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La BCE est prête à agir…. pour faire quoi ?

La BCE est prête à agir…. pour faire quoi ? 

Mario Draghi  annonce que la BCE est prête à agir pour faire face notamment à la quasi absence d’inflation. Enfin il s’agit d’annoncer par avance que la BCE pourrait encore assouplir sa politique monétaire en mars avec une nouvelle baisse des taux (notamment des taux des banques pour les sommes déposées à la BCE) et un nouveau programme de rachat d’actifs. Un programme de rachat d’actifs qui pourraient en particulier concerner l’Italie dont le secteur bancaire et gravement menacé. Cependant les investisseurs et autres acteurs économiques sont relativement dubitatifs quant aux effets de cet assouplissement à la fois sur le niveau de la croissance et sur l’inflation.  Le président de la BCE est d’ailleurs bien conscient des limites de son action puisqu’il incite fortement la zone euro à faire des efforts budgétaires pour la croissance notamment pour  les investissements publics. En creux Mario drag critique de fait  l’austérité budgétaire inopportune dans la période et le manque de volonté pour relancer réellement la croissance. Une critique sans doute qui s’adresse en particulier à la commission économique mais aussi à l’Allemagne. Une Allemagne qui par ailleurs conteste le bien-fondé de l’assouplissement monétaire préconisé par la BCE. Mais Mario drag I entend s’affranchir de plus en plus de la tutelle allemande, pour preuve ses dernières déclarations : « Premièrement, nous allons examiner la vigueur de la transmission de la faible inflation importée sur les salaires et la formation des prix et sur les anticipations d’inflation », a dit le président de la BCE lors d’une audition devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen. « Deuxièmement, à la lumière des récentes turbulences financières, nous allons analyser la qualité de la transmission de nos incitations monétaires par le système financier et par les banques en particulier », a-t-il ajouté. »Si l’un de ces deux facteurs entraîne des risques baissiers sur la stabilité des prix, nous n’hésiterons pas à agir. » La BCE a abaissé en décembre son taux de dépôt de 10 points de base, à -0,3%, et prolongé de six mois, jusqu’en mars 2017, son programme d’assouplissement quantitatif (QE), consistant en des rachats d’actifs, essentiellement des obligations publiques, pour un montant mensuel de 60 milliards d’euros. Malgré cela, un indicateur très suivi des anticipations d’inflation dans la zone euro, le point mort d’inflation anticipé à cinq ans dans cinq ans, est tombé la semaine dernière à 1,4740%, un plus bas historique, reflétant les doutes des investisseurs quant à l’évolution de la croissance et des prix. L’objectif de la BCE est une inflation légèrement inférieure à 2%. D’après les dernières statistiques publiées, la hausse des prix à la consommation dans la zone euro n’a été que de 0,2% sur un an en décembre, après +0,1% en novembre.

Nouveau gouvernement : 38 ministres pour quoi faire ?

 

Nouveau gouvernement : 38 ministres pour quoi faire ?

L’élargissement du nouveau gouvernement est surtout quantitatif, on comptera désormais 38 membres dont 18 ministres et 20 secrétaires d’État. Beaucoup de portefeuilles de ministres seront relativement virtuels, ils n’existent que pour montrer la volonté d’élargissement des sensibilités politiques susceptibles de soutenir François Hollande pour les élections de 2017. La France est déjà l’un des pays qui compte le plus de députés et de sénateurs : plus de 900 au total. On compte 348 sénateurs en France alors qu’il n’y en a qu’une centaine aux États-Unis. Finalement ce gouvernement est à l’image de la bureaucratie qui étouffe la compétitivité et l’initiative. Ces 900 parlementaires pour combler leur vide existentiel ne cessent  de produire des cathédrales législatives qui progressivement ligotent l’économie. Pas étonnant, si on peut compter plus de 10 000 lois, plus de 100 000 décrets sans compter les circulaires et autres arrêtés ministériels. Il faut y ajouter la réglementation territoriale (région, département, communauté de communes, commune).  Cette obésité de l’appareil politique génère aussi  celle de l’appareil administratif. Du coup, il ne faut pas s’étonner si la France est engluée, assommée, paralysée par la fiscalité d’une part, par les procédures bureaucratiques d’autre part. Il est évident que 12 ou 15 ministres seraient bien suffisants surtout si l’on recherche la cohérence et l’efficacité. En France, l’État est dirigé par quatre couches qui se superposent  et font évidemment souvent double emploi. Il y a d’abord la présidence de la république avec un peu moins d’un millier de salariés et collaborateurs. Il y a le Premier ministre qui lui aussi avec ces quelques centaines de conseillers qui  surveillent les ministères. Il y a les cabinets des ministres avec évidemment aussi des collaborateurs. Enfin les administrations centrales avec des milliers et des milliers de fonctionnaires. Le coût de fonctionnement de cet appareil politique et administratif est évidemment énorme mais le pire c’est que cela  génère un système bureaucratique qui explique  que la France soit l’un des pays les plus réglementés et à la fiscalité la plus élevée dans le monde.

