Archive pour le Tag 'quittent'

Les collaborateurs de Monsieur Ciotti quittent leur président !

Les collaborateurs de Monsieur Ciotti quittent leur président !

 

Il est clair que le parti républicain est en pleine implosion et qu’il a un besoin urgent d’un patron pour éviter le naufrage du navire qui coule. La situation serait ubuesque si elle n’était pas tragique.

 

En effet ce petit non content de s’allier au RN sans la moindre discussion avec ses collègues de la direction du parti  , il  veut en outre conserver son mandat de président des républicains. Des républicains par ailleurs de plus en plus écartelés entre leur vision républicaine et leur attirance pour le populisme. Du coup à la base du parti républicain on a cru au radicalisme et au populisme. Une vraie fracture avec la pensée profonde des responsables nationaux qui globalement demeurent des républicains, des  libéraux et des européens convaincus.

Le retournement de veste de Ciotti a en tout cas pour l’instant provoqué le départ de la plupart de ses collaborateurs.

La droite LR est au bord de l’implosion. Divisée entre ses cadres qui, d’un côté, sont publiquement montés au front, et ses sympathisants qui, de l’autre côté, ne s’y sont pas montrés particulièrement hostiles.

Si le président des Républicains a confirmé, ce mardi au «13H» de TF1, que seuls les «militants» pourraient le pousser à quitter la tête des Républicains, il a vu ses plus proches collaborateurs lui claquer la porte au nez et quitter…

 

Les trois dictatures Burkina, Mali et Niger quittent la CEDEAO

Les trois dictatures Burkina, Mali et Niger quittent la CEDEAO

Avec le soutien et la complicité de la Russie, les militaires qui ont prient le pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger vont pouvoir se partager les maigres ressources du pays en s’affranchissant de toute règle économique et démocratique. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays dirigés par des juntes militaires, ont en effet annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat.

Le bloc régional a suspendu ces trois pays à la suite de coups d’Etat successifs à partir de 2020. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger subissent tous trois des violences de groupes islamistes armés, qui ont fragilisé les pouvoirs civils et amené dans chacun de ces pays l’armée à prendre le pouvoir.

Malgré des sanctions et des menaces d’intervention militaire de la Cédéao, les trois juntes n’ont pas fourni de calendrier clair sur le rétablissement d’un pouvoir démocratiquement élu. Elles ont au contraire durci le ton contre le bloc régional qu’elles accusent d’être soumis à des puissances étrangères.

Les infirmières surexploitées quittent le métier

Les infirmières surexploitées quittent le métier

Une infirmière sur deux du milieu hospitalier quitte le métier après une dizaine d’années d’exercice. En cause, le niveau salarial faible et surtout des conditions de travail trop dures
.

D’après une étude réalisée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).seuls 54% exercent encore en tant qu’infirmière hospitalière salariée dix ans après leur premier poste. Toutefois, 11% ont une profession d’infirmière salariée pour un autre type d’employeur comme un Ehpad, une administration publique ou en intérim.

La tendance est claire: plus les années de carrière passent, plus elles sont nombreuses à quitter l’emploi salarié à l’hôpital. Elles sont en effet 84% à y exercer après deux ans de carrière, et plus que 48% après 15 ans.

Pour le SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI, ces chiffres ne constituent pas une surprise. « Comment s’étonner que des infirmières sous-payées, en sous-effectif, agressées par des patients et leurs familles, et souvent victimes de maltraitance institutionnelle ne restent pas à l’hôpital » s’interroge l’organisation dans un communiqué.

Pour le syndicat, salaires, effectifs et conditions de travail sont les principales causes des départs.

Exemple avec les rémunérations. « Les soignants, qui travaillent sans relâche pour offrir les meilleurs soins à la population, réclament une rémunération à la hauteur de l’importance vitale de leur travail, de leur niveau de compétence, de formation et de responsabilité. » déclare Thierry Amouroux, porte-parole du SNPI.

Afrique: ces écoliers qui quittent prématurément l’école

Afrique: ces écoliers qui quittent prématurément l’école

par Tonaï Maryse Guédou
Doctorante en Sciences Politiques et Sociales, Université Libre de Bruxelles (ULB)


Au Bénin, les ménages populaires en milieu rural éprouvent de grandes difficultés à maintenir leurs enfants à l’école. Une partie des enfants de ces zones sont amenés à quitter le système scolaire avant la fin de l’école primaire ou dès les premières années du collège, même lorsque leurs résultats scolaires sont bons.

