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«Quitter la zone euro pour sauver l’Europe ! (Stefan Kawalec)

 «Quitter la zone euro pour sauver l’Europe !  (Stefan Kawalec)

 

L’ancien leader polonais qui a imposé un régime de cheval à la Pologne propose a peu près la même chose pour la France (sortie de la zone euro, diminution des salaires, abandon des régions attardées, dévaluation etc.). Une contribution intéressante qui témoigne du désarroi de certaines élites face à la crise (y compris dans le journal l’Opinion). En fait Kawalec oublie que le plan qu’il a imposé à la Pologne et dont il propose un copier coller pour la F rance était une stratégie pour rompre avec le régime communiste polonais. La France d’aujourd’hui en dépit de se lourdeurs n’a pas grand-chose à voir avec un régime communiste. (Tribune dans l’Opinion)

 

Tribune

 

La victoire de Marine Le Pen aux élections européennes est un signal que le Président Emmanuel Macron, s’il ne veut pas partager le sort de son prédécesseur, doit changer sa stratégie pour la France. La France a besoin de réformes. Or, les nécessaires réformes pro-marché se traduisent tout d’abord par une limitation de la demande intérieure, premier pas au ralentissement de l’économie. Si la France possédait sa propre monnaie, cet effet récessif serait compensé par un affaiblissement de la monnaie, naturel dans une telle situation. Dans la plupart des cas à travers le monde, de tels programmes d’adaptation ne réussissaient que lorsqu’ils étaient accompagnés d’une dévaluation de la monnaie rendant l’économie donnée plus compétitive et atténuant les coûts sociaux et économiques des réformes.

Au début de son mandat, Emmanuel Macron s’est engagé à effectuer les réformes que François Hollande n’avait pas réussi à mettre en œuvre. Jusque-là, ces plans n’ont été réalisés qu’en partie, ce qui a comme résultat une baisse de popularité du Président et de son parti. Si la ligne économique actuelle ne change pas, le Président risque de voir sa cote baisser.

Pour retrouver la compétitivité au niveau mondial, la France devrait réduire le coût du travail dans sa relation avec celui chez ses partenaires commerciaux. Le pays dans la zone euro qui y est parvenu, c’est l’Allemagne, grâce aux réformes du marché du travail menées dans les années 2003-2005 par le gouvernement du chancelier Schröder. Ce succès allemand n’aurait pas été possible sans une très rapide hausse des salaires dans les autres pays de la zone euro. Grâce à cette dynamique des salaires dans les autres pays, le ralentissement de la croissance des salaires en Allemagne a eu comme résultat une baisse relative des coûts du travail par rapport à ses partenaires commerciaux européens. Cependant, dans la situation dans laquelle se trouve la France depuis quelques années, quand chez ses partenaires commerciaux les salaires augmentent très lentement, l’amélioration de la compétitivité à l’échelle mondiale nécessiterait une baisse des salaires nominaux, ce qui est une tâche très risquée.

Une autre proposition d’Emmanuel Macron est le budget commun de la zone euro et l’allocation de fonds aux investissements ayant pour but de ranimer les économies battant de l’aile. Mais c’est une voie qui ne mène nulle part. Le prouvent les expériences de l’Allemagne et de l’Italie qui depuis des années tentent, à travers la politique structurelle, d’augmenter la compétitivité de leurs régions attardées. Durant des années, les transferts fiscaux provenant d’Allemagne de l’Ouest avoisinaient 25 % du PIB de l’Allemagne de l’Est. Dans le sud italien, les transferts des autres régions du pays constituent 16 % du PIB local. Et malgré tout cet argent, dans les deux cas, le processus de convergence s’est arrêté car les régions attardées ne sont pas en mesure d’améliorer leur compétitivité.

 

Taux de change. Les plans du Président Macron de réformer l’euro ne sont pas à même de réparer la situation dans la zone ni de rétablir la prospérité française. Mais si la France revenait au franc, elle pourrait améliorer sa compétitivité à l’échelle mondiale en adaptant le taux de change de sa monnaie. Ainsi, il lui serait plus facile de mettre en œuvre les nécessaires réformes structurelles qui dans le cadre de la zone euro sont pratiquement impossibles.

L’attachement du président Macron au projet européen mérite le respect et le soutien. Mais la monnaie unique peut plomber non seulement le second mandat de Macron mais aussi le projet européen dans son ensemble.