Christine Lagarde au FMI : pour quoi faire ?

Christine Lagarde au FMI : pour quoi faire ?

 

D’une certaine manière Christine Lagarde est adulée par tout le monde aussi bien par les pays développés que par les pays émergents. Du coup sa reconduite à la tête du FMI ne semble guère faire de doute. Pourtant on peut sérieusement s’interroger sur ce qu’elle apporte réellement au FMI. Dans les grands médias cependant, en France comme à l’étranger, la question est taboue. La réalité pourtant c’est que Christine Lagarde n’apporte à peu près  rien d’original ou de dynamique à la tête du fonds monétaire international. Mais elle cultive surtout l’art de ne présenter strictement aucune aspérité et prend grand soin de ne répéter que d’évidentes banalités mais elle fait avec une telle distinction, une telle maîtrise qu’on en oublie qu’elle ne connaît pas grand-chose à l’économie. Alain Minc  disait d’ailleurs à son propos « son grand mérite c’est surtout de savoir lire les communiqués du ministère des finances ». Ce qu’elle fait maintenant au fonds monétaire international et avec un accent anglais qui rend jaloux la plupart des autres politiques dont l’accent est plus proche de celui de Yasser Arafat que de celui de la reine d’Angleterre. On attendrait pourtant autre chose du fonds monétaire international et surtout de sa directrice. En effet l’économie mondiale n’est pas encore totalement sortie de la crise née en 2008, elle court même le risque d’une nouvelle rechute. L’écroulement du prix des matières premières (donc des ressources des pays émergents producteurs) constitue une menace sérieuse pour les équilibres mondiaux, menace qui  qui s’ajoute à celle tout aussi sérieuse du net tassement de la croissance chinoise. Autre sujet d’inquiétude la guerre des monnaies engagées par nombre de banques centrales. Ces menaces et d’autres exigeraient du fond monétaire international une analyse un peu plus pertinente et plus dynamique. Mais la communauté internationale apprécie le consensus mou de Christine Lagarde qui ne remet à peu près rien en cause.

Un changement de gouvernement pour quoi faire ?

Un changement de gouvernement pour quoi faire ?

Les Français sont de moins en moins nombreux à souhaiter un  changement de gouvernement non  pas qu’ils soutiennent la politique de celui qui est en place (une politique contestée par 75 %)  mais simplement parce qu’ils ne voient pas l’intérêt de changer l’équipe actuelle. Par ailleurs les Français enquêtés ne souhaitent pas de changement de Premier ministre. Il  Faut donc s’attendre à une légère adaptation avec le départ de Laurent Fabius au conseil constitutionnel, l’élargissement du portefeuille de Macron et peut-être Sapin aux affaires étrangères. Un poste que Ségolène Royal souhaiterait bien occuper mais Hollande se méfie de ses frasques surtout dans un contexte géo politique relativement complexe voire dangereux. Il y a un an les Français étaient près de 80 % à souhaiter ce changement de gouvernement, ils ne sont plus que 54% favorables à ce scénario, rapporte un sondage BVA pour Orange et iTélé, publié ce samedi 23 janvier. Dans le détail, l’étude rapporte que les sympathisants FN (84%) et « Les Républicains » (66%) sont favorables à une écrasante majorité à un remaniement, les sondés « à gauche du PS » sont 55% à souhaiter un changement. En revanche, les deux tiers des sympathisants PS (67%) et EELV (52%) sont majoritairement opposés à un changement de gouvernement. Toutefois, le sondage rapporte que les Français excluent la possibilité d’un changement de Premier ministre, alors qu’ils étaient 69% à souhaiter son départ en mars 2014, au moment des élections municipales. A la question, « François Hollande devrait-il changer de Premier ministre ?« , 60% des sondés répondent non. Ainsi, ce scénario est rejeté par la quasi-totalité des sympathisants PS (85%) mais également par les deux tiers des sympathisants de droite (67%) et 64% pour les sondés proches des Républicains. Sans surprise, les sympathisants de « la gauche du PS » sont une majorité à désirer son départ de Matignon (54%), souhait qu’ils partagent avec 66% des personnes se disant proches du Front national. Enfin, dernier enseignement de l’étude et non des moindres, seuls trois ministres de l’actuel gouvernement bénéficient d’une opinion favorable : Emmanuel Macron (54% de « très bonnes opinions » ou « plutôt bonnes »), Bernard Cazeneuve (52%) et Jean-Yves Le Drian (52%). Les autres ministres suscitent des opinions plus contrastées ou clivantes, comme Christiane Taubira.

