Archive pour le Tag 'quoi faire'

Hollande : des vœux pour quoi faire ?

Hollande : des vœux pour quoi faire ?

 

Cérémonie traditionnelle des vœux ce soir pour les vœux de Hollande, pour dire quoi, «  ça va aller, ayez confiance ». Rien à attendre évidemment de ce rituel obsolète. Alors peut-être un changement de ton. Un ton de fermeté, une fausse assurance retrouvée, une pseudo posture de véritable président pour celui dont le costume parait tellement mal ajusté ; Que peut-il annoncer ? Rien. Si , bien sûr  sur le chômage, il va réaffirmer qu’il faiat tout ce qu’il peut et qu’il va continuer. Qui va le croire ? Des vœux qui seront sans doute les moins suivis de toute l’histoire de ces types exercices présidentiels convenus. Non  seulement, il n’a plus rien à dire, plus de crédibilité mais il n’a ni la verve, ni le charisme qu’il faut. Un président en faiat complètement dépassé par l’enjeu, qu’il a sous-estimé d’abord et qu’il gère maintenant comme on gère un conseil général. Simplement pas à la hauteur, sans vison réelle, sans stratégie et sans doute sans grande conviction. Certes l’histoire n’est jamais écrite mais il n’a plus aucune chance de se maintenir en 2017 et sa fin de règne risque d’être pathétique, (et douloureuse pour le pays). Il ne parviendra même pas à se qualifier au second tour de 2017, une humiliation pire que celle de Jospin. Une humiliation qui va commencer avec les municipales et surtout s’amplifier aux européennes  qui vont se transformer en véritable vote sanction de la politique intérieure. Il devrait suivre les conseils de Jean Jacques Goldman (la personnalité la plus appréciée) « quand on a rien à dire, il faut se taire ».

La BCE qui a sauvé les banques ne sait pas quoi faire pour sauver les entreprises

La BCE qui a sauvé les banques ne sait pas quoi faire pour sauver les entreprises

La question centrale aujourd’hui sur le plan financier  est de faciliter  l’accès au crédit pour les entreprises étranglées par les banques et le tassement de la rentabilité. . La BCE se dit frustrée mais ne sait pas quoi faire. En attendant  le taux principal de refinancement des banques, ramené de 0,75 % à 0,5 %, plus bas historique, le taux de la facilité exceptionnelle auquel les banques peuvent se procurer des liquidités au jour le jour est abaissé de 1 % à 0,5 %. Quant au troisième taux directeur – sur les dépôts que les banques peuvent effectuer à la BCE – il est maintenu à 0 %. Mais il pourrait éventuellement devenir négatif, ce qui reviendrait alors à demander aux banques de payer pour déposer leur argent. «Nous sommes techniquement prêts, même si cela peut avoir des conséquences indésirables que nous étudions», a déclaré Mario Draghi lors de la conférence de presse traditionnelle. Cette seule évocation de taux négatifs a eu pour effet quasi pavlovien de faire baisser l’euro qui est repassé en deçà de 1,31 dollar sur les marchés. Le président de la BCE a par ailleurs souligné que la politique monétaire resterait très accommodante. «Les principales opérations de refinancement continueront de se faire à taux fixe et à allocation illimitée, aussi longtemps que nécessaire et au moins jusqu’au 8 juillet 2014». La décision de baisse des taux a fait l’objet «d’un très large consensus, et d’un autre consensus en faveur d’une baisse de 0,25 %», selon Mario Draghi. Ce qui signifie qu’il n’y a pas eu unanimité: au moins un gouverneur souhaitait un statu quo, voire une hausse. Et à l’inverse d’autres auraient préféré une réduction supérieure à 0,25 %. « Le patron de la BCE a fait part de sa « frustration » devant la raréfaction du crédit bancaire aux entreprises et à l’immobilier » Angela Merkel avait expliqué la semaine dernière que «la BCE (était) dans une situation difficile. Dans le fond elle devrait probablement relever un peu ses taux pour l’Allemagne, mais pour les autres pays, elle aurait en fait besoin d’agir un peu plus pour s’assurer que les entreprises ont accès au crédit». Il s’agit d’un constat factuel et non pas d’une pression sur la BCE de la part de la chancelière allemande, a estimé Draghi. Pour sa part il justifie la baisse de taux par la grande modération de l’inflation en zone euro (1,2 % sur un an) et par «la faiblesse de l’activité économique. Nous allons surveiller à l’évidence toutes les nouvelles statistiques… Nous nous tenons prêts à agir s’il le faut.» Plus nouveau, le patron de la BCE a fait part de sa «frustration» (sic) devant la raréfaction du crédit bancaire aux entreprises et à l’immobilier. Tout en regrettant que seulement 20 % des financements se fassent par les marchés financiers en Europe (contre 80 % aux États-Unis), il a annoncé que «le Conseil des gouverneurs avait décidé d’entamer des consultations avec d’autres institutions européennes (Commission et BEI) sur des initiatives visant à favoriser le fonctionnement du marché des “asset backed securities” (ABS) adossés à des prêts à des entreprises non financières». Il reconnaît que «les ABS ont mauvaise réputation» et qu’ils ont été à l’origine de la crise des subprimes de 2007. On ne saurait mieux dire combien l’assèchement du crédit bancaire est aujourd’hui préoccupant en zone euro.

 




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