Un article intéressant mais qui évoque un problème qui est loin d’être spécifique au Bénin. La scolarité écourtée concerne en effet une très grande partie de l’Afrique essentiellement pour des raisons économiques et sociales. NDLR

Malgré diverses mesures politiques prises depuis les années 1990 par les gouvernements successifs pour améliorer la qualité de l’offre scolaire et l’accès universel à l’enseignement de base, le pays a vu la proportion des élèves allant jusqu’au bout de l’école primaire passer de 85 % en 2016 à 68 % en 2019, avant de remonter à 77 % en 2021.

L’obligation scolaire pour tous les enfants entre cinq et onze ans, décrétée en 2006, n’a jamais été pleinement mise en œuvre. Par ailleurs, en 2015, 35,17 % des élèves ayant achevé le cycle primaire ont abandonné l’école à ce moment-là.

En milieu rural, ce phénomène est encore plus marqué, car pour les ménages pauvres, il est souvent très compliqué de soutenir le coût d’une longue scolarisation, et les enfants apparaissent comme une potentielle force de travail : il peut sembler plus rationnel de leur apprendre au plus vite un métier manuel plutôt que les envoyer poursuivre leur scolarité. Certes, les classes populaires rurales ne sont pas homogènes : certains parents souhaitent voir leurs enfants poursuivre une bonne scolarité jusqu’à l’université et font leur possible pour cela. C’est toutefois au sein des ménages ruraux pauvres que le décrochage scolaire est le plus marqué.

Dans cet article, j’examine les conditions dans lesquelles les enfants quittent l’école avant la fin du cycle primaire ou dès les premières années du collège dans l’arrondissement rural de Tanvè (dans le sud du Bénin) où je mène des enquêtes de terrain depuis maintenant cinq ans. Comment expliquer que des enfants qui ont régulièrement de bonnes notes à l’école arrêtent leur scolarité pour apprendre un métier ? De quels métiers s’agit-il, comment se passe la formation et quelles sont les perspectives des enfants concernés ?

Indépendamment du fait qu’ils proviennent d’un milieu très pauvre, certains enfants progressent bien durant leur cursus à l’école primaire, occupant régulièrement un bon rang dans le classement scolaire. Néanmoins, il arrive qu’ils échouent à l’examen national du certificat d’études primaires (CEP), passé à la fin du cycle d’études primaires. Aussi banal qu’il puisse paraître, cet échec peut avoir des répercussions majeures sur la suite de la scolarité.

En effet, dans un contexte de précarité économique, où la finalité de la scolarisation n’est pas nécessairement d’accumuler des diplômes alors qu’ils ne garantissent plus l’accès à un travail salarié, le moindre accroc au parcours scolaire devient un argument pour arrêter l’école.

On l’observe au sein de ménages vivant de travaux agricoles, dont les revenus sont saisonniers, et donc précaires. Ce contexte ajoute une difficulté au maintien des enfants à l’école, surtout lorsque le nombre d’enfants à charge est élevé. C’est le cas de Sylvain, âgé de 19 ans en 2021 au moment de notre rencontre, deuxième enfant d’une fratrie de neuf et ayant vécu avec ses deux parents agriculteurs au cours de sa scolarisation. Son père se souvient avec fierté des excellents résultats scolaires de son fils, qui a même été le meilleur élève de sa classe de CM2 :

« On était aux champs, et la nouvelle est arrivée. Ses camarades disaient : c’est Sylvain ! C’est Sylvain le premier de la classe ! Nous, nous n’en savions rien à ce moment-là ; s’ils n’étaient pas venus annoncer cela, on n’aurait pas su que les résultats étaient arrivés. »

Malgré sa progression tout au long de l’année scolaire, il échoue à l’examen national du CEP. Les redoublements ne sont pas bien accueillis par certains parents, car cela implique un investissement infructueux pour des ménages déjà caractérisés par une certaine précarité. En effet, la mesure de gratuité de l’école primaire mise en place dès 2006 n’évite pas aux parents l’ensemble des charges liées à la vie scolaire.

C’est ainsi qu’après cette expérience, Sylvain – alors âgé de 13 ans – décide de concert avec son père d’aller en apprentissage de maçonnerie. Cette formation, tout comme de nombreuses autres formations à des métiers manuels, présente l’avantage de permettre aux jeunes de s’émanciper rapidement. En effet, ils reçoivent une rémunération au cours des contrats de construction pour subvenir à leurs besoins quotidiens tandis que, durant les week-ends, ils font des petits boulots de réparation ici et là, grâce aux compétences qu’ils ont acquises, afin de gagner de l’argent pour leur propre compte.

Au moment où je rencontre Sylvain en 2021, il a terminé ses quatre années d’apprentissage et est en attente de son diplôme. La durée relativement courte des formations – entre trois ans et six ans selon le domaine choisi – est l’autre facteur qui motive les décisions liées à l’apprentissage d’un métier manuel. L’investissement est donc moins onéreux et l’entrée sur le marché du travail plus rapide.

