Archive pour le Tag 'quoi'

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C’est quoi les commerces non essentiels !

C’est quoi les commerces  non essentiels  !

 On a bien compris que le gouvernement avait décidé la fermeture dés samedi soir des restaurants, bars, discothèques. Il appelle aussi à la fermeture de tous les commerces non essentiels à la vie du pays. Le problème c’est qu’il n’y a aucune définition de ce qui est essentiel ou pas. D’ailleurs ce n’est pas un concept de pertinent car tout les commerces sont nécessaires à la vie du pays, ils participent à son activité économique, à l’emploi.

La question pertinente est celle de l’urgence ou non des produits et services commercialisés. Il faudrait pour cela les définir. Dès lundi et même dés dimanches, des commerces risquent d’être dans l’expectative la plus complète. En plus, le pouvoir alimente les contradictions en proposant voire en imposant un confinement le plus généralisé possible, l’interdiction des rassemblements et en même temps en incitant les électeurs à se rendre dans les urnes.

 Des bureaux de vote pourtant qui risque de se transformer en chambre d’incubation intense car on voit mal comment pourrait être désinfecté le lieu après chaque passage d’un électeur. Une attitude complètement contradictoire et irresponsable. D’ailleurs si responsable de région ont demandé le report de cette élection municipale.

« Tous les services essentiels à la vie de nos concitoyens resteront évidemment ouverts », a indiqué le Premier ministre.    

Seront notamment fermés les restaurants, cafés, cinémas, discothèques et commerces. Resteront en revanche ouverts les magasins et marchés alimentaires, les pharmacies, les stations essence, les banques, les bureaux de tabac et de presse. 

Si « les transports urbains continueront de fonctionner », le gouvernement exhorte les Français à limiter « leurs déplacements et en particulier à éviter les déplacements interurbains ».   

« Je le dis avec gravité: nous devons tous ensemble montrer plus de discipline dans l’application de ces mesures », a insisté Edouard Philippe, qui a consulté samedi le Conseil scientifique composé de dix experts.

« Ce que nous devons faire en ce moment, c’est tout simplement d’éviter au maximum de se rassembler, limiter les réunions amicales et familiales, n’utiliser les transports en commun que pour aller au travail et seulement si la présence physique au travail est indispensable, ne sortir de chez soi que pour faire ses courses essentielles, faire un peu d’exercice ou voter », a-t-il égrené. Comme si voter pour les municipales était un acte essentiel de survie économique et humaine du pays !  Sans doute le en même temps de trop de la part d’un gouvernement qui fait preuve d’un amateurisme stupéfiant.

 

Coronavirus: on attend quoi pour suspendre l’espace Schengen ?

Coronavirus: on attend quoi pour suspendre l’espace Schengen ?

 

 

Alors que la crise du virus chinois continue de s’étendre, les autorités se refusent toujours à envisager l’interdiction de la  mobilité des personnes  entre les foyers potentiels de la pandémie. Même avec la Chine, les relations ne sont pas contraintes. Ce sont seulement des compagnies aériennes qui suspendent leur vol à destination de la Chine et d’autres pays asiatiques. À l’intérieur de l’Europe il n’est pas question non plus d’envisager la suspension de l’espace Schengen. En clair , on attend que l’épidémie gagne en ampleur pour  prendre les mesures qui pourtant s’imposeraient sans doute. Pire, on va sans doute autoriser un match de football entre une équipe de Turin- la Juventus- et Lyon d’où un brassage de supporters qui peut évidemment comporter des risques. Tout rassemblement de très grands ampleur en effet paraît aujourd’hui particulièrement inopportun.

On pourrait s’interroger sur les raisons de cette politique. En effet,  il s’agit évidemment pour les autorités de rassurer les acteurs économiques en indiquant que la situation est sous contrôle. Le problème, c’est que la contagion s’étend et que les acteurs économiques eux-mêmes commencent à prendre la mesure de conséquences graves sur l ‘ activité. D’où hier un phénomène de panique dans les bourses qui devraient s’amplifier d’autant plus que les cotations depuis un an sont montées  au ciel de manière irresponsable.

On commence aussi à évaluer les énormes dégâts que provoque la désorganisation des chaînes d’approvisionnement et de distribution. Nombre de produits manufacturés étant en effet en totalité ou pour partie élaborés en Chine ou d’autres pays d’Asie.

Il est clair que la réplique des autorités n’est pas à la hauteur des enjeux  ni sur le plan sanitaire, ni sur le plan économique.

“Concernant les différents scénarios tels qu’une suspension coordonnée de Schengen, nous ne les envisageons pas pour le moment, mais nous travaillons à divers plans d’urgence”, a déclaré Janez Lenarcic, commissaire européen à la Gestion des crises, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Les restrictions de voyage dans l’espace Schengen doivent être proportionnées, coordonnées et fondées sur des preuves scientifiques, a quant à elle estimé Stella Kyriakides, commissaire à la Santé.

“Pour le moment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a pas recommandé de limiter les voyages ni le commerce”, a-t-elle souligné, ajoutant que des représentants de l’instance se rendraient mardi en Italie pour évaluer la situation.

