Archive pour le Tag 'quota'

Pour un quota de 100.000 entrées au lieu de 350 000 (Laurence Vichnievsky, Modem )

Pour un quota de  100.000 entrées au lieu de 350 000 (Laurence Vichnievsky, Modem )

 

 Le quota de 30 000 professionnels est complètement inadapté à l’enjeu de l’immigration estime la modérée députée,Laurence Vichnievsky du Puy-de-Dôme (Modem), vice-présidente de la commission des Lois à l’Assemblée nationale.( Tribune de l’Opinion)

 » 250 000 nouveaux titres de séjour sont délivrés chaque année en France, chiffre auquel il faut ajouter le nombre des demandeurs d’asile déboutés et des clandestins arrivés durant la même période, et dont il faut déduire le nombre des étrangers éloignés du territoire. On aboutit ainsi à une immigration nette annuelle de 300 000 à 350 000 personnes, hors ressortissants de l’Union Européenne.

A première vue, ces chiffres ne sont pas élevés. Le problème est qu’ils mesurent des flux, par nature cumulatifs. Selon l’INSEE, le nombre des étrangers résidant en France est aujourd’hui de 6,5 millions, dont 4,3 millions sont nés hors d’Europe. En 1920, ils n’étaient en tout que 1,5 million.

S’il est vrai que la France a toujours été une terre d’immigration, la situation n’est plus la même qu’il y a un siècle. Elle s’est accompagnée de l’émergence brutale des communautarismes, conséquence de l’idéologie multiculturalisme et de la primauté donnée à l’individu sur le citoyen.

Est-il encore temps d’enrayer cette logique ? Beaucoup jugent que c’est irréaliste, que les migrations sont un phénomène irréversible, lié à la mondialisation. D’autres pensent, rejoignant les premiers, que l’immigration est utile à la croissance économique, nécessaire à la préservation de notre système de retraite et qu’en tout état de cause, la France est contrainte par les traités concernant l’asile et le regroupement familial.

Objectifs chiffrés. Face à ces arguments, la voie est étroite pour une politique volontariste de réduction des flux migratoires, qui ne se cantonne pas aux déclarations d’intention. Pour être crédible, une telle politique doit se fixer des objectifs chiffrés et globaux : si l’on n’arrive pas à faire baisser les flux de 50 000 à 100 000 personnes chaque année, ce n’est pas la peine d’instaurer un débat sur l’immigration.

Concernant le regroupement familial, notre pays est tenu de respecter la directive européenne du 22 septembre 2003 mais il n’est pas obligé d’en assouplir les conditions. Un salaire équivalant à 1,2 smic constitue-t-il des « ressources stables et suffisantes pour subvenir aux besoins » d’une famille de « six personnes ou plus », comme le prévoit actuellement l’article R. 411-4 du CESEDA ? Il faut resserrer les conditions légales et réglementaires du regroupement et ensuite les appliquer sans laxisme.

Si la France a toujours été une terre d’immigration, la situation n’est plus la même qu’il y a un siècle. Elle s’est accompagnée de l’émergence des communautarismes, conséquence de l’idéologie multiculturaliste et de la primauté donnée à l’individu sur le citoyen

Concernant l’accueil des étudiants originaires des pays tiers, celui-ci procure à la France un rayonnement intellectuel et un gain d’influence internationale qu’il ne faut pas perdre de vue. Toutefois, le principe constitutionnel de gratuité de l’enseignement supérieur interdit à nos universités de faire payer aux étudiants étrangers le coût de leur scolarité, comme dans la plupart des pays concurrents. En l’état de la contrainte, légitime, de nos dépenses publiques, la France pourrait sans doute se montrer plus sélective dans l’attribution des visas et titres de séjour étudiants.

