macron et son homologue allemand Sigmar Gabriel. Un conseil franco-allemand est prévu le 1er décembre prochain. « Nous allons travailler d’arrache-pied à la préparation des rencontres qui auront lieu au cours des semaines et des mois qui viennent », a précisé Wolfgang Schäuble. « Il y a un certain nombre de points qu’il convient de régler, il y a un certain nombre de défis, de difficultés, mais également d’opportunités pour toute l’Europe », a-t-il ajouté. Michel Sapin a précisé que Paris et Berlin comptaient proposer des pistes communes sur l’investissement à leurs partenaires européens, dans un esprit de coopération et de concorde, mais a démenti tout « pacte » franco-allemand pour que la France puisse échapper à d’éventuelles sanctions européennes en raison de son dérapage budgétaire. « Nous souhaitons que cet investissement soit plus puissant au niveau européen », a-t-il dit. « Nous devons agir ensemble non pas pour que l’un dise à l’autre ce qu’il a à faire (…) mais pour que chacun puisse décrire les préoccupations de chaque pays et les modalités de mise en œuvre du soutien à l’investissement », a-t-il expliqué. Emmanuel Macron a estimé que la faiblesse de la croissance en France nécessitait une action concertée très forte.

 

Automobiles : des rabais partout

Automobiles : des rabais partout

 

Le marché automobile européen et français est devenu si concurrentiel que nombre de marques et de points de vente rivalisent d’ingéniosité et d’audace pour casser les prix et attirer des acheteurs toujours plus frileux. Un concessionnaire Hyundai de Nîmes (Gard) a ainsi proposé le mois dernier sur une dizaine de voitures une offre inspirée du lunetier Afflelou: une voiture achetée, la deuxième pour un euro de plus. « J’y suis allé le matin, après j’en ai discuté un peu avec ma femme et elle m’a dit ma foi c’est intéressant. Comme elle voulait une petite voiture (…) pour la ville, ça a été l’occasion », déclare Elie Chauvin, désormais propriétaire d’un 4×4 ix35 et d’une petite i10, moyennant un chèque de 29.100 euros et la reprise d’un ancien véhicule. « Deux voitures pour ce prix, je l’ai raconté à tout le monde, les gens se mettaient à rire. Beaucoup ne m’ont pas cru », ajoute ce maçon à la retraite. S’il donne des signes de stabilisation, le marché automobile français a encore baissé de 4,4% en données corrigées des jours ouvrables en juin, donnant un recul de 9,9% sur les six premiers mois de l’année. Des offres comme celle de Nîmes restent très exceptionnelles, mais selon un document confidentiel établi par un organisme de recherche du secteur, les promotions en mai ont atteint en moyenne 2.518 euros par véhicule, soit une hausse de 16,9% par rapport au même mois de 2012 et une progression de 1,9% sur avril. Rapportées au prix moyen de vente d’une voiture neuve en France (22.500 euros selon une enquête de l’Argus), elles représentent une ristourne de plus de 11%. Le niveau de promotion dépend toujours des prix catalogue des marques, mais la hausse moyenne des remises montre que la guerre des prix est loin d’être terminée. Sur les cinq premiers mois de l’année, Citroën (PSA et Opel (General Motors) ont consenti les remises les plus élevées, avec respectivement 3.429 euros (+21% sur un an) et 3.301 euros (+5%) par véhicule. Selon le document dont Reuters a obtenu une copie, les plus fortes hausses ont été enregistrées chez Peugeot, première marque du groupe PSA, avec une remise moyenne de 3.013 euros (+33%) et chez Nissan (+35%), notamment sur les voitures sur le point d’être renouvelées comme 308 et Qashqai. A l’autre bout du spectre, les marques qui ont le mieux résisté à la tentation sont Volkswagen, avec une remise moyenne de 1.875 euros (+3%), mais aussi Renault (-1% à 2.291 euros), aidé par la prime à la nouveauté que les acheteurs accordent aux Clio 4 et Captur, lancées tout récemment. Les constructeurs sont tiraillés entre l’impérieuse nécessité de soutenir les volumes et de piloter au mieux leurs stocks et le souci de ne pas trop amputer leurs marges. « Pour nous il s’agit de faire preuve de créativité commerciale et de marquer les esprits. Nous voulions faire quelque chose d’un peu plus créatif, pour nous distinguer des autres », a expliqué Philippe Adment, responsable commercial de la concession Hyundai à l’origine de l’offre.




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