Des portiques dans les trains : pour quoi faire ?

Des portiques dans les trains : pour quoi faire ?

 

On peut s’interroger sur l’intérêt d’installer des portiques comme l’a décidé Ségolène Royal. Première observation ces portiques nouveaux concerneront Thalys donc des trains internationaux il n’est pas certain que les autres pays concernés desservis par Thalys décident de mettre en place de telles installations. D’une manière plus générale on peut se demander pourquoi mettre en place de tels portiques uniquement sur certains trajets internationaux. Les risques d’attentats sont sans doute aussi importants sur d’autres dessertes internationales, nationales ou locales. Il serait sans doute plus utile et plus efficace de réfléchir à une gestion globale des flux de voyageurs qui concernent 5 millions de personnes par jour en France notamment en modifiant les conditions d’accès dans l’égard. De toute manière un renforcement de la politique sécuritaire nécessitera des effectifs supplémentaires. La semaine dernière, la SNCF a remis au gouvernement un ensemble de propositions pour améliorer la sécurité des trains et des gares. «Le gouvernement m’a demandé un rapport, un rapport complet. (…) On l’a remis aux différents ministres concernés», avait alors indiqué, Guillaume Pépy, le président du directoire de la SNCF. Alors qu’il s’était montré réticent à cette proposition quelques jours après l’attentat déjoué du Thalys, préférant «trouver de vraies solutions» dans les gares, il s’est depuis engagé en faveur de cette mesure de sécurisation proposée par le gouvernement. «Tout le monde est favorable à ce que le Thalys devienne, comme l’Eurostar, un train dans lequel systématiquement il y a la fouille des bagages, et des portiques. Mais ce n’est pas gagné parce qu’il faut que nos collègues belges, hollandais et allemands donnent leur accord», avait alors déclaré Guillaume Pépy.

Un état d’urgence de trois mois pour quoi faire ?

Un état d’urgence de trois mois pour quoi faire ?

 

 

En l’état actuel de la loi de 1955 l’état d’urgence ne peut durer que douze jours au maximum. François Hollande souhaite étendre cette mesure d’exception à trois mois, suite aux attentats qui ont tué au moins 129 personnes à Paris et Saint-Denis, selon des parlementaires reçus à l’Élysée dimanche 15 novembre. Mais la question qui se pose n’est pas tellement la durée de cet état d’urgence mais son contenu.  aujourd’hui ce contenu est sans doute mal adapté à la lutte à mener contre le terrorisme actuel. Interdire la circulation de personnes, interdire des rassemblements ou même assigner des personnes en résidence n’est sans doute pas suffisant ;  il conviendra vraisemblablement de donner des pouvoirs d’intervention supplémentaire à la police, à la justice et à l’armée pour permettre d’une part une surveillance plus pointue et plus ample du territoire au-delà pour prévenir les risques d’attentats. C’est sur ce terrain que risque d’exploser la fragile unité nationale. Pour des questions idéologiques mais aussi pour des questions de stratégie électorale. L’opposition en effet n’entend pas donner l’occasion à Hollande de renforcer sa popularité, inversement Hollande ne va pas se priver d’utiliser le contexte pour crédibiliser sa candidature en 2017. Du coup le message sécuritaire et la stratégie qui devrait l’accompagner risque d’être brouillé par des préoccupations politiciennes. Pour l’instant on applique donc les dispositions d’un état d’urgence peu adapté à la situation. Cet d’urgence s’applique depuis samedi 14 novembre à minuit  »sur le territoire métropolitain et en Corse », d’après le décret daté de samedi paru au JO. Il permet aux autorités « d’interdire la circulation des personnes » et d’instituer « des zones de protection ou de sécurité » où le séjour des personnes est réglementé.  Un second décret a été adopté : il comporte des dispositions spécifiques applicables « à l’ensemble des communes d’Île-de-France », comme la possibilité d’assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre public », d’ordonner la fermeture provisoire de salles de spectacle ou encore la confiscation de certaines catégories d’armes. Plusieurs fois mis en œuvre durant la guerre d’Algérie, l’état d’urgence n’a été décrété que deux fois depuis : en 1985, en Nouvelle-Calédonie, lors des affrontements qui avaient alors touché l’archipel, et en 2005, face aux émeutes dans les banlieues, à l’initiative du gouvernement de Dominique de Villepin. En 2005, les mesures que permet l’état d’urgence ont été en fait peu appliquées : sept préfets ont pris des arrêtés de couvre-feu, et dans 23 départements, a été interdite la vente au détail de récipients transportables de carburant et de matières inflammables.

