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Carlton-DSK : tout ce cirque pour quoi ?

Carlton-DSK : tout ce cirque pour quoi ?

 

On trouvera sans doute peu de personnes pour trouver des excuses à DSK à propos de ses frasques. Pour autant l’affaire du Carton de Lille sent  le coup monté médiatique. Sans approuver les faits, on peut s’étonner que cette histoire occupe la une de l’actualité. Un peu come si la justice voulait comme la politique se mettre en scène. La justice est paraît-il débordée (ce qui n’est pas faux quand on sait que certains dossiers politico financiers trainent depuis 20 ans !) mais là elle trouve temps pour  mobiliser police et justice pour une affaire de prostitution finalement assez banale. Il ya même fort à penser qu’en l’état des preuves tout finira en eau de boudin surtout pour DSK. Il ne s’agit pas de donner raison à DSK mais l’affaire ne mérite pas un tel cirque médiatique comme l’indique dalleurs un avocat d’as le JDD. A  moins que la justice ait voulu prouvé son autorité et son indépendance en tirant sur une ambulance. Si vraiment certains juges d’instruction disposent de temps libres qu’ils se focalisent par exemple sur les filières terroristes !

INTERVIEW – Éric Dupond-Moretti, avocat de David Roquet, poursuivi pour proxénétisme aggravé et escroquerie, estime que la présence de DSK parmi les 14 accusés pousse les juges à étendre « la notion de client à celle de proxénète ».

La cour d’appel a confirmé l’analyse des juges que vous avez combattue pendant trois ans. C’est donc bien le procès d’un proxénétisme mondain qui débute demain?
Au bénéfice d’un texte flou, on a étendu la notion de client à celle de proxénète. C’est une première en France! Tout cela parce qu’il s’agit de M. Dominique Strauss-Kahn. Il y a un proxénète revendiqué dans cette affaire, Dominique ­Alderweireld, qui vit dans un pays où les bars à hôtesses sont tolérés. Pour le reste, soyons sérieux : ces hommes sont avant tout des clients. Ils auraient ainsi favorisé, aidé, protégé la prostitution d’autrui… Ils risqueraient jusqu’à dix ans de prison. Il faut aller jusqu’au bout de cette logique : la patronne du café qui prépare un chocolat chaud tous les matins à une prostituée est donc une proxénète? Puisqu’elle permet à la dame d’exercer son métier dans de bonnes conditions…

Selon vous, les juges auraient renvoyé 14 personnes devant le tribunal pour « se faire » DSK?
Marcel, routier de son état, s’arrête sur un parking d’autoroute à proximité de Lille, il fait venir deux jeunes femmes qu’il rémunère et invite son copain Gaston à monter dans sa cabine. Quel juge va le mettre en examen pour proxénétisme? Aucun. Je crois que pour comprendre cette instruction, il faut quitter le domaine du droit.

Cette affaire ne se déroule pas sur un parking mais dans des palaces, entre Paris et New York. Une organisation plus sophistiquée, tout de même…
Parce qu’il y a plus d’argent. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une affaire de copains qui s’offrent du bon temps. Les juges avaient dans l’une des armoires de leur bureau la caricature de Dominique Strauss-Kahn. Mon client l’avait en ligne de mire pendant un de ses interrogatoires. On avait oublié de fermer la porte. Cela donne une idée de l’esprit dans lequel ont travaillé les magistrats. Oui, je pense qu’on veut « se faire » DSK. Et son entourage a été emporté avec lui dans cette folie.

«C’est le retour du puritanisme le plus abject»

Votre client David Roquet est concerné au premier chef puisqu’il a payé des prostituées, des chambres d’hôtel, des billets d’avion sur le compte de son entreprise.
Je réserve la défense de mon client pour le tribunal. Ce n’est pas très « tendance » mais je respecte la justice et le droit, moi. Je peux juste vous dire « qu’il a fait ce qu’il a fait » parce qu’il évoluait dans un milieu où « cela se faisait ». Il n’a pas inventé le recours aux escort-girls dans le secteur du bâtiment. Et pourtant il paie le prix fort. Le groupe Eiffage l’a licencié pour mettre un cordon sanitaire entre lui et l’entreprise. Quelle hypocrisie…

Quand l’affaire du Carlton éclate, Strauss-Kahn est déjà terrassé par les accusations de viol au Sofitel de New York. Pourquoi se serait-on acharné sur lui?
C’est le retour du puritanisme le plus abject. On a osé demander à David Roquet s’il avait une sexualité normale! Si l’on veut pénaliser le client en France, qu’on le fasse. Il y a des pays où c’est le cas. Mais pas la France. Pas encore. En attendant, ce n’est pas Mme Marcela Iacub* qui fait le code pénal.