Il y a beaucoup de craintes justifiées liées à l’éclatement de l’euro, mais il existe une stratégie présentée par un groupe d’économistes de plusieurs pays de l’UE qui ont signé un Manifeste pour la Solidarité européenne dans lequel ils plaident pour une segmentation contrôlée de la zone euro et pour le retour aux monnaies nationales afin de sauver les plus importants acquis de l’intégration européenne, à savoir l’Union en tant que telle et le marché commun. La première étape devrait être la sortie de la zone des pays les plus concurrentiels, avant tout de l’Allemagne. Une séquence qui devrait prévenir la panique bancaire possible dans les pays qui le sont moins, s’ils étaient parmi les premiers à quitter la zone. Cette stratégie a été développée entre autres dans le livre The Economic Consequences of the Euro and the Safest Escape Plan de S. Kawalec, E. Pytlarczyk, K. Kamiński, à paraître bientôt) où sont développées des solutions précises pouvant limiter le risque et créer la confiance dans le processus de segmentation de la zone euro.

La France a un droit particulier de demander à l’Allemagne de revenir en premier à sa monnaie pour sauver le projet européen car, compte tenu des fautes historiques, les élites allemandes auraient beaucoup de mal à lancer une telle action en solitaire. Emmanuel Macron a la crédibilité pour proposer une nouvelle grande stratégie européenne qui engloberait le désendettement de certains Etats membres. Cela serait une victoire des forces proeuropéennes. Mais il ne s’agit pas pour autant de limiter le marché commun. Il y a beaucoup de domaines où une coopération européenne plus étroite est souhaitable, comme la politique de défense ou celle des migrations.

Le Président Macron a aujourd’hui besoin du courage de son grand prédécesseur Charles de Gaulle qui, il y a 60 ans, a dit à ses compatriotes que l’avenir de la France exigeait la sortie d’Algérie. Il est grand temps que Macron dise aux Français, aux Allemands et à tous les Européens que l’avenir du projet européen exige la sortie de l’euro.

Stefan Kawalec, vice-ministre des Finances entre 1991 et 1994, co-créateur du plan Balcerowicz. Ancien conseiller économique de la Plate-forme civique (PO).

 

Retraites : le syndicat Force ouvrière quitte la négociation

Retraites : le syndicat Force ouvrière quitte la négociation

 

  • Depuis quelques semaines, l’exécutif entretient le flou sur la possibilité de décaler l’âge légal de départ à la retraite, aujourd’hui à 62 ans, pour financer de nouvelles dépenses comme celles de la dépendance. Cette éventualité, qui suscite la colère de l’ensemble des syndicats, a poussé le haut-commissaire à la réforme, Jean-Paul Delevoye, à mettre sa démission dans la balance. Du coup, Force ouvrière, le troisième syndicat de France, a annoncé mercredi qu’il suspendait sa participation aux concertations sur la réforme des retraites pour ne pas « cautionner de nouveaux reculs des droits ». “L e terrible incendie qui a affecté la cathédrale Notre-Dame de Paris a empêché le président de la République de présenter les réponses qu’il entend apporter au Grand débat”, écrit le secrétaire général du syndicat, Yves Veyrier, sur le site internet de FO. “Nous n’avons en conséquence que les quelques orientations générales présentées par le Premier ministre. Or, elles peuvent quasiment être réduites à l’antienne de la réduction de la dépense publique, au prétexte que les Français auraient exprimé une ‘exaspération fiscale’ et auraient ‘compris (…) qu’on ne peut pas baisser les impôts si on ne baisse pas la dépense publique’”.

Un des fondateurs de Place publique, L’économiste Thomas Porcher, quitte le mouvement

Un des fondateurs de Place publique, L’économiste Thomas Porcher, quitte le mouvement

 

 

L’économiste Thomas Porcher, un des fondateurs du mouvement place publique quitte le mouvement qui a décidé de participer à l’opération sauvetage du parti socialiste (interview du JDD)

Pourquoi ne participerez-vous pas à la campagne européenne de Place publique (PP)?
Quand on a créé PP, on avait une promesse : mettre les citoyens au cœur des institutions en rassemblant toutes les forces de gauche. Aujourd’hui, on se retrouve cornérisé avec le PS, quelques petites chapelles, comme l’Union des démocrates et des écologistes [UDE], et un mouvement de centre droit, Cap21, qui a fait campagne pour Emmanuel Macron ! Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a annoncé que toutes les tendances de son parti seraient représentées : ce sera une liste d’apparatchiks, pas de citoyens. C’est pourquoi je préfère quitter Place publique.