Air France: Royal favorable a un médiateur, pour quoi faire ?

Air France: Royal favorable a un médiateur, pour quoi faire ?

On se demande bien de quoi se mêle une nouvelle fois Ségolène Royale en proposant un médiateur à Air France ( ce que veulent  le SNPL et la CGT). C’est évidemment une manœuvre d’État pour trouver un compromis bâtard qui ne fera que retarder encore les restructurations indispensables. L’inénarrable Ségolène ,énarque de formation, ne peut s’empêcher d’étatiser  toute question économique et sociale. On connaît l’enjeu, apaiser provisoirement  les tensions, noyer les problèmes dans un compromis vaseux et reporter ainsi après 2017 l’examen des mutations à opérer pour sauver la compagnie aérienne. Une manière aussi de déresponsabiliser la direction de l’entreprise, de la discréditer aussi. Un médiateur peut être désigné pour favoriser la reprise du dialogue au sein d’Air France si celui-ci peine à se remettre en place après les violences commises lundi contre des membres de la direction de la compagnie aérienne, a estimé vendredi Ségolène Royal.   »Si c’est nécessaire, il faut le faire. Ce n’est pas la peine de traîner ou de laisser le dialogue se dégrader ou de rester dans un situation de blocage », a estimé la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, interrogée sur iTélé sur l’opportunité de désigner un médiateur dans le conflit social qui secoue Air France. La ministre, qui exerce la tutelle sur le secrétariat d’Etat aux Transports, avait déjà évoqué cette hypothèse mercredi, mais reste la seule membre du gouvernement sur cette position. « Si le dialogue est difficile à renouer compte tenu de ce qui s’est passé, les dirigeants de l’entreprise et les organisations syndicales peuvent très bien se mettre d’accord sur le nom d’un médiateur qui réunirait un accord de toutes les parties prenantes et qui pourrait contribuer à renouer le fil du dialogue », a précisé la ministre. « C’est quoi renouer le fil du dialogue? C’est déjà partager un accord sur l’évaluation de la situation. Et sans doute que cette étape-là a été trop précipitée », a-t-elle poursuivi.  « Il faut que les partenaires se mettent d’accord déjà sur le partage du diagnostic de la situation. (…) A partir de ce moment, on peut co-construire ensemble des solutions », a-t-elle ajouté. La confirmation d’un plan de restructuration menaçant à court terme 2.900 emplois avait donné lieu lundi à des débordements parfois violents. Air France a opté pour ce « plan B » alternatif au projet Perform prévu initialement, en raison de l’échec des négociations, acté le 30 septembre, avec les syndicats de pilotes sur de nouvelles mesures de productivité.

PS : un référendum sur l’unité de la gauche, pour quoi faire ?

PS :  un référendum sur l’unité de la gauche, pour quoi faire ?

 

On ce demande bien quel peut-être l’intérêt d’un référendum organisé par le PS sur la nécessité ou non de l’union de la gauche pour les élections régionales. Il est vraisemblable que les Français portent davantage d’intérêt aux propositions et aux capacités d’action des ces organisations politiques qu’à leur stratégie d’alliance. La question centrale est l’unité de la gauche oui mais pourquoi faire ? Surtout pour des  les élections régionales qui n’ont pas vraiment d’intérêt économique et social. Faut-il rappeler que l’enjeu de ces élections régionales visait  à réformer complètement l’organisation administrative en supprimant notamment les départements. Sous la pression du lobby des élus les départements ont été maintenus et on a simplement regroupé des régions. Une réforme finalement sabotée qui ne produira malheureusement que très peu de réduction de dépenses. Face au risque d’une déroute aux élections régionales, Jean-Christophe Cambadélis a donc annoncé samedi soir l’organisation par le PS d’un référendum auprès du «peuple de gauche», en octobre, en vue des régionales de décembre. Le parti souhaite savoir si les sympathisants de gauche sont favorables à une unité entre le PS et les autres partis de gauche.  «La question sera assez simple, vous le verrez dans quelques jours: elle portera sur “Oui ou non à l’unité dès maintenant pour les élections régionales?”», a indiqué le premier secrétaire du Parti socialiste devant la presse à l’issue du conseil national, le «parlement» du PS, réuni à la Mutualité. La question concerne l’unité aux deux tours, comme l’a précisé Jean-Christophe Cambadélis. Le référendum «se déroulera sur trois jours», du 16 au 18 octobre. «Il y aura à la fois des urnes sur chacun des marchés de France, où l’on pourra voter», a précisé le premier secrétaire du PS, mais aussi, à partir du vendredi «un site dédié qui permettra de voter en ligne». «C’est ouvert au peuple de gauche. La seule chose que l’on va demander, c’est qu’on laisse noms, prénoms, adresses et surtout mails», a détaillé Jean-Christophe Cambadélis, expliquant que «cela permettra d’avoir un minimum de contrôle». . Interrogé sur les doutes et les questionnements que ne manquera pas de soulever ce scrutin, le chef de parti a répondu: «Il est très important d’avoir la gauche rassemblée pour garder les régions. Donc, nous prenons notre risque.»