Vous parlez beaucoup des clients. Mais ce procès n’est-il pas là aussi pour ces jeunes femmes contraintes de se prostituer pour vivre?
J’ai le respect de la personne humaine, autant que d’autres. Je fréquente suffisamment le malheur et la misère pour savoir que la prostitution n’est jamais un choix. On ne rêve pas de devenir prostitué. En revanche, je connais aussi des femmes, et je pense à l’une d’elles en particulier, une de mes clientes, qui, à d’autres métiers ingrats et payés au lance-pierre préfère vendre son corps. Nous sommes dans l’ère du victimaire et du compassionnel où l’on mélange tout. Les prostituées de l’affaire du Carlton sont majeures, ce sont elles qui acceptent ou non tel ou tel client, et elles négocient leur tarif. Plutôt bien d’ailleurs. Les juges lillois n’ont pas à aller très loin pour voir une prostitution beaucoup plus triste. Elle est au pied du tribunal, ils n’ont que 200 m à parcourir.

* Après une liaison avec Dominique Strauss-Kahn, l’écrivaine a publié Belle et Bête dans lequel elle le qualifie de « cochon ».

 

Terrorisme : peine d’indignité nationale, pour quoi faire ?

Terrorisme : peine d’indignité nationale, pour quoi faire ?

 

On sent bien que la classe politique est un peu gênée pour envisager la déchéance de nationalité compte tenu des contraintes des traités internationaux. Du coup, on se rabat sur une peine d’indignité nationale qui prive les individus concernés de leurs droits civiques. L’indignité nationale est punie de la peine de la « dégradation nationale », à perpétuité ou à temps (cinq ans et plus). La dégradation nationale entraîne la mise au ban du condamné. Il perd bon nombre de droits :

  • exclusion du droit de vote,
  • inéligibilité,
  • exclusion des fonctions publiques ou semi-publiques,
  • perte du rang dans les forces armées et du droit à porter des décorations,
  • exclusion des fonctions de direction dans les entreprises, les banques, la presse et la radio, de toutes fonctions dans des syndicats et organisations professionnelles, des professions juridiques, de l’enseignement, du journalisme, de l’Institut de France,
  • interdiction de garder ou porter des armes.

Le tribunal peut ajouter des interdictions de séjour et la confiscation de tout ou partie des biens. Le versement des retraites est également suspendu. Compte tenu du profil des individus visés, on peut penser que cette peine sera dérisoire, la marginalité imposée étant sans comparaison avec la marginalité qu’ils revendiquent.  Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est cependant dit prêt, dimanche, à discuter de l’instauration éventuelle d’une peine d’indignité nationale pour les ressortissants français coupables d’actes de terrorisme, proposée par l’UMP. « Ça peut se discuter, moi je n’ai pas d’a priori », a dit Jean-Christophe Cambadelis, invité de l’émission Le Grand rendez-vous d’Europe 1, Le Monde et iTELE. L’instauration d’une telle peine, assortie de la privation des droits civiques, civils et politiques, pour les Français coupables d’actes terroristes est l’une des 12 propositions formulées par le principal parti de droite français après les attentats des 7, 8 et 9 janvier, qui ont fait 17 morts à Paris et Montrouge. L’UMP et son président, Nicolas Sarkozy, proposent également le retrait de la nationalité française pour les binationaux qui commettraient de tels actes et l’interdiction de retour en France des djihadistes étrangers et français binationaux. Jean-Christophe Cambadélis a estimé que la déchéance de nationalité pour les binationaux se heurtait à un problème « à la fois constitutionnel et au niveau européen ». Il a également estimé que l’interdiction de retour pour les djihadistes se heurtait à des problèmes juridiques. « Nous ne pouvons pas constituer des apatrides. Par contre, ce que l’on peut faire, c’est, dès leur retour, s’ils ont participé à des entreprises terroristes, les mettre sous surveillance », a ajouté le numéro un du PS. Visiblement on progresse au PS mais il y a encore des progrès à faire en matière de conception de lutte contre le terrorisme.  Selon un sondage de l’Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche jeudi et vendredi auprès de 1.003 personnes, 81% des français sont favorables à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour acte de terrorisme et 69% en faveur de l’interdiction du retour des Français partis faire le djihad.

Attentats : commission d’enquête parlementaire, pour quoi faire ?

Attentats : commission d’enquête parlementaire, pour quoi faire ?