Pourquoi ne pas se satisfaire de cette union d’au moins quelques forces de gauche?
Je n’ai pas envie de servir de caution de gauche au PS, ni que Place publique soit le nouvel emballage d’un produit périmé.

Qu’aurait dû faire Place publique?
On voulait rassembler du PS à La France insoumise. Mais les appareils politiques se sont recroquevillés sur eux-mêmes. Les communistes veulent se reconstruire ; Yannick Jadot veut y aller seul, sur une ligne difficile à cerner : écologie libérale ou populaire, on n’arrive plus à savoir. À partir de là, on aurait dû passer notre tour.

Le Qatar quitte l’OPEP

Le Qatar quitte l’OPEP

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À partir de 2019 le Qatar va quitter L’OPEP  en raison de ses  relations détestables avec l’Arabie samedi qui domine l’organisation des producteurs de pétrole. La seconde raison tient au fait que le Qatar est surtout un exportateur de gaz et souhaite développer l’industrie gazière et pas seulement se satisfaire d’exportation de produits bruts  Le Qatar annonce son retrait de l’OPEP. Cette décision résulte d’une réflexion sur les moyens de renforcer le profil international du Qatar et de préparer sa stratégie de long terme, largement axée sur l’industrie gazière, a-t-il expliqué. Le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, est l’un des plus petits producteurs de l’OPEP et son influence y est limitée. »Le Qatar a décidé de se retirer de l’OPEP avec effet en janvier 2019 et cette décision a été communiquée à l’OPEP ce matin », a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse, évoquant une décision « difficile » après 57 ans de présence au sein de l’organisation. En effet, le Qatar est membre de l’OPEP depuis 1961. Les bases de l’organisation ont été établies en septembre 1960, notamment sous l’impulsion de l’Arabie saoudite qui domine le cartel de 15 membres aujourd’hui. L’Arabie saoudite a rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar en juin 2017 en l’accusant d’abriter des individus et des organisations qui lui sont hostiles.

Mamère quitte Le Média de Mélenchon

Mamère quitte Le Média de Mélenchon

Les méthodes mélenchonnienne de gestion de la télé Le media diffusé par internet semble en contradiction avec la démocratie que les insoumis réclament  par ailleurs dans les entreprises. La rédactrice en chef a en effet été virée sans ménagement et en réaction Noël Mamère a décidé, selon une journaliste de France Culture, de quitter Le Média, quelques jours après le limogeage de la journaliste Aude Rossigneux. Invoquant «l’atmosphère» régnant au sein du site d’information proche de La France insoumise, ainsi que son traitement du conflit syrien, l’ex-maire Europe Écologie-Les Verts de Bègles met ainsi fin à son bref retour au journalisme, sa carrière d’origine. «Je suis très perturbé par la situation faite à Aude Rossigneux. (…) J’ai proposé à Gérard Miller et à Sophia Chikirou d’écrire un texte d’explication qui pourrait être lu à l’antenne. J’attends leur réponse. Je suis rentré en homme libre dans ce projet et je repars en homme libre. J’ai pu exercer mon métier de manière totalement libre», explique-t-il au Monde. Lancé le 15 janvier dernier, Le Média traverse actuellement une grave crise interne, sur fond de tensions autour de son traitement de l’actualité. Le départ abrupt d’Aude Rossigneux a dessiné une ligne de fracture au sein de la rédaction. Recruté en novembre, Noël Mamère avait exprimé ses doutes au Parisien à la suite du départ d’Aude Rossigneux. «Je suis entré au Média comme un homme libre et pour le moment, j’exerce mon métier en toute liberté et sans contrainte. Mais je dois avouer que je suis très perturbé par cette affaire et je prendrai une décision lorsque je serai au fait de ce qui se déroule vraiment au sein de la rédaction», a-t-il déclaré.  La web-télé à posture révolutionnaire semble avoir du plomb dans l’aile car reprise par les vieux démons communistes d’épuration.