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

35 heures, une « fausse idée » (Macron)…alors on attend quoi ?

 

 

Curieux mais à droite et maintenant à gauche on fustige les 35 heures. Pour autant personne ne propose de les supprimer purement et simplement pourtant la déclaration de Macron, ministre de l’Economie à l’université d’été du Medef est sans ambiguïté. il a regretté, sans les nommer, les 35 heures. « La France a cru qu’elle irait mieux en travaillant moins, c’était de fausses idées ». Une évidence que pourtant la plupart des responsables politiques évite de remettre en cause notamment à gauche où les 35 heures sont considérées comme totem. La gauche se vante en effet  (en particulier Aubry bien sûr) que les 35 heures ont permis de créer 350 000 à 400 000 emplois. En fait un calcul très approximatif car il faudrait comparer avec le  nombre d’emplois créés à la même époque sans les 35 heures. Surtout il faut prendre en compte le nombre d’emplois qui ont été supprimés du fait de la perte de compétitivité de l’économie. Ce n’est sans doute pas un hasard si nous connaissons 5,5  millions de chômeurs aujourd’hui.  C’est la double peine pour la France, les 35 heures  ont engendré un cout budgétaire significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps. La Direction du budget a évalué ce coût des allègements de cotisations liés aux 35 heures  entre «11 et 13 milliards» par an depuis 2006 et à 12,8 milliards en 2013, dans le rapport parlementaire de décembre sur l’impact des 35 heures. Cette estimation est proche de celle de la Dares, qui avance pour sa part le chiffre de 12 milliards. Sur la période 2003-2013, la facture cumulée s’élève à 118,3 milliards d’euros, soit l’équivalent de près de quatre budgets annuels de la Défense… Ce calcul n’est cependant pas aisé à établir. Car les allégements Fillon (22,8 milliards en 2013) ont absorbé progressivement depuis 2003 toute une série de dispositifs, qui avaient pour objectif de réduire les charges sur les bas salaires (ristourne Juppé), puis d’accompagner le passage aux 35 heures (loi Robien en 1996, lois Aubry I et II en 1998 et 2000). À ce coût de 12,8 milliards, il faudrait ajouter celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, mise en place par Sarkozy en 2007 et supprimée par Hollande en 2012. La logique voudrait aussi que soit pris en compte l’impact de cette loi sur les créations d’emplois, qui ont des répercussions positives pour les caisses de l’État et de la Sécu. La Direction du budget juge trop hasardeux d’effectuer le calcul. L’Insee affirme que les 35 heures ont entraîné 350.000 créations de postes entre 1997 et 2002, un chiffre qui fait aujourd’hui consensus. Parallèlement, la RTT aurait entraîné la création de 53.000 emplois entre 2002 et 2005 dans le secteur public, essentiellement à l’hôpital, pour un coût de quelque 2 milliards en 2005, selon un rapport parlementaire de 2004. À cela s’ajoute le coût des heures supplémentaires (1,4 milliard en 2012, uniquement pour la fonction publique d’État). Et des jours stockés dans les comptes épargne-temps. Au-delà des aspects budgétaires, le bilan économique est encore plus difficile à établir et fait aussi l’objet de débats acharnés. Selon Michel Didier, président de l’institut Coe-Rexecode, c’est l’impact des 35 heures sur le coût salarial - la durée du travail a baissé mais pas les salaires - qui explique la perte de compétitivité de la France, comme en témoigne la baisse de la part des exportations françaises dans celles de la zone euro depuis le début des années 2000.

Hollande « des baisses d’impôts quoi qu’il arrive en 2016″, ben voyons !

Hollande « des baisses d’impôts quoi qu’il arrive en 2016″, ben voyons !

