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La « grande » initiative politique de Macron: une réunion et un diner

La « grande » initiative politique de Macron: une réunion et un diner

Finalement comme souvent avec Macron et comme l’année dernière la grande initiative politique de 2023 va se limiter à pas grand-chose: ce mercredi « un après-midi de travail en commun et un dîner’. En 2022, le président de la république avait lancé sa fameuse idée de conseil national de la Refondation qui a complètement disparu des radars. Cette année en 2023, Macron annonce seulement une rencontre avec les présidents de parti ce mercredi. Bref, le travail habituel d’un président la république et pas vraiment initiative politique d’envergure.

On sait que le président avait été tenté par deux initiatives. La première concerne l’immigration dont le débat est repoussé de mois en mois. La seconde aurait concerné un référendum avec le risque évident de le perdre.

Il faut donc se rabattre sur une rencontre qui évidemment ne débouchera tristement rien car l’opposition n’est pas prête à redonner de l’oxygène un pouvoir qui paraît asphyxié et politiquement paralysé.

Dans un entretien accordé au Point, le chef de l’État invite donc les présidents de partis à échanger la semaine prochaine et fait le point sur les gros dossiers de la rentrée.

Le chef de l’État explique vouloir convier les présidents des partis représentés au Parlement la semaine prochaine «dans un lieu en région parisienne». Tous sont invités, y compris La France insoumise et le Rassemblement national, habituellement exclus au motif de «l’arc républicain». L’occasion sans doute pour Macon de faire un grand discours. Il n’est même pas sûr que les chefs de partis s’y rendent

Le président espère ainsi trouver des «convergences», et aboutir à des «décisions immédiates», «projets et propositions de lois» et «projets de référendums» sur une multitude de thématiques. «Les oppositions compatibles sont trop divisées (…), on ne peut que constituer des majorités de projet», reconnaît le locataire de l’Élysée. Il fait également une série d’annonces pas vraiment d’ampleur ou nouvelles , portant notamment sur les gros chantiers de l’automne.

Référendum : Elisabeth Borne sert la soupe à Macron

Référendum : Elisabeth Borne sert  la soupe à Macron

 

Elle  n’a pas inventé la poudre, son charisme est celui dune planche  à repasser mais elle commet très peu de faute. Au point aujourd’hui avec son grand ministère de l’environnement de couvrir un peu tout: l’équipement, les transports, l’écologie, l’alimentation, urbanisme etc. Jamais cependant un mot de travers pas plus d’ailleurs de travers que l’idée originale. Une posture pourrait lui assurer la plus longue carrière ministérielle sous Macron ! Lutte contre les passoires thermiques et l’artificialisation des sols, régulation des pubs et moratoire sur la 5G: voici ce que la ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne veut garder de la Convention citoyenne pour le climat; sur les questions plus discutables voire polémiques, elle prend la sage précaution de ne pas prendre position. ( Curieux pour une première ministre qui a en charge le transport la proposition de limitation à 110 km/h de la convention citoyenne sur les autoroutes !) interview

Concernant l’écologie, la société n’est-elle pas en avance sur les politiques?*
Je ne crois pas. Cela montre surtout que lorsque des citoyens échangent avec des experts et des scientifiques, ils reçoivent une ‘claque’, comme ils le disent. L’urgence climatique nous saute à la gorge. Pour la première fois, on demande à une convention citoyenne de traiter des questions aussi larges. Ce qui s’en dégage, c’est une nouvelle vision de la société. Une vision qui confirme en grande partie le bien-fondé des mesures que nous avons prises. Nous devons passer de la surconsommation à la réparation, de l’étalement urbain à la rénovation des logements, des excès de la mondialisation aux circuits-courts.

Vous avez dit être favorable à un référendum. Pouvez-vous nous en dire plus?  
Le Président rencontrera les 150 citoyens le 29 juin. Il évoquera devant eux la suite. À titre personnel, je suis favorable à un référendum. La Convention se prononcera sur ce sujet dimanche. Des questions multiples permettraient de faire partager les travaux de cette dernière avec tous les Français. L’organisation prendrait du temps, mais ce serait utile pour faire mûrir la conscience écologique. Cela donnerait l’occasion aux Français d’emprunter le chemin que les citoyens de la Convention ont pris.