Effet Vauquiez : DOMINIQUE BUSSEREAU quitte définitivement les Républicains

Effet Vauquiez : DOMINIQUE BUSSEREAU quitte définitivement les Républicains

Conséquence immédiate de la diatribe et des accusations tous azimuts, confirmés sur BFM par Vauquiez, le départ définitif de Dominique Bussereau. Un représentant très écouté et très compétent du courant libéral, européen et progressiste. Une lourde perte car Dominique Bussereau est aussi président des départements de France.   Après ce plaidoyer pour une “parole libre”, Dominique Bussereau, président du département de la Charente-Maritime et proche d‘Alain Juppé, a annoncé son départ définitif de LR, un mois après sa mise en congé temporaire. De fait, cette controverse complique la tâche pour Laurent Wauquiez dont la personnalité, décrite comme brutale par certains cadres de droite, suscite toujours des réticences malgré son élection triomphale à la tête de LR il y a deux mois. Selon le Figaro, des élus LR de la région Ile-de-France l‘ont exhorté dans un courrier à présenter des excuses à Valérie Pécresse. Le président de la CPME, François Asselin, a par ailleurs écrit mardi une lettre à Laurent Wauquiez pour lui faire part de sa “déception” après des propos “maladroits et blessants qui alimentent le sentiment de ‘tous pourris’” et qui “traduisent un véritable mépris pour les représentants de TPE/PME”. Devant les étudiants de l‘EM Lyon, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s‘en est pris aux instances patronales, qui sont selon lui encore plus vénales que leurs pendants syndicaux.

Benoît Hamon crée son micro parti et quitte le PS

Benoît Hamon crée son micro parti  et quitte le PS

 

Sans doute en panne d’imagination Hamon a intitulé son micro parti : « mouvement du 1er juillet » date de sa création. Il n’a pas osé faire une référence au socialisme dont  il se réclame toujours. Un titre finalement assez neutre et même plat à l’image du peu de charisme de l’intéressé qui paraît toujours un peu hors-sol dans le paysage politique. Un micro parti qui pourra tout juste espérer une audience de 2à 3 %, tout au plus ; une audience  insuffisante pour gagner les élections mais suffisante pour en faire perdre les  autres organisations de gauche en particulier le parti socialiste. Le poète de la gauche avec son revenu universel veut refaire le coup du congrès d’Épinay. Malheureusement il n’a pas l’étoffe d’un Mitterrand et le socialisme à la papa n’a plus sa place dans le monde contemporain. De moins en moins de pays s’y réfèrent encore. Ce mouvement du 1er juillet permettra peut-être à Benoît Hamon  de continuer de faire de la politique, accessoirement d’en vivre mais sans doute pas de créer un mouvement de renouvellement de masse. Ce n’est plus seulement un éclatement de la gauche à laquelle on assiste mais à un véritable émiettement avec les insoumis, le parti socialiste canal historique, les écolos, le parti communiste et les socialistes ralliés à Macon sans parler de l’autre partie microscopique que constitue les radicaux de gauche. Benoît Hamon, qui réunissait ses fidèles ce samedi sur la pelouse de Reuilly à Paris pour le lancement de son « Mouvement du 1er juillet », a donc annoncé son départ du parti d’Epinay. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste », a-t-il déclaré sous de nombreux applaudissements tout en précisant qu’il ne quittait pour autant « ni le socialisme, ni les socialistes ». Des premiers signes se faisaient sentir sur un potentiel départ : samedi dernier, Benoît Hamon avait par exemple préféré se rendre à la Gay Pride plutôt que participer au Congrès national du PS. A la tribune, le candidat malheureux à l’élection présidentielle a en effet estimé, devant les 11.000 militants présents selon lui, que le PS avait « peut-être fait son temps » après avoir concédé de « trop nombreux renoncements et reniements ». « Il a eu des heures glorieuses. Ma conviction est qu’aujourd’hui il est temps de tourner une page pour nous inscrire dans un processus comparable à celui d’Epinay », a expliqué Benoît Hamon en considérant que l’électorat socialiste avait été avalé « par la République en Marche et la France Insoumise ». L’ancien député des Yvelines, battu dès le premier tour des législatives le mois dernier, plaide depuis plusieurs semaines pour une « maison commune » avec EELV – son allié de la présidentielle – et le Parti communiste français.

