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Ce qu’il faut retenir de l’interview François Bayrou: Surtout des interrogations

 

Sur France 2 le Premier ministre a surtout fait par de ses souhaits sans qu’il y ait vraiment de certitudes pour qu’ils soient pris en compte par l’environnement politique qui en quelque sorte le ligote.

 

Son premier obstacle est peut-être Macron lui-même qui n’a pas apprécié d’avoir été contraint de  nommer Bayrou  comme premier ministre. Macron aurait préféré un profil « collaborateur »,  passe muraille qui ne lui fasse pas de l’ombre. Les deux grandes questions en suspens concernent la composition d’un gouvernement ou pour l’instant les partis politiques font tout pour mettre des barons dans les roues à Bayrou. Pour résumer Bayrou est prisonnier des partis politiques dont la plupart sinon la totalité se moquent  totalement de l’ampleur des problèmes du pays dans les domaines économiques sociaux et financiers .

Des partis politiques indignes de leur fonction car ils sont en train de précipiter le pays vers le chaos et le pouvoir pourrait bien être transféré d’ici quelques semaines vers l’extérieur et notamment les institutions financières et les grands groupes économiques internationaux.

La question seconde est celle du budget. On ne sait toujours pas si le gouvernement va renoncer à l’utilisation du 49–3 en échange d’un renoncement à la motion de censure. La gauche sur ce point mais les autres partis aussi  sont complètement confus et semblent prêts à accepter de précipiter le pays dans une crise durable.
Pour le reste Bayrou a affirmé évidemment sa solidarité avec Mayotte et les perspectives de redressement de l’Ile.

Pour les retraites, le Premier ministre utilise une formule ambiguë qui consiste à « reprendre mais sans surprendre »  qui mécontentent à la fois la gauche qui veut la  suspension et la droite qui veut le maintien. Là encore Bayrou est un train de se mettre dans les mains des partis

 

Le Premier ministre François Bayrou a espéré que la reconstruction de Mayotte, dévastée par un cyclone, puisse se faire dans des délais « brefs ». « Je pense qu’il faut se fixer un délai beaucoup plus bref que les cinq années » de la reconstruction de Notre-Dame, une comparaison faite par Emmanuel Macron depuis Mayotte. « Je dis peut-être deux ans. J’espère qu’on y arrivera. C’est une tâche surhumaine, immense », a-t-il ajouté. Le Premier ministre avait indiqué cette semaine qu’il se rendrait bientôt dans le département français.

C’est l’un des grands défis qui attendent le Premier ministre : faire adopter un budget pour l’année 2025. François Bayrou espère bien rendre une copie dans les prochaines semaines : « Moi j’espère qu’on peut l’avoir à la mi-février. Je ne suis pas sûr d’y arriver », a-t-il toutefois reconnu, alors que les travaux en ce sens ont été interrompus par la motion de censure qui a renversé le précédent gouvernement.

été adoptée en 2023. Rappelant qu’il avait été « un militant de la retraite à points », il a souhaité « trouver une organisation différente », tout en précisant qu’il faudra « se poser la question du financement ». Dans l’après-midi, il avait proposé aux forces politiques et aux partenaires sociaux de rouvrir une discussion sur les retraites pendant neuf mois, mais « sans suspendre » la réforme de 2023, « parce que, quand on suspend, évidemment, on ne reprend jamais ».

Ce qu’il faut retenir de la consultation de Macron: Rien !

Ce qu’il faut retenir  de la consultation de Macron: Rien !

 

 

Chacun reste bien campé sur ses positions;  en gros théoriquement , on affirme être partisan d’un élargissement des alliances mais sans les autres. En plus si on a surtout parlé de cuisine politique on a cette fois encore oubliée les deux problématiques essentielles à savoir la question économique et notamment la relance de la croissance mais aussi le risque de débâcle financière à terme.

Comme des perroquets les partis répètent inlassablement leur discours obsolète et refusent clairement une véritable union nationale républicaine.
Le pays est tout simplement renvoyé aux divisions récurrentes de la IVe République, à son immobilisme et à ses contradictions. Le président qui pense encore avoir du pouvoir organise des réunions qui ne servent à rien d’autant plus qu’il est complètement discrédité

Macron annonce qu’il veut changer !

Macron annonce qu’il veut changer !

Macron redescend peut-être sur terre et déclare qu’à l’ avenir y tiendra compte de la défaite des européennes et qu’il changera sur la manière de gouverner. Et message subliminal supplémentaire inutile, il indique  que les Français vont voter pour l’avenir. Encore une déclaration pour rien ou plus exactement de nature à renforcer encore les voix en faveur du RN alors que nombreux dans la majorité souhaite que le président se taise enfin.

 
Jupiter redescend dans l’arène politique pour tenter d’expliquer sa pitoyable décision de dissoudre brutalement l’assemblée nationale créant ainsi de fortes perspectives de chaos économiques, sociales et financières. Et promesse de coiffeur : il promet qu’il gouvernement aura désormais autrement. «Si les Français nous refont confiance, ça ne pourra plus être comme avant. Nous devrons être encore plus ouverts sur le fond des mesures, comme sur la manière de gouverner.» La décision au soir du 9 juin a beau avoir secoué son camp, le président assume : «Je n’ai pas fait ça à la légère. Il s’agit d’une des décisions les plus difficiles que j’ai prise depuis sept ans.»

Macron: « Qu’il ferme sa gueule »

Macron: « Qu’il ferme sa gueule »

Le propos est évidemment grossier, c’est celui pourtant d’un sympathisant de la majorité en direction de Gabriel Attal. Un propos qui finalement reflète assez bien le sentiment de nombre d’électeurs y compris du camp présidentiel. D’une manière générale, la dissolution précipitée reste largement incomprise un peu partout et beaucoup craignent le chaos si les urnes ne permettent pas de faire sortir une majorité claire et cohérente. Le risque évidemment c’est de conduire le pays vers une crise politique mais aussi économique,  financière voire vers le chaos.