 

Une commission d’enquête parlementaire pourquoi pas mais pour quoi faire. ? Dans les déclarations des uns et des autres l’objet même de cette  commission ne paraît pas très clair. S’agit-il d’enquêter seulement sur les attentats récents, sur l’efficacité de nos services de surveillance sur l’ensemble de la problématique terroriste,  de faire des propositions rapides (quelques semaines) par exemple pour améliorer la sécurité publique  ou d’engager un travail de fond sur les facteurs explicatifs ? Le Parlement va donc tirer les leçons des attentats de la semaine dernière pour renforcer la lutte contre le terrorisme, vraisemblablement à travers la constitution d’une commission d’enquête. « Je pense que le Parlement souhaitera une commission d’enquête sur ce qui vient de se passer, c’est légitime et c’est naturel », a déclaré Manuel Valls lundi 12 janvier. Juste avant l’interview du Premier ministre, Nicolas Sarkozy estimait qu’il fallait un travail commun gouvernement-opposition pour « comprendre » les événements de la semaine et adopter des mesures pour améliorer la sécurité des Français « dans les semaines qui viennent ». Peu après, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, annonçait qu’il demandait la création d’une commission d’enquête de l’Assemblée, en souhaitant qu’elle soit le fruit d’une « démarche transpartisane » et précisant en avoir fait part au président de l’Assemblée, Claude Bartolone (PS). Le patron du groupe socialiste, Bruno Le Roux, s’est déclaré d’accord sur le principe, pour « analyser et tirer tous les enseignements sur ces attentats ». Mais il a préféré, lors de ses vœux à la presse lundi midi, parler d’une « mission ». Un terme plus général qu’une commission au sens strict, et qui pourrait permettre, a-t-il souhaité, un travail commun des députés et des sénateurs. Pour Christian Jacob, « il faut tirer les enseignements de ce qui s’est passé: dans quelles conditions des individus sont sortis du jihad, de prison, de quelle surveillance ils ont fait l’objet, et à partir de là, en tirer des éléments pour modifier la législation ». « La commission devra pouvoir auditionner tous les services de police, de sécurité et de renseignement », a-t-il souligné. Ses travaux ne risquent-ils pas d’empiéter sur l’enquête judiciaire, ce qu’interdit la Constitution? « Nous sommes dans des circonstances exceptionnelles, la représentation nationale doit pouvoir disposer de tous les éléments d’information », a répondu le député de Seine-et-Marne. Pour Bruno Le Roux, « il s’agirait d’étudier avec le gouvernement en quoi nous pouvons améliorer le dispositif antiterroriste ».

 

Crash avion prés de Tours : de quoi se mêle Marisol Touraine ?

Crash avion prés de Tours : de quoi se mêle Marisol Touraine ?

On se demande de quoi se même Marisol Touraine, ministre de la santé qui réclame «  une transparence absolue ». À moins qu’elle ne soigne ses intérêts électoraux puisqu’elle est élue de la région. En fait la transparence ne peut venir que du ministère des armées et de la justice. Il s’agit évidemment d’un événement tragique mais qui n’étonnera pas tellement le tourangeaux qui savent que les avions militaires e cessent de survoler même à très basse altitude la partie agglomérée de l’est de Tours. Marisol Touraine qui déjà bien du mal à gérer son portefeuille aurait mieux fait de se taire.sil y a des modifications affecter dans les plans de vols ce n’est certainement pas de sa compétence.  L’appareil militaire de type Alpha Jet s’est écrasé ce mercredi peu après 17h30, à Vouvray (Indre-et-Loire), près de Tours, après avoir rencontré un incident technique.   L’avion est tombé sur le réfectoire d’un centre d’accueil pour personnes handicapées, faisant au moins un mort — un homme de 63 ans —, et six blessés parmi les résidants. Les deux pilotes, un élève et un instructeur de l’Ecole de chasse de l’armée de l’air,  sont parvenus à s’éjecter et ont été récupérés par les secours dans les vignes à Rochecorbon. Ils sont indemnes mais ont été évacués vers un hôpital.  Le pilote de l’appareil et son élève auraient «visé (pour le crash) une zone sombre et apparemment inhabitée», selon le colonel Cyril Duvivier, commandant de la base d’où s’était envolé l’Alpha Jet pour un entraînement au vol de nuit.

Bourses en baisse : la faute à quoi ?

Bourses en baisse : la faute à quoi ?

 