 

Un rapport des gauchistes Solidaires ( sud) dénonce les conditions de travail des agents des finances publiques ! De quoi rire !

Un rapport des gauchistes  Solidaires ( sud) dénonce les conditions de travail des agents des finances publiques ! De quoi rire !

 

 

Il y a sans doute matière à rire mais aussi à pleurer avec ce rapport des gauchistes de Solidaires, premier syndicat à la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Un rapport repris par l’AFP sans doute en mal d’information et rediffusé dans les médias. Certes des agents des finances publiques travaillent comme dans d’autres secteurs, ceux  en contact avec le public peuvent être affrontés à des conflits. Mais de là à parler de souffrance ,de dégradation de la santé, il y a un pas qui permet d’atteindre le ridicule. Le plus burlesque c’est évidemment la présence de ce syndicat – en même temps  révolutionnaire- chez les fonctionnaires chargés de la gestion fiscale. Un peu le monde à l’envers.

On ne fera croire à personne que la misère des conditions sociales des agents des impôts ressemble à celle des mineurs d’ il y a 40 ou 50 ans. Finalement l’organisation gauchiste aux fondements trotskistes qui prônent la révolution s’est surtout implanté dans les secteurs très protégés de l’administration et des entreprises publiques. Et la stratégie révolutionnaire sert surtout à dissimuler le caractère corporatiste tout autant parfois que la paresse et l’incompétence.

Extrait du rapport

 

« Le syndicat gauchiste Tire la sonnette d’alarme. Hausse de 25% des situations de souffrance au travail entre 2011 et 2018, de 20% de la perte de confiance dans l’administration depuis 2017: les conditions de travail ne cesseraient de se dégrader dans les finances publiques. Le rapport assure que les réorganisations successives devant adapter les structures aux suppressions d’emplois se sont traduites par « un stress permanent », « une perte de confiance » des agents qui « restent très attachés à rendre un service public de qualité ».

« Depuis 2011 le nombre d’agents qui ont exprimé une situation de souffrance au travail est passé de 2.578 à 3.212, soit une hausse de 25%. Ceux ayant témoigné de violence au travail sont passés de 315 à 412, soit une hausse de 31% », précise l’enquête, qui synthétise plusieurs données dont un baromètre annuel interne à la DGFiP et des témoignages d’agents et de médecins. Par ailleurs, 76% des agents se disent « pessimistes » concernant leur propre avenir au sein de la DGFiP contre 55% en 2016.

Un rapport de la médecine de prévention en 2018 cité par le syndicat évoque « une charge de travail trop importante », « des injonctions paradoxales », un « manque de soutien technique et hiérarchique » notamment. Il recense une hausse de 20% des congés non-pris depuis 2015 équivalant à « 7.000 emplois équivalents temps plein (ETP) » et estime à « 260 ETP » le nombres d’heures supplémentaires non récupérées en 2018.

Une « crise sans précédent de confiance » selon l’un des auteurs, Vincent Drezet, qui déplore des « réformes brutales se succédant sans bilan, au sein d’une population vieillissante (50 ans de moyenne d’âge) qui pose la question du renouvellement des cadres ». Principale administration du ministère de l’Economie et des Finances, la DGFiP emploie environ 110.000 agents et a perdu 40.000 postes depuis 2002, 25.000 depuis 2008. Le ministère des Comptes publics a prévu la suppression de 5.800 postes supplémentaires entre 2020 et 2022 à Bercy, dont 4.800 sur son périmètre.

Le gouvernement prévoit de multiplier des « points de contact » dans les territoires ruraux et périurbains (maisons de service public, agents itinérants voire bus…) qui prendraient le relais des centres des finances publiques actuels. Ce nouveau réseau territorial est qualifié de « leurre » par les syndicats, qui dénoncent aussi la privatisation ou le transfert de certaines missions de la DGFiP, comme le recouvrement de l’impôt par les buralistes. »

La redevance audiovisuelle: pour quoi faire ?

La redevance audiovisuelle: pour quoi faire ?

On se demande bien quelle est la légitimité de la redevance audiovisuelle à l’heure de l’explosion de tous les supports d’information qui ringardise la télé, surtout publique. On objectera que la plupart des grands médias appartiennent  désormais aux financiers mais force est de constater que la télé publique continue d’être une  sorte de voix de son maître du gouvernement en place.

Malheureusement  Gérald Darmanin a confirmé aux Echos que la contribution à l’audiovisuel public restera appliquée à l’avenir. Il faudra donc toujours payer 139 euros par foyer en métropole et 89 euros dans les départements d’Outre-mer pour avoir le droit de regarder la télé. Pourtant, pendant le Grand Débat, le ministre de l’Action et des Comptes publics avait indiqué avoir proposé à Emmanuel Macron de supprimer l’impôt. Cette annonce est donc un aveu d’échec pour Gérald Darmanin. D’autant que le moment semblait propice.