 

Le Figaro raconte qu’en  déplacement lundi au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) pour soutenir le député Renaissance sortant Mathieu Lefèvre, dans le cadre des élections législatives anticipées, Gabriel Attal a été vivement interpellé par un passant. Un symbole de la méfiance voire du rejet que suscite Emmanuel Macron dans une partie de la population. «Je vais vous serrer la main parce que vous, vous êtes bien. Mais faudra dire au président qu’il ferme sa gueule», l’alpague de manière très franche ce badaud. «Bon, bon…», essaye aussitôt de temporiser le chef du gouvernement, gêné par la situation. «C’est une élection législative : on vote pour le premier ministre», réplique Gabriel Attal, lui-même candidat dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine.

 

Si l’échange aurait pu s’arrêter là, ce citoyen remet une pièce dans la machine : «Comprenez-moi. Vous, vous êtes bien, vous étiez même très bien dans l’Éducation nationale. Pour l’instant, ça va bien. Mais alors le président, c’est lui qui nous fout dans la merde. Bon courage!»

Législatives-Macron, « Qu’il se taise »

Législatives-Macron, « Qu’il se taise »

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Législatives et Macron, « Qu’il se taise » !

Législatives et Macron, « Qu’il se taise » !

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Législatives-Macron, « Qu’il se taise »

Législatives-Macron, « Qu’il se taise »

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Macron, « Qu’il se taise »

Macron, « Qu’il se taise »

D’après Franceinfo,  Emmanuel Macron voudrait prendre la tête de cette campagne : en plus de cette conférence de presse, jusqu’à trois prises de parole par semaine sont évoquées. Sauf qu’à cette volonté présidentielle, la majorité répond « merci, mais non merci ». Un conseiller de l’exécutif s’énerve : « C’est un repoussoir, il va polluer notre campagne »« C’est un enfer, qu’il se taise », s’emporte un autre.

Au palais Bourbon, même avis de la part de parlementaires : « S’il ne veut pas comprendre : qu’on se prenne une taule, et ça le calmera peut-être ». Un président trop bavard, contre l’avis de ses troupes, au point que François Bayrou, lundi soir à l’Elysée, a essayé de convaincre le chef de l’État de ne pas trop s’investir, quand le patron des députés Renaissance Sylvain Maillard a appelé le chef de l’Etat à faire « profil bas ».

Mardi matin, lors de la réunion de groupe, un cadre Renaissance indiquait avec malice : « Il faudra compter le nombre de candidats qui auront la tête du président sur leurs affiches, contre ceux qui auront celle du Premier ministre : ce sera flagrant… »

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

D’après le Figaro, « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait ». Ce que pensent sans le dire de nombreux Iraniens après la mort du président suite officiellement un accident d’hélicoptère.

La mort, ce dimanche 19 mai, du très conservateur président iranien, Ebrahim Raissi, dans un crash d’hélicoptère dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, signe la fin d’un parcours politique construit dans la violence et le sang. «Depuis ce lundi matin, il règne une étonnante ambiance de fête dès qu’on met les pieds dans une boulangerie ou une épicerie. Les clients se regardent d’un air complice et se félicitent mutuellement au lieu de se présenter leurs condoléances», témoigne une journaliste iranienne contactée à Téhéran.

« Polluants éternels »,PFAS : Ce qu’il faut savoir ?

« Polluants éternels »,PFAS : Ce qu’il faut savoir ?

 

Toxicologue, directeur de l’unité Inserm « pharmacologie, toxicologie et signalisation cellulaire » et chef du service de biochimie métabolique à l’hôpital Necker-enfants malades, Robert Barouki  présente les problèmes posés par ces polluants très persistants dans The Conversation.


The Conversation : que sont les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, plus connues sous l’acronyme « PFAS » (prononcer « pifasse ») ?

Robert Barouki : Le terme PFAS désigne une classe de produits chimiques synthétiques présentant la particularité de posséder dans leur structure une chaîne d’atomes de carbone et de fluor plus ou moins longue.

En raison de leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, ainsi que de leur bonne résistance à la chaleur et de leur grande stabilité chimique, ils entrent aujourd’hui dans la composition de très nombreux produits du quotidien (lubrifiants, peintures, imperméabilisants, mousses ignifuges destinées à la lutte anti-incendie, emballages alimentaires, fils dentaires, cosmétiques, ustensiles de cuisine…).

The Conversation : cette large utilisation pose problème, car un nombre croissant d’études montre que les PFAS ont des effets délétères sur la santé…

RB : En 2023, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le PFOA (perfluorooctanoic acid ou PFOA en anglais) comme « cancérogène pour les humains » et le (perfluorooctanesulfonic acid ou PFOS en anglais) comme substance « cancérogène possible pour les humains ».

Au-delà du risque de cancer lié aux PFAS, on sait aujourd’hui que ces produits posent également d’autres problèmes.

L’un des plus préoccupants est leur capacité à perturber la réponse immunitaire. Les travaux de Philippe Grandjean avaient montré dès le début des années 2010 que plus des enfants présentaient des taux élevés de contamination par des composés perfluorés, moins leur réponse à la vaccination était efficace (leur corps produisant moins d’anticorps).

Ces résultats sont très solides, car ils ont pu être reproduits expérimentalement chez l’animal.

