Archive pour le Tag 'quittera'

«TotalEnergies ne quittera pas la France» ?

«TotalEnergies ne quittera pas la France» ?

À lire l’interview du patron de Total il n’y a pas lieu d’être complètement rassuré. Certes il affirme que Total ne quittera pas la France ni la bourse de Paris. Cela n’est pas forcément contradictoire avec une autre cotation principale à New York par ailleurs évidemment Total va demeurer fournisseurs d’énergie en France. Encore heureux que Total ne disparaisse pas complètement du pays dans la mesure où cette entreprise est née à la suite du scandale de ELF,10 fois plus grandes que Total, compromise par la corruption politique et soldée en quelque sorte à Total. Total qui par ailleurs pendant des années n’a pas payé d’impôts. 

 

LE FIGARO. – Vous avez, encore, fait parler de vous en envisageant publiquement une cotation de votre groupe à New York. Cette hypothèse a été interprétée comme une forme de désaveu de la France et a beaucoup été commentée, y compris par le président de la République…

PATRICK POUYANNÉ. – Laissez-moi clarifier les choses et remettre un peu d’ordre dans cette affaire émotionnelle : il n’y a pas de « sujet France » chez TotalEnergies. Il n’est pas question de quitter la France. Je n’ai jamais dit que TotalEnergies quitterait la France, ni même la Bourse de Paris. On commente des rumeurs, des phrases que je n’ai jamais prononcées. C’est ici, en France, que TotalEnergies a son siège, qu’elle est cotée. Nous y avons 30 000 salariés. Nous y sommes très attachés. Nous y investissons. J’ai été décoré officier de la Légion d’honneur par le président de la République en personne, j’en ai été très fier, et à travers moi d’ailleurs, il a honoré l’ensemble de l’entreprise et de ses salariés…

 

Laurent Berger quittera la direction de la CFDT, devenu premier syndicat de France

Laurent Berger quittera la direction de la CFDT, devenu premier syndicat de France


Laurent Berger laisse un bilan satisfaisant pour son organisation qui sous sa direction est devenu le premier syndicat de France. Cela grâce certes à une grande détermination mais aussi à une culture du compromis et du résultat pour les salariés. La CFDT bénéficie aussi de l’évolution sociologique avec des changements significatifs de population et d’emplois.

À l’occasion de la réforme des retraites, Laurent Berger s’est encore imposé comme le leader incontesté et surtout le plus crédible de la sphère syndicale.

Il reste encore beaucoup à faire pour que le syndicalisme retrouve une bien plus forte représentativité mais l’objectif n’est pas facile avec un gouvernement qui écrase toutes les forces intermédiaires. Il y a aussi les difficultés liées aux différentes idéologies et pratiques des syndicats. Mais la période Laurent Berger aura su démontrer sa capacité à rassembler dans le cas de l’intersyndicale. Si cette union pouvait être maintenue, ce serait sans doute une avancée significative pour le monde syndical.

« Je pense que, le 21 juin, je laisserai une CFDT qui va bien », déclare Laurent Berger dans une interview au Monde, précisant avoir proposé au bureau national que ce soit Marylise Léon, actuelle numéro deux, qui lui succède.

« J’occupe ce poste depuis dix ans et demi, soit une durée proche de celle des mandats de mes prédécesseurs, François Chérèque et Nicole Notat », explique-t-il. « Initialement, je songeais partir un tout petit peu plus tôt, en juin 2022, mais il aurait été compliqué de le faire à ce moment-là. »

C’est Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe de la CFDT depuis 2018 qui a la faveur de Laurent Berger pour lui succéder.

« Elle est dynamique, elle a une compréhension du monde du travail qui est forte, parfois plus fine que la mienne – par exemple sur la question des nouvelles formes d’emplois », indique-t-il dans Le Monde.
Laurent Berger ne tarit pas d’éloges sur sa camarade de la CFDT. « Elle s’est battue avec énergie lors des négociations sur l’assurance-chômage et elle est convaincue que la transition écologique doit s’effectuer de façon juste sur le plan social. Elle est appréciée au sein de la maison, elle est proche des gens, humaine », appuie-t-il.

Un syndicalisme plus pragmatique, soucieux du quotidien des travailleurs qui a la faveur des salariés. En 2018, pour la première fois la CFDT devient le premier syndicat français lors des élections professionnelles. Ce sont se réjouit à l’époque Laurent Berger d’ordinaire plutôt discret.

Avec 640.000 adhérents (chiffre expertisé à la différence de ceux d’autres syndicats), la CFDT se présente comme le premier syndicat de France. Néanmoins il n’a pas échappé à l’hémorragie d’adhésions constaté dans l’ensemble du monde syndical depuis au moins une décennie. La CFDT revendiquait en effet 850.000 adhérents en 2010, soit près de 200.000 de plus qu’aujourd’hui. La France reste un des pays les moins syndiqués de l’Union Européenne avec un taux de 11% (23% en moyenne dans l’UE) et qui a eu tendance à baisser lors de la dernière décennie selon la Dares. Redonner du lustre au syndicalisme en France? La future direction de la CFDT ne manquera donc certainement pas de travail.

Brexit : L’Autorité bancaire européenne quittera Londres

Brexit : L’Autorité bancaire européenne quittera Londres

Conséquence immédiate en cas de Brexit, l’Autorité bancaire européenne (ABE) quittera son siège londonien si les Britanniques décident de rompre avec l’Union européenne lors du référendum de jeudi, annonce son président, Andrea Enria, dans un entretien publié dimanche. Il ya aura bien sûr beaucoup d’autres conséquences car la place de Londres abrite de l’ordre de 1500 organismes financiers chargés principalement des relations commerciales avec l’union économique.  L’autorité bancaire européenne,  Créée  en 2011 fait partie du système de surveillance européen conçu après la crise financière. « Si les Britanniques décident de quitter l’UE, nous devrons effectivement aller dans une autre capitale européenne », dit Andrea Enria dans les colonnes du Welt am Sonntag. L’ABE a entrepris l’élaboration de nouvelles règles européennes pour garantir l’équité du marché bancaire au sein de l’UE. « Cette tâche doit être achevée quel que soit le résultat du référendum. Nous devons nous assurer qu’il n’y a pas de différences réglementaires entre les pays ayant adopté l’euro et les autres », poursuit son président.

(Reuters)




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