Pourquoi consulter les Français sur certains sujets plutôt que d’autres?
Avant toute chose il convient de rappeler que notre constitution encadre strictement ce qui peut être soumis à referendum. Au-delà de cette question, certaines propositions vont dans le sens de transformations déjà engagées et peuvent être portées dans le plan de relance. D’autres sont des vrais choix de société. La publicité doit-elle être libre ou faut-il la réguler plus fortement? Doit-on continuer avec le modèle de la maison individuelle en lotissement ou vaut-il mieux privilégier la rénovation dans les centres villes? Il est important de savoir ce que veulent les Français.

Ségolène Royal voit dans le référendum un moyen de perdre encore du temps…
Elle se trompe. Certaines mesures sont très fortes, la transition écologique en a besoin. Le référendum permet de vérifier l’adhésion et l’acceptabilité de ces mesures par les citoyens. Ségolène Royal qui a abandonné la réforme de l’écotaxe devant la colère populaire devrait s’en souvenir. Quand on se plante, on recule pour longtemps.

Le gouvernement s’est engagé à tout reprendre « sans filtre ». Qu’est-ce que cela veut dire?
Le « sans filtre », cela veut dire que les mesures les plus abouties pourront être transmises au Parlement, via des projets de loi. Et dans ce cas il reviendra aux parlementaires de poursuivre le travail législatif sur les propositions des citoyens.

Faudra-t-il financer cette transition « quoi qu’il en coûte »? 
Au départ, nous avions demandé aux citoyens des pistes de financement, dans un cadre strict et contraint qui est désormais ancien. La crise sanitaire a montré que l’on pouvait changer la donne quand l’essentiel était en jeu. Cette transition est indispensable écologiquement mais permettra aussi de créer massivement de l’emploi. Nous sommes en train de travailler sur un plan de relance et les investissements dans la transition y seront massifs.

La convention demande l’interdiction de la location des passoires thermiques d’ici à 2030. Vous aussi?
Nous voulons avancer sur ce chemin, nous voulons supprimer rapidement les passoires thermiques. Est-ce que cela passe par une obligation de rénovation pour les propriétaires? C’est une vraie question. C’est typiquement le genre de mesures sur lesquelles il serait utile d’avoir l’avis des Français.

Faut-il interdire toute artificialisation des terres tant que la réhabilitation d’espaces existants est possible?
Sur ce point, les citoyens de la Convention prennent à contre-pied le modèle de notre pays qui depuis des décennies s’appuie sur l’étalement urbain. Nous portons avec le gouvernement l’objectif « zéro artificialisation nette des sols ». On doit trouver le chemin pour y parvenir. L’artificialisation est un désastre pour l’écologie et la biodiversité. Elle désertifie les centres-villes, étend les distances, oblige à recourir à la voiture. C’est un enjeu majeur. Là encore, il serait utile de connaître l’avis des Français, vérifier l’acceptabilité de cette mesure.

Je suis pour le fait de sanctionner plus efficacement les atteintes à l’environnement

Que pensez-vous d’une « loi Evin sur le climat », qui interdirait la publicité pour les produits nuisibles?
La publicité influe évidemment sur nos modes de consommation et nos choix de société. Elle est faite pour ça. Par exemple, les SUV : en ville, ces voitures sont loin d’être indispensables, pourtant, elles prolifèrent. Donc, oui, je suis favorable à réguler davantage les messages publicitaires quand ils promeuvent des produits qui vont à l’encontre de nos engagements pour le climat.

Êtes-vous favorable au passage des 130km/h aux 110km/h?
Cela permettrait de réduire les émissions de CO2 mais nous avons gardé en tête ce qui s’est passé au moment des 80 km/h. Il faudrait prendre le temps du débat.