 

Valls, candidat, quitte le gouvernement

Valls, candidat, quitte le gouvernement

Dès mardi Manuel Valls quittera le gouvernement pour se consacrer pleinement à sa campagne électorale. Dans l’entourage de François Hollande il se dit que Valls avait sa petite idée pour son remplacement mais que le président n’entend pas le consulter sur ce point. La preuve évidemment que les relations entre François Hollande et Manuel Valls sont détestables et déjà depuis longtemps. Selon le  sondage IFOP JDD  réalisé après le retrait de François Hollande, Valls recueille les faveurs de 45% des sympathisants de gauche (et 61% des électeurs socialistes), contre 25% à Arnaud Montebourg, son principal challenger – les autres prétendants sont nettement distancés. L’annonce du chef de l’État semble même lui donner un élan : il gagne 7 points par rapport à notre autre étude réalisée avant jeudi, quand Montebourg en perd 2. Pour autant, l’ex-ministre de l’Économie reste un rival dangereux. Les sympathisants de gauche le jugent presque aussi capable que Valls de rassembler son camp (32?% contre 37?%), ils les placent quasi sur la même ligne quand il s’agit de représenter le PS à la présidentielle. Valls est plébiscité par les électeurs du PS (67%), Montebourg fédère mieux en dehors du PS. En revanche, Valls a largement l’avantage sur la capacité à présider (48% contre 28%) et à gagner la présidentielle (46% contre 23%).

Ecologie politique : Jean-Vincent Placé quitte aussi EELV

Ecologie politique : Jean-Vincent Placé quitte aussi EELV

Une nouvelle démission à EELV, celle de Jean Vincent Placé qui crée dès maintenant une crise ouverte dans le parti de l’écologie politique. Une crise qui était attendue pour les des élections régionales alors que certains verres soutiennent le gouvernement et que d’autres ont rejoint Mélenchon. En fait le processus de décomposition d’Europe écologie les Verts s’accélère alors que ce parti ne représente déjà plus que quelques pour cent. Le président du groupe écologiste au Sénat, Jean-Vincent Placé, annonce ce vendredi 28 août qu’il quitte le parti, au lendemain de la décision similaire annoncée par le coprésident du groupe à l’Assemblée, François de Rugy.  Europe Écologie-Les Verts, « c’est un astre mort, une structure morte qui donne aujourd’hui une vision caricaturale et politicienne de l’écologie », dénonce Jean-Vincent Placé, qui était opposé, avec François de Rugy, à la décision de Cécile Duflot de quitter le gouvernement lors de la nomination de Manuel Valls à Matignon en 2014.  Il assure ne pas prendre cette décision de « gaieté de cœur », sur Europe 1. « Je suis écologiste convaincu depuis plus d’une dizaine d’années. Je ne suis pas né écologiste, je suis devenu écologiste, je suis un républicain de gauche« , ajouté-t-il. Le président du groupe écologiste au Sénat explique qu’ »après 15 ans de vie, ce n’est pas facile. Mais il faut se tourner vers l’avenir pour l’écologie, pour la France et pour l’Europe », a-t-il ajouté. Lors des journées du Front démocrate et Génération Écologie à La Rochelle, Jean-Vincent Placé avait qualifié le parti de « structure morte » : « j’ai trop cru moi à la force des partis, j’ai longtemps cru à ça, aux accords intermédiaires, aux protocoles. Je crois que c’est totalement fini tout ça. EELV, on y est ou on y est pas ».

 

Pour éviter l’exclusion Lavrilleux quitte l’UMP mais pas son mandat de député européen

Pour éviter l’exclusion Lavrilleux quitte l’UMP mais pas son mandat de député européen

 