Les bourses accusent actuellement des mouvements de baisse (avec des coups de yo-yo), les récentes baisses  étant essentiellement imputées à l’instabilité politique en Grèce avec la prévision d’élection du 17 décembre de l’ élection présidentielle. C’est sans doute faire beaucoup d’honneur à la Grèce et faire l’impasse sur les facteurs explicatifs des évolutions des bourses. Autre élément invoqué la diminution des prix du pétrole.  Les cours du pétrole, en baisse de plus de 40% depuis le mois juin en raison d’une offre excédentaire, continuent leur glissade, à un plus bas de cinq ans. Bien entendu l’évolution des cours du pétrole influence la tendance à la déflation dans nombre de pays mais on pourrait objecter que des cours bas constituent un soutien à l’économie. En vérité, c’est la conjoncture mondiale qui est très inquiétante avec une croissance atone en Europe mais aussi dans nombre de pays émergents  (Russie, Amérique du sud etc.). Autre élément avancé les politiques monétaires  avec le ralentissement de rachats d’actifs aux Etats-Unis de la part de la FED, le relatif échec des opérations de refinancement de la BCE, les atermoiements de la banque centrale européennes pour les rachats d’ obligations souveraines. Des éléments à prendre en compte mais la politique monétaire ne peut pas tout, il convient d’articuler politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, dans  ces domaines la cohérence n’est pas pour demain.  Ce qui peut surtout nourrir l’inquiétude c’est la conjoncture en Chine.  Après le net ralentissement de l’inflation ces derniers mois, nombre d’experts ont pointé la menace de tensions déflationnistes, témoin de l’essoufflement persistant de l’économie chinoise et de l’affaiblissement de la demande intérieure.  L’activité manufacturière n’a pratiquement pas progressé en novembre après déjà un mois d’octobre décevant. En cause une demande intérieure assez atone et surtout une grande faiblesse de la demande extérieure. Le signe sans doute que la crise mondiale est loin d‘être écartée. Au delà de l’activité manufacturière, c’est toue l’industrie qui es touchée et la croissance avec. L’activité manufacturière en Chine a ralenti en novembre, à son plus faible rythme de croissance depuis huit mois, a indiqué cette nuit le gouvernement, tandis que la banque HSBC faisait état d’une stagnation – des chiffres confirmant l’essoufflement de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI des directeurs d’achat calculé par le Bureau national des statistiques (BNS) s’est établi pour le mois dernier à 50,3, contre 50,8 en octobre, a annoncé cette autorité gouvernementale dans un communiqué. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction ; enfin il faut surtout s’attendre à des prise de bénéfices d’ici la fin de l’année car l’évolution des bourses est déconnectée de l’évolution de la croissance (et des profits futurs).

 

Loi Macron, c’est quoi ? Une modernisation de l’économie ou un fourre-tout ?

Loi Macron, c’est quoi ? Une modernisation de l’économie ou un fourre-tout ?

 

L’ambition du gouvernement  était de moderniser l’économie française, en fait la loi Macon est une sorte d’inventaire à la Prévert qui traite de tout et surtout de rien ; Elle évite surtout de parler des facteurs explicatifs structurels qui entame la compétitivité (fiscalité, procédures, temps de travail, réforme de l’Etat).  En fait une vraie loi fourre-tout qui non seulement ne répond pas du tout à l’enjeu (croissance, emploi) mais qui en plus risque d’être déshabillée par la gauche elle même.

  • Travail le dimanche

Le nombre d’ouvertures le dimanche est prévu pour passer de 5 à 12, selon le texte mais Emmanuel Macron serait prêt à débattre de ce chiffre lors de débat parlementaire. En outre, il proposera des « zones touristiques internationales » autorisant le travail dominical tous les soirs jusqu’à minuit. L’ouverture des commerces le dimanche est également prévue dans une vingtaine de grandes gares.

Concernant les compensations pour les salariés, les contreparties obligatoires comme le repos, ou le salaire sont prévues. Pour les PME de moins de 20 salariés, ce serait à chaque branche, territoire ou entreprises de négocier.

  • Statut d’avocat en entreprise conservé

Le statut d’avocat en entreprise est maintenu dans le texte alors qu’Emmanuel Macron avait laissé entendre le contraire vendredi 5 décembre, selon Les Échos.

Idem pour les tribunaux de commerce: « La présence de juges consulaires en appel et la spécialisation des tribunaux de commerce pour rapatrier les plus grosses affaires dans les tribunaux les plus importants » est conservée dans le texte, selon le journal.

  • Libéraliser le transport par autocar

Mieux relier les grandes villes françaises. C’est dans cet objectif que le texte propose de libéraliser le transport par autocar. Selon Les Échos, le gouvernement prévoit de nouvelles dessertes à un prix inférieur à celui du train.

  • Développer l’épargne salariale

L’objectif est d’améliorer l’épargne salariale dans les PME de moins de 50 salariés. Un forfait social plus faible sera proposé pour les entreprises qui fixent un accord « d’intéressement et de participation pour la première fois ».

  • Modernisation du dialogue social

Finalement, ce ne sera pas au menu de la loi Macron selon le quotidien. Toutefois, un projet de loi chapeauté  par le ministre du travail François Rebsamen serait présenté au Parlement au 1er semestre 2015.

  • Professions réglementées

Le texte prévoit notamment de libéraliser l’installation des nouveaux arrivants chez les huissiers, notaires et commissaires-priseurs. Mais également de bouleverser les grilles tarifaires ou de permettre l’ouverture du capital des sociétés à d’autres professions (y compris chez les avocats).

 

Sarkozy -Un comité des anciens premiers ministres : pour quoi faire ?

Sarkozy -Un comité des anciens premiers ministres : pour quoi faire  ?