 

L e calendrier des promesses électorales s’accélèrent. Hier en conseil des ministres Hollande avait déclaré qu’il y aurait des diminutions d’impôts si la croissance augmentait. Aujourd’hui en visite électorale dans l’Isère, il annonce que cette diminution impôt interviendra quoi qu’il arrive En déplacement en Isère ce jeudi 20 août, le chef de l’État promet en effet des baisses d’impôts l’année prochaine, dont l’ampleur dépendra du niveau de la croissance. Une annonce évidemment de portée électorale dans la mesure où dans le même temps Hollande a aussi promis de rétablir les équilibres financiers notamment celui du budget alors qu’on sait  qu’avec la quasi-absence d’inflation les recettes fiscales vont mécaniquement diminuer, surtout avec une faible croissance, tandis que les dépenses elle vont continuer de croître. Acculé Hollande n’a d’autres solutions que de pratiquer la fuite en avant démagogique. C’est évidemment la course aux présidentielles de 2017 qui commence mais avec presque un an d’avance. Ce qui promet de la part de Hollande mais aussi de ses concurrents un beau concours général de démagogie pendant encore de très longs mois. Faute de résultats économiques et sociaux,  Hollande entame le chant  des promesses pour remonter la pente de son impopularité et ainsi tenter de ce qualifié pour le deuxième tour des présidentielles. 

De nouvelles mesures de sécurité routière : pour quoi faire ?

 

Comme souvent en France quand on constate qu’une législation est peu ou  mal appliquée, on en ajoute une autre qui ne sera sans doute pas mieux respectée. D’où cet empilement de dispositions réglementaires qui permet à la France de posséder des plus grandes cathédrales administratives du monde. Face à la dégradation de la sécurité routière, Valls a donc annoncé de nouvelles mesures pour la rentrée. Pourquoi de nouvelles mesures, il n’en sait  sans doute rien mais ce n’est pas l’effet qui compte mais l’écho médiatique. Il  ne s’agit pas d’agir mais de donner l’impression d’agir. Comme pour l’emploi, Valls reprend la malheureuse formule « inversion de la tendance ». Il serait pourtant temps de comprendre que la politique de sécurité routière complètement indigente du fait en particulier de l’absence de gouvernance. La philosophie des services de contrôle consiste à faire du chiffre et non à se  polariser sur les facteurs de risque. Exemple il est plus facile pour les brigades de gendarmerie de ce positionner au sein même de petit village dont  la circulation ne présente aucun risque que de se focaliser sur les lieux et véhicules de risques potentiels. On préfère additionner les infractions accessoires voire dérisoires que de contrôler les infractions graves qui demandent davantage de temps, de compétence  et de travail. Il conviendrait de vraiment réfléchi professionnaliser les services de contrôle dans sur une structure complètement dédiée et spécialisée dans le contrôle routier. Le gouvernement dévoilera donc à la rentrée de nouvelles mesures pour améliorer la sécurité routière, a déclaré vendredi Manuel Valls, au lendemain de l’annonce d’une hausse de 19,2% de la mortalité en juillet, avec 360 personnes tuées. En début de semaine, le Premier ministre avait annoncé la tenue d’un comité interministériel « à la sortie de l’été », après la parution d’extraits d’un rapport mettant en cause l’action de l’Etat en la matière. « De nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 1er juillet (…) il faut aller plus loin et nous aurons l’occasion d’annoncer un certain nombre de mesures nouvelles au comité interministériel », a dit Manuel Valls à la presse lors d’un déplacement à Avignon (Vaucluse). L’objectif, a-t-il souligné, est d’ »inverser la tendance » et de passer sous la barre des 2.000 morts par an d’ici 2020, un objectif fixé au début du quinquennat. Le Premier ministre a en outre appelé les usagers de la route à la « responsabilité », relevant que de nombreux accidents étaient causés ou favorisés par des comportements illicites. « L’Etat prend ses responsabilités mais chaque Français, chaque conducteur est aussi responsable de sa propre vie, de la vie des autres », a-t-il dit. Un peu plus tôt, de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait estimé que les mesures de sécurité seraient « vaines s’il n’y (avait) pas dans le pays une prise de conscience collective ».

 

 

Sécurité routière : un comité interministériel pour quoi faire ?

Sécurité routière : un comité interministériel pour quoi faire ?