Par ailleurs, les effets des PFAS ont aussi été constatés lors de contaminations de l’environnement comme celle, emblématique, survenue à Parkesburg, aux États-Unis. Les travaux scientifiques menés alors ont établi un lien entre l’exposition aux PFAS (notamment via les eaux de boisson) et diverses pathologies : l’hypercholestérolémie, la colite ulcéreuse, les maladies thyroïdiennes, le cancer des testicules, le cancer du rein et l’hypertension induite par la grossesse.

 

Au-delà des altérations des fonctions immunitaires et de l’augmentation du risque de cancers, des études épidémiologiques ont révélé des associations entre l’exposition à certains PFAS spécifiques et divers problèmes de santé : problèmes thyroïdiens, maladies hépatiques et rénales, dysrégulation des lipides et de l’insuline, effets néfastes sur la reproduction et le développement (les femmes exposées aux PFAS durant la grossesse donnent naissance à des bébés dont le poids de naissance est moindre)…

Le problème est que l’on dénombre à l’heure actuelle plusieurs milliers de PFAS, or les travaux scientifiques ne portent que sur quelques-uns d’entre eux seulement. En 2020, l’Autorité européenne de sécurité des aliments – EFSA – a évalué les risques et fixé la dose admissible dans la nourriture pour quatre d’entre eux seulement : le PFOA, le PFOS, l’acide perfluorononanoïque (PFNA) et l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS).

The Conversation : comment se contamine-t-on ?

RB : Toujours selon l’EFSA, ce sont les produits de la mer, les œufs et les viandes qui contribuent le plus à la contamination par le PFOA et le PFOS. À ce titre, il est intéressant de souligner que les contaminations par les PFAS sont un peu atypiques, elles sont plus élevées dans les catégories socioprofessionnelles plus favorisées, car les personnes qui sont plus à l’aise financièrement consomment plus de poissons ou de produits de la mer.

L’eau destinée à la consommation peut aussi être une source d’exposition, tout comme l’air intérieur et extérieur, les poussières ou les sols contaminés. Des expositions professionnelles peuvent aussi se produire, dans divers secteurs industriels (industrie chimique, textile, électronique…). Les niveaux d’imprégnation les plus élevés sont d’ailleurs relevés chez les employés de sites de fabrication de PFAS.

Une étude récente menée en Europe a révélé que nous avons presque tous des PFAS en nous et qu’environ 10 à 15 % de la population présente une concentration sanguine en PFAS qui dépasse la valeur seuil (celle-ci a été établie de façon très conservative, il ne s’agit pas d’une valeur établissant un seuil de toxicité). Comme avec tous les polluants, les contaminations qui concernent les femmes enceintes et les enfants sont considérées comme les plus problématiques.

The Conversation : la situation est d’autant plus préoccupante que les PFAS sont partout, et pour longtemps…

RB : L’EFSA classe les PFAS dans la catégorie des composés très persistants et très mobiles (« very persistent, very mobile »).

Très persistants, car les PFAS sont très stables. Ils ne sont pas dégradés dans l’environnement, et une fois qu’ils pénètrent dans notre organisme, il est très difficile de les en chasser. Contrairement à certains autres polluants comme le bisphénol A, qui vont être éliminés rapidement dès lors que l’on cesse d’y être exposé, les PFAS persistent dans le corps pendant plusieurs années. Par ailleurs, leurs propriétés chimiques leur permettent de se fixer aux protéines, ils peuvent donc se retrouver un peu partout dans l’organisme.

Malheureusement, les effets de la fixation des PFAS sur les fonctions des protéines ont été très peu étudiés, on ne sait donc pas vraiment quelles en sont les conséquences. Actuellement, on ne connaît pas vraiment le mécanisme d’action de ces composés.

Outre la grande stabilité chimique des PFAS, une autre de leurs propriétés est très problématique. Si l’on observe une molécule de PFAS, on constate qu’elle possède un côté hydrophile (qui aime l’eau) et un côté très hydrophobe (qui aime le gras). Résultat : les PFAS sont à la fois solubles dans les graisses et dans l’eau. Cela les rend très mobiles dans l’environnement. Une fois dans les sols, ils vont pouvoir diffuser, et entraîner non seulement une contamination de la terre ou des sédiments, mais aussi des eaux. Ils peuvent ainsi se retrouver à très grande distance des endroits où ils ont été produits, utilisés, ou jetés (décharges)…

Étant donné l’analogie de structure qui existe entre les milliers de PFAS connus, la grande question est de savoir si les propriétés des trois ou quatre molécules qui ont été le plus étudiées sont partagées par toutes les autres… C’est probable, mais le problème est que pour l’établir scientifiquement, il faudrait refaire les mêmes études sur chaque PFAS connu, ce qui prendrait des décennies…

The Conversation : à ce sujet, les tests réglementaires actuels sont-ils adaptés ?

RB : Il ne faut pas négliger l’avancée qu’a constituée le fait d’imposer des tests réglementaires à l’industrie avant la mise sur le marché de nouveaux produits. Initialement, les tests étaient très rudimentaires. La contrepartie à la mise en place de tests plus élaborés et bien construits a été d’en limiter le nombre.

Le problème est que l’évolution de ces tests se fait très lentement, en regard des nouvelles découvertes scientifiques. Un exemple emblématique est la question des effets de perturbation endocrinienne de certains produits chimiques. Leur existence, soupçonnée depuis les années 1960, a été démontrée depuis plusieurs décennies. Pourtant, à l’heure actuelle, les tests réglementaires ne sont toujours pas conçus pour détecter de tels effets.

Même chose pour l’immunotoxicité : des tests existent, mais ils ne sont pas tous obligatoires. Or, dans le cas des PFAS, c’est la toxicité sur le système immunitaire qui a permis d’établir la valeur seuil. Cela ne correspond pas du tout à l’approche classique (habituellement on se base plutôt sur les effets en matière de cancérogenèse ainsi que quelques autres impacts), et plaide donc pour une évolution des tests pour prendre systématiquement en compte ce genre d’effet.