Pour avoir révélé la mise en place de fausses facturations à l’UMP, Lavrilleux,  le lampiste, va payer ; ce sera sans doute l’exclusion. Du coup il anticipe et décide de démissionner de l’UMP. Mais il conservera son mandat de député européen. On ne lui pardonnera sans doute pas d’avoir craqué en avouant les méthodes frauduleuses de l’UMP. En outre il clairement dit que Sarkozy ne pouvait pas ne pas être au courant. L’ancien bras droit de Jean-François Copé a donc annoncé mercredi sur RTL qu’il se mettait « en congé de l’UMP ». « Je ne renouvellerai pas cette année ma cotisation à ce qui a été ma famille politique pendant très longtemps puisque j’ai adhéré au RPR en tant que militant en mars 1989, et je suis à l’UMP depuis sa création », a expliqué l’ex-directeur adjoint de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy, à l’origine des révélations fracassantes sur la mise en place d’un système occulte qui permettait à son camp d’éviter de dépasser le plafond autorisé des frais de campagne. L’élu de droite, qui compte conserver son mandat européen, a également écrit une lettre au secrétaire général par intérim de l’UMP, Luc Chatel, transmise à la presse. Il y confirme sa décision de « reprendre (sa) liberté », qualifiant de « mascarade » la procédure d’exclusion. Celle-ci, explique-t-il, « n’a donc plus lieu d’être, et si vous deviez la prolonger, elle apparaîtrait pour ce qu’elle n’a jamais cessé d’être, une mascarade, une justice d’exception ». La suspension de Jérôme Lavrilleux le mois dernier par une commission des recours avait ouvert la voix à sa procédure d’exclusion. Il devait être fixé sur son sort le 21 octobre. Sur RTL, l’élu a dit avoir l’impression que la décision du bureau politique était « déjà actée », que le rapport était « écrit ». « Il sera rendu public la semaine prochaine donc j’ai l’impression d’avoir à affronter une sorte de justice d’exception, avec un peloton d’exécution qui est déjà réuni », a-t-il ajouté. Jérôme Lavrilleux en profite pour régler ses comptes avec ses rivaux, en les nommant directement. « À un moment ou un autre, il faut arrêter de se ridiculiser : ceux qui ont engagé cette procédure le font pour des mauvaises raisons, des petites raisons de mesquineries personnelles pour régler des comptes par personnes interposées. Je pense clairement à François Fillon et sans doute à Alain Juppé. » Fin août, Jérôme Lavrilleux avait averti que s’il était exclu de l’UMP, il « parlerait ». « Si on m’exclut de l’UMP, ça se réglera devant les tribunaux. J’ai déjà pris plusieurs avocats », avait-il prévenu auprès du Parisien. Selon des propos rapportés par L’Express, l’eurodéputé affirmait par ailleurs avoir du « mal à imaginer que Nicolas Sarkozy ne connaissait pas le nom de Bygmalion », comme le prétend l’ancien chef de l’Etat. Mais Jérôme Lavrilleux ne l’accusait en rien : « L’honnêteté n’empêche pas la maladresse », disait-il, mettant plutôt en cause plusieurs proches de l’ex-Président, comme son ancien directeur de campagne, Guillaume Lambert, son conseiller communication à l’Elysée, Franck Louvrier et le sondeur Pierre Giacometti.

 

Pourquoi Duflot a quitté le gouvernement ?

Pourquoi Duflot a quitté le gouvernement ?

Duflot de nit pas tout mais des choses importantes quand même. Elle ne dit pas par exemple qu’elle pense que Hollande et le PS sont condamnés à la marginalité et que les écolos comptent bien prendre la place.. « J’ai cru en François Hollande, en sa capacité de rassemblement. (…) J’ai essayé d’aider le président de la République à tenir ses promesses, de l’inciter à changer la vie des gens, de le pousser à mener une vraie politique de gauche. Et j’ai échoué. Alors je suis partie », lit-on notamment dans son récent livre*, dont le Nouvel observateur publiera les bonnes feuilles dans sa prochaine édition. Un pavé dans la mare en pleine rentrée du gouvernement et à l’entame des journées d’été d’EELV, qui se tiendront jusqu’à la fin de la semaine à Bordeaux. Sa présence au gouvernement n’a jamais été une évidence même si certains de ses camarades de parti assuraient que la jeune ambitieuse voulait tellement le poste qu’elle n’en partirait jamais. En restant au gouvernement Ayrault, Cécile Duflot a donc cautionné en grande partie le cap économique de François Hollande, même quand ce dernier assurait qu’il était favorable à une politique de l’offre. C’est donc par petites touches que cette ministre « avec muselière », selon sa propre expression, semait des petits cailloux faisant ainsi entendre une voix dissonante. « La réponse à la situation financière de la France ne peut se réduire uniquement à tailler dans les dépenses. Personne ne peut croire que de l’austérité naîtra le retour des temps meilleurs. Le risque de l’austérité, c’est la tétanie de l’intelligence », déclarait-elle en février 2013 dans un entretien au JDD. Partir? « C’est la seule fois où j’ai réellement pensé que c’était possible« , explique-t-elle après l’éviction en juillet 2013 de la ministre de l’Écologie, Delphine Batho. Le temps passe et le cap économique de François Hollande va en s’affirmant. Pas facile de rester au gouvernement dans ces conditions. « On voit défiler les jours avec, rares, et les jours sans, un peu plus nombreux » mais « quand on cherche du confort, on s’achète des pantoufles« , lance-t-elle lors de ses vœux à la presse en 2014. Et d’ajouter : « Je serai particulièrement attentive à ce que le patronat ne nous embarque pas dans un tango de l’irresponsabilité ou à chaque concession du gouvernement répondrait une demande supplémentaire. » Finalement, Duflot est partie quand Valls est arrivé. Ce qu’elle n’a pas pu dire tant qu’elle était ministre, elle le raconte dans ce livre.