Faut-il inscrire la préservation de la biodiversité et de l’environnement dans la Constitution?
J’y suis tout à fait favorable. Ce n’est pas banal. Cela entraîne des obligations pour toutes les lois qui seront votées. C’est un outil très puissant. Si ces obligations n’étaient pas respectées, le Conseil constitutionnel a montré qu’il savait se prononcer avec force.

Et sur la notion d’écocide, de crime contre l’environnement?
Je suis pour le fait de sanctionner plus efficacement les atteintes à l’environnement. Sinon cela ne sert à rien d’empiler des réglementations et des législations. Nous y avons réfléchi avec Nicole Belloubet. Nous avons un projet de loi sur la Justice environnementale qui porte des premières dispositions pour revoir l’échelle des sanctions et créer des juges spécialisés.

La Convention pointe la nécessité d’un moratoire sur la 5G. Qu’en pensez-vous?
Les citoyens demandent une évaluation des impacts en termes de santé et d’environnement. Il serait utile d’avoir l’évaluation de l’Anses qui est attendue pour la fin du premier trimestre 2021. Je peux vous dire qu’avec Olivier Véran, nous venons de saisir le Premier ministre pour demander d’attendre cette évaluation avant le déploiement de la 5G.

Souhaitez-vous « peser plus » dans ce gouvernement?
Je suis convaincue que la transition écologique doit être au cœur des prochains mois. C’est la meilleure stratégie. Alors oui, je souhaite continuer à porter cette transformation. Les citoyens ont envie d’aller plus loin, moi aussi, j’y suis prête

Ce que vous portez ne va-t-il pas à l’encontre des alliances passées par LREM aux municipales pour contrer les écologistes?
Certains sont en train de monter en épingle une histoire qui ne concerne que quelques accords locaux. L’écologie n’appartient pas à un parti. Je peux vous assurer que tous nos candidats ont un programme écologique.

Cette poussée écologique aux municipales est-elle une bonne nouvelle?
La prise de conscience est là, c’est effectivement une bonne nouvelle et cela doit tous nous inciter, que ce soit au plan local, national, européen et mondial, à accélérer pour répondre à cette urgence climatique et écologique avérée.

Emmanuel Macron a-t-il terminé sa mue écolo?
Je pense que le Président, et on ne s’en rend pas toujours compte, porte de façon très forte la question climatique depuis le début du quinquennat. Quand Donald Trump a annoncé qu’il quittait l’accord de Paris, cela aurait pu être la débandade. Mais Emmanuel Macron a repris en main le sujet et a porté une coalition mondiale pour le sauver. Comme nous tous, il a de plus en plus conscience de ce que l’urgence climatique et écologique veut dire et de la nécessité d’agir maintenant.

Pourquoi n’est-il pas perçu comme un écolo?
J’ai vu beaucoup de gens sortir des tribunes ces derniers mois. Mais, au-delà des mots, nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait : la fermeture des centrales à charbon, la fin de l’exploitation des hydrocarbures, l’arrêt d’Europacity, de Notre-Dame Des Landes, de la montagne d’or, la loi mobilité, la loi anti-gaspillage, l’inscription de la neutralité carbone dans la loi… Aujourd’hui, il faut s’attacher davantage encore à transformer le quotidien des Français. Je suis par exemple fière du plan vélo, c’est une mesure qui a un effet immédiat. 200.000 vélos ont été réparés et je n’ai pas de doute qu’on sera à un million de vélo d’ici la fin de l’année. Il faut porter des transformations très concrètes et veiller à faire le dernier kilomètre de nos politiques, jusqu’au citoyen. Si ces derniers veulent accélérer, tant mieux, cela va nous donner de la force.

Un « grand débat national pour rien ?

Un grand débat national pour rien ?