En effet, l’exécutif poursuit la suppression progressive jusqu’en 2023 de la taxe d’habitation pour tous les Français. Hors, la contribution à l’audiovisuel public est collectée à l’automne sur le même avis d’imposition que la taxe d’habitation. Le gouvernement aurait donc pu faire d’une pierre deux coups… Se pose alors la question de la collecte de la redevance télé dans le futur. “L’option la plus probable consiste à adosser la redevance à l’impôt sur le revenu, mais cet réforme interviendra ultérieurement”, a précisé le ministre Darmanin aux Echos. Pour rappel, – en attendant la suppression définitive de la taxe d’habitation – tous les foyers assujettis à la taxe d’habitation et qui disposent d’un téléviseur ou d’un receveur télé doivent s’acquitter de la redevance télé.

 

 

Syrie: Un cessez-le-feu utile mais pour quoi faire ?

Un cessez-le-feu utile mais pour quoi faire ?

 

Le cessez- le feu constitue évidemment un bonne nouvelle, il convient de s’en réjouir a condition évidemment cela favorise un processus de paix. Or rien n’est sûr dans ce domaine. Puisque c’est un délai pour imposer  aux miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) de se retirer. Il ne s’agit pas d’un accord de cessez le feu entre les belligérants du terrain mais un accord entre les Etats-Unis et Erdogan. En gros, il est demandé aux forces kurdes d’abdiquer purement et simplement. Une hypothèse éventuellement envisageable avec des contreparties en termes d’autonomie et après des négociations directes avec la Syrie et/ou la Turquie. En fait, cet accord, encore une fois utile, vise surtout à répondre aux interrogations des opposants à Trump sur le sujet tant chez les démocrates que chez les républicains. L’instrumentalisation par Trump de ce cesse- le-feu est bien sûr ridicule quand il affirme  que cet accord allait “sauver des millions de vies”.

L’électroporation : c’est quoi

 

L’électroration  consiste à appliquer des impulsions de champ électrique ultracourtes et intenses aux cellules pour  faire entrer ou sortir des molécules de manière très efficace, précise et ciblée directement dans la cellule.

 

Une définition de Gazettelabo :

 
« L’électroporation présente de nombreux avantages sur les méthodes plus conventionnelles qu’elles soient chimiques ou biologiques. Cette méthode est facile à réaliser et ainsi parfaite ment reproductible, rapide, avec des rendements excellents, et surtout non toxique. Contrairement aux agents chimiques, I’électroporation n’altère pas ou peu la structure biologique de la cellule ciblée, ni son fonctionnement bio logique. Cette méthode permet égale ment de s’affranchir de vecteurs biologiques comme les virus qui peuvent présenter certains inconvénients.
La perméabilisation réversible de la membrane cellulaire soumise à champ électrique permet d’introduire toute sorte de molécules dans la cellule. Cette méthode s’est donc très vite développée pour la construction de vecteurs en transférant des gènes dans des bactéries, ou pour l’étude de l’activité cellulaire après introduction de métabolites, protéines, anticorps dans les cellules. L’électroporation s’est aussi révélée être une méthode de choix pour les manipulations génétiques des cellules de mammifères ou des embryons.
L’application d’un champ électrique peut également être le facteur déclenchant de phénomènes particuliers. Ainsi, la parthénogénèse peut être induite en stimulant un œuf non fécondé, et de la même façon, on peut faciliter la fécondation en appliquant un pulse au sperme (ce qui entraine une amélioration de la réaction acrosomique).

L’électrofusion
Lorsque des cellules soumises à un champ électrique sont en contact, elles peuvent fusionner, c’est l’électrofusion. Le contact cellulaire préalable peut être effectué par une manipulation mécanique ou, comme c’est en général le cas, par un champ électrique oscillatoire de haute fréquence et de basse intensité. Les possibilités offertes par l’électrofusion sont multiples. En effet, cette technique qui présente les mêmes avantages que l’électroporation est très utilisée dans l’agronomie, pour la fusion de protoplastes et la création de plantes résistantes à des maladies dûes à des champignons ou à des insectes. C’est également un outil extrêmement efficace pour la création d’hydridomes dans le cadre de la production d’anticorps monoclonaux. La production et le rendement de cellules hybridomes sont améliorés d’un facteur 100 par rapport aux techniques chimiques.

Electroporation et électrofusion sont des techniques d’une grande fiabilité et dont les applications concernent des domaines multiples. Il est également intéressant de souligner que l’électroporation ouvre la voie à de nombreuses autres possibilités. »

G7- Macron invite Poutine en France, pour quoi faire ?

G7- Macron invite Poutine en France, pour quoi faire ?

 

Discrédité au plan international pour avoir voulu devenir le président mondial, Macron ne sait plus trop quoi faire pour se donner uen stature internationale ; Après les mamours avec Trump, il vient d’être traité d’idiot par ce dernier. Sans doute pas une  raison pour se précipiter dans les bras de Poutine ( exclu du Gè), ce dictateur criminel qui se moque pas mal du nain français.

Emmanuel Macron reçoit lundi 19 août Vladimir Poutine au fort de Brégançon dans le Var. Au menu devrait figurer le conflit dans les régions séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine, qui a valu à la Russie, avec l’annexion de la Crimée, l’exclusion du G8 et des sanctions de l’UE. Ils aborderont également les crises internationales où la Russie joue un rôle crucial, en particulier la guerre en Syrie et les tensions entre Iran et États-Unis sur l’accord nucléaire. Pour autant il ne faut pas attendre de concessions de la part de Poutine seulement  un rapprochement des positions de la France et de la Russie sur l’Iran.