Interpellé par la hausse des  accidents de  la route, le gouvernement a décidé à la hâte  une réunion d’un comité interministériel sur la sécurité routière avant la rentrée. Mais il est probable que le gouvernement décidera une nouvelle fois de légiférer en durcissant les normes mais sans conséquences sur sa politique de prévention et surtout de contrôle. La question en effet ne se pose pas en termes de nouvelles dispositions législatives mais en termes de gouvernance sur le terrain des forces chargées de la gestion de la sécurité routière. Or comme le dénoncent  les syndicats de police pour l’instant c’est surtout la politique du chiffre qui constitue la colonne vertébrale de la politique dans ce domaine. Du coup on privilégie le nombre d’infractions accessoire voire dérisoires au lieu de se focaliser sur les deux facteurs essentiels d’insécurité à savoir l’alcool et la vitesse. Sans parler de certaines drogues. De toute évidence, il y a un manque de volonté politique mais aussi de professionnalisme en matière de gestion de la sécurité routière. De ce point de vue,  il serait souhaitable que le gouvernement soit plus attentif aux propositions des différents acteurs notamment exprimés dans le cadre  du conseil national de la sécurité routière. Malheureusement la haute fonction publique considère toujours ce genre de conseil comme accessoire voire inutile. Se pose la question de la création d’un corps de contrôle uniquement affecté à la gestion de la sécurité routière alors que pour l’instant ce problème relève de différentes administrations, de différents ministères, de différentes forces de l’ordre.  Manuel Valls a donc annoncé la tenue « à la sortie de l’été » d’un comité interministériel de sécurité routière (CISR), qui ne s’est plus réuni depuis mai 2011, alors que la mortalité routière repart à la hausse« Nous tiendrons un comité interministériel à la sortie de l’été pour faire un point sur la mise en œuvre des mesures » annoncées le 26 janvier, a déclaré le Premier ministre, en déplacement avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ces déclarations interviennent au lendemain de la révélation par Le Journal du Dimanche d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) de juillet 2014, pointant notamment un manque de collaboration interministérielle.  »L’interministérialité semble reculer (…) L’interministérialité de la politique de sécurité routière doit s’appuyer sur la tenue périodique de comités interministériels de la sécurité routière et une collaboration interministérielle forte, notamment entre ministère de l’Intérieur et ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie« , affirmait le rapport.

Migrants Calais : « mobilisation supplémentaire » de la Grande-Bretagne : pour quoi faire ?

Migrants Calais : « mobilisation supplémentaire » de la Grande-Bretagne : pour quoi faire ?

En fait la mobilisation sur la question des migrants de Calais relève davantage de l’agitation que de la gestion politique. Dernière proposition en date de Cazeneuve qui a demandé des moyens supplémentaires à la Grande-Bretagne pour empêcher des migrants de s’y rendre. Conséquence il y aura encore davantage de migrants à Calais. Ce problème est évidemment ingérable car il faudrait empêcher ces migrants de partir de chez eux. Or s’ils quittent leur pays d’origine c’est parce que ces zones sont en prise avec  des problèmes de guerre ou de famine. Par ailleurs il faudrait aussi que l’Europe soit capable d’empêcher le franchissement de ses frontières. Or ces frontières sont de véritables passoires dans nombre de pays. En clair pour l’instant aucune solution humaine, politique  ou économique pour empêcher cette migration. Une migration considérée par les Européens comme le problème numéro un en raison de la crise actuelle. Cependant on ne saurait réguler les flux migratoires en tenant compte simplement de la conjoncture économique ou des replis nationalistes. De ce point de vue une réflexion reste à faire sur une problématique complexe traitée trop souvent de manière partielle et populiste. Malgré les signaux négatifs envoyés d’outre-Manche par le gouvernement de David Cameron, Bernard Cazeneuve demande à la Grande-Bretagne une  »mobilisation supplémentaire », face au problème des migrants de Calais. « Je pense qu’il faut aller au-delà » des efforts récemment consentis par les Britanniques dans la gestion de l’afflux des migrants, déclare le ministre dans un entretien au quotidien La Croix, précisant avoir « demandé à (son) homologue britannique (Theresa May) une mobilisation supplémentaire de ses services ».  Le ministre de l’Intérieur ajoute avoir « multiplié les contacts avec les Britanniques depuis plusieurs mois afin qu’ils s’impliquent davantage dans la gestion d’un problème qui les concerne tout autant que nous ». Il rappelle à cet égard, s’en félicitant, leur décision « d’investir quinze millions d’euros dans la sécurisation du port de Calais » et les dix millions supplémentaires pour celle du tunnel.

L’IAAF défend sa lutte antidopage : de quoi rire !

L’IAAF défend sa lutte antidopage : de quoi rire !