Concernant l’asile, la réduction de la durée de traitement des demandes, mise en œuvre par le Gouvernement, est en passe de réussir, ce qui facilitera l’intégration des personnes réfugiées. Encore faut-il que cette réduction s’accompagne d’un éloignement effectif des déboutés : le principe de leur accueil par leurs pays d’origine devrait conditionner l’aide au développement dont ceux-ci bénéficient. Par ailleurs, sauf élément nouveau ou situation exceptionnelle, notre pays doit cesser d’instruire les demandes d’asile de personnes déjà déboutées par un autre Etat de l’Union européenne.

S’agissant enfin de l’immigration illégale, la régulation des flux migratoires passe par un renforcement du contrôle physique des entrées sur le territoire français, effectué dans les ports, les aéroports, les gares ou sur les axes routiers. Nos frontières sont poreuses ​: trop d’étrangers pénètrent de façon irrégulière sur notre sol, convaincus qu’une fois entrés, ils auront une grande chance de s’y maintenir et de bénéficier finalement d’une régularisation.

La police aux frontières est contrainte d’exercer sa mission dans le cadre incertain de la convention de Schengen, dès lors que les frontières extérieures de l’Europe ne sont pas effectivement protégées. Si l’agence Frontex n’est pas en mesure d’assurer cette protection, la France devra exercer elle-même la défense de ses frontières nationales, terrestres et maritimes, d’autant qu’avec le dérèglement climatique, les flux migratoires risquent de changer d’échelle. »

Laurence Vichnievsky, députée du Puy-de-Dôme (Modem), vice-présidente de la commission des lois

Migrants : Paris contre les quotas mais pour la répartition !!!!

Migrants : Paris contre les quotas mais pour la répartition !!!!

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que la position francise est incompréhensible à propos des migrants. Pour des motifs évidemment électoralistes le gouvernement s’est prononcé contre les quotas que proposait Bruxelles sous le motif que la France en faisait déjà assez dans ce domaine. Par contre Paris est pour une juste répartition des demandeurs d’asile au sein de l’Europe. Quelle différence ? Il n’y en a pas. Sinon que l’asile serait temporaire ; question : on en faiat quoi après on les rejette à la mer ? Une position qui tente vainement de concilier la gauche de la gauche et sa droite en prévision du congrès du PS et aussi des élections régionales. A noter que la position de Sarkozy est aussi ambigüe sur le sujet.  La France s’est déclarée mercredi favorable à une répartition « plus équitable » des demandeurs d’asile entre les pays de l’Union européenne mais refuse l’idée de « quotas ». Cette communication des ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve, au conseil des ministres met un terme à une série de déclarations, notamment du Premier ministre, qui ont entretenu la confusion. La semaine dernière, Bernard Cazeneuve avait approuvé les idées de la Commission européenne qui a présenté le 13 mai les grandes lignes d’une proposition de répartition des demandeurs d’asile entre les Etats membres de l’UE. Mais l’ancien président Nicolas Sarkozy et, à sa suite, Manuel Valls, ont rejeté l’idée de « quotas de migrants » alors qu’il ne s’agit ni d’immigration ni de quotas dans les suggestions faites par Bruxelles. « Je suis contre l’instauration de quotas de migrants. Ceci n’a jamais correspondu aux propositions françaises », a dit le Premier ministre samedi à Menton (Alpes-Maritimes). « En revanche, l’Europe doit avoir une politique de l’asile. » La communication présentée mercredi en conseil des ministres clarifie la position française et permet à la Commission de faire valoir que le front du refus de ses propositions, emmené par le Royaume-Uni, est plus faible qu’il ne serait avec Paris. « Sur la proposition de mettre en place un mécanisme temporaire de répartition dans l’Union européenne des demandeurs d’asile ayant un besoin manifeste de protection (…) la France est pleinement favorable à ce que ces personnes -et uniquement celles-là- puissent être, de manière temporaire et selon des paramètres à discuter de manière approfondie, réparties plus équitablement », peut-on y lire.

 




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