Les spécialistes de la Russie Galia Ackerman et Françoise Thom affirment, dans une tribune au « Monde », que la France n’a rien à gagner à être la « championne dans la complaisance à l’égard de Moscou ».

Tribune :

« Emmanuel Macron vient d’inviter Vladimir Poutine au fort de Brégançon, cinq jours avant l’ouverture à Biarritz du sommet du G7, le 24 août. La nouvelle tombe le jour où la police moscovite a arrêté plus de 1 300 manifestants venus protester contre le blocage des candidats d’opposition aux élections de la Douma municipale. Cette invitation vient après que la France a soutenu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe, présentée par la propagande du Kremlin comme un « triomphe » de Moscou. Et pour cause : la Russie a même fait adopter un texte qui rend plus difficile, à l’avenir, l’imposition d’éventuelles futures sanctions contre des pays membres. Que de chemin parcouru depuis le sommet du G20 à Brisbane, en novembre 2014, lorsque le président Poutine avait dû partir précipitamment, faute de trouver des interlocuteurs désireux de s’entretenir avec lui !

Ces succès de la politique poutinienne ne s’expliquent certes pas par un assouplissement de la politique russe ou des concessions quelconques dans aucun domaine. La Crimée est toujours occupée. Il y a eu l’affaire Skripal. Il y a eu l’arraisonnement des navires ukrainiens dans le détroit de Kertch. L’annexion rampante du Donbass se poursuit, maintenant que la Russie distribue à tour de bras des passeports russes aux habitants de toute cette région, et pas seulement des enclaves contrôlées par les séparatistes. La Russie continue à nier sa responsabilité dans la destruction du Boeing de la Malaysian Airlines. Enfin, elle ne cesse d’alourdir les mesures répressives à l’encontre de sa propre population.

L’affaissement de l’Europe devant la politique agressive de Moscou s’explique donc uniquement par l’efficacité des méthodes employées par le Kremlin, les seules auxquelles croit Vladimir Poutine : l’argent et l’intimidation. Le gouvernement russe est prêt à mettre ses citoyens sur la paille pour pouvoir disposer d’immenses flux financiers, qu’il utilise afin de réaliser ses ambitions de politique étrangère, surtout en Europe. Le reste va à un formidable programme d’armement car, en Russie, on est bien conscient que la séduction n’est vraiment efficace que combinée à l’intimidation.

 

Le président Poutine se sent le vent en poupe. Dans une interview récente au Financial Times, il claironnait que les Occidentaux eux-mêmes étaient en train de se convaincre de la faillite du libéralisme. L’invitation du président Macron, qui prétend incarner le progressisme en Europe, ne peut que le conforter dans ses vues. »

 

 

Macron invite Poutine en France, pour quoi faire ?

Macron invite Poutine en France, pour quoi faire ?

 

Discrédité au plan international pour avoir voulu devenir le président mondial, Macron ne sait plus trop quoi faire pour se donner uen stature internationale ; Après les mamours avec Trump, il vient d’être traité d’idiot par ce dernier. Sans doute pas une  raison pour se précipiter dans les bras de Poutine, ce dictateur criminel qui se moque pas mal du nain français.

Alors qu’Emmanuel Macron doit recevoir son homologue russe au fort de Brégançon avant le G7 de Biarritz, les spécialistes de la Russie Galia Ackerman et Françoise Thom affirment, dans une tribune au « Monde », que la France n’a donc  rien à gagner à être la « championne dans la complaisance à l’égard de Moscou ».

Tribune :

« Emmanuel Macron vient d’inviter Vladimir Poutine au fort de Brégançon, cinq jours avant l’ouverture à Biarritz du sommet du G7, le 24 août. La nouvelle tombe le jour où la police moscovite a arrêté plus de 1 300 manifestants venus protester contre le blocage des candidats d’opposition aux élections de la Douma municipale. Cette invitation vient après que la France a soutenu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe, présentée par la propagande du Kremlin comme un « triomphe » de Moscou. Et pour cause : la Russie a même fait adopter un texte qui rend plus difficile, à l’avenir, l’imposition d’éventuelles futures sanctions contre des pays membres. Que de chemin parcouru depuis le sommet du G20 à Brisbane, en novembre 2014, lorsque le président Poutine avait dû partir précipitamment, faute de trouver des interlocuteurs désireux de s’entretenir avec lui !

Ces succès de la politique poutinienne ne s’expliquent certes pas par un assouplissement de la politique russe ou des concessions quelconques dans aucun domaine. La Crimée est toujours occupée. Il y a eu l’affaire Skripal. Il y a eu l’arraisonnement des navires ukrainiens dans le détroit de Kertch. L’annexion rampante du Donbass se poursuit, maintenant que la Russie distribue à tour de bras des passeports russes aux habitants de toute cette région, et pas seulement des enclaves contrôlées par les séparatistes. La Russie continue à nier sa responsabilité dans la destruction du Boeing de la Malaysian Airlines. Enfin, elle ne cesse d’alourdir les mesures répressives à l’encontre de sa propre population.