 

Autant un comité de tous les anciens premiers ministres ( de gauche comme de droite) pourrait éventuellement avoir un sens une sorte de comité des sages) autant un comité de ce type ressemble davantage à un verrouillage de l’ appareil qu’à une ouverture ; en fait Il s’agit de museler notamment Juppé et Fillon, une ficelle un peu grosse  Le nouveau président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, a en effet annoncé dimanche 30 novembre, la création d’un « comité des anciens premiers ministres » au sein du parti d’opposition afin de favoriser une gouvernance « collective ».  Invité du journal de 20 heures de TF1, l’ancien chef de l’Etat a réaffirmé son engagement d’organiser des primaires en 2016 en vue de l’élection présidentielle de 2017. Des primaires ouvertes aux centristes de l’UDI, mais à pas à ceux du MoDem de François Bayrou qui « ont fait l’élection de François Hollande » en 2012. « Je n’ai pas l’intention (…) de conduire cette formation politique seul », a dit Nicolas Sarkozy au lendemain de son élection avec 64,5 % des voix. « Je créerai un comité des anciens premiers ministres de notre famille politique, qui m’aideront de leurs conseils et de leur expérience dans la conduite de cette formation », a-t-il dit. Il a précisé avoir rencontré dimanche à ce sujet Dominique de Villepin, qui a accepté de siéger dans ce futur comité. Il n’a en revanche pas précisé s’il avait recueilli l’assentiment d’Edouard Balladur, Jacques Chirac, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Nicolas Sarkozy, qui devra notamment compter avec Bruno Le Maire, fort d’un score de plus de 29 %, a assuré qu’il constituerait « une équipe qui représentera toutes les sensibilités de notre mouvement parce que le temps d’aujourd’hui est au collectif ».

 

 

Le climat « grande cause nationale » Pour quoi faire ?

Le climat «  grande cause nationale »   Pour quoi faire ?

 

A quoi va vraiment servir de décaler le climat grande cause nationale «  en 2015 ? Sans doute pas à grand-chose sinon qu’à tenter pour le P¨S de séduire des écolos aujourd’hui en situation d’opposants. Pour le reste, i ne faut guère s’attendre à des mesures très significatives concernant les émions polluantes affectant notamment le climat. Pour 2015, la seule décsion concrète se limitera sans doute à l’augmentation du prix du gasoil. Alors que des études mettent en exergue les risques pour la santé que font courir les particules fines émises par les véhicules diesel, le Premier ministre a annoncé des mesures pour réduire la consommation de ce carburant.   »Ce moteur diesel longtemps privilégié, cela fut une erreur, il faut progressivement revenir dessus avec intelligence et pragmatisme », a-t-il dit, ajoutant que la fiscalité continuerait d’être revue en faveur de choix plus écologistes.   »Pour soutenir les initiatives de la société, pour mobiliser tous les acteurs publics, nous avons décidé que la lutte contre le dérèglement climatique serait déclarée grande cause nationale de l’année 2015″, a dit le Premier ministre lors de son discours de clôture de la conférence environnementale.  François Hollande, qui a fait du succès de la conférence de Paris un enjeu majeur pour la diplomatie française, a réaffirmé la veille devant les associations sa volonté d’arracher un accord « historique » pour freiner le réchauffement climatique. Cette conférence s’annonce sous des auspices plutôt favorables après que les Etats-Unis et la Chine ont annoncé leur intention de mener ensemble un projet de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et que les Européens sont déjà parvenus à un accord en ce sens en octobre.  Pour l’heure, le Premier ministre a profité de son passage à la conférence environnementale pour donner des gages sur l’engagement écologiste de son gouvernement, décrié notamment pour avoir abandonné l’écotaxe poids lourds en raison de la fronde des routiers et des Bretons. Manuel Valls a promis que les régions comme l’Alsace, qui souffrent de l’afflux de camions étranger sur leurs routes, pourraient avoir leur propre dispositif d’écotaxe.

 

 

Coût de formation d’un énarque: 167.000 euros ; pour quoi faire ?

Coût de formation d’un  énarque: 167.000 euros ; pour quoi faire ?

 

C’est bien connu on n’apprend rien à l’ENA, un peu de droit administratif et surtout la manière de ne pas répondre aux questions posées par les administrés et citoyens. D’où ce langage ésotérique et insipide  à prétention scientifique très spécifique à la France et qui contaminé toute la classe politique. Deux mots résument cette dialectique « être prudent » et « l’affaire est complexe ». « Complexe » donc écarter tous les curieux pour réserver la gestion aux « vrais experts » de l’ENA, « prudence «  parce que cela permet de justifier le temps et l’enterrement des dossiers qui va avec. 167 000 euros pour ça, ce n’est pas seulement du gâchis mais du détournement de richesse nationale.   Les énarques passant deux années à l’ENA, la formation totale d’un futur haut fonctionnaire revient donc à près de 167.000 euros. Par comparaison, un élève d’un Institut régional d’administration (IRA), école chargée de former des fonctionnaires d’encadrement, reviendra à 60.425 euros l’an prochain.  La promotion 2014 de l’ENA est composée de 90 élèves (hors élèves étrangers). Son coût total atteindra donc 15 millions d’euros pour la collectivité.  Ce coût total prend non seulement en compte l’organisation des concours d’entrée, la formation proprement dite, la rémunération des enseignants, mais aussi les salaires et charges sociales des élèves. Ceux-ci sont en effet payés puisqu’ils sont considérés comme des fonctionnaires en cours de formation et non de simples élèves. Comme les autres administrations, l’ENA, qui est désormais installée à Strasbourg, est soumise à une cure d’austérité. La dotation de l’Etat à son fonctionnement (31 millions d’euros) a ainsi été réduite de 8,5% en trois ans. Pour 2014, cette dotation a baissé de 2,4%. Elle devrait encore être un peu réduite en 2015.  Depuis 2009, l’ENA a perdu 25 emplois permanents, soit plus de 10% de ses effectifs. Pour équilibrer ses comptes, l’école développe ses ressources propres, comme la formation continue ou les missions d’expertise à l’étranger, qui font rentrer 9 millions d’euros par an dans la caisse. 