École primaire publique de Dékanmey, située dans l’arrondissement rural de Tanvè au Bénin en 2021. Tonaï Guedou, Fourni par l’auteur
S’il est difficile pour les ménages où les deux parents sont présents de maintenir leurs enfants à l’école, cela l’est encore davantage pour les ménages dirigés par une femme seule, car des travaux menés sur la pauvreté au Bénin ont montré que le faible niveau d’éducation, le secteur d’activité (informel) et la taille du ménage accroissent le risque de pauvreté des femmes cheffes de ménages en milieu rural.

La mère de Judi se retrouve dans cette situation. C’est une femme d’une quarantaine d’années, qui n’a jamais été scolarisée. Elle est veuve d’un premier mariage. Judi est l’un des enfants de ce premier mariage. Sa mère s’est remariée et a eu trois autres enfants, mais est désormais séparée de son mari. Quatre enfants, dont Judi, vivent avec elle à plein temps, et c’est sur elle que repose leur charge. Elle a une petite activité de fabrication artisanale de fromage de soja, mais peine à joindre les deux bouts.

Malgré ces difficultés familiales, Judi réussit brillamment son CEP à l’âge de 13 ans. Il entame ensuite son année de sixième au collège et obtient à l’issue de cette année une moyenne générale de 14/20. Cependant, il arrête l’école peu après (en 2021) et entame un apprentissage de maçonnerie, comme Sylvain. Pour sa mère, le coût d’une longue scolarisation est insoutenable, d’autant qu’elle n’est pas assurée que son fils trouvera du travail plus tard. La question du financement d’une scolarisation qui se prolonge est un problème crucial pour les femmes cheffes de ménage, dont les ressources ne sont pas conséquentes, et qui ne peuvent pas planifier une telle prise en charge sur une longue durée avec leurs maigres revenus.

L’analyse de ces deux cas montre d’une part que dans ces milieux précarisés, un redoublement peut avoir des conséquences radicales sur la scolarité et, d’autre part, que les longues études sont parfois incompatibles avec les revenus des ménages, alors que la durée relativement courte des apprentissages de métiers manuels les rend plus attractifs. Par ailleurs pour certains jeunes, l’apprentissage est la meilleure option car les connaissances dispensées à l’école sont trop théoriques à leurs yeux.

L’avantage de l’apprentissage pour les jeunes est qu’il s’agit d’une activité pratique, qui permet de créer et de toucher du doigt ce que l’on fait. Durant l’apprentissage, les jeunes développent une représentation de la réussite sociale qui s’appuie sur une forme de culture anti-école. Une jeune couturière m’a présenté ainsi les raisons pour lesquelles elle a opté pour l’apprentissage :

« Quand tu vas à l’école, tu ne sais pas concrètement ce que tu apprends, ni ce que tu vas en faire. Or, quand tu apprends un métier, tu sais où tu en es, et ce que tu es capable de faire. »

Ce besoin d’acquérir un savoir pratique afin de pouvoir en faire quelque chose immédiatement est largement partagé par les jeunes de ces milieux. Certains sont rapidement invités à travailler avec des équipes de construction d’infrastructures dans le village. Par exemple, plusieurs jeunes maçons et menuisiers locaux ont participé à la construction récente de la deuxième école publique du village. Voir leurs enfants travailler pour le village est un motif de fierté pour les parents, et la source d’un sentiment de réussite et d’accomplissement pour ces jeunes.

En somme, les difficultés liées au financement d’une scolarité qui se prolonge, la difficulté à s’approprier des connaissances trop théoriques à l’école et la crainte de reporter le début de l’autonomie produisent une distance par rapport aux figures classiques de réussite, au profit d’un apprentissage de métier manuel qui garantit une insertion professionnelle rapide et une autonomie personnelle.
Avant d’aller en apprentissage de métier manuel, les jeunes évoqués ci-dessus sont passés par l’école. En effet, l’obligation et la gratuité de l’école primaire, même imparfaitement mise en œuvre, ont largement contribué à augmenter le taux de scolarisation, et même à maintenir les enfants à l’école un peu plus longtemps en fonction des moyens du ménage.

En outre, même si de nombreuses carrières scolaires en milieu rural restent relativement courtes, l’acquisition de quelques notions scolaires est malgré tout valorisée, voire indispensable pour faciliter l’assimilation des connaissances en apprentissage. Il est ainsi devenu important pour les populations rurales de posséder des rudiments scolaires pour, une fois cet apprentissage terminé, pouvoir intégrer un marché du travail très mouvant et ne pas subir un déclassement social et professionnel dans leurs nouvelles professions, où une connaissance élémenentaire du français et des notions de mathématiques peuvent s’avérer bien utiles. In fine, les gains – même maigres – de l’éducation engendrent, pour ceux qui sont dans des professions indépendantes ou informelles, une distinction et une plus-value précieuses.