* De l’intérieur. Voyage au pays de la désillusion (Fayard), livre de Cécile Duflot écrit avec Cécile Amar, journaliste au JDD, sortira le 25 août.

 

Guérini quitte le PS….avant d’être viré

Guérini quitte le PS….avant d’être viré

 

Juste avant d’être viré du PS, Jean-Noël Guérini, sénateur et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, a annoncé ce lundi qu’il quittait le Parti socialiste, « après 47 ans de militantisme« . « Ce parti, je ne le reconnais plus. Je ne m’y reconnais plus« , a notamment déclaré Jean-Noël Guérini dans un communiqué. « Depuis maintenant quatre ans, je suis la cible d’attaques de socialistes, qui n’ont eu de cesse de me déshonorer, en distillant bien des contre-vérités, pour jeter le discrédit et la suspicion sur ce que j’ai fait et sur ce que je suis. » Empêtré dans plusieurs affaires judiciaires depuis 2011, Jean-Noël Guérini devrait être jugé notamment pour détournement de fonds publics au conseil général, et a été mis en examen en septembre 2011 pour association de malfaiteurs. Les socialistes « n’ont eu de cesse d’instrumentaliser une interminable instruction judiciaire qui, certes, me vaut d’être mis en examen, mais dans laquelle je n’ai pas été jugé« , poursuit le président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Jean-Noël Guérini se montre aussi très critique vis à vis de la stratégie socialiste, notamment durant la campagne des municipales à Marseille, durant laquelle l’une des ses proches avait ouvertement soutenu Jean-Claude Gaudin. Il parle ainsi de la « débâcle électorale de 2014 [qui] a rayé d’un trait de plume les victoires des socialistes acquises« . Il pointe du doigt des « irresponsables, incapables de parler au peuple de Marseille et dont l’aveuglement a permis de faire élire un maire Front national dans le 7eme secteur de la ville peuplé de 150.000 habitants« . Des mots durs qui s’adresse, sans le nommer, à Patrick Mennucci, candidat socialiste malheureux aux dernières municipales à Marseille. Les deux hommes se sont d’ailleurs plusieurs fois opposés depuis plusieurs mois. Sur France Info, Patrick Mennucci a réagi avec amertume à cette annonce, regrettant que le PS ne l’ai pas exclu plus tôt : « La sanction aurait du venir du Parti socialiste depuis longtemps« .

 

BPIfrance : J-Pierre Jouyet quitte la présidence

BPIfrance : J-Pierre Jouyet  quitte la présidence 

Pour éviter sans doute les conflits avec Montebourg, J. Pierre Jouyet qui ne souhaitait pas soutenir les « canards boiteux » quitte la présidence de BPIfrance. Jean-Pierre Jouyet, par ailleurs directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), a expliqué samedi sur France Inter qu’il souhaitait laisser sa place dans le cadre des changements à venir au sein du conseil d’administration de BPIfrance. Ségolène Royal, qui en était vice-présidente, va quitter l’organisme après avoir été nommée ministre de l’Ecologie du gouvernement de Manuel Valls, et Louis Gallois a démissionné en vue de son arrivée comme président de PSA Peugeot Citroën. « C’est une nouvelle étape qui commence pour BPIfrance », a dit Jean-Pierre Jouyet à propos de l’organisme détenu par l’Etat et la CDC et créé pour soutenir les petites et moyennes entreprises. « Le bilan de sa première année est très bon puisqu’il y a eu près de 80.000 entreprises en France qui ont été accompagnées. Le rôle de BPIfrance, je crois, est désormais reconnu au service de l’économie et de l’emploi. » « J’ai le sentiment du devoir accompli et je pense qu’à une nouvelle étape de la BPI, et compte tenu du renouvellement du conseil d’administration, il me paraît sage qu’il y ait un nouveau président donc je quitterai mes fonctions de président le 1er mai. » La dernière étape d’organisation de BPIfrance est intervenue ce mois-ci avec la création de « BPIfrance investissement », qui devrait permettre à a banque d’investir huit milliards d’euros au capital des entreprises d’ici 2017.