L’ENA en chiffres:

> 90 élèves par promotion 

> 1.624 candidats en 2014 

> 48 millions d’euros de budget

> 514 employés dont 204 permanents

 

Grand Paris : Valls va financer les transports… mais avec quoi ?

Grand Paris : Valls va financer les transports… mais avec quoi ?

 

Déclaration péremptoire de Valls, pour lui pas, de problème l’Etat va fiancer les transports. En fait on se demande bien avec quoi en l’état des finances. Par l’emprunt évidemment et par la dette. « L’Etat a décidé de mobiliser des financements sans précédent », a déclaré le Premier ministre lors d’un déplacement consacré à ce grand chantier à Créteil, en région parisienne.  Le chef du gouvernement y a annoncé que la Région Ile-de-France disposerait d’une recette supplémentaire de 140 millions d’euros par an via le budget de l’Etat pour financer la modernisation et le développement du réseau. Un développement nécessaire mais dont le financement paraît aléatoire tant que des recettes supplémentaires n’ont pas été budgétisées. Un bras de fer avait opposé cet été des élus de la région au ministre des Affaires étrangères chargé du tourisme Laurent Fabius, qui avait mis son veto à la création d’une taxe de deux euros sur les nuitées d’hôtel en Ile-de-France pour collecter cette somme. Manuel Valls a aussi confirmé que l’État apporterait 1,4 milliard d’euros sur la période 2015–2020 dans le cadre du contrat de Plan État-Région pour financer les opérations. Le Premier ministre a réaffirmé son soutien politique à certains projets phares du Grand Paris, comme le Charles-de-Gaulle Express qu’il souhaite voir relier dès 2023, l’aéroport de Roissy à Paris intra-muros.

 

Déclaration péremptoire de Valls, pour lui pas, de problème l’Etat va fiancer les transports. En fait on se demande bien avec quoi en l’état des finances. Par l’emprunt évidemment et par la dette. « L’Etat a décidé de mobiliser des financements sans précédent », a déclaré le Premier ministre lors d’un déplacement consacré à ce grand chantier à Créteil, en région parisienne.  Le chef du gouvernement y a annoncé que la Région Ile-de-France disposerait d’une recette supplémentaire de 140 millions d’euros par an via le budget de l’Etat pour financer la modernisation et le développement du réseau. Un développement nécessaire mais dont le financement paraît aléatoire tant que des recettes supplémentaires n’ont pas été budgétisées. Un bras de fer avait opposé cet été des élus de la région au ministre des Affaires étrangères chargé du tourisme Laurent Fabius, qui avait mis son veto à la création d’une taxe de deux euros sur les nuitées d’hôtel en Ile-de-France pour collecter cette somme. Manuel Valls a aussi confirmé que l’État apporterait 1,4 milliard d’euros sur la période 2015–2020 dans le cadre du contrat de Plan État-Région pour financer les opérations. Le Premier ministre a réaffirmé son soutien politique à certains projets phares du Grand Paris, comme le Charles-de-Gaulle Express qu’il souhaite voir relier dès 2023, l’aéroport de Roissy à Paris intra-muros.

Un sénat pour quoi faire ?

Un sénat pour quoi faire ?