Les soldats perdus du PS quittent Macron

Les soldats perdus du PS quittent Macron

Territoires de Progrès, Micro tendance de gauche au sein de la majorité se vide progressivement de ses adhérents., En cause la grande désillusion surtout des soldats perdus du parti socialiste. En effet chaque jour la politique de macro se révèle être de plus en plus à droite. Ne reste à territoire progrès que ceux qui ont pu hériter d’un portefeuille de ministre( comme la première ministre) et ceux qui espèrent encore en décrocher ou un mandat quelconque .

Finalement la gauche aura été complètement trahie, surtout les socialistes qui ont permis l’élection de macro qui maintenant s’est complètement recentrée à droite.

En vérité, ces anciens socialistes ont fait preuve d’une grande naïveté. Comment penser qu’un banquier sorti de nulle part et soutenue par une clique de financiers à les mettre en œuvre une politique sociale démocrate.

Macron n’a cessé au contraire de développer une politique de type monarchique, il a en permanence shinté les structures représentatives pour leur substituer des sortes de commissions bidons facilement manipulables par les experts. : en désaccords avec la direction, des membres historiques quittent le parti.

Après plusieurs mois de tensions internes, des membres historiques et anciens responsables de Territoires de Progrès vont annoncer leur démission ce jeudi. En cause : des désaccords profonds avec l’état-major du parti sur le rôle de l’aile gauche au sein de la majorité présidentielle.

Le mouvement d’Olivier Dussopt se fracture donc , pas étonnant de la part de celui qui a trahi le parti socialiste dès son élection en 2017 et dont l’idéologie repose surtout sur ses intérêts personnels.

Ils ont donc fini par se résigner. Une vingtaine de membres de Territoires de Progrès (TDP), le mouvement de centre-gauche présidé par le ministre du Travail, Olivier Dussopt , vont annoncer ce jeudi leur démission du parti qui incarne l’aile gauche de la majorité présidentielle. En désaccords depuis plusieurs mois avec la direction du mouvement, ces militants historiques ont finalement décidé de quitter le navire, « à contrecœur ».

Parmi les démissionnaires, on trouve notamment des figures historiques de Territoires de Progrès ayant participé à sa création, à l’image de Gilles Savary qui fut le premier délégué général du mouvement. À ses côtés également, Yves Durand, lui aussi membre fondateur du parti, ainsi que d’anciens députés (Alain Calmette, Gérard Gouzes…) ou l’ex-maire socialiste de Strasbourg, Roland Ries.

Politique : les rats quittent le navire du parti socialiste

Politique : les rats quittent le navire du parti socialiste

Après Ségolène Royal qui rejoint Mélenchon, c’est deux autres oligarques Élisabeth Guigou et Marisol Touraine qui rejoignent Macron.

Bref on assiste à un vaste mercato politique mais dont le parti socialiste est la principale victime même si on constate aussi des mouvements mais  moins importants à droite.

Cela prouve à l’évidence que les convictions dites socialistes des intéressés étaient peu solides et pouvaient s’accommoder en fait d’un partenariat avec n’importe quelle autre parti de droite. Le pire , c’est que ces transferts viennent de personnalités qui ont longtemps soutenu la ligne pure et dure du parti socialiste mais qui une fois au pouvoir ont fait à peu près le contraire. À commencer par Mitterrand qui a changé de politique au bout de deux ans. Un parti qui a préféré rejeter au loin la social-démocratie mais qui s’est  si bien accommodé du capitalisme y compris avec ses excès.

Ces ralliés de la dernière heure espèrent  sans doute un petit Marocain dans un futur gouvernement en tout cas un strapontin dans les sphères du pouvoir . Notons que la plupart de ces défections émanent  de professionnels de la politique dans la plupart passée par l’Ena qui avait noyauté la direction du parti socialiste et avait grandement  été responsables  la coupure avec les couches populaires.

Présidentielle 2022 : les rats quittent le navire du parti socialiste

Présidentielle 2022 : les rats quittent le navire du parti socialiste

Après Ségolène Royal qui rejoint Mélenchon, c’est deux autres oligarques Élisabeth Guigou et Marisol Touraine qui rejoignent Macron.

Bref on assiste à un vaste mercato politique mais dont le parti socialiste est la principale victime même si on constate aussi des mouvements mais  moins importants à droite.