Le problème est que les modifications proposées doivent être acceptées par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Or, le processus est très lent, et très lourd. Il peut prendre jusqu’à 10 ans. Cela décourage beaucoup de chercheurs, d’autant plus que ces travaux ne sont pas valorisables en tant que recherches scientifiques. Or, les chercheurs sont financés pour trouver de nouveaux résultats, pas pour établir des protocoles de test.

Il faudrait probablement créer un organisme dédié à ce genre de mise au point.

The Conversation : pourrait-on imaginer des alternatives aux PFAS ?

RB : Intellectuellement, je n’exclue pas que la possibilité de mettre au point des composés qui soient dotés des mêmes propriétés, tout en étant plus inoffensifs. Il n’y a pas de raison fondamentale pour que lesdites propriétés soient fatalement associées à de la toxicité. Mais l’on ne pourra en être certain que le jour où l’on comprendra vraiment le mécanisme d’action aboutissant à la toxicité que l’on constate.

En tout cas, pour le moment, je ne pense pas qu’il existe de substituant assez convaincant. Il y a quelques années, on avait parlé du GenX, un PFAS dont la demi-vie (temps nécessaire à une diminution de moitié de la concentration, ndlr) est un peu plus courte que les autres. Mais on s’est aperçu ensuite que lui aussi pose problème

The Conversation : un projet de loi visant à interdire l’utilisation des PFAS est en discussion en France. Le texte a été adopté à l’Assemblée, cependant les députés ont voté pour exclure les ustensiles de cuisine, sous la pression des industriels. Qu’en penser ?

RB : Il est toujours difficile de passer de la science à la décision politique. Il faut souligner que les revêtements des ustensiles de cuisine sont constitués de polymères. Dans un tel cas, les données scientifiques disponibles semblent indiquer que la toxicité n’est pas aussi inquiétante que dans le cas de PFAS « liquides », tels que le PFOA ou le PFOS. Cependant, on dispose de moins d’études concernant les polymères, et de nombreuses questions demeurent : que se passe-t-il quand ils se dégradent ? Risque-t-on d’absorber des particules de polymères ? Avec quelles conséquences ?


Par ailleurs, pour les produire, il faut recourir à des PFAS sous des formes plus problématiques, ce qui pose la question des contaminations professionnelles ou environnementales. Il aurait peut-être été préférable d’interdire également les polymères, tout en accordant un délai aux industriels. Fixer une date limite les aurait probablement poussés à rechercher des alternatives.

The Conversation : faudrait-il envisager un étiquetage spécifique des produits qui contiennent des PFAS ?

RB : Les gens devraient être informés de la composition des produits de consommation, afin de pouvoir connaître les risques et décider s’ils choisissent ou non de s’y exposer. Je suis personnellement favorable à la mise en place d’un étiquetage de type « Toxi-score », inspiré du logo alimentaire « Nutri-score ».

Un tel affichage pourrait également pousser les industriels à rechercher des solutions alternatives, afin de faire du « sans PFAS » un argument marketing…

The Conversation : est-ce qu’il faudrait envisager une recherche systématique des PFAS sur tout le territoire ?

RB : Faire un état des lieux national pourrait être à envisager, même si les zones à surveiller en priorité sont bien entendu celles où sont produits les PFAS.

Quant à l’intérêt d’effectuer un suivi régulier dans le temps, la question mérite d’être posée, mais il est difficile d’y répondre.

The Conversation : existe-t-il des solutions pour décontaminer l’environnement… ou l’être humain ?

RB : C’est très compliqué. Des systèmes de filtration ou d’extraction par chromatographie peuvent améliorer la qualité de l’eau, mais sans éliminer complètement les PFAS. En ce qui concerne les sols, malheureusement, il n’y a pas de solution. On pourrait imaginer essayer de prélever la terre polluée, la traiter, puis la remettre dans le milieu. Des tests en ce sens sont actuellement menés en laboratoire, mais il est inenvisageable de pouvoir les déployer à grande échelle. La situation présente beaucoup de similitudes avec le problème du chlordécone aux Antilles

Quant à employer des médicaments pour éliminer les PFAS de l’organisme, je suis très méfiant. Cela pourrait être une approche à envisager dans le cas d’une contamination massive de travailleurs, par exemple. Une étude a notamment montré que des chélateurs utilisés pour traiter le cholestérol peuvent diminuer de moitié la quantité de PFAS dans le sang. Mais ce n’est pas une solution envisageable à l’échelle d’une population, car tout médicament peut, lui aussi, présenter une certaine toxicité.

PFAS,« polluants éternels »: Ce qu’il faut savoir ?

PFAS,« polluants éternels »: Ce qu’il faut savoir ?

 

Toxicologue, directeur de l’unité Inserm « pharmacologie, toxicologie et signalisation cellulaire » et chef du service de biochimie métabolique à l’hôpital Necker-enfants malades, Robert Barouki  présente les problèmes posés par ces polluants très persistants dans The Conversation.


The Conversation : que sont les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, plus connues sous l’acronyme « PFAS » (prononcer « pifasse ») ?

Robert Barouki : Le terme PFAS désigne une classe de produits chimiques synthétiques présentant la particularité de posséder dans leur structure une chaîne d’atomes de carbone et de fluor plus ou moins longue.

En raison de leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes, ainsi que de leur bonne résistance à la chaleur et de leur grande stabilité chimique, ils entrent aujourd’hui dans la composition de très nombreux produits du quotidien (lubrifiants, peintures, imperméabilisants, mousses ignifuges destinées à la lutte anti-incendie, emballages alimentaires, fils dentaires, cosmétiques, ustensiles de cuisine…).