L’affaissement de l’Europe devant la politique agressive de Moscou s’explique donc uniquement par l’efficacité des méthodes employées par le Kremlin, les seules auxquelles croit Vladimir Poutine : l’argent et l’intimidation. Le gouvernement russe est prêt à mettre ses citoyens sur la paille pour pouvoir disposer d’immenses flux financiers, qu’il utilise afin de réaliser ses ambitions de politique étrangère, surtout en Europe. Le reste va à un formidable programme d’armement car, en Russie, on est bien conscient que la séduction n’est vraiment efficace que combinée à l’intimidation.


Le président Poutine se sent le vent en poupe. Dans une interview récente au Financial Times, il claironnait que les Occidentaux eux-mêmes étaient en train de se convaincre de la faillite du libéralisme. L’invitation du président Macron, qui prétend incarner le progressisme en Europe, ne peut que le conforter dans ses vues. »

 

« Pour un déontologue du gouvernement » : pour quoi faire

« Pour un déontologue du gouvernement » : pour quoi faire

On se demande bien pourquoi certain nombre de personnalités et d’élus demandent que soient mises en place un poste de déontologue au  gouvernement. C’est évidemment une tentative de réponse au dérapage de Rugy pris les mains dans le pot de confiture. La question se pose de savoir si les membres du gouvernement ont besoin d’un déontologue (une sorte de flic de la morale) mais plutôt d’un psychologue voire d’un psychiatre. En effet trop nombreux sont ceux qui enivrés par le parfum oublie  l’intérêt général et non au profit de leur intérêt particulier et de leur ego. S’il fallait un déontologue au gouvernement, un autre serait bien utile à l’Élysée compte tenu du comportement du président de la république. Par ailleurs la nomination d’un homme seul pour freiner  les dérives des politiques parait bien dérisoire. Preuve la déontologue de l’Assemblée nationale n’avait guère influencé de Rugy. Pas étonnant d’ailleurs car la déontologue en cause avait été nommée par ledit de Rugy ! L’Observatoire de l’éthique publique (OEP) préconise cependant  la création d’un poste de déontologue du gouvernement, au lendemain de l’affaire Rugy. Dans une tribune publiée dans le JDD, les signataires demandent au Premier ministre Edouard Philippe, de publier très rapidement un décret dans ce sens. Un pas supplémentaire vers la transparence, complémentaire à la circulaire du 23 juillet 2019 relative à l’exemplarité des membres du gouvernement. Ils rappellent également l’existence d’un organe en charge de la déontologie dans toutes les autres institutions législatives et judiciaires. Au niveau du pouvoir législatif, le Sénat a créé un comité de déontologie en 2009 avant que l’Assemblée nationale ne nomme son propre déontologue en 2011. Au niveau du pouvoir judiciaire, les magistrats ont dû se doter d’un collège de déontologie depuis 2016, imitant leurs collègues des juridictions financières (2006) et administratives (2012). De même, à la suite de la loi du 20 avril 2016 et d’un décret du 10 avril 2017, le communes, les régions, les départements, les administrations centrales et déconcentrées comme les établissements publics ont-ils été appelés à désigner des référents déontologues en leur sein. Bref, pour mettre fin au dérapage personnel des responsables, on propose la nomination sorte de curé laïc. Or la  vraie question qui se pose c’est celle du contrôle démocratique du pouvoir en place à tous les échelons car trop souvent une fois élue les responsables se laissent non seulement aller à certaines dérives mais surtout bafouent  des engagements formulés lors des campagnes électorales. Ce contrôle démocratique ne peut être effectué que par un renforcement de la concertation et un autre contenu de la démocratie.

Signataires René Dosière, président de l’Observatoire de l’éthique publique ; Laurianne Rossi et Johanne Saison, vice-présidentes de l’Observatoire de l’éthique publique ; Matthieu Caron, directeur général de l’Observatoire de l’éthique Publique ; Jean-François Kerléo, directeur scientifique de l’Observatoire de l’éthique publique ; Mathias Amilhat, université de Toulouse ; Emmanuel Aubin, université de Poitiers ; Géraldine Bannier, députée ; Christine Pires-Beaune, députée ; François Benchendikh, Sciences Po Lille ;  Sébastien Benetullière, université de Lyon-III ; Olivier Costa, Sciences Po Bordeaux ; Charles de Courson, député ; Karima Delli, députée européenne ; Stella Dupont, députée ; Vincent Dussart, université de Toulouse ; Jean-Michel Eymeri-Douzans, Sciences Po Toulouse ; Arezki Ferdjoukh, chargé des relations institutionnelles de l’Observatoire de l’éthique publique ; Elsa Forey, université de Dijon ; Abel François, université de Lille ; Aurore Granero, université de Bourgogne ; Béatrice Guillemont, université de Toulouse ; Régis Juanico, député ; Remi Lefebvre, université de Lille ; Elina Lemaire, université de Bourgogne ; Jean-Marie Massonnat, trésorier de l’Observatoire de l’éthique publique ; Pierre Morel-A-L’Huissier, député ; Éric Phélippeau, université de Paris-Nanterre ; Romain Rambaud, université de Grenoble ; Antoine Som, secrétaire général de l’Observatoire de l’éthique publique ; Lucie Sponchiado, université Paris Est-Créteil ; Thibault Tellier, Sciences Po Rennes ; Pauline Türk, université Nice Sophia Antipolis ; Cécile Untermaier, députée ; Élise Untermaier-Kerleo, université Lyon-III ; Antoine Vauchez, université Paris-I Panthéon-Sorbonne ; Jean-Luc Warsmann, député ; Franck Waserman, université du Littoral Côte d’Opale ; Sofia Wickberg, Sciences Po Paris ; Fabien Gouttefarde, député ; Nicolas Kaciaf, Sciences Po Lille.