Cela prouve à l’évidence que les convictions dites socialistes des intéressés étaient peu solides et pouvaient s’accommoder en fait d’un partenariat avec n’importe quelle autre parti de droite. Le pire c’est que ces transferts viennent de personnalités qui ont longtemps soutenu la ligne pure et dure du parti socialiste mais qui une fois au pouvoir ont fait à peu près le contraire. À commencer par Mitterrand qui a changé de politique au bout de deux ans. Un parti qui a préféré rejeter au loin la social-démocratie mais qui sait si bien accommoder du capitalisme y compris avec ses excès.

Ces ralliés de la dernière heure espèrent  sans doute un petit Marocain dans un futur gouvernement en tout cas un strapontin dans les sphères du pouvoir . Notons que la plupart de ces défections émanent  de professionnels de la politique dans la plupart passée par l’Ena qui avait noyauté la direction du parti socialiste et grandement  été responsables  la coupure avec les couches populaires.

Présidentielle 2022: les rats du parti républicain quittent le navire

Présidentielle 2022:  les rats du parti républicain quittent le navire

 

 

Comme au football, le mercato politique est largement engagée avec des transferts de personnalités du parti républicain vers  Macron. Il s’agit rarement de motifs politiques ou idéologiques mais d’intérêt personnel dans l’espoir de récupérer un Marocain ou même simplement de bénéficier de l’investiture de Macron  pour être réélu comme député.

 

L’exemple le plus caricatural est évidemment celui de Woerth, l’un des républicains les plus critiques vis-à-vis de Macron soulignant à de nombreuses reprises l’irresponsabilité financière du pouvoir en place. Le problème c’est que l’intéressé , très proche de Sarkozy, traînait aussi des gamelles judiciaires et qu’il n’a pas intérêt à se retrouver dans une position d’opposants. Il espère lui aussi la bienveillance de la justice. Une bienveillance qui se traduit souvent par un étalement sur des années voir des dizaines d’années des procédures pour finir par un enterrement pur et simple de l’action judiciaire.

 

Le plus drôle dans l’affaire c’est que dans l’hypothèse d’une non qualification de Valérie Pécresse, le parti républicain soutiendra vraisemblablement Macron au deuxième tour. Du coup , marcheurs et républicains pourraient se retrouver ensemble sous la même investiture pour les élections législatives. La concurrence entre les candidats risque d’être rude. Les « marcheurs » voudront être réélus ( ce qui n’est guère certain pour au moins la moitié d’entre eux qui ont été particulièrement transparents voire nuls) et les responsables du parti républicain (Sans parler des exigences du mini parti d’Édouard Philippe et de Bayrou)

 

Mais les ralliés de la première heure espèrent bien profiter d’un bonus de la part de Macron. Exemple Estrosi qui rêve depuis si longtemps d’être ministre !

Trump après l’assaut du Capitole : les rats quittent le navire

Trump après l’assaut du Capitole : les rats quittent le navire

 

C’est un peu la tradition dans le monde politique, on rejette les perdants ne serait-ce que pour préserver son avenir politique. Nombre de responsables et proches de trump ont quitté le navire ces jours derniers. En vérité, ils auraient pu le faire beaucoup plutôt compte tenu des déclarations complètement irresponsables de Trump  depuis notamment deux mois.

la ministre des Transports Elaine Chao a annoncé sa démission, évoquant son «trouble» face à l’invasion du Congrès américain mercredi. «Notre pays a vécu un événement traumatisant, totalement évitable (…) qui m’a tellement troublée que je ne peux pas l’ignorer», a justifié dans un communiqué celle qui est aussi l’épouse du chef des sénateurs républicains Mitch McConnell.

 

La démission de cette dernière a toutefois été fraîchement accueillie par les élus démocrates, qui réclament la mise à l’écart du pouvoir de Donald Trump après les violences commises par ses partisans. Si la ministre «trouve les événements d’hier à ce point répréhensibles, elle devrait convaincre le cabinet d’invoquer le 25e amendement, et non pas abdiquer la fonction qui lui permet de le faire», a souligné l’élue démocrate de la Chambre des représentants, Alexandria Ocasio-Cortez, estimant que démissionner treize jours avant la fin du mandat de Donald Trump n’était «pas grand-chose de plus que des tentatives de se protéger».

«Ces démissions ne veulent rien dire désormais. Des rats qui quittent le navire en train de couler», a tonné une autre élue de la Chambre, Jackie Speier. «Ils devraient invoquer le 25e amendement.»

 

Immédiatement après les violences, mercredi, le conseiller adjoint à la sécurité nationale Matt Pottinger avait été le premier à jeter l’éponge. La porte-parole de la Première dame Melania Trump, Stephanie Grisham, ancienne porte-parole de la Maison Blanche, avait présenté sa démission dans la foulée.