The Conversation : cette large utilisation pose problème, car un nombre croissant d’études montre que les PFAS ont des effets délétères sur la santé…

RB : En 2023, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le PFOA (perfluorooctanoic acid ou PFOA en anglais) comme « cancérogène pour les humains » et le (perfluorooctanesulfonic acid ou PFOS en anglais) comme substance « cancérogène possible pour les humains ».

Au-delà du risque de cancer lié aux PFAS, on sait aujourd’hui que ces produits posent également d’autres problèmes.

L’un des plus préoccupants est leur capacité à perturber la réponse immunitaire. Les travaux de Philippe Grandjean avaient montré dès le début des années 2010 que plus des enfants présentaient des taux élevés de contamination par des composés perfluorés, moins leur réponse à la vaccination était efficace (leur corps produisant moins d’anticorps).

Ces résultats sont très solides, car ils ont pu être reproduits expérimentalement chez l’animal.

Par ailleurs, les effets des PFAS ont aussi été constatés lors de contaminations de l’environnement comme celle, emblématique, survenue à Parkesburg, aux États-Unis. Les travaux scientifiques menés alors ont établi un lien entre l’exposition aux PFAS (notamment via les eaux de boisson) et diverses pathologies : l’hypercholestérolémie, la colite ulcéreuse, les maladies thyroïdiennes, le cancer des testicules, le cancer du rein et l’hypertension induite par la grossesse.

 

Au-delà des altérations des fonctions immunitaires et de l’augmentation du risque de cancers, des études épidémiologiques ont révélé des associations entre l’exposition à certains PFAS spécifiques et divers problèmes de santé : problèmes thyroïdiens, maladies hépatiques et rénales, dysrégulation des lipides et de l’insuline, effets néfastes sur la reproduction et le développement (les femmes exposées aux PFAS durant la grossesse donnent naissance à des bébés dont le poids de naissance est moindre)…

Le problème est que l’on dénombre à l’heure actuelle plusieurs milliers de PFAS, or les travaux scientifiques ne portent que sur quelques-uns d’entre eux seulement. En 2020, l’Autorité européenne de sécurité des aliments – EFSA – a évalué les risques et fixé la dose admissible dans la nourriture pour quatre d’entre eux seulement : le PFOA, le PFOS, l’acide perfluorononanoïque (PFNA) et l’acide perfluorohexane sulfonique (PFHxS).

The Conversation : comment se contamine-t-on ?

RB : Toujours selon l’EFSA, ce sont les produits de la mer, les œufs et les viandes qui contribuent le plus à la contamination par le PFOA et le PFOS. À ce titre, il est intéressant de souligner que les contaminations par les PFAS sont un peu atypiques, elles sont plus élevées dans les catégories socioprofessionnelles plus favorisées, car les personnes qui sont plus à l’aise financièrement consomment plus de poissons ou de produits de la mer.

L’eau destinée à la consommation peut aussi être une source d’exposition, tout comme l’air intérieur et extérieur, les poussières ou les sols contaminés. Des expositions professionnelles peuvent aussi se produire, dans divers secteurs industriels (industrie chimique, textile, électronique…). Les niveaux d’imprégnation les plus élevés sont d’ailleurs relevés chez les employés de sites de fabrication de PFAS.

Une étude récente menée en Europe a révélé que nous avons presque tous des PFAS en nous et qu’environ 10 à 15 % de la population présente une concentration sanguine en PFAS qui dépasse la valeur seuil (celle-ci a été établie de façon très conservative, il ne s’agit pas d’une valeur établissant un seuil de toxicité). Comme avec tous les polluants, les contaminations qui concernent les femmes enceintes et les enfants sont considérées comme les plus problématiques.

The Conversation : la situation est d’autant plus préoccupante que les PFAS sont partout, et pour longtemps…

RB : L’EFSA classe les PFAS dans la catégorie des composés très persistants et très mobiles (« very persistent, very mobile »).

Très persistants, car les PFAS sont très stables. Ils ne sont pas dégradés dans l’environnement, et une fois qu’ils pénètrent dans notre organisme, il est très difficile de les en chasser. Contrairement à certains autres polluants comme le bisphénol A, qui vont être éliminés rapidement dès lors que l’on cesse d’y être exposé, les PFAS persistent dans le corps pendant plusieurs années. Par ailleurs, leurs propriétés chimiques leur permettent de se fixer aux protéines, ils peuvent donc se retrouver un peu partout dans l’organisme.

Malheureusement, les effets de la fixation des PFAS sur les fonctions des protéines ont été très peu étudiés, on ne sait donc pas vraiment quelles en sont les conséquences. Actuellement, on ne connaît pas vraiment le mécanisme d’action de ces composés.

Outre la grande stabilité chimique des PFAS, une autre de leurs propriétés est très problématique. Si l’on observe une molécule de PFAS, on constate qu’elle possède un côté hydrophile (qui aime l’eau) et un côté très hydrophobe (qui aime le gras). Résultat : les PFAS sont à la fois solubles dans les graisses et dans l’eau. Cela les rend très mobiles dans l’environnement. Une fois dans les sols, ils vont pouvoir diffuser, et entraîner non seulement une contamination de la terre ou des sédiments, mais aussi des eaux. Ils peuvent ainsi se retrouver à très grande distance des endroits où ils ont été produits, utilisés, ou jetés (décharges)…

Étant donné l’analogie de structure qui existe entre les milliers de PFAS connus, la grande question est de savoir si les propriétés des trois ou quatre molécules qui ont été le plus étudiées sont partagées par toutes les autres… C’est probable, mais le problème est que pour l’établir scientifiquement, il faudrait refaire les mêmes études sur chaque PFAS connu, ce qui prendrait des décennies…

The Conversation : à ce sujet, les tests réglementaires actuels sont-ils adaptés ?