Poutine invité en France, pour quoi faire ?

Poutine invité en France, pour quoi faire ?

 

Discrédité au plan international pour avoir voulu devenir le président mondial, Macron ne sait plus trop quoi faire pour se donner uen stature internationale ; Après les mamours avec Trump, il vient d’être traité d’idiot par ce dernier. Sans doute pas une  raison pour se précipiter dans les bras de Poutine, ce dictateur criminel qui se moque pas mal du nain français.

Alors qu’Emmanuel Macron doit recevoir son homologue russe au fort de Brégançon avant le G7 de Biarritz, les spécialistes de la Russie Galia Ackerman et Françoise Thom affirment, dans une tribune au « Monde », que la France n’a donc  rien à gagner à être la « championne dans la complaisance à l’égard de Moscou ».

Tribune :

« Emmanuel Macron vient d’inviter Vladimir Poutine au fort de Brégançon, cinq jours avant l’ouverture à Biarritz du sommet du G7, le 24 août. La nouvelle tombe le jour où la police moscovite a arrêté plus de 1 300 manifestants venus protester contre le blocage des candidats d’opposition aux élections de la Douma municipale. Cette invitation vient après que la France a soutenu la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe, présentée par la propagande du Kremlin comme un « triomphe » de Moscou. Et pour cause : la Russie a même fait adopter un texte qui rend plus difficile, à l’avenir, l’imposition d’éventuelles futures sanctions contre des pays membres. Que de chemin parcouru depuis le sommet du G20 à Brisbane, en novembre 2014, lorsque le président Poutine avait dû partir précipitamment, faute de trouver des interlocuteurs désireux de s’entretenir avec lui !

Ces succès de la politique poutinienne ne s’expliquent certes pas par un assouplissement de la politique russe ou des concessions quelconques dans aucun domaine. La Crimée est toujours occupée. Il y a eu l’affaire Skripal. Il y a eu l’arraisonnement des navires ukrainiens dans le détroit de Kertch. L’annexion rampante du Donbass se poursuit, maintenant que la Russie distribue à tour de bras des passeports russes aux habitants de toute cette région, et pas seulement des enclaves contrôlées par les séparatistes. La Russie continue à nier sa responsabilité dans la destruction du Boeing de la Malaysian Airlines. Enfin, elle ne cesse d’alourdir les mesures répressives à l’encontre de sa propre population.

L’affaissement de l’Europe devant la politique agressive de Moscou s’explique donc uniquement par l’efficacité des méthodes employées par le Kremlin, les seules auxquelles croit Vladimir Poutine : l’argent et l’intimidation. Le gouvernement russe est prêt à mettre ses citoyens sur la paille pour pouvoir disposer d’immenses flux financiers, qu’il utilise afin de réaliser ses ambitions de politique étrangère, surtout en Europe. Le reste va à un formidable programme d’armement car, en Russie, on est bien conscient que la séduction n’est vraiment efficace que combinée à l’intimidation.


Le président Poutine se sent le vent en poupe. Dans une interview récente au Financial Times, il claironnait que les Occidentaux eux-mêmes étaient en train de se convaincre de la faillite du libéralisme. L’invitation du président Macron, qui prétend incarner le progressisme en Europe, ne peut que le conforter dans ses vues. »

 

Une Agence nationale de la cohésion des territoires : pour quoi faire ?

Une  Agence nationale de la cohésion des territoires : pour quoi faire ?

 

 

 

A priori, Il paraît pour le moins curieux de créer une agence nationale (ANCT, Agence nationale de la cohésion des territoires ) pour favoriser le développement et la cohérence des territoires. On sait que la France souffre d’une centralisation extrême et que la responsabilité des structures locales demeure réduite. D’ailleurs sur deux nombreux champs d’activité économique, sociaux  ou sociétaux, c’est encore le préfet qui décide en dernier ressort. Une différence de taille avec peut se passer dans d’autres pays comparables comme l’Allemagne ou encore l’Espagne. En France, on crée une administration étatique supplémentaire pour favoriser le développement local. Une curieuse manière de favoriser la décentralisation. De toute manière l’agence demeurera sous la tutelle de l’État ;  pire, le préfet sera le représentant local de l’agence. L’ANCT se veut «un guichet unique» vers lequel pourront se tourner les élus locaux, porteurs de projets, qui se retrouvent souvent à l’heure actuelle dans «un maquis administratif», selon Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires. La future agence englobera le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), l’Agence du numérique et l’Établissement public d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (Epareca). Pour la gouvernance de l’agence, le Sénat avait instauré la parité entre représentants de l’Etat et élus locaux, mais l’Assemblée a rétabli la majorité pour l’Etat. Au Palais Bourbon, les élus Libertés et territoires ont redit leur mécontentement quant à un «schéma jacobin» et ont voté majoritairement contre la proposition de loi, tout comme les élus PCF et LFI. Socialistes et LR se sont abstenus, jugeant qu’elle n’était «pas à la hauteur des ambitions et des attentes des élus locaux», tandis que députés LREM, MoDem et UDI se sont prononcés pour.