 

Dans une intreview Laurence Parisot pense que la première raison de la crise française incombe à nos institutions ; Elle a raison ; pourtant on va renouveler le Sénat, 348 sénateurs alors qu’il y a déjà 577 députés, une record de parlementaires en France et un record aussi en Europe. Aux Etat- Unis on se contente de 100 sénateurs pour 300 millions d’habitants. Certains objecteront que les Etats disposent aux Etats Unis de davantage d’autonomie( et de parlements). Mais la France dispose auusi d’élus régionaux, départementaux, locaux. Par ailleurs la réforme doit donner encore davantage de responsabilité aux régions et aux groupements d’agglomération. Bien sûr ce milliers d’élus nationaux a coût, coût de fonctionnement (locaux, salaires, indemnités, voitures, retraites très avantageuse etc.) mais le cout le plus important est indirect. C’est celui généré par la montagne de lois votées par le parlement. 12000 lois, 30 000 décrets environ, de quoi tuer n’importe quel pays. C’est autant de procédures, de contraintes bureaucratiques qu’ nécessitent auusi le plus souvent une fiscalité qui l’accompagnent et une myriade de fonctionnaires pour les mettre en œuvre. Si la fiscalité plombe la compétitivité, la bureaucratie est sans doute le premier facteur explicatif de la crise française, elle affecte tous les secteurs économiques, sociaux, environnementaux, sociétaux. Elle tue surtout l’initiative et le développement économique, donc l’emploi. . Ces élus trop nombreux ont tous des problèmes existentiels, il leur faut prouver leur utilité et pour cela chacun veut sa petite loi, ou son petit amendement pour qu’on parle de lui. De toute manière si le sénat est en désaccord avec un texte de loi, c’est l’assemblée qui a le dernier mot. A tout le  moins on pourrait diviser ce nombre d’élus par deux  ou trois d’autant que d’autres institutions sont là auusi pour éclairer le gouvernement, le Conseil économique et social, la cour des comptes et sur le plan juridique le conseil d’Etat, le conseil constitutionnelle sans parler des innombrables conseil nationaux par secteurs et autres observatoires.

BCE : encore des prêts aux banques, pour quoi faire ?

BCE : encore des prêts  aux banques, pour quoi faire ?

Normalement les nouveaux prêts massifs de la BCE aux banques  devraient permettre aux entreprises d’accéder plus facilement aux crédits notamment afin de relancer l’investissement. Reste à savoir si effectivement ces prêts seront accordées aux entreprisses et à celle qui en ont besoin(‘ en particulier les PME). Ce n’est pas forcément une mauvaise mesure mais ce n’est pas le cœur de la problématique pour relancer la croissance en Europe. Comme l’a fait la FED, il faut alléger le poids de la dette des Etats pour éviter l’austérité et la fiscalité qui tue la compétitivité. Or la BCE – sous la pression de l’Allemagne- « mégote » sur un plan massif de rachat d’actifs. A défaut la BCE va  relancer la machine à crédits. Et tout a été conçu pour que cet argent ne serve pas à gonfler le matelas de liquidités des banques, mais bien pour qu’il soit redistribué aux entreprises. Concrètement, plus les banques prêteront, plus elles auront le droit d’emprunter à la Banque centrale européenne.  L’opération se jouera en deux temps : 400 premiers milliards vont être injectés d’ici la fin de l’année. Chaque banque a le droit d’y puiser plus ou moins en fonction de ses encours de crédits. 600 milliards supplémentaires seront réinjectés entre 2015 et 2016. Mais cette fois, seules celles qui ont joué le jeu auront le droit de se servir, c’est à dire celles qui ont augmenté leurs prêts aux entreprises. Les autres banques devront au contraire rembourser les précédents prêts. Tout le pari de la BCE, c’est d’enclencher un cercle vertueux : prêter aux banques à des taux imbattables,  pour qu’elles-mêmes prêtent à des taux plus bas. Et ainsi pousser les entreprises à relancer leurs investissements.

 

Valls : un vote de confiance pour quoi faire ?

Valls : un vote de confiance pour quoi faire ?

 

C’est la tradition, un nouveau gouvernement demande la confiance à assemblée nationale. Mais là, c’est la seconde fois en 6 mois ! En fait pour quoi faire ? On sait bien que les clivages reparaitront sur les prochains projets de loi et que ce vote n’engage en réalité personne. Il est vraisemblable que ces oppositions vont refaire surface dès le budget 2015 par exemple. D’ailleurs le gouvernement a décidé de recourir aux ordonnances pour moderniser la vie économique et notamment en ce qui concerne les professions réglementées. Pour Valls qui s’écroule dans les sondages, il s’agit encore d’un acte d’autorité sur sa majorité très agitée. S’il obtient un vote favorable, ce sera au moins un petit succès personnel mais qui ne changera pas grand-chose sur la donne politique française et encore moins sur la situation économique. En fait un rituel très loi des préoccupations concrètes des Français qui attendent des mesures cohérentes et des ressauts et non un simulacre de démocratie. Simulacre car les frondeurs vont s’abstenir- pour ne pas perdre leur poste- alors qu’ils sont en désaccord total sur l’orientation politique.   Il y a six mois, son premier gouvernement avait recueilli une majorité confortable. Mais, depuis, l’opposition à la politique de l’exécutif s’est intensifiée à gauche. Les frondeurs du Parti socialiste ne devraient pas voter contre Valls, mais tout de même choisir « l’abstention collective », comme l’expliquait un de leurs chefs de file, le député Christian Paul, mardi 9 septembre.  L’Express a imaginé les différents scénarios du vote, et notamment un scénario catastrophe dans lequel les députés d’EELV refuseraient la confiance à Manuel Valls et plus de 38 députés PS s’abstiendraient. Dans ce cas, le gouvernement tomberait. L’ex-ministre écologiste Cécile Duflot, notamment, a déjà prévenu qu’elle ne voterait pas la confiance, mais elle et ses camarades pourraient également se contenter d’une abstention. Et si le vote se jouait à une voix près, celle-ci pourrait être celle de Thomas Thévenoud, exclu du groupe PS, mais qui se trouvera peut-être dans l’hémicycle. Manuel Valls a déjà annoncé qu’il ne souhaitait pas prendre en compte un vote de l’éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, ce qui juridiquement n’a aucun sens ; la voix de Thévenoud sera bien décomptée.