 

Hollande : Quitte ou double ?

Hollande : Quitte ou double ?

Dernier atout pour Hollande : Valls. Une sorte de quitte ou double s’il veut sauver ce qui reste de son quinquennat. En réalité ce sont les sondages qui ont préparé ce changement et la débâcle aux municipale qui l’a imposé. .Depuis la débâcle des élections municipales, le chef de l’Etat a compris qu’il devait se faire violence en se séparant du loyal Jean-Marc Ayrault. Impossible d’expliquer aux Français : « Je ne change pas de politique, je garde le même Premier ministre et tout ira mieux l’année prochaine. » François Hollande espérait bien à l’instar de ses prédécesseurs éviter ce changement de Premier ministre sous la contrainte. C’est d’ailleurs la première fois qu’intervient un changement de locataire à Matignon après des municipales perdues. Dans la même situation, Valéry Giscard d’Estaing en 1977 ou encore François Mitterrand en 1983 avaient refusé d’agir de la sorte. De même Jacques Chirac après les régionales en 2004, puis Nicolas Sarkozy à l’issu du même type de scrutin en 2010 n’avaient pas « sacrifié » leur Premier ministre. C’est donc une première qui montre que François Hollande n’est plus le maître du temps. Signe de tension supplémentaire et de mauvaise humeur évidente, Jean-Marc Ayrault a « grillé » l’Elysée en annonçant lui-même sa démission et en faisant porter sa lettre de départ par porteur interposé. Au-delà de l’anecdote, François Hollande a dû passer en force. Car les « forces anti-Valls » ont été nombreuses depuis la fin de semaine dernière pour faire pression sur le Président : les écolos, l’aile gauche du PS, certains ministres hollandais et même quelques syndicalistes très écoutés. Mais le besoin d’efficacité dans la machine gouvernementale, l’absolue nécessité d’une meilleure communication plus le soutien des Français (via les sondages), tout ça mis bout à bout, François Hollande a fini par se résigner. Un choix d’évidence sans enthousiasme. Car Manuel Valls est un homme politique qui clive surtout à gauche. Si sa nomination va sûrement plaire aux Français (au moins dans un premier temps), elle va provoquer ou aggraver la fracture dans la majorité. Opposante déclarée à la nomination de Manuel Valls, Cécile Duflot est allée trop loin pour rester dans le gouvernement de son meilleur ennemi. Très organisé, le ministre de l’Intérieur a préparé son arrivée en passant des alliances avec Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, deux des ténors de la gauche du Parti socialiste. La nomination de Valls constitue cependant un danger pour Hollande;  si Valls réussit c’est lui qui sera le vainqueur pas nécessairement Hollande et si Valls échoue, Valls et Hollande couleront tous les deux.

 

Noël Mamère quitte les « verts »

Noël Mamère quitte les « verts »

« J’ai décidé de quitter EELV ». Le député de Gironde Noël Mamère a déclaré dans un entretien au Monde qu’il quittait Europe Écologie-Les Verts. « C’est une page qui se tourne. Je pars sans regret, sans émotion particulière. C’est le résultat d’un constat et d’une analyse », confie-t-il. « Je ne reconnais pas le parti que j’ai représenté à la présidentielle en 2002″, regrette-t-il. « Notre parti ne produit plus rien : il est prisonnier de ses calculs et de ses clans. Nous sommes devenus un syndicat d’élus« , poursuit le maire de Bègles (Gironde), qui se représentera dans la commune aux municipales de 2014, sans étiquette. Les conditions dans lesquelles le secrétaire national d’EELV, Pascal Durand, va quitter le parti serait l’élément déclencheur de cette décision. « La manière dont il a été traité est humiliante. Ça me choque et je n’aime pas ces méthodes. Pascal n’était qu’un patron par procuration », explique Noël Mamère. Il déjà annoncé qu’il voterait contre le budget pour 2014, alors que EELV a deux ministres au gouvernement. Il le confirme au Monde: « Je voterai contre parce que je considère que le compte n’y est pas, notamment sur la transition énergétique. La conférence environnementale n’était qu’un trompe-l’oeil ». Il s’interroge d’ailleurs sur « l’utilité » des écologistes au gouvernement. Ils « passent leur temps à accepter ce qui ne correspond pas au projet qu’ils sont censés porter. Vous trouverez toujours des arguments pour dire qu’on fait avancer les choses, mais c’est à la marge ».

 

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