Encore trois nouveaux députés quittent le navire LREM

Encore trois nouveaux députés quittent le navire LREM

 

Nombre de députés de la république en marche commencent à comprendre qu’ils auront bien du mal à être réélus avec l’étiquette du parti de Macron. Aussi les départs ne cessent de se multiplier, certains rejoignant le MoDem. Le groupe de la république en marche n’est plus majoritaire à l’assemblée et doit compter notamment sur l’appui du MoDem pour faire passer les textes législatifs. À ce rythme, c’est 40 ou 50 députés qui auront quitté le groupe de la république en marche à la fin de la législature.

Le problème est imputable à des désaccords sur l’orientation de la politique du gouvernement notamment de la part de députés de sensibilité de gauche ralliés à Macon. Mais le principal facteur explicatif tient à la transparence totale de beaucoup de députés de la république en marche qui en outre sont condamnés au silence. De ce point de vue, pratiquement aucun député n’a pu vraiment émerger de cet anonymat d’un groupe composé au hasard des recrutements par Internet

Après plusieurs vagues de départs ces derniers, trois membres du groupe La République en marche à l’Assemblée nationale font « un pas de côté ». Les députés Christophe Blanchet (Calvados), Perrine Goulet (Nièvre) et Blandine Brocard (Rhône) ont annoncé lundi rejoindre le groupe MoDem, après la main tendue cet été du président de ce dernier, Patrick Mignola.

Contrairement aux précédents départs, la majorité ne s’en trouve pas amputée puisque le MoDem soutient activement la majorité.  »Je reste clairement dans la majorité présidentielle en me retrouvant dans ce groupe mais j’effectue un pas de côté pour mieux avancer », écrit le député Christophe Blanchet dans un communiqué. Il assure rester « loyal au président de la République » et « cohérent avec (s)on engagement politique depuis (s)es plus jeunes années en tant que militant UDF puis MoDem ».

« Je ne peux que constater que nous avons parfois fait preuve de manque d’explication dans nos réformes, que les territoires ne sont pas assez écoutés, et que trop de décisions sont prises de Paris », a de son côté déclaré Perrine Goulet dans une vidéo postée sur Twitter où elle annonce son changement de groupe. Blandine Brocard a elle aussi confirmé son départ pour le groupe MoDem, tout en soulignant qu’elle « restait dans la grande famille de la majorité présidentielle ». Le groupe LREM n’a pas réussi une « ouverture à toutes les idées d’où qu’elle viennent », et a « facilement tendance à dériver vers une sorte de bien-pensance », a-t-elle déclaré à l’AFP, en affirmant « se retrouver davantage » dans le MoDem.

D’autres noms de possibles partants circulent dans la presse, une dizaine de députés pourrait encore partir assez rapidement et démissionner de la république en marche.

OMS : Allemagne et la France quittent les négociations

OMS : Allemagne et la France quittent les négociations

 

 

Une attitude diplomatique très tactique de la part de la France et de l’Allemagne à propos des négociations sur la réforme de l’OMS que veut diriger l’Amérique alors qu’elle a décidé de quitter cette organisation. En réalité pour l’instant,  les États-Unis font toujours partie de l’organisation mondiale de la santé. Ce que la France et l’Allemagne refusent  c’est surtout que le président américain instrumentalise à son profit la réforme de l’organisation mondiale de la santé en vue des élections américaines. La France et l’Allemagne ont donc quitté les pourparlers sur la réforme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), frustrés par la volonté des Etats-Unis de diriger les négociations, malgré la décision de Washington de quitter l’organisation, a-t-on appris auprès de trois sources officielles.

Cette décision représente un revers pour Donald Trump car Washington, qui assure la présidence tournante du G7, espérait délivrer une feuille de route commune pour une refonte en profondeur de l’OMS en septembre, deux mois avant l’élection présidentielle aux Etats-Unis.

Le pays a annoncé en juillet à l’OMS son intention de quitter l’organisation dans un an, Donald Trump accusant l’agence onusienne d’avoir fait preuve d’une trop grande proximité avec la Chine et d’avoir mal géré la pandémie de coronavirus.

“Personne ne veut être entraîné dans un processus de réforme par un pays qui vient juste de quitter l’OMS”, a déclaré un haut responsable européen impliqué dans les discussions.

Les ministères de la Santé allemand et français ont confirmé à Reuters que les deux pays s’opposaient à la volonté américaine de piloter les discussions.