 

 

Dune certaine manière, le grand débat pourrait constituer un piège redoutable pour le chef d’État si la conclusion n’était pas à la hauteur des contributions. Il est vraisemblable alors que beaucoup considéreraient que le Grand débat n’a constitué qu’un stratagème pour gagner du temps ou plus exactement pour en perdre. Macron pourrait alors  le payer très cher dans les sondages. En effet, ce qui se dessine actuellement comme conclusion c’est un référendum qui porterait sur quelques aspects institutionnels finalement assez secondaires mais rien en matière de justice sociale et de justice fiscale. Le chef de l’État compte sans doute sur le calendrier pour durer jusqu’à qu’aux prochaines vacances d’été. En effet le débat s’achève normalement le 15 mars, ce n’est que le 15 avril que Macron en tirera des conclusions. Un référendum pourrait alors être proposé englobant un ou plusieurs projets de loi. Le temps du débat pourrait conduire jusqu’au début de l’été voir au-delà. En attendant les élections européennes se seront déroulées et il est vraisemblable que le score de la république en marche ne sera pas à la hauteur des espérances (autour de 20 % actuellement dans les différents sondages). Pour l’instant, c’est le grand flou de la part du gouvernement sur la sortie concrète de ce grand débat. Parmi les options vient de resurgir celle d’un recours à un référendum sur les questions institutionnelles, possiblement organisé le jour des élections européennes, le 26 mai. Mais l’idée, évoquée dès juillet 2017 par Emmanuel Macron, suscite des réserves au sein même de la majorité et une franche hostilité de l’opposition qui y voit une “manoeuvre politicienne.” “Les Français ne demandent pas la proportionnelle tous les jours sur les ronds-points, ils demandent du pouvoir d’achat, ils demandent moins d’impôts”, estime ainsi le sénateur Les Républicains (LR) Bruno Le Retailleau. “Il faut faire de vraies réformes, pas des semblants de réforme”.

Le travail : valeur structurante (Jacques Mistral)

Le travail : valeur structurante   (Jacques Mistral)

Dns le cadre des journées économiques d’Aix , on redécouvre le travail comme valeur sociale structurante de notre société.  On réfute  l’idée que le travail puisse être réduit à une marchandise déclare Jaques Mistral qui poursuit  « Il n’y a d’ailleurs rien qui ne soit plus étranger à « l’économie pure » que le travail. Tous les grands auteurs se sont bien gardés de procéder à cette réduction et ont toujours développé une approche d’économie politique pour traiter du travail : les sentiments moraux chez Smith, l’aliénation chez Marx, l’économie sociale, complément de l’économie pure, chez Walras, les conditions de vie des salariés et la rigidité du salaire nominal chez Keynes. Il y a à cela une raison fondamentale : la religion ne jouant plus dans nos sociétés « modernes » le rôle structurant qui a longtemps été le sien, le travail est ce qui charpente fondamentalement la vie de la société. Le travail est facteur du progrès social, il est capacité d’expression créatrice de chacun, il est l’axe de la lutte contre les inégalités. Le travail est avant tout une valeur sociale, il faut « émanciper le travail ». C’est donc sur une ligne de crête qu’il faut se tenir : d’un côté, le travail dans la bataille de la compétitivité (qu’il faut mener avec plus d’énergie), mais de l’autre aussi le travail rebelle à la « marchandisation ». Cette tension entre liberté et libération pourrait bien être au fondement même de la vie sociale. On en trouve déjà trace en tout cas dans certains des mythes fondateurs de notre civilisation. Je ne suis à cet égard pas loin de considérer Hésiode, poète grec du VIIIe siècle avant notre ère, comme le véritable fondateur de l’économie politique. L’un de ses grands poèmes s’intitule en effet Les Travaux et les jours et l’on y trouve une merveilleuse évocation du travail agricole au fil des saisons, de ses techniques, de ses disciplines et de ses fruits : « Quand Orion et Sirius auront atteint le milieu du ciel et qu’Aurore aux doigts de rose pourra voir Arcture [le nom d'une étoile], alors, Persès [son frère, à qui s'adresse le poème], cueille et rapporte chez toi toutes tes grappes, expose-les au soleil dix jours, mets-les à l’ombre pendant cinq jours et le sixième puise et mets dans tes vases le don riche en joies que te fait Dionysos. Enfin, quand auront plongé les Pléiades et la force d’Orion, souviens-toi des semailles dont voici à nouveau la saison. Et que le grain sous le sol suive son destin. » Au-delà de cette formulation (dans laquelle on pourrait voir anticipée la pensée des Physiocrates), le poète propose beaucoup plus qu’un manuel de travaux agricoles, il élève sa pensée au niveau des principes politiques et moraux. À propos du travail, il voit à l’œuvre deux « luttes », deux tendances contradictoires. La première est bienfaisante, elle stimule le travail et son moteur n’est rien d’autre que la concurrence: « Cette lutte éveille au travail même l’homme indolent. Tout voisin envie le voisin empressé à faire fortune. » Et il y voit une force positive. Mais il y a une seconde lutte, envoyée aux hommes par Zeus pour se venger de Prométhée, une lutte cruelle et destructrice, « qui naquit de la nuit ténébreuse [...] [et qui pousse l'homme] à prendre le bien d’autrui » : c’est l’amorce du conflit de répartition. Et le poème délivre finalement deux préceptes : travaille et sois juste. Est-ce là le principe propre à réconcilier efficacité du travail et émancipation du travailleur ? ».