RB : Il ne faut pas négliger l’avancée qu’a constituée le fait d’imposer des tests réglementaires à l’industrie avant la mise sur le marché de nouveaux produits. Initialement, les tests étaient très rudimentaires. La contrepartie à la mise en place de tests plus élaborés et bien construits a été d’en limiter le nombre.

Le problème est que l’évolution de ces tests se fait très lentement, en regard des nouvelles découvertes scientifiques. Un exemple emblématique est la question des effets de perturbation endocrinienne de certains produits chimiques. Leur existence, soupçonnée depuis les années 1960, a été démontrée depuis plusieurs décennies. Pourtant, à l’heure actuelle, les tests réglementaires ne sont toujours pas conçus pour détecter de tels effets.

Même chose pour l’immunotoxicité : des tests existent, mais ils ne sont pas tous obligatoires. Or, dans le cas des PFAS, c’est la toxicité sur le système immunitaire qui a permis d’établir la valeur seuil. Cela ne correspond pas du tout à l’approche classique (habituellement on se base plutôt sur les effets en matière de cancérogenèse ainsi que quelques autres impacts), et plaide donc pour une évolution des tests pour prendre systématiquement en compte ce genre d’effet.

Le problème est que les modifications proposées doivent être acceptées par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Or, le processus est très lent, et très lourd. Il peut prendre jusqu’à 10 ans. Cela décourage beaucoup de chercheurs, d’autant plus que ces travaux ne sont pas valorisables en tant que recherches scientifiques. Or, les chercheurs sont financés pour trouver de nouveaux résultats, pas pour établir des protocoles de test.

Il faudrait probablement créer un organisme dédié à ce genre de mise au point.

The Conversation : pourrait-on imaginer des alternatives aux PFAS ?

RB : Intellectuellement, je n’exclue pas que la possibilité de mettre au point des composés qui soient dotés des mêmes propriétés, tout en étant plus inoffensifs. Il n’y a pas de raison fondamentale pour que lesdites propriétés soient fatalement associées à de la toxicité. Mais l’on ne pourra en être certain que le jour où l’on comprendra vraiment le mécanisme d’action aboutissant à la toxicité que l’on constate.

En tout cas, pour le moment, je ne pense pas qu’il existe de substituant assez convaincant. Il y a quelques années, on avait parlé du GenX, un PFAS dont la demi-vie (temps nécessaire à une diminution de moitié de la concentration, ndlr) est un peu plus courte que les autres. Mais on s’est aperçu ensuite que lui aussi pose problème

The Conversation : un projet de loi visant à interdire l’utilisation des PFAS est en discussion en France. Le texte a été adopté à l’Assemblée, cependant les députés ont voté pour exclure les ustensiles de cuisine, sous la pression des industriels. Qu’en penser ?

RB : Il est toujours difficile de passer de la science à la décision politique. Il faut souligner que les revêtements des ustensiles de cuisine sont constitués de polymères. Dans un tel cas, les données scientifiques disponibles semblent indiquer que la toxicité n’est pas aussi inquiétante que dans le cas de PFAS « liquides », tels que le PFOA ou le PFOS. Cependant, on dispose de moins d’études concernant les polymères, et de nombreuses questions demeurent : que se passe-t-il quand ils se dégradent ? Risque-t-on d’absorber des particules de polymères ? Avec quelles conséquences ?


Par ailleurs, pour les produire, il faut recourir à des PFAS sous des formes plus problématiques, ce qui pose la question des contaminations professionnelles ou environnementales. Il aurait peut-être été préférable d’interdire également les polymères, tout en accordant un délai aux industriels. Fixer une date limite les aurait probablement poussés à rechercher des alternatives.

The Conversation : faudrait-il envisager un étiquetage spécifique des produits qui contiennent des PFAS ?

RB : Les gens devraient être informés de la composition des produits de consommation, afin de pouvoir connaître les risques et décider s’ils choisissent ou non de s’y exposer. Je suis personnellement favorable à la mise en place d’un étiquetage de type « Toxi-score », inspiré du logo alimentaire « Nutri-score ».

Un tel affichage pourrait également pousser les industriels à rechercher des solutions alternatives, afin de faire du « sans PFAS » un argument marketing…

The Conversation : est-ce qu’il faudrait envisager une recherche systématique des PFAS sur tout le territoire ?

RB : Faire un état des lieux national pourrait être à envisager, même si les zones à surveiller en priorité sont bien entendu celles où sont produits les PFAS.

Quant à l’intérêt d’effectuer un suivi régulier dans le temps, la question mérite d’être posée, mais il est difficile d’y répondre.

The Conversation : existe-t-il des solutions pour décontaminer l’environnement… ou l’être humain ?

RB : C’est très compliqué. Des systèmes de filtration ou d’extraction par chromatographie peuvent améliorer la qualité de l’eau, mais sans éliminer complètement les PFAS. En ce qui concerne les sols, malheureusement, il n’y a pas de solution. On pourrait imaginer essayer de prélever la terre polluée, la traiter, puis la remettre dans le milieu. Des tests en ce sens sont actuellement menés en laboratoire, mais il est inenvisageable de pouvoir les déployer à grande échelle. La situation présente beaucoup de similitudes avec le problème du chlordécone aux Antilles

Quant à employer des médicaments pour éliminer les PFAS de l’organisme, je suis très méfiant. Cela pourrait être une approche à envisager dans le cas d’une contamination massive de travailleurs, par exemple. Une étude a notamment montré que des chélateurs utilisés pour traiter le cholestérol peuvent diminuer de moitié la quantité de PFAS dans le sang. Mais ce n’est pas une solution envisageable à l’échelle d’une population, car tout médicament peut, lui aussi, présenter une certaine toxicité.