Interrogé sur la position de Paris et Berlin, un haut responsable de l’administration américaine a déclaré : “Tous les membres du G7 soutiennent explicitement le principe des réformes. Cependant, il est regrettable que l’Allemagne et la France aient choisi en fin de compte de ne pas rejoindre le groupe pour valider la feuille de route.”

Les discussions sur une réforme de l’OMS ont débuté il y a quatre mois. Un accord au niveau du G7 faciliterait par la suite les discussions au sein du G20, où tout changement devrait être agréé par la Chine ou la Russie.

Le G7 comprend les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Italie.

Les derniers Mohicans gauchistes quittent le PS

Les derniers Mohicans gauchistes quittent le PS

Le leader de l’aile gauche du PS, Emmanuel Maurel, aurait voulu faire de sa démission un événement national voire international. Cependant la presse s’est limitée à quelques lignes pour indiquer que l’ancien leader de la gauche du parti socialiste avait quitté la maison-mère.  Pour qualifier cet événement extraordinaire, Emmanuel Maurel a parlé de mission parce qu’il embarque avec lui deux ou trois poilus, eux aussi oligarques comme lui. Finalement, c’est l’extinction de ces fameux frondeurs qui ont empoisonné la vie de François Hollande et largement contribué à tuer le parti socialiste. Ces gauchistes, la plupart fonctionnaires et/ou  oligarques, ont en commun idéologie marxiste plus proche du parti communiste, des formations trotskistes. que de la social démocratie. comme la plupart de ces compagnons gauchistes, Maurel n’a pratiquement jamais travaillé sauf dans  la fonction publique ou la politique.  D’où ce radicalisme pour défendre les plus exploités dont il ignore tout.  On ne sait pas si le parti socialiste a encore un avenir mais  en tout cas il était urgent qu’il se débarrasse enfin de ses révolutionnaires de salons. Maurel aura sans doute réussi à décrocher uen place dans la liste européenne de Mélenchon. On aura au moins sauvé la carrière d’un frondeur !  »Considérer que LFI est infréquentable, c’est stupide, et c’est se condamner à l’impuissance », explique Emmanuel Maurel, qui assure que sa « stratégie » est « celle des convergences ». « Notre objectif est de préparer le Front populaire du XXIe siècle. A la fois la fusion des mouvements sociaux et politiques et la convergence programmatique. LFI y a une place de choix : celle que les électeurs lui ont donnée. » Le député européen confirme enfin qu’il est « vraisemblable » qu’il soit candidat aux prochaines élections européennes.

Affaire Fillon : les rats quittent le fromage

Affaire Fillon : les rats quittent le fromage

 

 

En début de semaine, la plupart des responsables des Républicains soutenaient encore mordicus le bien-fondé de la candidature de François Fillon. Mais depuis hier des dizaines de responsables l’ont lâché. . Pourtant il y a quelques jours Nadine Morano et Gérard longuet et les autres réaffirmaient leur soutien indéfectible à Fillon : En fait, les rats quittent le fromage. Les ralliements surtout dans la famille des Républicains sont surtout de façade (on pourrait dire la même chose pour le parti socialiste). On se prononce d’abord pour un candidat, ensuite on se dépêche de soutenir un autre quand ce dernier présente les meilleures chances d’être finalement élu. Des ralliements de circonstance davantage par intérêt personnel que par intérêt national. Il s’agit de se ranger parmi les favoris du roi potentiel dans l’espérance d’obtenir un poste ministériel. On a vu ainsi nombre de sarkozystes démolir Juppé pour ensuite apporter leur soutien à François Fillon mais qui maintenant souhaitent la candidature du maire de Bordeaux. Les plus fidèles partisans de Fillon quittent le navire. Dernière démission en date celle du directeur de campagne.  Le directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini, a démissionné et il sera remplacé à partir de lundi par Vincent Chriqui, a annoncé l’équipe de campagne du candidat de la droite à l’élection présidentielle vendredi soir dans un communiqué. « Patrick Stefanini a présenté ce matin sa démission à François Fillon, qui l’a acceptée », peut-on lire.  »Patrick Stefanini sera en responsabilité jusqu’à l’issue du grand rassemblement populaire de dimanche, place du Trocadéro. Il sera remplacé lundi matin à la direction de campagne par Vincent Chriqui ». Maire Les Républicains de Bourgoin-Jallieu (Isère), ancien conseiller à Matignon, Vincent Chriqui était jusqu’à présent le président de l’association de financement de l’équipe de François Fillon, en pleine tourmente politique et judiciaire. Le Journal du Dimanche a publié sur son site internet la lettre de démission de Patrick Stefanini, qui regrette notamment que l’ex-Premier ministre ait choisi de maintenir sa candidature plutôt que se retirer, comme il le lui conseillait. « Je ne suis donc plus le mieux placé pour diriger ta campagne et j’en tire les conclusions », écrit-il. « Tu peux t’appuyer sur Bruno Retailleau, le coordonnateur général de ta campagne, qui t’a encouragé à poursuivre. » Et pour cause le transparent Bruno retaille au espéré devenir premier ministre. Avec Juppé il ne sera même pas secrétaire d’État aux anciens combattants ! L’ancien directeur de campagne de Fillon invoque également les défections en cascade dans l’équipe de campagne, du fait de la perspective de la mise en examen du candidat dans l’affaire des emplois fictifs présumés dont aurait profité sa famille. « Il ne reste plus rien ou presque du fruit de ce travail, c’est-à-dire d’un large rassemblement de la droite et du centre derrière ta candidature », explique Patrick Stefanini. « Ta défaite au premier tour ne peut donc plus être exclue (…) Je me refuse à assumer cette perspective. » Il évoque enfin l’organisation, décidée après l’annonce de la convocation de François Fillon par des juges le 15 mars, d’un rassemblement de soutien dimanche à Paris. « Le fait que ce rassemblement puisse être présenté dans une partie de la presse comme une atteinte aux valeurs de la République montre qu’il y a quelque chose de pourri au royaume français de la presse et de la politique », écrit-il. Cet ancien proche de Juppé dont il a été directeur adjoint de cabinet n’hésite pas à faire étalage de sa rancœur. Pas étonnant lui aussi peu faire une croix sur ses épées espérance de Marocains.