Le deuxième Conseil de défense écologique : pour quoi faire ?

Le deuxième Conseil de défense écologique : pour quoi faire ?

On sait que la France est plus prolixe en matière de discours et de création de machin administratif qu’en matière de mesures efficaces pour lutter contre la dégradation environnementale. Récemment a été créé un conseil de défense écologique qui réunit notamment les principaux ministres concernés. Une structure qui fait doublon avec beaucoup d’autres notamment aussi le récent Haut conseil pour le climat, lequel par parenthèse vient de souligner l’insuffisance des mesures prises par l’État. Pourquoi un haut conseil ? Si on comprend que ce concept soit utilisé pour la défense compte tenu souvent de l’urgence des réflexions et des décisions, il n’en va pas de même pour l’écologie dans la prise en compte doit s’inscrire sur le long terme. Chaque secteur d’activité, chaque champ d’intérêt général pourrait aussi justifier la création d’un Haut conseil. La vérité c’est qu’il s’agit simplement d’une réunion interministérielle sur l’écologie comme il en existe sur nombre d’autres champs économiques ou sociaux au sens large. Notons d’ailleurs que le premier au conseil de défense écologique qui s’est tenue le 23 mai n’avait pas décidé grand-chose,  se contentant de rappeler des banalités ou des choses déjà entendues 1000 fois. On avait surtout entendu parler de la création de cet autre machin : le conseil de participation citoyenne, organisme national composé de 150 citoyens tirés au sort est placé sous l’aile du conseil économique social et environnemental. C’est ce conseil de citoyens qui doit révolutionner la politique environnementale aux dires du gouvernement, il doit notamment dire  s’il faut par exemple rétablir la taxe carbone ! La vérité c’est que tout cela relève du cirque médiatique, que les discours succèdent, les hauts conseils s’ajoutent aux conseils mais que concrètement l’environnement se dégrade. Et ce n’est pas l’accord commercial passé, le Mercosur, entre l’union européenne et les pays d’Amérique du Sud qui va encore améliorer la situation. Car cela va contribuer à créer encore davantage de flux parasites qui dégradent  le climat et même la santé.

Marion Maréchal invitée au MEDEF : pour quoi faire ?

Marion Maréchal invitée au MEDEF : pour quoi faire ?

 

 

 

 

Difficile pour le patronat français de se débarrasser de cette vieille tradition ultra droitière. On se demande en effet qu’elle est l’intérêt pour une organisation patronale comme le Medef d’inviter à son congrès Marion Maréchal Le Pen qui sans doute représente un certain courant d’idées mais pour l’instant ne préside qu’un institut de formation plus ou moins bidon et à moitié vide. Pas vraiment un responsable de parti, pas vraiment un expert des questions économiques et sociales, pas vraiment non plus une philosophe plutôt une idéologue. La nouvelle de son invitation  a eu l’effet d’une bombe parmi les concernés. Certains députés de la majorité, dont Olivia Grégoire, Roland Lescure et Coralie Dubost, qui devaient participer à l’université d’été, ont préféré y renoncer. «Elle n’est élue à rien. Et je ne suis pas certain que sa petite entreprise mérite tant d’honneur. Si le Medef confirme cette invitation, ce sera sans moi», prévient Roland Lescure, sur Twitter. Laurence Parisot, ancienne patronne du Medef, qui avait consacré un ouvrage à la montée de l’extrême droite en France a, elle aussi, réagi sur le réseau social. «Si cette information est exacte, c’est très grave», a-t-elle déclaré.

Marion Maréchal, quant à elle, aurait donné son «accord de principe» pour participer au débat, «dans l’attente des modalités de celui-ci». Côté Medef, si on ne nie pas l’invitation faite à l’ex-parlementaire, on tempère l’information. «Nous avons sollicité 280 personnalités, dont des personnes issues de l’extrême droite, et de l’extrême gauche, dans l’idée d’organiser un débat sur le populisme», détaille au Figaro la présidence du Medef. «Mais le programme ne sera finalisé qu’à la mi-août».

 

Un Conseil de l’ordre des journalistes : pour quoi faire ? Pour rétablir la censure ?

Un Conseil de l’ordre des journalistes : pour quoi faire ? Pour rétablir la censure ?