 

BCE : des mesures si nécessaire(Draghi), on attend quoi ?

BCE : des  mesures si nécessaire(Draghi), on attend quoi ?

Il est clair que la Banque centrale européenne est coincée entre Merkel et les pays en difficultés financières comme la France. Du coup, la politique monétaire s’est limitée pour l’essentiel d’une part à une baisse historique des taux d’intérêt et à des prêts aux banques. Deux mesures pas inutiles mais insuffisantes (encore quo pourrait discuter de l’utilisation des banques qui n’ont guère prêté aux entreprise et aux ménages) car c’est le poids de la dette des Etats qu’il fauta soulager comme ont fait d’autres banques centrales. Cela passe en particulier par le rachat massif d’actifs obligataires. E là les allemands s’y posent. Draghi promet qu’il prendra cependant les mesures « nécessaires » le moment venu. Problème ; le moment venu est là depuis longtemps si l’on en juge par l’atonie de la croissance et la montée du chômage en Europe. Il y a une grande différence entre la politique de a banque centrale américaine (la FED°) qui a tout misé sur l’emploi et la BCE qui n’arrête pas de tergiverser entre l’inflation et la croissance. La Banque centrale européenne (BCE) est prête si nécessaire à prendre de nouvelles mesures pour parer à la menace déflationniste dans la zone euro, a déclaré son président Mario Draghi vendredi. « Nous avons maintenant atteint un point bas pour nos taux d’intérêt », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse faisant suite à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Milan. « Le Conseil des gouverneurs se tient prêt à prendre de nouvelles mesures pour préserver la stabilité des prix », a-t-il ajouté, observant par ailleurs que la BCE voyait la reprise se poursuivre en zone euro, à un rythme « modéré », un euphémisme ! .

Allemagne : excédent des comptes courants de 200 milliards pour quoi faire ?

Allemagne : excédent des comptes courants de 200 milliards pour quoi faire ?

 

Avec un tel résultat en 204, l Allemagne va établir un nouveau record et justifier les critiques de beaucoup d’ Etats membres de l’Union. Un excédent à comparer à un déficit de l’ordre de 30 milliards pour la France.  Un tel résultat positif donne raison à ceux qui souhaitent à juste titre que l’Allemagne en fasse davantage pour la croissance notamment pour relancer la consommation intérieure et les investissements notamment de transports (lesquels sont assez dégradés). L’Allemagne en a largement es moyen puisqu’elle est bien partie pour enregistrer cette année un excédent des comptes courants record, a annoncé jeudi l’institut Ifo, une prévision susceptible d’inciter les partenaires du pays à presser une nouvelle fois Berlin d’en faire davantage pour stimuler la demande intérieure et l’investissement. Début mars, la Commission européenne avait demandé à l’Allemagne de mettre en œuvre des mesures pour soutenir cette demande, sans pour autant aller jusqu’à dire que l’excédent courant du pays était excessif. Mais, en 2013, les Etats-Unis s’étaient montrés sévères à propos du niveau du surplus des comptes courants allemands. Certains économistes vont même jusqu’à dire que cet excédent a contribué à aggraver la crise des dettes souveraines qui a secoué la zone euro. Les prévisions de l’Ifo, dont Reuters a pu avoir une copie en exclusivité, devraient relancer les critiques à l’encontre de l’Allemagne. L’institut basé à Munich s’attend à ce que la première économie européenne dégage cette année un excédent courant de quelque 200 milliards d’euros – niveau le plus élevé au monde. En 2013, le surplus avait été de 192 milliards d’euros après un niveau de 196 milliards en 2012 La Chine, premier exportateur mondial, vient au deuxième rang des pays affichant les excédents courants les plus importants, avec un surplus estimé pour cette année à environ 230 milliards de dollars (178 milliards d’euros). L’Arabie saoudite, avec ses exportations de pétrole, complètera le podium pour 2014, ajoute l’Ifo. « Pour l’Allemagne, les échanges de biens sont le principal moteur », a déclaré Steffen Henzel, économiste chez Ifo, ajoutant qu’il y avait peu de chances de voir le surplus baisser à court terme.

 

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