 

Ecoutes téléphoniques : tout un cirque pour rien

Ecoutes téléphoniques : tout un cirque pour rien

 

Grande nouvelle les Etats-Unis écoutaient la France ! Et la France n’écoute personne ? Si bien sûr mais ses moyens ne sont pas à la hauteur de ceux des Etats-Unis. Avec la novelle loi sur le renseignement on pourra écouter davantage ( souhaitable pour lutter contre le terrorisme mais attention aux dérives anti démocratiques). En fait tout le monde espionne tout le monde et pas seulement sur les questions politiques mais surtout sur les aspects économiques et tecnologiques.par le biais des écoutes et surtout par d’autres moyens plus ou moins légaux. La réaction française  très médiatisée  ( réunion d’un « conseil de défense » du gouvernement français ( pourquoi pas un conseil de guerre ?)  et de certaisn responsables de l’opposition est donc ridicule. C’est du cinéma. On va faire quoi ? déclarer la guerre aux Etats unis ? Ou faire comme en Allemagne classer vite l’affaire suite aux écoutes de Merkel par la NSA. En outre il n’y a pas grand chose à écouter tellement les propos des politiques sosnt indigents. Selon les notes de WikiLeaks publiées par Mediapart et Libération, qui se sont procurés les documents confidentiels de la National Security Agency (NSA), les États-Unis auraient mis successivement sur écoute les trois derniers présidents français, Jacques ChiracNicolas Sarkozy et François Hollande pendant près d’une décennie, de 2006 à 2012. Outre les trois derniers présidents français, dont celui en activité, ce sont d’autres responsables politiques, des ministres, des conseillers présidentiels, des diplomates, des porte-paroles ou encore des directeurs d’administration qui ont fait l’objet d’écoutes téléphoniques. Dans la foulée de ces révélations, l’Élysée a annoncé la tenue d’un Conseil de défense autour de François Hollande. Manuel Valls, Laurent Fabius, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll ainsi que les principaux responsables militaires et des services de renseignement ont participé à cette réunion. Le Conseil condamne « des faits inacceptables » et a réclamé le « strict respect » des engagements de Washington. « La France ne tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité », déclare l’Élysée. Selon l’entourage de Laurent Fabius, l’ambassadrice américaine à Paris a été convoquée par le ministre des Affaires étrangères à l’issue de la réunion du Conseil de défense. Selon Stéphane Le Foll, « il est difficile d’accepter qu’entre alliés (…), il puisse y avoir ce genre de pratiques, en particulier sur des écoutes liées au président de la République ». Même son de cloche du côté de Claude Guéant, qui considère au micro de RTL qu’il y a « une rupture du pacte de confiance » entre les deux pays.  L’ancien conseiller de l’Élysée, qui a, lui aussi, été écouté, attend une réaction forte du gouvernement. Une demande également formulée par François Baroin et Florian Philippot, interrogé par RTL. Le vice-président du Front national estime toutefois qu’il est impossible que les autorités françaises n’aient pas été au courant de ces écoutes. Bref du cirque !

 




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