Macron avoue en creux qu’il est inefficace

Macron avoue en creux qu’il est inefficace

Le président atellement insisté que 2024 seraiet l’année des résultats qu’il a sans doute oublié que cette insistance constituait un aveu d’inefficacité jusque-là. Les deux seules grandes réformes qui auront été menées conduisent en effet contre un mur.

Il y a d’abord la réforme des retraites déjà obsolète et qu’il faudra reprendre sitôt le prochain quinquennat compte tenu en particulier des déséquilibres démographiques ( la France est de moins en moins d’enfants et n’a pas de politique de natalité.). Quant à la loi immigration elle sera d’une part désossée par le conseil constitutionnel et de toute manière inappliquée car la France est incapable d’une part d’arrêter les flux ( on va les répartir au plan européen), d’autre part d’assurer le retour dans leur pays des immigrés auteurs de crimes et délits.

Quant aux autres réformes, c’est assez anecdotique hormis les quelques intentions de transformation soutenue justement par Attal. Le président a oublié les questions qui fâchent comme l’inflation, la sécurité, la drogue est encore davantage le manque de compétitivité du pays. Macron a parlé de tout mais mal et de façon allusive.
Exemple pour les otages du Hamas.
« Nous ne les oublions pas », a déclaré le chef de l’État. « 41 Français ont été assassinés, et je pense ce soir à leurs familles comme je pense aux familles de nos compatriotes encore retenus en otage », a-t-il ajouté.

Sur le plan de la politique étrangère des propos très flous. ( Notons qu’il n’y a pas un mot sur l’Afrique !): le conflit au Proche-Orient, la guerre en Ukraine et les élections européennes. « Nous aurons à faire le choix d’une Europe plus forte et plus souveraine à la lumière de l’héritage de Jacques Delors », a-t-il dit, et choisir entre « affirmer la force de nos démocraties libérales ou céder aux mensonges qui sèment le chaos ». Des propos complètement fumeux.

Des réformes « impopulaires » assumées. Emmanuel Macron a dit « assumer » les réformes « impopulaires » comme la réforme des retraites. Il « remercie la Première ministre et son gouvernement », alors qu’une rumeur de remaniement circule pour le mois de janvier.

Le président a aussi promis « réarmement civique » aux contours encore flous après « le réarmement économique » et « le réarmement de l’Etat et de nos services publics ».

Le concept de réarmement n’est pas forcément très s’adapté d’un point de vue sémantique d’une part parce que le président n’a pas jugé bon de s’engager et de faire son service militaire, pas davantage que de s’engager dans une organisation de base avant d’accéder directement à la magistrature suprême. Un président qui manque sérieusement d’expérience en matière d’armement militant.

Société et Pauvreté : Deux fois plus de SDF qu’il y a 10 ans

Société et Pauvreté : Deux fois plus de SDF qu’il y a 10 ans


On compte deux fois plus de SDF qu’il y a 10ans et 624 sans-abri sont morts dans la rue en 2022 en France. Bref, la pauvreté s’accentue alors que dans le même temps les riches sont de plus en plus riches. Témoin le business très fleurissant actuellement des ventes de châteaux et autres maisons de très grand luxe dans un secteur particulièrement en crise pourtant. Il y a quelque chose d’insupportable dans une société aussi développée de compter autant de personnes sans abri. Rappelons que Macron avait promis que sous sa législature il n’y aurait plus un seul SDF !

la Fondation Abbé Pierre (FAP) dans son rapport annuel publié mardi 31 janvier 2023 tacle le gouvernement et « l’insuffisance » de ses efforts pour y remédier. La Fondation estime à 330 000 le nombre de personnes sans domicile en France.
Les personnes sans domicile fixe meurent très jeunes : 46 ans en moyenne pour les femmes et 50 ans pour les hommes, soit un écart d’espérance de vie de plus de 30 ans avec la population générale.

Les agressions, les suicides, les noyades et les maladies sont les causes de décès les plus fréquentes. Dans son dernier rapport, le collectif Mort dans la rue décompte au moins 624 sans-abri morts dans la rue en 2022.

Les personnes sans domicile fixe meurent très jeunes : 46 ans en moyenne pour les femmes et 50 ans pour les hommes, soit un écart d’espérance de vie de plus de 30 ans avec la population générale. « Que des personnes décèdent dans les rues de Paris et des autres villes de France à un âge extrêmement bas, qui est de 49 ans en moyenne, parce qu’ils n’ont pas d’habitat, c’est purement scandaleux », déclare Bérangère Grisoni, président du collectif Les Morts de la rue.

« En 2022, selon la Fondation Abbé-Pierre, plus de 330 000 personnes étaient sans domicile fixe en
France », peut-on lire dans le rapport. C’est deux fois plus qu’il y a dix ans.

Macron- Ce qu’il faut retenir de l’interview : trop tardif, trop loin

Macron- Ce qu’il faut retenir de l’interview : trop tardif, trop loin

Après l’assourdissant silence de Macron concernant les émeutes, l’attente de l’intervention du chef de l’État n’était pas très grande. On savait en effet par avance qu’il éviterait les sujets qui fâchent comme les violences, le pouvoir d’achat et la situation politique instable.

En réalité, une intervention bien trop tardive et également géographiquement trop éloignée. pourquoi en effet avoir choisi Nouméa. Sans doute pour parler de manière assez floue du futur statut évasif de l’archipel après trois référendums. Un statut dont les modalités d’élaboration et le contenu demeurent encore vagues.