Le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O invite les journalistes à créer un conseil de l’ordre. Pour quoi faire ? Pour mettre de l’ordre évidemment puisque c’est la fonction de ce type d’organisme. Officiellement,  il s’agirait de lutter contre les fausses nouvelles distillées en France par des supports médiatiques sous influence étrangère. En fait,  il y a longtemps que le pouvoir actuel cherche d’une manière ou d’une autre à installer des formes de censure pour mettre encore davantage sous tutelle l’information. Des conseils de l’ordre existent dans certaines professions et pas dans d’autres. On se  demande bien pourquoi par exemple un conseil de l’ordre des masseurs kinésithérapeutes et pas un conseil de l’ordre des bouchers charcutiers ou des podologues. De toute façon, même l’honorable conseil des médecins est très critiqué  pour ses positions relativement réactionnaires. On doit bien sûr toujours se méfier quand un État se met en tête directement ou indirectement de mettre de l’ordre. Organiser un secteur, réguler ses conditions d’exercice c’est autre chose que d’imposer un ordre. Dans le domaine des fausses nouvelles,  la frontière entre ce qui est exact et ce qui ne l’est pas  peut être mince. Une fausse nouvelle d’aujourd’hui peut se révéler exact demain et inversement. Par exemple les soupçons  qui pèsent sur Sarkozy aujourd’hui dans plusieurs affaires politiques ou financières ne sont pas contestés quand hier ils  pouvaient l’être. Il en sera de même pour Macron le moment venu quand on saura  par exemple quelles sont ces généreux donateurs qui ont financé sa campagne ( affaire en cours enliser dans les sables de l’information judiciaire),  quand on saura par exemple ce qu’il a fait des millions gagnés chez Rotchild, quand on saura quelle affaire il a pu traiter pour gagner autant en si peu de temps. La justice se réveillera sans doute quand Macron ne sera plus président de la république. Ce qui est à craindre dans le cadre du régime autocratique que met en place Macron,  c’est une tentative d’organiser la police de l’information. Certes on comprend qu’il faille combattre les intoxications venues de l’extérieur est destinées à peser sur la démocratie française. Par contre on doit sans doute se montrer très dubitatif face à la déclaration abrupte du secrétaire d’État au numérique. “Je considère qu’il doit y avoir un Conseil de l’ordre des journalistes, des journalistes entre eux, qui prennent des décisions et qui disent à l’Etat : ‘vous devez retirer l’agrément de tel ou tel ‘canard’, mettre des avertissements’.”Ce rapport propose aussi qu’en cas de manquement éthique ou déontologique, le même conseil pourra émettre “des avis qui pourraient être rendus publics». A ses yeux, il ne revient pas à l’Etat de sanctionner les médias diffusant de fausses nouvelles. “Mais à un moment, devant la menace contre la démocratie, on le fera”, a-t-il poursuivi. “Ce sera le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) ou une autorité indépendante qui va décider ce qu’est une infox ou pas.”. Bref une régulation à la chinoise de l’information. Pourquoi pas dans  la même veine aussi une durée illimitée pour le mandat du président comme en Chine ? Les journalistes feraient bien de ce réveiller un peu vis-à-vis de l’atteinte possible à la liberté d’expression d’autant que 80 % de la presse est déjà sous influence des financiers et autres industriels qui soutiennent Macron

Blockchain et cryptomonnaies : une régulation européenne pour quoi faire ?

Blockchain et cryptomonnaies : une régulation européenne pour quoi faire ?

 

 

La blockchain est une technique sans intermédiaires qui permet de transmettre des informations par blocs et qui normalement est inviolable. Une technique uniquement régulée par sa propre loi (code algorithmique). Les informations peuvent être de différentes natures et pratiquement concerner la totalité des  espaces économiques ou sociaux. Évidemment sont concernées les cryptomonnaies et les crypto actif comme le bitcoin. La France voudrait intervenir pour une régulation à l’échelle européenne voir au-delà d’après le ministre de l’économie “Je vais (…) proposer à mes homologues européens la mise en place d’un cadre unique de régulation des cryptoactifs inspiré de l’expérience française (…) au niveau européen”, a précisé le ministre français de l’Economie et des Finances lors d’une conférence sur la “blockchain” à Bercy. Cela permettrait d’aboutir à “un marché unique de la ‘blockchain’ comme il existe d’autres marchés uniques dans d’autres domaines”, a-t-il estimé. Finalement la technique de scène est un peu comme la technique Internet elle n’a guère de frontières et on voit mal l’intérêt et l’efficience d’une régulation seulement nationale ou même européenne. Par ailleurs le ministre vise sans doute essentiellement le secteur financier afin de distinguer l’usage de la blockchain à usage à des fins de transactions financières, des cryptoactifs. La loi Pacte, adoptée définitivement la semaine dernière, met en place un cadre juridique pour les émissions de cryptomonnaies (ICO, ou offres initiales de jetons). Ce système, visant à protéger les épargnants et rassurer les investisseurs, repose sur la délivrance d’un agrément par l’Autorité des marchés financiers (AMF), pour les émetteurs volontaires. Il est cependant vraisemblable que les crypto menées ne vont pas demeurer dans l’espace marginal qu’elles occupent aujourd’hui et qu’une ou plusieurs d’entre elles pourraient un jour concurrencer les grands menés comme le dollar ou l’euro. La récente chute du bitcoin ne discrédite pas les crypto menées par l’avantage que le dollar ou d’autres qui reposent pour une grande partie sur du vent et de l’endettement. On peut leur reprocher leur cale caractère énergie énergivore mais pas la confiance qui constitue la base du système. Contrairement à d’autres monnaies qu’on prête curieusement par exemple à des taux négatifs  et qui constitue en fait des monnaies de singe.

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