Les banques quittent la Crimée

Les banques quittent la Crimée

 

Une  situation conflictuelle mais auusi et surtout une situation économique catastrophique  contraignent les banques à quitter la Crimée. Crédit agricole a fermé la dernière de ses succursales en Crimée, a déclaré à Reuters vendredi un employé du groupe bancaire coopératif français. Plusieurs banques internationales comme UniCredit ou Raiffeisen ont décidé de mettre fin à leurs activités en Crimée depuis que la Russie a décidé d’annexer la péninsule, située sur le territoire de l’Ukraine. Crédit agricole s’est refusé à tout commentaire vendredi après-midi. Le groupe avait précédemment indiqué à Reuters que son exposition à l’Ukraine portait sur quelque un milliard d’euros, essentiellement sous la forme de prêts consentis dans le secteur de l’agriculture.

 

Des consommateurs quittent EDF et GDF

Des consommateurs quittent EDF et  GDF

 

. Selon des chiffres publiés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la concurrence s’est accentuée à la fin de l’année 2013. Ainsi au 4e trimestre, 133.000 clients sont passés chez des opérateurs alternatifs pour leur électricité. C’est deux fois plus qu’au 3e trimestre. Au total, sur les 31,2 millions d’abonnés à l’électricité, 2,46 millions sont passés chez un fournisseur alternatif.   »Sur le marché de l’électricité, il y a eu une forte progression au moins d’août quand EDF a annoncé une augmentation de 5% sur ses tarifs. Et là on a vu s’engouffrer différent fournisseurs alternatifs qui n’ont pas augmenté leurs prix et qui proposaient donc des offres attractives par rapport à EDF. On a eu beaucoup de consommateurs qui sont partis vers les fournisseurs alternatifs », explique Nicolas Mouchnino, chargé de mission énergie et environnement à l’UFC-Que Choisir. Mais la tendance pourrait ralentir car l’écart entre tarifs règlementés et ceux proposés par la concurrence se sont limités : ils s’élèvent entre 5 à 6%, ce qui se traduit sur la facture par une économie de « seulement » 40 à 60 euros sur l’année.  La situation est différente du côté du gaz. La demande a été soutenue toute l’année, avec 238.000 clients qui se sont affranchis de GDF au dernier trimestre, soit presque autant que le trimestre précédent. La flambée des prix du gaz, qui ont grimpé de 80% depuis 2005, a, en effet, poussé les foyers à faire davantage jouer la concurrence. Et la tendance semble durable au vu des économies réalisées. « Sur le gaz, on voit qu’il y a toujours des écarts importants depuis déjà une année. Et on se rend compte que par rapport aux tarifs réglementés proposés par GDF Suez on peut avoir en moyenne jusqu’à 122 euros par an pour un foyer qui se chauffe au gaz. Donc là il y a un vrai intérêt beaucoup plus important « , commente Nicolas Mouchnino. L’UFC-Que Choisir a d’ailleurs activement participé à faire sortir les consommateurs de leur immobilisme, en lançant une action collective « Gaz moins cher ensemble » en octobre dernier. 140 000 foyers ont désormais accès à des tarifs 15,5% moins cher que ceux de GDF

 

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