Curieusement, Macron a affirmé qu’il y aurait un professeur dans chaque classe à la rentrée comme s’il s’attendait déjà à une situation scolaire agitée en septembre. Une seule vraie nouvelle la confirmation de
l’accueil dès deux ans des enfants dans les quartiers en difficulté, mais aussi de 8h à 18h pour un meilleur accompagnement ou encore une heure de soutien pour «tous les élèves décrocheurs» dès la classe de 6e ou encore l’accueil.

Comme déjà indiqué Macro a été très discret à propos des les émeutes se félicitant cependant de la faible durée des violences par rapport à 2005 comme si les situations étaient comparables. En effet en 2005, les violences ont été géographiquement très contenues et les dégâts beaucoup moins importants.

Le président a cependant convenu à propos des banlieues qu’il fallait «revoir notre politique de répartition des difficultés»: «sans doute l’une des limites de notre République, c’est que pendant des décennies on a concentré les difficultés dans les mêmes quartiers aux mêmes endroits». Un constat qui ne constitue pas vraiment une politique

Les propos du chef de l’État ont été très courts concernant les pertes de pouvoir d’achat provoqué par l’inflation. Il a même annoncé une augmentation des prix de l’électricité et visiblement a décidé de ralentir le rythme des baisses d’impôts.

Concernant la loi immigration reporter à plus tard, le chef de l’État a réaffirmé que «Le gouvernement a la volonté de bâtir avec toutes les oppositions constructives», a martelé Emmanuel Macron, appelant à la «bonne foi» des partis d’opposition.

Sans doute pour avoir pris connaissance des sondages, Marcon a répété à plusieurs reprise la nécessité de l’ordre mais en voyant la patate chaude aux familles à fin de dédouaner la perte d’autorité et d’efficacité de l’État aussi bien à l’école qu’à l’extérieur. Bref, comme d’habitude une intervention floue mais qu’on pourrait également qualifier de molle et de peu audible tellement elle se produit tardivement et loin de Paris.

Politique-Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à la télé : rien !

Politique-Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à la télé : rien !

Exercice d’auto félicitation, de contrevérités et de promesses illusoires de la part de Macron qui s’étale partout dans les médias

Impôts:Promesse de coiffeur-Le chef de l’Etat a surtout annoncé vouloir affecter « 2 milliards » d’euros des futures baisses très hypothétiques d’impôts aux classes moyennes d’ici à 2027 , en rappelant avoir déjà demandé au gouvernement de lui faire des « propositions » quant à la manière de les réaliser et de les mettre en œuvre, « quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat ». Le chef de l’Etat avait déjà insisté sur les « classes moyennes » dans un entretien interminable au journal L’Opinion dimanche, citant « ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », avec des « revenus entre 1 500 et 2 500 euros » par mois.

Borne reconduite-provisoiremet ? Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance en la première ministre, Elisabeth Borne, qui fêtera mardi sa première année à Matignon, alors qu’elle se retrouve contestée par les oppositions mais aussi au sein du camp présidentiel. S’il n’a pas souhaité dire si Mme Borne sera encore à son poste dans un an, laissant cela au cours de « la vie des institutions et [de] la vie politique », il s’est dit « très fier d’avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an » et a salué le travail qu’elle a effectué depuis qu’elle est à la tête du gouvernement. « On continue d’agir ; et à mes côtés, Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », a-t-il affirmé en guise de conclusion de l’interview. Une sorte quand même d’éloges politiques funèbres.

Retraite: entêtement. « Cette réforme, je l’assume », martèle Emmanuel Macron en revenant sur les retraites et l’usage du 49.3
« Oui, je fais ce que j’ai dit », lance le président de la République. « On a un problème de déficit et il faut le combler. (…) Cette réforme était nécessaire, elle crée plus de richesses. Cette réforme, je l’assume », défend le chef de l’Etat, qui justifie par ailleurs l’usage du 49.3. « Contrairement à ce qu’on dit, quand on utilise cet article, qui est constitutionnel, il y a un vote, et donc il y a eu un vote sur ce texte. (…) Et ce vote, le gouvernement l’a emporté, ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de majorité pour le faire tomber. »

Mépris-Le président a ensuite chargé la droite : « Tout le monde s’est débiné, y compris des gens qui, au Parlement, avaient fait campagne aux élections présidentielles, bravaches, derrière les 65 ans. Ils avaient tous fait campagne pour ça. Ils ont dit le contraire quand ils étaient au Parlement. Personne n’a voulu prendre ses responsabilités, comme si, en quelque sorte, ils voulaient tous expliquer aux Français qu’ils vivaient dans un autre monde », a lancé le président.

Inflation : rien. Questionné sur la fin du « trimestre anti-inflation », encouragé par le gouvernement mais qui reste à l’initiative des entreprises de la grande distribution, programmée en juin, le chef de l’Etat a affirmé que « si c’est nécessaire de l’allonger, il [le dispositif] pourra l’être », en raison de la hausse des prix de l’alimentaire qui se poursuit. En avril, elle a atteint 15 % sur un an.

Emmanuel Macron a répété, à l’instar de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, que les négociations commerciales pour fixer les prix de l’alimentaire doivent être avancées et réouvertes afin de s’assurer qu’il n’y ait « pas de marges exceptionnelles » faites par la grande distribution ou les industriels dans ce contexte. « On a des grands groupes, sur certains produits, ils ont vite répercuté la hausse, ils ont moins vite répercuté la baisse », a déploré M. Macron.

S’il a constaté que cette « inflation alimentaire touche tous nos compatriotes », en première ligne desquels « les plus précaires », le président de la République a déclaré espérer que l’inflation alimentaire sera « absorbée d’ici à l’automne, pour, j’espère, revenir dans des terres plus connues et plus normales ».Autrement dit :rien

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