La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) qui défend sa politique anti dopage : il y a vraiment de quoi rire. Il faut d’abord rappeler que les statistiques de la fédération internationale n’ont pu être portées à la connaissance du public que grâce  à l’intervention d’un journaliste qui les a obtenu de manière frauduleuse. Des statistiques qui portent sur des contrôles effectués pendant 10 ans en possession de la fédération internationale et qui n’ont jamais été exploitées. En fait la fédération internationale comme toutes les autres fédérations est complices de la montée de ce dopage. En cause les intérêts économiques et politiques. Le sport est de venue une activité managée par le fric et les intérêts nationalistes. Seule un organisme réellement indépendant serait capable de procéder à des contrôles pertinents et à prononcer les sanctions nécessaires. Même l’agence mondiale anti-dopage  est incompétente du faîte de sa composition politique et administrative. L fédération internationale d’athlétisme  s’est toutefois défendue lundi de tout laxisme en matière de lutte antidopage face à la multiplication des appels à l’ouverture d’une enquête approfondie sur les dernières informations de presse en la matière. Le Sunday Times, à Londres, et le groupe allemand de radiodiffusion ARD/WDR ont rapporté dimanche s’être procuré des informations confidentielles de l’IAAF, fournies par un lanceur d’alerte, alimentant des soupçons de dopage à grande échelle dans le monde de l’athlétisme pendant de nombreuses années. « Il y a des allégations qui sont faites, aucune preuve. Nous voulons les étudier avec sérieux parce que dire que, dans l’athlétisme, entre 2001 et 2012, nous n’avons pas fait un travail sérieux, c’est risible », a déclaré à Reuters le président de l’IAAF, Lamine Diack, en réaction à ces informations. Celles-ci menacent le monde du sport de compétition d’un nouveau scandale international, quelques mois seulement après celui des accusations de corruption visant des responsables de la FIFA, la Fédération internationale de football, et à moins de trois semaines des championnats du monde d’athlétisme à Pékin. Selon le Sunday Times et ARD/WDR, des coureurs de fond soupçonnés de dopage ont remporté un tiers des médailles aux Jeux olympiques et aux championnats du monde au cours de la période concernée. Ces deux médias n’affirment pas que certains athlètes ont échoué aux tests antidopage mais seulement que les résultats des tests sanguins étudiés sont « anormaux », ce qui pourrait dans certains cas être le signe d’un dopage. Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a déclaré lundi s’être entretenu avec le directeur général de l’Agence mondiale antidopage (Ama), Craig Reedie, et faire pleinement confiance à l’Ama pour mener des investigations approfondies. »Je n’ai pas d’informations sur des allégations précises, quels athlètes, quelles compétitions sont concernées », a-t-il dit.

MH370: on cache quoi ?

MH370: on cache quoi ?

 

Curieuse cette injonction des juges d’instruction français qui « l’impératif de transparence » dû aux familles des victimes du vol MH370 lors d’une réunion organisée après la découverte de débris qui pourraient appartenir à l’appareil de la Malaysia Airlines. Il ne fait guère de doute que les débris retrouvés appartiennent à l’avion en cause. En effet de seule Boeing 777 ce sont scratchés l’un aux États-Unis,  l’autre après avoir était abattu par les russes. L’interrogation ne peut donc concerner que les causes de l’accident. Il s’agit en particulier de savoir si cet accident est technique ou si c’est est le résultat d’un attentat  L’avion, un Boeing 777 qui effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin, a disparu en mars 2014 avec 239 personnes à son bord. La rencontre avec les experts malaisiens avait lieu avant le début de l’analyse d’un morceau d’aile retrouvé la semaine dernière sur les rivages de l’île de La Réunion, qui doit avoir lieu à partir de mercredi à Toulouse. Etaient présents une quinzaine de personnes dont les trois juges d’instruction désignés pour mener l’enquête, le parquet et les enquêteurs français, les autorités malaisiennes dont un représentant de l’enquête de sécurité, le Bureau enquêtes et analyses et des représentants de l’Australie et de la Chine. « Le juge d’instruction a expliqué dans quel cadre procédural allait se faire l’expertise (et) a indiqué qu’il y avait un impératif de transparence pour les familles de victimes », a-t-on expliqué de source judiciaire. Le débris retrouvé dans l’est de La Réunion doit être analysé près de Toulouse, dans une antenne spécialisée dans l’aéronautique de la Direction générale de l’armement (DGA). Les autorités malaisiennes ont affirmé la semaine dernière que le débris, un flaperon, appartenait à un Boeing 777.  Un expert judiciaire en aéronautique a été désigné et va s’entourer d’autres experts, notamment de la DGA et du BEA, qui assisteront également à l’analyse. L’enquête de sécurité concerne sept pays : Australie, Malaisie, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Indonésie.

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